Nombre de montées : | 1206 | Commentaires sur le forum : | 5 |
Nombre de sommets : | 834 | Photos : | 2202 |
Carte des cols gravis
Liste des sommets franchis
00:00:00 • Cime de la Bonette depuis Saint Etienne de Tinee (2802m)
Je me suis fixé comme objectif de gravir chaque col par chacun de ses versants. Le col de la Bonette, déclaré "le plus haut col d'Europe" ne peut qu'activer mon désir de me confronter à sa grandeur. Je n'ai pas l'ambition de faire un temps. J'ai juste envie de grimper là-haut et de contempler les cimes du Mercantour. Dès le départ de St Etienne de Tinée, j'ai l'impression que la route monte fort et que je n'avance pas vite. C'est certainement parce que je doute trop de mes capacités. En outre, l'étroitesse de la gorge n'est pas très engageante. Après le carrefour de St Dalmas, la pente prend un premier à-coup alors que la route s'accroche au flanc de la montagne et que le précipice s'approfondit. On saute le torrent par un pont très étroit et on arrive au hameau du Pra. C'est à partir de là qu'on a les pourcentages les plus difficiles (supérieurs à 8%) pendant environ 5 km. On passe ainsi Bousieyas, le dernier village habité et seulement en été, où un panneau signale la présence de marmottes sur 20 km. On est à la moitié du parcours et il n'y a plus aucun arbre. On cherche déjà le sommet du regard, on suppute sur le futur tracé de la route, quelque peu aidé en cela par le vrombissement des motos. Les épingles qui conduisent au camp militaire des Fourches sont pour moi le plus beau moment du parcours, à la fois parce que la pente s'adoucit et à la fois parce qu'on est dans les alpages fleuris et que je préfère cette ambiance pastorale à celle entièrement minérale du sommet. Pour finir l'ascension, il va falloir s'habituer à côtoyer le vide tout en contournant des barres rocheuses. Le dôme de la Bonette est devant nous, fendu par la route rectiligne qui part à l'assaut de la cime. Faudra-t-il escalader cette rampe ? Sur la droite un espace, un panneau qui indique Jausiers. Je m'en tiendrai au passage du col à 2715 m d'altitude. Je suis déjà allé à la cime.
00:00:00 • Cime de la Bonette depuis Jausiers (2802m)
Avec la quantité de panneaux qui nous vantent (nous vendent ?) la plus haute route d'Europe, à Jausiers on ne peut pas manquer le départ du col. Je m'élance sans doute un peu impressionné par l'enjeu : 1600 m de dénivelé sur 24 km. Mais tout bien réfléchi, j'ai déjà fait des ascensions plus longues (col de la Cayolle, Sustenpass, Grand St Bernard) et des plus escarpées aussi (Grand Colombier, Semnoz, Jaman, col de Chaude). Donc pourquoi douter ? Une chose est certaine : monter au-delà de 2700 m d'altitude c'est la garantie de finir sans aucun arbre et dans les éboulis rocheux. Je vais faire comme à mon habitude, prendre mon rythme et essayer de gagner le sommet sans mettre pied à terre. Tout se déroule comme je l'espérais. Il y a certes quelques passages plus difficiles, mais dans l'ensemble, c'est une montée régulière avec le décor habituel de la haute montagne : torrent et cascades. On trouve la portion la plus difficile après le lac d'Essaupre jusqu'au fort militaire de Restefond. Là, on est comme dans un cirque d'altitude avec vue rétrospective et vue sur le sommet proche. C'est en savourant un tel décor qu'on a envie de toujours repartir sur son vélo pour de nouveaux horizons. Arrivé au col (2715 m), il reste encore une petite gâterie de 800 m pour atteindre la cime de la Bonnette (2802 m) où il y a une table d'orientation avec vue à 360°.

Petite anecdote complémentaire : Alors que je m'étais assis dans les éboulis juste au-dessus de la route pour avaler mon pique-nique, un groupe de motards est venu stationner. Ils devaient être une bonne vingtaine. J'ai échangé quelques mots avec eux et je me suis rendu compte que certains parmi eux ne savaient pas dire où ils étaient. Ils ont un guide qu'ils suivent, sans savoir où ils vont, ni où ils passent. Ils sont juste là pour faire des kilomètres à moto. J'en suis resté tout ébahi. A-t-on déjà vu un cycliste qui ne connaît pas le nom du col qu'il est en train d'escalader ?




00:00:00 • Col de l'Iseran depuis Lanslebourg (2764m)
33 km de montée, c'est 10 km de moins que par l'autre versant, mais on est 300 m plus haut au départ. Malgré ce léger avantage, on doit tout de même s'attendre à quelques passages très ardus. On verra bien. C'est parti ! On laisse la station de Val Cenis pour gagner le petit col de la Madeleine qui nous ouvre les portes du vaste plateau de Bessans. On est d'emblée à plus de 8%, mais ça ne dure pas longtemps. Nous avons ensuite une douzaine de kilomètres vraiment paisibles où nous pouvons admirer les hauts sommets de la Vanoise. Voici alors Bonneval sur Arc, entièrement reconstruit après la guerre, car le village a été brûlé par les Allemands en 1944. On peut faire une halte pour voir les belles maisons de pierre et grignoter quelque chose avant de s'attaquer au final de 13 km dont la pente ne descend jamais en-dessous de 8%. On a déjà une idée de cette inclinaison en voyant la route qui s'élève au-dessus du village en une large épingle dans les prés. Désormais, c'est la haute montagne avec son silence et ses bruits caractéristiques à l'approche des torrents. Dans la tête, il n'y a qu'une seule obsession : tenir le rythme et ne pas trop se faire distancer par les cyclos qui de temps à autre me dépassent. Au Pont de la Neige, je reprends vigueur, car je sais que le sommet n'est plus très loin. Le col marque comme une frontière géologique. Si on était dans la verdure tout le long de la montée, on est maintenant dans un domaine totalement minéral et où que porte le regard, on voit des glaciers. Normal, nous sommes à 2764 m d'altitude. Et les remontées mécaniques de Val d'Isère arrivent jusque-là ! Je vais redescendre côté Maurienne qui est encore préservé du fait de la présence du Parc National de la Vanoise. Mais à peine ai-je enfilé mon coupe-vent qu'un brusque orage se déchaine et me contraint à descendre sur une route détrempée. Horreur ! Ai-je de bons freins ? Vais-je finir dans un ravin ? Non, puisque votre serviteur est là pour rédiger ces lignes. Mais il me reste tout de même le souvenir d'une descente périlleuse avant d'avoir retrouvé la route sèche à Bonneval.
00:00:00 • Col de l'Iseran depuis Bourg Saint Maurice (2764m)
45 km d'ascension pour atteindre le sommet, cela peut paraître interminable et irréalisable. Mais si on s'attaque au col de l'Iseran, c'est que l'on est déjà un peu entrainé à la haute montagne. Partons donc le cœur léger et avec l'envie de réussir ! Pour ma part, je diviserais le parcours en quatre parties de longueur et de difficulté inégales. Tout d'abord, nous remontons la vallée de l'Isère sur environ 9 km relativement plats. C'est le moment de se mettre en jambes et de regarder les hauts sommets qui approchent. Attention toutefois à être vigilant car la circulation est intense. Ça bosse dans les stations ! Puis, nous venons buter sur le verrou de Ste Foye-Tarentaise. La route se redresse brusquement en une série d'épingles pour atteindre le village, puis celui de La Thuile. Là, on peut déjà mesurer l'état de fraicheur dans lequel on sera pour poursuivre la montée. On peut aussi regarder les villages perchés sur le versant opposé, au bas des pentes du Mt Pourri. Il y a eu des hommes courageux pour s'installer là ! Le lac de barrage de Tignes est en vue. Voici le pire moment de la montée. Non pas que la pente s'accentue. Non, elle redevient paisible (2-3%). Mais il nous faut franchir une série de tunnels humides, sur une route défoncée. C'est l'horreur et incompréhensible de voir une route dans un tel état aux portes des stations où les millions coulent à flot ! Passé Val d'Isère, c'est le plus beau moment de l'ascension qui me rappelle un peu le final du Galibier. On file tout droit jusqu'au Pont St Charles où la route bifurque à droite et se redresse pour ne plus retomber au-dessous de 6%. On est dans un univers de plus en plus minéral où les pics et les glaciers se dévoilent peu à peu. Les lacets se succèdent avec parfois quelques ressauts qui obligent à se mettre en danseuse. Les kilomètres passent lentement, mais avec un sentiment de joie immense de pouvoir être là, avec tout ce panorama exceptionnel. Quelques marmottes s'enfuient. J'ai franchi mon plus haut col routier.
00:00:00 • Passo dello Stelvio depuis Prato (2758m)
Cette montée au Stelvio n'était pas une découverte puisque j'avais descendu cette route voilà 23 ans. Mais je ne pouvais pas prétendre avoir fait le Stelvio sans avoir parcouru la totalité de l'itinéraire depuis Spondigna dans la haute vallée de l'Adige où les plantations de pommiers copieusement arrosées ont conquis tout le territoire. Sur les huit premiers kilomètres, jusqu'à Trafoï, la pente reste assez modérée, avec même un bout de piste cyclable dans la partie resserrée où on côtoie le torrent de près. A Trafoï, je découvre les glaciers du massif de l'Ortles, ce qui donne tout de suite une impression de rudesse et de sévérité que je n'avais pas jusque-là. C'est aussi à Trafoï que je découvre le virage n° 48 qui annonce la couleur de ce que sera le reste de la montée : toute en lacets. Même s'il y a encore pour un certain temps quelques longues rampes avec un ou deux toboggans assez rudes. Arrivé au refuge Franzenshöhe, je vois le col au loin, comme suspendu au-dessus de la route dont je devine le tracé acrobatique. Les glaciers ont disparu derrière les nuages, ce qui tout compte fait atténue l'austérité des lieux. Après un nécessaire arrêt pour me ravitailler, je reprends ma progression, peu certain d'aller en haut d'une traite. Mais virage après virage, j'avance à mon rythme. Je ne suis pas seul pour affronter ce géant de légende et la présence d'autres cyclos m'a sans doute aidé à progresser sans jamais faillir. Je suis au sommet du Stelvio, la cima Coppi. Comme il y a 23 ans, c'est la même cohue de motos, de piétons; le même embarras de boutiques désespérément vide d'intérêt; et cette odeur poisseuse d'huile de friture qui ne manque pas de me faire tousser. Trois heures d'effort pour aboutir à cette nausée ! Ne pourrait-il pas y avoir mieux comme accueil ? C'est à en oublier le spectacle grandiose de la montagne, aujourd'hui en grande partie masquée par les nuages. Je redescends aussitôt.
00:00:00 • Passo dello Stelvio depuis Bormio (2758m)
Pour mon premier col italien, je n'ai pas choisi le moindre. Ce fut le Stelvio. Mais je ne l'ai pas franchi par un de ses versants les plus réputés. Je suis arrivé par l'Umbrailpass et je n'ai donc gravi que les trois derniers kilomètres du versant Bormio. Ce final de haute altitude nous rapproche des parois verticales de l'Ortles et de la neige qui les recouvre. La pente se poursuit avec la même déclivité que sur l'Umbrail. Arrivé au sommet, je ne peux pas dire que j'ai été très à mon aise. C'est une cohue indescriptible de motos et de piétons. Il y a pléthore de boutiques pour nous vendre des vêtements made in china. Totale déception. Je n'étais pas venu là pour ça. Heureusement que je pouvais basculer sans plus attendre sur le versant de Trafoi et passer les 48 célèbres lacets de la route. 24 km de descente ponctués de nombreux arrêts pour le plaisir de regarder ce que des hommes courageux ont réalisé.
00:00:00 • Col Agnel depuis Casteldelfino (2743m)
Je crois que jamais une descente ne m'a autant fait battre le cœur que celle vers Chianale. On est emporté par une déclivité supérieure à 10% et les marmottes débouchent de partout comme si elles venaient faire la course avec moi. Non, non, les mémères, je préfère avoir une route bien dégagée ! Et vous, vous devez certainement être mieux dans l'herbe, près de vos terriers ! Voici enfin le lac de Castello et comme qui dirait, le plancher des vaches !

Maintenant, il s'agit de remonter, et j'ai comme l'impression que ça ne va pas être une partie de plaisir. Jusqu'à Chianale, ça va. Mais il faut ensuite remonter 9 km, toujours à plus de 10%. En suis-je capable ? J'essaie de faire le vide, de ne pas trop penser à ce qui m'attend et de m'encourager à l'idée de pouvoir redescendre dans les magnifiques pâturages du Queyras. Ici, j'ai l'impression que chaque lacet, au lieu de donner du répit, renforce la déclivité. Et plus j'en enchaîne, plus j'ai l'impression que je suis à bout et que je vais caler. Voici enfin la bergerie, très sale, tout comme la route à proximité qui marque à peu près la mi-pente. Je m'étais dit que si je parvenais jusque-là sans fléchir, je pouvais espérer continuer jusqu'en haut. C'est vraiment dur ! Regarde vers le haut ! C'est plus tranquille ! Regarde comme les sommets sont proches ! C'est gagné, non ? Je suis dans une espèce d'état second, avec une idée fixe : finir. Heureusement qu'il n'y a pas trop de voitures. J'ai au moins toute la route pour moi. La dernière borne ! Je vais réussir ! Je vais réussir ! Je vais réussir ! Col Agnel 2744 m. Je l'ai fait ! Était-ce si important que cela ? Je suis tout tremblant. Était-ce si important que cela ? Je l'ai fait...
00:00:00 • Col Agnel depuis Guillestre (2743m)
Aller au col Agnel depuis Guillestre, c'est traverser le Queyras de part en part, et c'est l'assurance de progresser dans des paysages inoubliables, où que l'on soit. Tout d'abord, voici la longue remontée de la vallée du Guil, jusqu'au col de l'Ange Gardien, près de l'embranchement de la route qui va au col de l'Izoard. Ce n'est pas difficile. Le bruit du torrent nous accompagne et les mélèzes nous font cortège. Du haut de son promontoire, le château de Château-Queyras-Ville-Vieille nous annonce que bientôt les choses sérieuses vont commencer. Dans l'approche de Molines, quelques demoiselles coiffées émergent de la forêt. C'est après Molines (1625m) que l'on appréhende toute la majesté et la grandeur du col. La route s'élève dans un très long vallon où prairies et pierriers rivalisent pour occuper la pente. Après Fontgillarde, on entre au royaume des marmottes. Leur sifflement aigu se fait entendre en échos d'une courbe à l'autre. Et moi, petit cycliste je dodeline pour avaler le dénivelé qui ne cesse de s'accentuer. Je passe le refuge Agnel et compte les lacets qu'il me reste pour atteindre le sommet. Quel décor avec le Pain de Sucre qui s'élance vers le ciel, profilé comme une fusée. Les schistes font miroir au soleil et donnent à la montagne un aspect laiteux qui éblouit. Petit coup d'œil en contrebas. Est-ce bien vrai que je suis au sommet ? Aurai-je le courage de descendre le versant italien et de remonter ? Le vent des cimes m'oblige à me couvrir. Ah ! J'oubliais : petit salut au Mont Viso, tout proche !
00:00:00 • Col du Galibier depuis Col du Lautaret (2642m)
Bien sûr qu'il impressionne ce Galibier du haut de ses 2642 m ! Mais si on est déjà parvenu au col du Lautaret, c'est qu'on a déjà fait une bonne part de l'effort. Après tout, il ne reste que 8 km ! C'est dopé par cette réflexion que je me suis accroché aux pentes sommitales et que j'ai enchainé les virages et les kilomètres sans vraiment peiner. C'était un peu comme si j'étais porté, transcendé par l'enjeu. Et je dois dire que je préfère pédaler à cette altitude et au frais, que sous une chaleur accablante. Ne pas trop regarder du côté du vide. Quoi que... Qu'est-ce que je vois si je regarde en-bas ? "Houah ! J'ai vraiment grimpé tout ça ? Je viens bien de tout là-bas au fond ? Bravo !" Voici le dernier kilomètre. Il faut que je me lève de la selle, car je ressens comme une accentuation de la pente. Je vais y arriver. Voilà ! Je suis en haut ! Au bord des larmes. Heureux, très heureux intérieurement.
00:00:00 • Col du Galibier depuis Saint Michel de Maurienne (2642m)
J'ai eu beaucoup de mal à grimper le col du Télégraphe. Je n'arrivais pas à trouver le bon rythme et je n'avançais pas fort. De ce fait, j'ai été distancé par mes camarades et lorsque je suis arrivé à Valloire, il n'y avait plus personne. Personne ne m'avait attendu ! Je peux dire que ça fout un coup au moral et que la colère me rongeait. J'ai donc entrepris la montée du Galibier accablé, mais décidé à parvenir au sommet coûte que coûte.

Le faux-plat immédiatement après Valloire m'a paru interminable. Je crois bien que je zigzaguais sur la route. Sans doute de dépit, mais aussi parce que la pente est plus accentuée qu'il n'y paraît. Mais comme on est en ligne droite, l'impression est trompeuse. Arrivé à Plan Lachat, il y avait là quelques-uns des membres du groupe. Je ne me suis pas arrêté pour prendre de leurs nouvelles. J'avais enfin trouvé une cadence appropriée et je me sentais une envie folle de les reprendre tous les uns après les autres. Cette fois encore, j'étais porté par l'extraordinaire beauté des lieux, par le souffle des hauteurs, le regard attiré par le sommet. Des névés subsistaient, de plus en plus grands, de plus en plus proches de la route. J'avais de vagues pensées. "Tu es en train de grimper le col le plus mythique du Tour de France. Au sommet il y a le souvenir Henri Desgranges". Ils sont encore quatre devant. Je dépasse un duo, puis le plus fringant du groupe. Il n'en reste plus qu'un et je veux être en haut avant lui ! Il reste trois kilomètres. Je le vois. Il est presque à l'arrêt. Je suis sûr maintenant que je serai le premier au col. Je le dépasse. Le ciel est sombre. L'air a fraichi. Je passe l'entrée du tunnel. La route est mouillée. Je sens des gouttes. Il reste un kilomètre. C'est dur, très dur. Il pleut pour de bon. J'ai froid malgré l'intensité de l'effort. Ouf ! Je suis arrivé. La voiture suiveuse est là. Je peux m'habiller. Il va falloir descendre sous la pluie...




00:00:00 • Colle del Nivolet depuis Locana (2612m)
Nous étions passés au colle del Nivolet à pied à l'occasion de notre tour du Grand Paradis. Et nous nous étions promis d'y revenir à vélo. Promesse tenue 20 ans plus tard ! Nous sommes partis de Ponte Canavese, ce qui fait 51 km jusqu'au col. Les vingt premiers kilomètres jusqu'à Noasca offrent une approche ordinaire de la montagne avec remontée du torrent Locana et petits villages aux façades blanches à flanc de coteau. La sortie de Noasca change complètement le rythme. Une succession de quatre épingles, puis une longue rampe nous rappellent brutalement que nous sommes en train de gravir un col d'importance. Lorsque je me suis engagé dans le tunnel, je ne savais pas que ce serait pour plusieurs kilomètres. Sans lumière, j'ai eu le temps de me faire du souci chaque fois que j'entendais une voiture approcher. Sur des pentes de 7 à 8%, on ne progresse pas vite ! Heureusement, l'arrivée à Ceresole Reale permet de souffler un peu et de commencer à admirer les cimes frontalières de la Haute Maurienne. La voute du barrage me rappelle que nous avions dormi (pas vraiment tranquilles) dans un gite juste au-dessous. C'est là que commence la plus belle partie de l'ascension. Les mélèzes cèdent peu à peu la place aux prairies d'altitude, aux rochers et aux parois altières des sommets. Après 5-6 km de route assez rectiligne et modérément pentue, on s'engage pour un final de toute beauté avec des lacets qui s'empilent les uns sur les autres pour découvrir le barrage de Serru, puis celui d'Agnel. La pente est sévère et on a maintenant devant nous le massif du Grand Paradis. Je suis comme dans un rêve, transporté vers le haut plus par le bonheur d'être en un si bel endroit que par mes modestes capacités physiques. Notre promesse est devenue réalité. Nous surplombons le lac del Nivolet. Il y a 20 ans, nous l'avons longé à pied. Aujourd'hui, nous ne l’approcherons pas. Nous nous apprêtons à redescendre par où nous sommes venus, ivres de tous ces lacets que nous avons vaincus.
00:00:00 • Colle Fauniera depuis Demonte (2511m)
Je savais que cette montée serait un véritable défi pour moi. Mais comme il fallait que je gravisse des + de 2000 pour ma liste des cent cols, l'aubaine était toute trouvée puisqu'en plus du col de Fauniera, on peut aller chercher Valcavera (2416 m), Vallonetto (2447 m) et Esischie (2370 m). J'ai mis trois heures pour arriver au pied de la statue de Pantani non sans avoir beaucoup peiné dans la partie finale. Au cours du premier tiers de l'ascension, on va de village en village, par une succession de ressauts parfois ardus. Il y a toujours un clocher élancé quelque part devant nous. Dès que l'on a passé le dernier village (San Giacomo), la route se rétrécit et le marquage au sol disparaît. Il faut alors déployer toute son énergie pour affronter les longues lignes droites au milieu des alpages. Contrairement aux quelques volées de lacets, elles ne donnent pas l'impression de grimper sévèrement, mais paraissent à chaque fois interminables. Par deux fois, on croise un itinéraire de descente non goudronné réservé aux voitures, alors que les vélos sont autorisés à rester sur la partie asphaltée. Quand on a atteint la zone d'estive des troupeaux (vaches et moutons), on voit au loin le col de Valcavera et ses roches qui tranchent sur le vert des alpages. J'ai bien cru ne jamais y arriver à zigzaguer d'un bord à l'autre de la route, en plus de devoir enfiler les lacets qui couronnent la partie finale. Arrivé là-haut, la large vue rétrospective sur la montée est admirable, sans oublier les grosses marmottes pépères qui vont et viennent à leur aise dans la pelouse. Si on regarde la suite de l'itinéraire, il apparaît beaucoup plus minéral, avec une route en tôle ondulée qui surplombe un profond ravin. Un dernier passage abrupt entre les rochers nous fait déboucher sur un vaste espace dégagé où s'inscrit le col de Fauniera. Nous avons changé de direction et une multitude de sommets que je ne connais pas s'offrent à mon regard. Le pauvre Marco semble bien seul avec sa souffrance dans cet espace austère. Me reste-t-il encore quelques forces pour pousser jusqu'au col d'Esischie et voir la stèle à la mémoire de Fausto Coppi ?
00:00:00 • Pass Umbrail depuis Santa Maria de Val Müstair (2503m)
Escalader le plus haut col routier suisse (2503 m), ça a son petit effet sur le mental. Au départ de Santa Maria, je me demandais bien si ce n'était pas un peu trop pour moi. J'ai alors mis en route la stratégie porteuse. "Ne pense pas trop, appuie sur les pédales au rythme qui te convient, et surtout profite de la chance que tu as d'être là. Admire ces pentes, ces sommets que tu ne reverras peut-être jamais." Oui, il faut s'armer mentalement devant la difficulté. Me voici déjà dans les lacets qui dominent le village. Ça monte sans à-coups et c'est le principal. Il faut ensuite remonter un long vallon où la forêt disparaît. Tiens, tiens il n'y a plus de goudron. Il faut rouler sur du concassé. Ça secoue un peu. Paris-Roubaix à 2000 mètres d'altitude ça ne me plait pas trop. Des nuages ont tout à coup rafraichi la température. Le panorama s'élargit. Je vois maintenant le haut du col avec son gros bâtiment frontière. Et encore plus loin quelques sommets blanchis par la neige. Eh bien voilà, tu y es arrivé. Et plutôt aisément. Tu vaux mieux que ce que tu crois. Tu as franchi le plus haut col suisse. Maintenant, il ne reste que quelques kilomètres pour atteindre le sommet du mythique Stelvio, en Italie.
00:00:00 • Nufenenpass depuis Ulrichen (2478m)
J'avais convaincu mon frère de m'accompagner pour faire la trilogie Nufenen, St Gothard, Furka. Comme habituellement, il roulait plus fort que moi, je pensais le suivre. Mais ce fut tout le contraire qui se produisit. Il a été en défaillance dès le départ et je dus l'attendre et même lui prendre sa sacoche. Ceci mis à part, je garde un souvenir ébloui de ce col. Je crois bien que où que l'on se trouve dans la montée, on a une vue qui porte loin vers les sommets. On a l'impression qu'ils nous appellent. Les enfilades de lacets sont propices à la découverte successive de points de vue inédits. On a envie de s'arrêter à chaque virage pour photographier la montagne dans toute sa majesté. Près du sommet, il y a une route interdite aux voitures qui nous permet d'aller voir un lac de barrage. Je ne sais pas nommer les sommets qui m'entourent, mais je peux tout de même en apprécier la grandeur. Je peux mettre le Nufenenpass parmi mes grands coups de cœur cyclistes.
00:00:00 • Col du Grand Saint Bernard depuis Aosta (2469m)
Grimpée effectuée quelques années après le versant suisse. Comme il n'y a que 33 km, ce devrait être plus facile. Je me dis ça pour me donner du cœur à l'ouvrage. Car je sais bien que ce sera une montée éprouvante. Je n'ai pas aimé la sortie d'Aoste où j'ai un peu cherché mon itinéraire avant de me retrouver sur les coteaux exposés au soleil. Transpiration garantie ! De Gignod à Étroubles, c'est presque rectiligne, en surplomb du ravin. Typiquement le genre de route que je n'aime pas car on a l'impression de ne pas avancer sur ces longs bouts droits. C'est pourquoi je vois venir avec plaisir les épingles qui vont me conduire vers St Rhémy. C'est davantage forestier et la fraîcheur me fait du bien. Je mange mon casse-croûte assis sur des billes de bois. La reprise est un peu difficile et je n'aime pas ce moment où l'on côtoie les galeries du tunnel routier dont on perçoit la rumeur. Après cela, me voici dans la partie sommitale qui comme toujours lorsqu'on passe les 2000 est majestueuse. Je ne saurais nommer tous les sommets, mais je n'ai de cesse de les admirer au gré des virages. Les bâtiments de l'hospice apparaissent, ainsi que le lac. Est-ce bien vrai que je suis allé au Grand Saint-Bernard à vélo par ses deux versants ?
00:00:00 • Col du Grand Saint Bernard depuis Sembrancher (2469m)
Je suis parti de Martigny : 44 km de montée ! Jamais je n'ai accompli une aussi longue distance pour gravir un seul col. Ça me parait presque irréalisable. Mais je me dis aussi que la longueur peut être un atout en offrant une déclivité moins rude. Il fait beau en ce premier samedi de juillet. Je donne les premiers coups de pédales à 8h00 et j'espère être au sommet aux environs de midi. Durant toute la première partie, jusqu'à Bourg St Pierre, je suis comme dans un rêve. Je pédale avec sérénité, soulagé de ne pas rencontrer de trop fortes pentes. Je passe les villages un à un, en effectuant un compte à rebours des kilomètres. La route est large et progresse dans un décor alpin de plus en plus sauvage. Et puis voilà que cet enchantement se brise avec le long passage sous le paravalanche. La circulation qui jusque-là ne m'avait pas trop préoccupé devient tout à coup une menace car je n'ai pas d'éclairage. Je tremble à chaque bruit de moteur qui arrive derrière moi. Heureusement que nous sommes sur une des parties la plus roulantes de l'itinéraire. Quel soulagement de quitter cet enfer en bifurquant vers la route qui monte au col. Presque subitement, c'est un autre monde : le silence de la montagne allié à la verticalité des pics environnants. Et la route qui s'élève en lacets sur des pentes bien plus sévères que jusque-là. Je commence à avoir mal aux jambes. Je dois me mettre en danseuse. Je zigzague continuellement. Arriverai-je en haut sans poser le pied à terre ? Oui, et après avoir côtoyé quelques résidus neigeux. Une fois n'est pas coutume, ma femme m'attend avec le pique-nique. Il est 12h20.
00:00:00 • Col de la Moutière depuis Saint Etienne de Tinee (2454m)
Le matin, j'avais monté le col de la Bonnette depuis Jausiers et puis j'étais allé jusqu'au col des Fourches. Je me suis alors questionné pour savoir si je remontais ou si je descendais jusqu'au carrefour de la route de St Dalmas le Selvage pour ensuite gravir le col de la Moutière, avec comme contrainte de devoir pousser le vélo sur trois kilomètres puisque le parcours de jonction avec la route du col de la Bonnette n'est pas goudronné. J'ai bien sûr opté pour la solution la plus longue, motivé par le fait que je ne reviendrais pas de sitôt dans le secteur. Si la température était clémente au col, je fus saisi par la chaleur de four qui régnait au bas de la vallée. Je transpirais à grosses gouttes en arrivant à St Dalmas où je fus tout heureux de trouver une fontaine pour me désaltérer et remplir mes bidons. J'étais sur un itinéraire que je n'avais pas du tout étudié et dont je n'avais aucune idée de la longueur, ni du dénivelé. Je repartis donc la fleur au fusil, pensant assez vite rejoindre le col. Tout se passa assez bien pendant 4-5 km, et puis je sentis peu à peu fondre mes forces en même temps que la pente se raidissait. Les mélèzes s'espaçaient lentement et je pus revoir la cime de la Bonnette. Mais à quel prix ! Je zigzaguais continuellement. Un véritable enfer. Heureusement qu'il n'y avait pas de voitures. Et pour accroître ma souffrance, je crus maintes fois que le col était juste après la bosse qui se profilait et maintes fois, la route continuait plus loin, et dans une déclivité qui ne faiblissait jamais. Je devais faire pitié à voir. Mais je ne vis absolument personne, me demandant même si j'étais bien autorisé à rouler en ces lieux dont je ne saurais vanter la beauté. Après une telle défaillance, la marche de jonction sur le chemin empierré qui pouvait s'avérer pénible fut presque une délivrance. Je pus pendant presque une heure voir les conquérants de la Bonnette monter à des allures très variées. Je n'étais plus le seul à souffrir sur ma machine.
00:00:00 • Furkapass depuis Oberwald (2431m)
En montant la Furkapass, on côtoie le glacier qui est la source du Rhône. La majesté des lieux et leur célébrité attire du monde. Il y a un hôtel belvédère qui offre une vue imprenable sur le cirque glaciaire. On peut dire qu'on grimpe dans un univers de rocs et de glace qui confère une certaine sévérité au parcours. Depuis Gletsch, je devine les lacets de la route. Vu l'étroitesse du vallon, j'ai comme l'impression que je vais monter au ciel. Je me dis même que ça ne va pas être du gâteau de me coltiner pareille route. Eh bien non ! Ce doit être le caractère exceptionnel de ce col qui me donne des ailes puisque je pédale en toute tranquillité, sans jamais éprouver la moindre lassitude. Certes, il y a bien comme un durcissement de la pente avant de découvrir le belvédère, mais la curiosité l'emporte sur la fatigue. Un souffle froid me saisit. Pour une fois, je ne vais pas transpirer comme une bête et ce n'est pas pour me déplaire. La partie sommitale ressemble a beaucoup de cols où l’herbe rase tente vaille que vaille de contester la suprématie des blocs rocheux. Il ne faut pas que je quitte cette ascension sans avoir parlé du train qui relie Gletsch à Andermatt. Quel exploit de le faire monter si haut dans la montagne avant de le faire s'engouffrer dans un tunnel. Les gémissements de l'antique locomotive ont quelque chose de pathétique. Je me plais à penser que je suis mieux sur mon vélo que dans ce sombre tunnel.
00:00:00 • Furkapass depuis Realp (2431m)
J'ai grimpé le versant Réalp dans le final de la boucle Ulrichen, Nufenenpass, St Gothard, Andermatt, Furkapass, Ulrichen. Un circuit où chacun des trois cols offre des paysages très différents. Ici, on est dans les alpages qui donnent le vert comme couleur dominante, alors que sur l'autre versant on aura une prédominance de moraines glaciaires. J'étais avec mon frère au départ et je l'ai perdu après la montée du St Gothard. Je ne savais pas s'il était devant ou derrière. Autant dire que j'ai fait toute la montée de la Furka en me demandant si je le reverrai, et ça ne me l'a sans doute rendue bien plus pénible qu'elle ne l'est en réalité. La remontée d'Andermatt vers Réalp à travers les verts pâturages où paissent les brunes des Alpes m'a beaucoup plu, et d'autant mieux que la pente est modérée. Par contre, après Réalp, j'ai souffert le martyr. J'avais soif et plus d'eau (j'ai fini par en demander à un chalet). J'avais des crampes. Et j'avais peur des voitures que j'entendais venir derrière moi et qui pouvaient doubler difficilement à cause de l'étroitesse de la route. L'arrivée au sommet fut une délivrance, surtout quand je vis mon frère qui m'attendait assis dans l'herbe. J'ai été très heureux de pouvoir faire la "dévallade" vers le glacier du Rhône en sa compagnie !
00:00:00 • Port d'Envalira depuis Latour de Carol (2407m)
31 juillet 2019

L'approche du col de Puymorens est parfaite pour une mise en jambes. A partir de Porta, on voit les longs lacets du col. Et si on est un habitué des routes de montagne, on devine que la montée sera agréable. Pour moi, ce fut bien sûr le cas. J'ai vraiment grimpé le Puymorens comme dans un rêve. Pas d'à coup. Toujours dans le même rythme. Le regard qui plonge dans la vallée. Un régal !

Mais ce rêve devient rapidement un cauchemar lorsqu'on rejoint la route du Pas de la Case. Un flot continu de voitures ! L'alcool et les cigarettes détaxés attirent du monde. Un monde qui n'est pas le mien. Et je me sens bien vulnérable parmi tous ces véhicules pressés. Pas de raison de s'attarder au Pas de la Case qui se résume à quelques supermarchés surmontés de parkings autos et quelques résidences pour les sports d'hiver.

Les quatre derniers kilomètres d'ascension se font sur une bande cyclable et dans une atmosphère plus respirable (petit vent). C'est plus pentu, mais franchement, je préfère être là que quelques kilomètres plus bas, à la merci d'un excité du volant. Que dire du col ? 2407 m, ça doit être chouette, non ? Vous trouverez tout d'abord un karting, puis trois stations-services et le traditionnel café-restaurant. Ça vous fait envie ?

Je crois que le mieux est de partir vite d'ici, et de retrouver le calme et la route paisible de Puymorens !
00:00:00 • Col de Granon depuis Briançon (2404m)
Il faut d'abord s'extraire de Briançon et de St Chaffrey et puis quand on a trouvé la route qui monte au Granon, appuyer bien fort sur les pédales, jusqu'en haut. Simplissime, non ? Au moins, on ne peut pas reprocher au col du Granon d'être irrégulier. 12 km à plus de 7,5% de moyenne, avec quelques pointes à 11% ça mérite d'être classé parmi les cols difficiles. Mais notre effort n'est pas vain. La vue panoramique du sommet est attractive. On peut regarder aussi bien du côté de Serre-Chevalier que du côté de la Vallée de la Clarée et on découvre ainsi tous les horizons du Briançonnais.

Petite frayeur à cause d'une crevaison dans la descente.
00:00:00 • Flüelapass depuis Davos (2383m)
Je crois que c'est le col où j'ai dû subir le plus les affres de la circulation automobile et motocycliste. Je pense que si l'on mettait bout à bout les véhicules qui m'ont doublé en ce premier dimanche de septembre, ça remplirait au moins la moitié des 14 km de ce col. De plus, j'ai dû à plusieurs reprises subir le frôlement d'une voiture qui me dépassait, elle-même doublée par une moto ! Ça, je n'avais pas encore connu ! Inutile de dire que je suis arrivé au col éprouvé comme jamais. Que dire d'autre ? Tout m'a semblé sinistre. Le ciel laiteux n'éclairait pas la montagne comme aux plus beaux jours. Un vent désagréable forçait à redescendre au plus vite. Le profil de la montée m'a aussi un peu agacé. Après un départ boisé plutôt soutenu, à flanc de pente, on a un passage plus paisible où on domine un joli vallon champêtre où coule un torrent sur son lit de pierres. Après avoir passé une chapelle, il y a un premier ressaut qui nous laisse découvrir l'espace du col dans le lointain. J'ai eu l'impression que j'y serai vite, que la pente semblait plutôt anodine. Et bien plus j'avançais de ressaut en ressaut et plus je trouvais cette montée pénible et interminable. Ce n'est décidément pas le meilleur jour que j'aie passé sur mon vélo. Mais je suis tout de même arrivé en haut où j'ai fait quelques pas au bord du lac pour effacer les frayeurs endurées.
00:00:00 • Bellecombe / Plan du lac depuis Termignon (2362m)
On ne peut pas quitter Termignon sans aller voir la Pleureuse. C'est le monument aux morts de la commune où une femme portant une coiffe savoyarde pleure ses enfants morts. On prend un petit bout de la route nationale et à la première épingle, on file tout droit, au lieu de poursuivre vers le Mont-Cenis. La première moitié de la montée est totalement forestière et ressemble à n'importe quelle montée où les lacets succèdent aux lacets, avec quelques petits temps de repos bienvenus. Et puis lorsque la route s'oriente plein ouest avant une légère descente sous la falaise, le panorama devient grandiose. La dent Parrachée et son petit glacier en sursis nous domine. Le Dôme de la Vanoise enneigé se profile. La route grimpe désormais dans les alpages par une succession de lacets assez acrobatiques. Nous entrons dans le Parc National de la Vanoise. Quelques vieux chalets de pierre plus ou moins délabrés font office de sentinelles. Après le parking de Bellecombe la route se rétrécit et s'en va dans les prés, tandis que le sentier de randonnée s'élève au-dessus d'une faille spectaculaire. Tout retient le regard. Et pourtant, il va falloir redescendre...
00:00:00 • Col de l'Izoard depuis Gorges du guil (D902 / D947) (2360m)
Pour rentrer à Briançon, en revenant du col Agnel, passer par le col de l'Izoard est l'itinéraire le plus court. C'est donc un choix un peu obligé qui se présente à moi. Mais la seule question qui me préoccupe vraiment, c'est de savoir s'il me reste assez de forces pour enchainer les deux cols. A deux heures de l'après-midi, je dois affronter les températures les plus chaudes de la journée. Tout de suite après la bifurcation où on laisse la vallée du Guil pour attaquer le pied du col, je me traine sur la route. Et je ne suis pas encore dans les pourcentages les plus exigeants. A Arvieux, je prends une sage décision : m'arrêter et manger un bon repas. Délicieuse assiette du randonneur ! Me revoilà en selle dans la longue, l'interminable (3 km) ligne droite qui file vers Brunissard. C'est là que j'escalade le premier virage pour me hisser vers la mythique Casse Déserte. Comment vont les jambes ? Ma fois, pas trop mal. J'ai retrouvé de l'allant. Est-ce parce que je suis, une fois de plus, porté par ce grand désir de franchir tous les grands cols à bicyclette ? Le compte à rebours des kilomètres est bien en place dans ma tête et je mouline tranquillement. Voici le paysage lunaire qui surgit presque par surprise même si j'en connaissais bien sûr l'existence avec les nombreux directs du Tour. La petite dépression du col de la Plâtrière permet certes de souffler, mais c'est pour voir la route se redresser encore plus durement derrière. Qu'il est difficile ce dernier kilomètre ! Ouf, voici l'obélisque géant érigé au sommet, à la mémoire de ceux qui ont accompli l'exploit de créer cette route. Merci à eux ! Quant à moi, je viens de faire aussi bien que Bartali, Coppi, Kubler, Bobet, Merckx ou Hinault, mais sans l'idée de compétition. Et il y a comme une étoile de plus dans mon firmament.
00:00:00 • Col de l'Izoard depuis Briançon (2360m)
Grimper le col de l'Izoard par le versant Briançon, après le col du Granon, relève presque de la partie de plaisir. C'est pourtant presque le même dénivelé, mais avec 4 kilomètres de plus ! Voilà une bonne occasion de constater que le type de revêtement joue beaucoup quant au ressenti de la difficulté. Sur une route étroite et granuleuse, on peine bien davantage que sur une large route avec bande cyclable, bichonnée par la DDE.

 Sur ce versant nord de l'Izoard, après Cervières, on côtoie quasiment tout du long les pins à crochets puis quelques pins cembro, pas forcément très denses, et qui procurent une magnifique impression de fraîcheur, de nature vivante. A l'approche du refuge Napoléon, la vue se dégage sur les pics. Les épingles qui s'entortillent les unes sur les autres sont comme un appel à gagner le sommet en toute tranquillité. Cet Izoard que je rêvais de faire depuis si longtemps, n'est pas un monstre inaccessible. Il offre le tracé idéal pour qui aime rouler en altitude. Quand reviendrai-je ?
00:00:00 • Col de la Lombarde depuis Isola (2351m)
C'est très difficile en sortant d'Isola et en remontant le torrent jusqu'à une série de lacets très relevés. Et puis la pente s'atténue un peu, mais avec quelques escaliers qui font bien mal aux jambes. Pour sortir de la station et prendre la route du col de la Lombarde, c'est un peu la confusion, car les voies d'accès aux immeubles sont plus larges que la route départementale. Il y a une rampe terrible, suivie de quelques épingles très serrées. Le fait de grimper maintenant dans un univers très minéral accentue l'impression d'évoluer sur une pente très rude. Je dois me mettre souvent debout sur les pédales pour garder mon rythme. Je suis soulagé de voir le panneau sommital. Je m'assoie un bon moment et j'ai le temps de compter les motos qui arrivent par le versant italien. Toutes les parois rocheuses qui m'environnent, proches ou lointaines, me donnent l'impression d'être infiniment petit et vulnérable face à ces rocs millénaires. Les nuages s'amoncellent. Il va falloir redescendre avant la pluie. 20 km c'est long, même en descente si l'on joue la prudence.
00:00:00 • Col de la Lombarde depuis Pratolungo (2351m)
Lorsque j'avais gravi le versant Isola il y a quelques années, je me demandai bien si j'aurais l'occasion de gravir le versant italien un jour. Au lendemain de ma découverte du col Fauniera, me voilà à pied d'œuvre pour faire la Lombarde depuis Pratolungo. Encouragé par ma difficile montée de la veille, j'ai bien l'intention de monter d'une traite ce col dont je ne connais pas du tout le tracé. Pas le temps de me mettre en jambe. Sitôt dépassé le village de Pratolungo, j'enchaine une volée de lacets très costauds qui me permettent vite d'avoir une vue plongeante sur la vallée de la Stura et l'immense parking à camions des eaux minérales Santa Anna. S'ensuit, heureusement à l'ombre, une longue rampe où ne cessent de me dépasser des voitures et... des cyclos. Mais où vont donc tous ces gens ? Suis-je donc si lent que je ne cesse de me faire doubler ? Voici enfin une série d'épingles qui vont me permettre de me relancer et de tenter de suivre le rythme de quelques compagnes et compagnons du moment. Miracle ! Un replat ! Et pas insignifiant ! Deux kilomètres à pédaler avec allégresse. Et puis ça repart dans le dur avec une nouvelle série de lacets et une nouvelle rampe qui offre tout à coup une bifurcation. J'ai failli aller tout droit vers le monastère de Santa Anna, qu'un panneau installé au col présente comme le plus haut d'Europe. Perturbé dans mon élan, je grimpe avec abnégation la succession des difficiles lacets lorsque je suis secoué de ma lassitude par un charmant carillon, suivi d'une voix masculine qui entonne un chant. Un regard vers la droite me permet de découvrir le monastère de Santa Anna et son parking plein à craquer. Le flot automobile de tout à l'heure n'était donc pas pour le col de la Lombarde. Et de fait, la circulation est beaucoup moins intense depuis la bifurcation, sauf peut-être pour les motos. Arrivé au col, je découvrirai qu'on célèbre une messe toute les heures. Pour le moment, je ne suis pas capable de dire si j'entends le début où la fin de l'office. Cette distraction m'a emmené vers une très longue ligne droite éprouvante et qui semble se redresser au fur et à mesure de la progression. Ce doit être le passage le plus difficile. Et de fait je débouche sur un vaste replat d'où le col est parfaitement identifiable au loin. Les derniers kilomètres vont musarder entre mini-lacs et talus herbeux, en offrant une très large vue sur tous les sommets à pic du secteur. Si ce n'était la fatigue, je jubilerais de bonheur dans cet espace grandiose. Un petit bémol à la majesté des lieux : la densité de motos est telle au col que j'arrive difficilement à me frayer un passage pour aller m'asseoir et savourer mon pique-nique. Il n'y a guère que devant l'énorme bouquetin de plastique sur lequel une main vengeresse a écrit "horreur" que je trouve à m'installer. Je vois Santa Anna sur son versant ensoleillé. Combien d'offices se sont déjà succédé depuis mon passage à proximité ? Si je tourne la tête de l'autre côté, je devine les bâtiments du haut de la station d'Isola 2000. A tout prendre, Santa Anna me dérange moins...
00:00:00 • Station de Val Thorens depuis Moutiers (2340m)
Voilà une montée en station que je me suis réservé de faire en compagnie de mon ami Dominique avec qui j'aime bien rouler car il est incollable pour me citer tous les noms des sommets visibles sur le parcours, ou pour me raconter l’histoire des stations de ski. La canicule sévissant, ce fut une bonne idée de partir vers les hauteurs pour respirer un peu mieux. Pour la première partie de l'itinéraire, nous avons choisi de passer par St Laurent de la Côte. Cette petite route a le triple avantage d'être ombragée, peu fréquentée, et de ne pas être coupée par une descente comme après St Jean de Belleville sur la D 117. Nous avons rejoint la route principale un peu en aval de St Martin de Belleville. Nous avons traversé le village et profité de sa fontaine pour remplir les bidons. Un peu au-dessus, nous avons fait halte à l'église Notre-Dame de Vie qui mérite d'être photographiée. De là, nous voyons la station des Ménuires au loin, et plus loin encore, la Cime Caron (3195 m), point culminant des remontées mécaniques de Val Thorens. Les kilomètres qui suivent sont les plus paisibles de la montée. Nous pédalons dans un paysage très dégagé où le vert des pelouses alpines se dispute la prééminence avec le gris des rochers étincelants sous le soleil. Les bâtiments disproportionnés des Ménuires rompent quelque peu le charme naturel de la vallée. Nous voici enfin sur la partie terminale, dans un univers de plus en plus minéral. Une longue rampe suivie d'une double épingle et de deux tunnels nous hisse dans la station la plus haute d'Europe érigée dans les années 1970. Devant nous, les glaciers, et particulièrement celui de Thorens sur la droite paraissent vraiment menacés. Nous sommes arrivés ici facilement, sans jamais peiner, heureux de découvrir cette montée des Belleville.
00:00:00 • Tre Cime di Lavaredo depuis Misurina (2333m)
Le lac Misurina où les sapins se mirent dans l'eau verte est mon site préféré des Dolomites. C'est pourquoi j'ai été enchanté de partir de là pour aller gravir la route des Tre Cime di Lavaredo. J'étais prévenu que ce serait extrêmement difficile. Mais j'avais une envie démesurée de pouvoir retourner au refuge Auronzo où j'avais séjourné pour escalader quelques sommets environnants. On atteint la route à péage (gratuite pour les cyclistes) après un premier mur suivi d'une légère décompression. Ensuite, ce n'est pas compliqué : 4 km à 11% de moyenne, ce qui sous-entend quelques murs à plus de 15%. La route est suffisamment large pour permettre de zigzaguer. J'ai dû me mettre en danseuse très très souvent. Mais je suis particulièrement heureux d'avoir atteint le col des Longères sans mettre pied à terre. Je pense que c'est à l'occasion de cette montée que mon cœur a été le plus mis à l'épreuve de toute ma vie. Je l'entends encore cogner comme jamais. Mais le panorama d'arrivée vaut bien toute cette souffrance. Car en plus des Tre Cime di Lavaredo toutes proches qui se dressent comme des lames, on peut admirer les dentelles désordonnées du Cristallo, ou la face brune de la Croda Rossa qui émerge comme une molaire, sans compter toutes les cimes dont je ne connais pas le nom. Comment ne pas dire après cela que c'est sans doute la plus belle montée que j'ai effectuée de toute ma vie ?
00:00:00 • Passo del Bernina depuis Samedan (2328m)
Je me souviens d'un article merveilleux d'Alpes Magazine qui présentait le Bernina Express. De ce jour, j'ai toujours eu envie de venir découvrir ces lieux de rêve. Me voici donc à pied d'œuvre pour aller à la rencontre des beautés de la Suisse éternelle aujourd'hui classées au patrimoine mondial de l'UNESCO. Mon départ matinal m'oblige à subir le froid. Il ne fait que 7°. Heureusement que j'ai pensé à prendre les gants longs et la veste chaude ! La longue montée, plutôt paisible, est rythmée par trois à-coups bien marqués. Tout d'abord l'approche de la station de Pontrésina rompt avec la gentillesse des premiers kilomètres dans la plaine. Puis il y a de nouveau un doux cheminement au bout duquel on va commencer à apercevoir le Pic Bernina (4048 m) et le glacier du Morteratsch qui brillent sous les rayons du soleil. Une série de lacets parmi lesquels on croise la voie ferrée nous hissent sur un très vaste plateau qui me rappelle des images de films du Far-West. Au bout de celui-ci, il y a même une gare qui semble égarée au milieu de nul part ! Je n'ai même pas eu à attendre le train pour le photographier ! Enfin, la route va monter plus sèchement pour passer quelques ressauts et nous hisser au-dessus d'un lac de barrage au bleu intensément turquoise. Quel contraste avec son voisin qui lui est plutôt bleu nuit. Et au-dessus le Pic Cambrena (3606 m) d'où descend le glacier du même nom qui a sans doute dû être plus imposant autrefois. Et le petit train rouge qui tournicote sur les rives du Lac Blanc. Tout cela, on peut le voir depuis l'hospice de la Bernina qui est un peu en contrebas du col. Je suis monté à mon rythme de voyageur qui veut s'imprégner des images de la montagne qu'il découvre enfin, heureux d'être là.
00:00:00 • Col de la Cayolle depuis Barcelonnette (2326m)
Un col de 30 km, ça n'est pas tellement fréquent. On peut déjà se souvenir du col de la Cayolle pour sa longueur inédite. Mais heureusement, il y a aussi les paysages contrastés. Quand on est dans les gorges du Bachelard, ça ne monte pas beaucoup, mais la route est très étroite (on a aménagé des espaces pour le croisement des voitures) et les pentes alentour sont verticales. Il faut presque renverser la tête pour voir le ciel (j'exagère à peine). On a ça et là une habitation et on comprend ce qu'est l'isolement à la montagne. Passé le hameau de Bayasse, la pente s'accentue; la route vagabonde dans les alpages. Le bruit du torrent cède la place au souffle du vent et au sifflement des marmottes. On a une impression de paix absolue. Même si la fatigue se fait un peu sentir, on voudrait que l'ascension n'ait pas de fin pour goûter le plus longtemps possible à cette solitude régénératrice.
00:00:00 • Col de la Cayolle depuis Saint Martin d'Entraunes (2326m)
Après le col de Valberg hier après-midi, le col des Champs ce matin, je m'attaque au col de la Cayolle cet après-midi. J'aurai ainsi fait les plus hauts cols de la vallée du Var en deux jours. Le temps est un peu brouillé, mais j'aime autant ça que les grosses chaleurs. A partir d'Entraunes, la pente s'accentue comparativement à la longue remontée de la vallée du Var depuis Guillaumes. On passe une zone de robines (terrain plissé et nu) pour progresser vers Estenc et la source du Var. A la sortie d'un tunnel, on aperçoit la succession de lacets qui hissent vers le col. Pour moi, ça a quelque chose de rassurant. Les motos, solitaires ou par paquets, me croisent ou me doublent incessamment. C'est un phénomène maintenant bien établi dans les grands cols. A chacun sa manière de découvrir la montagne. Le rythme se ralentit au long des derniers kilomètres. Un grain vient m'asperger au cours des derniers hectomètres. Brr ! Il va falloir se couvrir. Sous les nuages, le sommet n'est pas aussi majestueux que je le rêvais. Alors je me laisse distraire par un défilé de Porsche immatriculées en Allemagne, qui est aussi un défilé de chapeaux et de casquettes. Un jeune homme arrive tout fringuant sur son vélo. Je lui propose de le photographier. Lui aussi est annécien. Il est temps de redescendre. Et je pourrai faire quelques clichés que vous pouvez voir à la rubrique photos.
00:00:00 • Forcola di Livigno depuis Dogana (2315m)
Après avoir descendu un peu moins de 4 km sur le versant sud du passo del Bernina, on emprunte une petite route qui part sur la gauche en direction de la Forcola di Livigno, à la frontière italienne. On passe la douane de La Motta (présence de toilettes). La route serpente gentiment sur un kilomètre avant que ne se dresse devant nous une montée pour costauds. C'est pas compliqué : une longue rampe, deux épingles et la rampe finale. Tout ça dans un cadre champêtre magnifique, dominé par des pics acérés. Bref, la haute montagne dans toute sa splendeur comme je l'aime. Je me lance avec envie. Les sonnailles des troupeaux m'accompagnent tout du long. Arrivé au col, je souris en entendant les propos de cyclos aguerris qui se disent surpris par la rudesse de l'effort qu'ils ont dû fournir. Je ne les démentirai pas. J'ai failli oublier : au col, si on regarde d'où on vient, on découvre à nouveau les glaciers qu'on a pu voir depuis le passo del Bernina.
00:00:00 • Albulapass depuis La Punt (2312m)
En ce jour de septembre 2023, j'apprécie tout particulièrement de gravir l'Albulapass. En effet, quel contraste avec juillet 2001, où nous avions dû renoncer à ce col à cause d'une tempête de neige ! Une lumière qui annonce l'automne illumine les vastes paysages d'altitude et je me régale. L'entame du col a été un peu laborieuse. En trois lacets dans les pâturages, nous sommes vite très au-dessus du village de La Punt, bien qu'ayant l'impression de rester collé à la pente. Et puis quand la route s'oriente franchement vers l'ouest en ligne droite, on remonte un espace de pâturages très dégagé dominé par les blanches parois des cimes élancées. Le calme qui règne là fait oublier la peine du début et c'est avec un immense plaisir que j'ai franchi les derniers kilomètres où on ne sent presque plus de pente.
00:00:00 • Col de la Loze depuis D915 / D91A (2304m)
Je ne vais pas réécrire ici le descriptif de la montée à Courchevel (voir sa fiche). La montée au col de la Loze se prend au-dessus de Courchevel 1850, juste avant le passage sous le tunnel qui conduit au sommet de l'altiport. Une barrière en limite l'accès aux vélos et aux piétons (et accessoirement aux véhicules de chantier). Il reste 5,5 km d'ascension très irrégulière, au milieu du domaine skiable. Le départ est assez gentil, mais après un virage à gauche, il faut se dresser sur les pédales pour affronter une rampe impossible qui aboutit à la télécabine de la Saulire. Suit une petite descente qui sape le moral en voyant ce qu'il va falloir grimper à nouveau à flanc de montagne devant nous. La partie terminale se présente maintenant, long serpent de bitume qui ondule sur les ressauts de la pente. J'ai eu l'impression que ça passerait assez facilement, mais plus j'avançais et plus il me fallait serrer les dents et m'encourager mentalement pour tenir sur le vélo. Un véritable défi ! Heureusement que la proximité du col se manifeste sans quoi, je crois bien que j'aurais capitulé. Sitôt arrivé, je me suis retourné et j’ai eu le Grand Bec, la Grande Casse et quelques autres sommets de la Vanoise devant moi. Admirable paysage qui permet d’oublier les infrastructures du domaine skiable et juste récompense des efforts fournis !
00:00:00 • Col de la Loze depuis Brides les Bains (2304m)
Le moins qu'on puisse dire, en lisant les commentaires déjà publiés, est que ce col déchaine les passions ! Deux ans après avoir escaladé le versant Courchevel, je me lance sur le versant Méribel, cette fois-ci en compagnie de mon ami Dominique qui l'a déjà gravi deux fois. Nous partons de Salins-les-Thermes, et nous subissons tout d'abord l'intensité du trafic liée aux chantiers en cours dans toutes les stations de la vallée. Passée la bifurcation de Brides-les-Bains, la circulation se fait moins intense, mais la pente plus ardue avec un 8% constant jusqu'au village des Allues. Les cinq kilomètres suivants jusqu'à Méribel nous permettent de goûter à une montée plus facile avant de découvrir les célèbres chalets qui s'étagent sur la pente. Encore quelques kilomètres exigeants et nous voici à Méribel 1600, porte d'entrée de la nouvelle route déjà qualifiée de tous les superlatifs quant à sa difficulté. Je préfère ne pas savoir ce qui m'attend. Ainsi, je prendrai chaque mur comme il viendra, et si je dois poser pied à terre, tant pis. Je monte à ma main, et bien vite, je rencontre le premier escalier. Ça passe. Plusieurs fois nous croisons des pistes VTT, avec des panneaux d'alerte. Second escalier. Je suis bien parti, un VAE me dépasse et cale aussitôt après. Craignant la collision, je m'arrête. Le virage passé, je remonte en selle. Me voici à proximité du télésiège de l'altiport. Je vois le final du col. Ça promet un rude effort. En effet, après un agréable replat, la pente se redresse subitement avant de bifurquer à gauche. Aïe ! Aïe ! Aïe ! Ça devient impossible de pédaler à un tel rythme et de tenir plus longtemps. Je préfère poursuivre à pied. Une centaine de mètres plus loin, je remonte en selle, cette fois bien décidé à aller jusqu'en haut sur mon vélo. La route fleurie d'épilobes file droit, mais avec une série de cascades plus ou moins accentuées. Et voici les célébrissimes 20 % de la fin. Passera ? Passera pas ? Je m'en fou. Dans deux minutes je serai en haut. Je cale au milieu du mur. Je repars aussitôt que je le peux. Dominique arrive. Il n'a pas posé le pied à terre. Comment fait-il pour monter avec une telle assurance ? Nous voici face au Grand Bec (3398 m) et la Grande Casse et son glacier, plus haut sommet de la Vanoise (3855 m). Il n'y a pas que les remontées mécaniques dans le paysage. Sachons apprécier la majesté des montagnes proches ou lointaines. L'effort fourni nous offre au moins ce plaisir !
00:00:00 • Julierpass depuis Silvaplana (2284m)
J'oserais presque dire que la principale difficulté de ce col, c'est de savoir où le prendre à Silvaplana. En effet, la route principale est interdite aux vélos à cause de la présence d'un tunnel de 800 mètres de long. Il faut donc aller au cœur du village et trouver la route qui monte droit au ciel (normal, on est à côté de l'église). Mais il y a tout de même une incertitude puisque cette route est affublée d'un panneau sans issue, mais avec un petit vélo positionné au-dessus de la barre rouge. C'est l'occasion de réviser mon code de la route, où plutôt d'apprendre que le petit vélo nous annonce qu'il y a une issue pour les cyclistes. Vite mettre le tout petit développement pour arriver exténué en amont du tunnel, et enchainer avec une série de lacets bien costauds. Heureusement, tout cela s'apaise bientôt et je retrouve un profil un peu similaire à celui de l'Albulapass franchi ce matin. Avec toutefois, une curiosité qui attire l'œil là où on devine la présence du col : qu'est-ce que cet étrange bâtiment de plusieurs étages, de couleur brun-rouge fait là ?
00:00:00 • Port de Boucharo depuis Luz Saint Sauveur (2270m)
Le Port de Boucharo n'est plus accessible en vélo. Les deux kilomètres après le col des Tentes sont maintenant obstrués par des éboulis. Mais les randonneurs empruntent cet itinéraire pour aller au refuge des Sarradets , et de là soit descendre dans le cirque de Gavarnie, soit monter à la Brèche de Roland. C'est magnifique !

J'ai cependant pu monter au Port de Boucharo il y a plus de 20 ans. Le parcours est bien sûr le même que celui du col des Tentes et ensuite nous progressons sur une portion à flanc, à peu près rectiligne et au dénivelé modéré. Au col, nous sommes à la frontière espagnole.
00:00:00 • Sustenpass depuis Innertkirchen (2259m)
Je suis parti de Meringen, ce qui m'a donc fait une montée de 35 km, avec un petit verrou supplémentaire à franchir. Je suis en terre totalement inconnue et franchement, j'ai été ébloui par la beauté des paysages tout du long de l'ascension. A partir d'Innertkirchen on quitte la vallée par quelques brusques lacets qui nous conduisent à de jolis hameaux où on pratique encore la fenaison à la main. Immuable Suisse ! Du Bellay le disait déjà dans son recueil "les Regrets". Après Gadmen, cette partie habitée va laisser la place à des paysages plus altiers où on va commencer à sentir le souffle frais des glaciers. La route se tortille à flanc de pente et laisse voir de profonds abîmes. On passe quantités de tunnels. La pente va progressivement s'accentuer. Au débouché d'un lacet, on découvre un hôtel qui fait face à un cirque glaciaire. C'est maintenant la très haute montagne où la glace et le minéral se disputent l'espace. Les couleurs ont viré au noir, au gris et au blanc cassé. L'herbe se fait rare. Il faut appuyer très fort sur les pédales pour se hisser au-dessus de ce cirque et atteindre le col en essuyant les projections de quelques cascades. Je ne me souviens pas d'avoir déjà passé un col dans une telle ambiance. Je n'ai pas prévu de veste chaude et je crois bien que je vais le regretter. Difficile d'échanger avec les quelques cyclos qui arrivent par l'autre versant. Ici, on parle allemand.
00:00:00 • Col du Sanetsch depuis Sion (2251m)
Je ne peux pas oublier le bonheur que m'a procuré ce col qui est parmi les plus majestueux que j'ai gravis. Mais je ne peux pas non plus oublier la souffrance qu'il m'a infligée pour atteindre son sommet. C'était un jour de fête nationale helvétique et il y avait un nombre de voitures sans doute inhabituel sur ces pentes exposées au vide. Sur une route où on croise difficilement, le petit cycliste finit par s'épuiser à prendre garde de ne pas se faire renverser, alors qu'il aurait tant voulu pouvoir exercer sa vigilance à la seule contemplation des cimes...

Nous étions partis de St Maurice et nous avions remonté la vallée du Rhône jusqu’un peu avant Sion. Avec le vent dans le nez, ce fut une excellente mise en jambes avant de s'engager dans la vallée de la Morge qui est aussi le départ pour Derborence. Mais très vite, il faut bifurquer sur la droite et grimper dans le vignoble. Il ne reste que 23 km d'ascension ! Des kilomètres qui vont me paraître interminables. La partie forestière, après avoir traversé les villages du piémont, est extrêmement ardue et quelque peu obscure. Je commençai à flancher et nous décidâmes de l'arrêt pique-nique à côté d'un pont, peu avant Visse. Il y avait un chalet non loin, avec tout ce qu'il faut de drapeaux, et de musique pour fêter dignement ce 1er août.

La reprise fut délicate. Je mettais toute ma bonne volonté pour pédaler au meilleur rythme, mais Julien montait bien plus vite que moi. Je finis tout de même par émerger près des sommets et ce fut un éblouissement rare. Je crois que jamais encore je n'avais grimpé ainsi, aussi près des glaciers. J'en étais comme amenuisé. Si petit face à ces parois étincelantes. Des crampes finirent par me saisir alors que j'abordais le premier tunnel. Sous les voutes humides, je n'étais guère rassuré en entendant une auto approcher. Dans l’obscurité du second, il me fut impossible d’éviter les nids de poule, et je ressortis tout boueux de cet antre tortueux et humide où souffle un air glacé. Heureusement, la délivrance du sommet approchait, avec l’émergence de nouveaux pics dont je ne saurais dire le nom. Julien s’impatientait bien un peu de me voir. Plus loin, sur l’autre versant, le lac de barrage semblait bien austère sous les parois grises. Mais nous ne nous dirigerons pas vers lui. Nous allons prendre le téléphérique pour gagner Gsteig d’où nous repartirons pour le col du Pillon.




00:00:00 • Col d'Allos depuis Barcelonnette (2247m)
Ce col d'Allos m'impressionne. C'est un plus de 2000 et il avoisine les 20 km. Un juge de paix en quelque sorte ! Comment serai-je là-haut ? Comme je ne cherche pas à faire un temps, je crois que ça va aller, pourvu que je monte à mon rythme. Au cours de la première moitié, jusqu'au moment où on rencontre les remontées mécaniques des Agneliers, on a l'impression de remonter une gorge, sur une étroite route suspendue au vide et qui s'accroche à la paroi. On voit assez peu le soleil, même en plein après-midi. Puis on gagne les pentes sommitales par un classique cheminement en lacets, mais avec des inclinaisons très variables, et sans plus aucun couvert forestier. Je n'ai pas vraiment le loisir de m'arrêter pour dire au revoir aux montagnes de l'Ubaye. Le principal est de poursuivre l'ascension sans à-coups, même s'il faut quelquefois se lever de la selle pour reprendre un peu d'élan. La satisfaction de toucher au but donne l'énergie nécessaire pour franchir les difficiles rampes à 8%. Hop ! Voici le sommet et d'autres montagnes pour cerner l'horizon. Je suis tout de même ému d'être là, d'y être parvenu d'une traite et d'avoir envie de continuer le chemin...
00:00:00 • Col d'Allos depuis Colmars (2247m)
J'étais déjà venu au col d'Allos par le versant nord et j'avais donc descendu le versant sud. Il me restait le souvenir d'une route particulièrement sinueuse et exposée au vide. Avais-je conservé des impressions exactes ? Remonter depuis Colmars jusqu'à la Foux-d'Allos n'est pas très pénible, si ce n'est d'avoir des automobiles qui nous doublent par vague. La station de la Foux d'Allos n'est pas trop vilaine, mais on a l'impression qu'on s'est acharné à occuper chaque espace constructible, comme s'il ne fallait pas laisser le moindre espace entre les bâtiments. Les acquéreurs sont-ils satisfaits ? On voit pas mal de panneau "à vendre" sur les balcons...

Le long serpent du col commence là où les immeubles ne peuvent plus s'implanter et nous sommes tout de suite dans le ton, à plus de 6,5% pour progresser ainsi jusqu'au sommet avec quelques pointes à 7,5%. Ce tracé est tout à fait à ma portée et je dois dire que j'éprouve un vrai bonheur à ma hisser sur cette pente où chaque virage offre un point de vue nouveau. Peu à peu la station s'efface pour ne laisser que les pentes et les sommets émerger comme des sentinelles imperturbables. Vraiment, un grand et beau moment de cyclotourisme ! Je n'ai malheureusement pas eu le loisir de rester un peu au sommet, car des ouvriers étaient en train de réaménager l'espace, sans doute en vue de mieux stationner les autos. Il n'y avait même plus le panneau sommital.
00:00:00 • Passo Pordoi depuis Canazei (2242m)
Entre le passo Sella et le passo Pordoï, lequel nous permet de tutoyer au mieux les immenses falaises du massif du Sella ? J'ai ressenti une drôle de sensation lorsque je me suis retrouvé au pied des immenses barres rocheuses, à ne pas savoir où la route allait passer pour nous conduire au col. Et puis j'ai été très agréablement surpris de ne pas avoir à affronter une pente insurmontable. Après avoir laissé la route du Sella sur la gauche, on a une assez longue portion rectiligne qui nous amène au domaine skiable et donc au-dessus de la forêt. A partir de là, la sinuosité s'accentue qui permet de prendre de la hauteur sans brusquerie, et d'être dans un espace plus dégagé. Le col vient à nous avec lenteur, mais toujours dans ce cadre enchanteur de parois et de pics. Un vrai régal !
00:00:00 • Passo Pordoi depuis Arabba (2242m)
Ce col qui se grimpe en grande partie à découvert est visible dès le départ d'Arabba. Les dix kilomètres d'ascension sont une promenade champêtre qui vont nous rapprocher des falaises aux couleurs multiples, par une succession de lacets ou de S lorsque ceux-ci sont très courts. Sur notre droite, nous avons les falaises brunes, ocres ou fauves du massif du Sella. Devant nous, à l'aplomb du col, se dresse un énorme rocher, sentinelle témoin qui nous certifie que nous arrivons bien au Pordoï. Plus nous grimpons et plus nous pouvons goûter à l'immensité des pâturages où s'étagent les grangettes à foin. Un coup d'œil rétrospectif nous permet de voir le long déroulé de la route et tout au loin encore d’autres massifs aux falaises remarquables. J'ai franchi le col avec beaucoup de joie et une grande sérénité. Joie qui a encore été décuplée lorsque j'ai découvert droit devant l'immense pyramide du Sasso Lungo à proximité du passo Sella que j'allais gravir à son tour.
00:00:00 • Passo Sella depuis Canazei (2240m)
Après avoir laissé la route qui va au passo Pordoï, on va passer huit tornanti numérotés à rebours. Mais ce qui est le plus saisissant et qui nous laisse quelque peu figé sur notre vélo, c'est l'énormité et la verticalité des parois rocheuses qui semblent occuper tout l'espace. Comment allons-nous nous faufiler là-dedans ? La route va heureusement obliquer sur la gauche et au prix de quelques ressauts, nous hisser jusqu'à des pâturages et un horizon plus dégagé. La pyramide du Sasso Lungo est là, massive et altière, mais toujours partiellement ennuagée. Je boucle avec un grand soulagement, et aussi un bonheur certain mon Sellaronda (passso Gardena, passo Campolongo, passo Pordoï et enfin passo Sella).
00:00:00 • Passo Sella depuis Plan de gralba (2240m)
Nous sommes partis d'Ortisei. La remontée du Val Gardena est un enchantement, malgré l'omniprésence des installations de sport d'hiver. Tout du long, l'œil est attiré vers les sommets qui se disputent pour avoir la forme la plus originale. Je ne connais pas tous les cols des Dolomites, mais franchement, le passo Sella est sans doute le plus beau que j'ai franchi. De la pelouse alpine émergent des pics aigus ou des falaises plus massives avec à leur base les éboulis qui forment comme une collerette. C'est magnifique ! Et je crois que c'est sur ce col qu'on peut approcher tout cela d'aussi près. On en oublie la présence des infrastructures touristiques. Dommage qu'il ait fallu repartir si vite !
00:00:00 • Passo Giau depuis Pocol (2236m)
Je crois que c'est le col des Dolomites que j'ai préféré. Et je ne peux pas dire qu'il y ait un seul col des Dolomites qui m'ait déplu parmi la quinzaine que j'ai franchis à vélo. C'est donc un vrai coup de cœur. Cela est sans doute dû au fait qu'il est un peu à l'écart des routes de grand passage et donc que la circulation y est beaucoup moins intense que dans bien d'autres cols. Et aussi au fait qu'on a moins l'impression d'être enserré dans les parois rocheuses. C'est un col où on respire ! Depuis Pocol, on a tout d'abord une petite descente sur environ un kilomètre avant d'attaquer les choses sérieuses. Car quand la pente s'installe, c'est pour de bon jusqu'au sommet et pas qu'un peu : on est très souvent au-delà de 9%. La forêt va laisser la place aux alpages à environ 3 km du sommet, ce qui permet d'avoir une belle vue d'ensemble du col et des sommets qui le dominent : le Mt Averau (2648 m) au nord et le Mt Cernera (2657 m) au sud.
00:00:00 • Col de Portet depuis Saint Lary Soulan (2215m)
Que puis-je écrire pour raconter cette ascension qui s'est effectuée dans l'obscurité la plus complète ? La montée au Portet devait être la cerise sur le gâteau après les cols de Peyresourde et d'Azet. Ce fut parfait jusqu'à St Lary Soulan et puis le mauvais temps s'en est mêlé. Mais comme nous ne sommes pas dans les Pyrénées tous les jours, ni même toutes les années, je n'ai pas voulu renoncer. Sur les 18 membres du groupe, seuls 3 sont allés au Portet.

Il faut tout d'abord passer la rude, la très rude montée vers le Pla d'Adet. La difficulté vient de ce que c'est une rampe continuelle, à 10% sur 4 km, sans aucun virage pour se relancer. Avant Espiaube, on laisse sur la gauche la route de la station du Pla d'Adet et on bifurque sur la droite pour le col de Portet. C'est à partir de là que les nuages, le brouillard nous ont enveloppés et nous n'avons plus revu le jour. C'est tout de même une drôle de sensation que d'avancer à l'aveugle, sur un revêtement qui n'est pas du goudron, mais du concassé, et avec un vélo ordinaire. Plus j'avançais et plus j'étais inquiet sur la probabilité de crever ou de tomber sur un tel parcours à la descente du retour. Je crois que nous avons passé dans un tunnel. Et nous avons su que nous étions arrivés au sommet grâce à l'apparition fantomatique d'un télésiège. Revenu à St Lary, j'ai été pris d'une violente crise de tétanie. Le froid et la trouille conjugués ont fini par avoir raison de mon corps...
00:00:00 • Col de Tentes depuis Luz Saint Sauveur (2208m)
Peut-être mon plus beau souvenir des Pyrénées. Il n'était pas prévu au programme, mais comme nous avons dormi à Gavarnie, nous avons décidé d'aller le faire de bon matin. Ce fut un régal. Nous sommes toujours dans un paysage très ouvert. La route serpente pour aller chercher les ressauts les uns après les autres. Il y a parfois des vaches sur la route. Et aussi des marmottes ! Si on regarde derrière on peut évaluer la distance accomplie en comptant les lacets. Au fil de la progression, de nouveaux sommets se dévoilent devant. C'est vraiment le bonheur à l'état pur. Tout ça fait que je mets sans hésiter ce col des Tentes dans mon top 10. De plus, comme il faut redescendre par la même route, on dévale là où on a peiné un peu plus tôt. C'est jubilatoire !
00:00:00 • Cime de Coma Morera depuis Ossèja (2205m)
Mon idée de départ, c'était de gravir le col de Pradelles (1985 m). Mais lorsque j'ai vu que la route se poursuivait, j'ai grimpé jusqu'à son terminus, à la cime de Coma Morera, au milieu des alpages. Et ce fut une belle récompense car là-haut la vue est totalement dégagée. On peut admirer les montagnes espagnoles au sud et la Cerdagne au nord.

A Osséja, il faut suivre les panneaux route forestière. Au départ, près du camping, la route est assez dégradée. Mais après le premier lacet, ça devient convenable. Ça serpente gentiment. Au bout de 6,3 km, la route se sépare. A droite, le col est à 9,1 km. A gauche, il est à 5 km. J'ai choisi l'option la plus longue, en me disant que la pente serait plus douce (ce que j'ai pu vérifier en redescendant par l'autre côté). Mais il y a d'assez longues portions avec de l'herbe au centre de la chaussée. Je n'ai pas rencontré la moindre voiture, ni le moindre cycliste et je me suis quelque peu ennuyé sous ce couvert forestier. Au col, il y a un banc bienvenu pour le pique-nique, mais pas de paysage remarquable.

Les deux derniers kilomètres pour aller jusqu'à la Cime Coma Morera m'ont paru plus pentus que le départ. Effet de la fatigue ? On sort de la forêt et vraiment, ça vaut le coup d'œil. Des chevaux au loin. Des croupes herbeuses à l'infini. J'avais vraiment envie de suivre toute la ligne de crête. Mais hélas, je n'étais pas équipé pour cela...




00:00:00 • Passo Valparola depuis La Villa (2192m)
On part d'un fond de vallée assez urbanisé pour finir entre deux murailles rocheuses. C'est dire si ce col offre des contrastes marqués. En dépit d'un départ brutal à La Villa, la première moitié du col est plutôt roulante, même si je m'y suis trainé en repartant après la pause pique-nique de midi. Après Armentarola, la route commence à serpenter, plus ou moins en même temps qu'elle entre sous les sapins. Le final va se corser avec une belle succession de lacets bien visibles dans la pente. De gigantesques murailles émergent qui sont incontestablement la marque des Dolomites. Ça me donne presque le frisson. Et si j'avais cru un temps ne pas pouvoir finir sereinement cette ascension, je retrouve les forces nécessaires pour arriver au refuge et admirer les Tofanes dans toute leur majesté. Le Falzarego n'est pas loin. Ça fera deux cols à plus de 2000 en même temps. Ça n'est pas si fréquent !
00:00:00 • Col du Petit Saint-Bernard depuis Bourg Saint Maurice (2188m)
Le plus facile des plus de 2000 m ? J'ai envie de répondre oui tellement ce col m'a laissé un bon souvenir. C'est un long serpent ondulant sur 30 km, mais sans jamais offrir de mur ou de passage scabreux. Tout du long, nous sommes dans des paysages ouverts, avec une montagne habitée par les alpagistes. On a plaisir à regarder les lacets que l'on vient de franchir. Après la station de La Rosière, la route est plus rectiligne, à flanc de montagne, avec une gorge survolée par une ligne électrique à haute tension sur la gauche. Avec le vent dans le nez, on a l'impression que la pente se durcit, mais c'est aussi la fatigue qui commence à se manifester. Å la vue du gros bâtiment de l'ancien hospice, on sait que le sommet est tout proche et que nous pourrons bientôt goûter au magnifique panorama sur les sommets italiens, et en particulier le Cervin.
00:00:00 • Col du Petit Saint-Bernard depuis Prè St. Didier (2188m)
Gravir le Petit-St Bernard après avoir gravi le San Carlo, c'est comme une friandise après le café noir ! Tout semble plus facile et plus beau. Les lacets s'enchainent sans peine. La vue sur le versant italien du Mt Blanc attire l'œil. On pourrait appeler ce col le Petit Paradis des grimpeurs. C'est un bonheur total de franchir le sommet au milieu des prairies d'altitude ou paissent de belles vaches tarines.
00:00:00 • Croix de Coeur depuis Le Chable (2173m)
Le passage du Tour d'Italie au col de la Croix de Cœur m'a motivé pour aller découvrir ce col à plus de 2000 m d'altitude. Thibaut Pinot s'y est montré très fébrile, ce qui explique sans doute son échec pour la victoire d'étape. Dix jours plus tard, la neige avait disparu, mais la déclivité restait bien rude ! La circulation entre Le Châble et Verbier est particulièrement pénible, sur une route sans aucun aménagement cyclable et avec une pente toujours supérieure à 8%. La pente forcit encore pour gagner le haut de la station et son golf. La route bifurque à gauche, en forêt, pour enfin se retrouver hors des constructions. Après une longue rampe, on débouche dans les pâturages où la vue porte sur les nombreux sommets alentours, hélas en partie masqués par les nuages le jour de mon passage. Sur cette route étroite à flanc de pente, bien que la déclivité soit la plus ardue de toute l'ascension, j'ai beaucoup aimé ce final très dégagé où l'œil se régale sans cesse d'horizons proches ou lointains.
00:00:00 • Grimselpass depuis Oberwald (2165m)
Premier col franchi au cours du périple qui nous a conduits dans les Dolomites. J'étais déjà passé au Grimselpass en plein hiver, au cours d'une randonnée à ski où nous avions dû nous réfugier dans une maison après avoir été pris dans une tempête de neige. Ce n'était pas du tout la même ambiance ! Je garde un souvenir sublime de la montée en lacets au-dessus de Gletsch. On peut entendre le sifflement du train en partance pour le glacier du Rhône et découvrir les vieilles locomotives. On voit vivre sous nos yeux un monde que l'on croyait disparu. Si j'ai aussi beaucoup aimé cette grimpée, c'est parce que les épingles sont magnifiquement dessinée et qu'elles nous donnent l'impression que ce sont elles qui nous élèvent plutôt que la vigueur de notre coup de pédale. En outre, au gré des virages, on découvre la route qui conduit à la Furkapass et nous avons ainsi une idée de ce qui nous attend pour notre prochain col lorsque nous serons redescendus à Gletsch. Le Grimselsee ne nous donne pas vraiment envie de nous baigner, tant il est sombre à refléter les parois alentours. Enivrement absolu dans la descente de retour vers Gletsch !
00:00:00 • Pass dal Fuorn depuis Zernez (2149m)
Bien que ce soit un plus de 2000, ce col ne laisse pas de souvenir particulier, ni en ce qui concerne le paysage, ni en ce qui concerne la difficulté. Nous l'avons emprunté pour ensuite aller vers l'Umbrail et le Stelvio. Le parcours est à dominante forestière, la circulation assez importante, ce qui n'est pas très gênant car la route est large. Ce sont les cinq premiers kilomètres au départ de Zernez qui sont les plus difficiles. Ensuite, on redescend modérément sur 5-6 km. Les dix derniers kilomètres sont très roulants. La pente se raidit seulement dans le dernier kilomètre.
00:00:00 • Station d'Arc 2000 depuis Bourg Saint Maurice (2130m)
Comme j'ai fait essentiellement des montées sèches en cette année 2022, entreprendre la montée aux Arcs 2000 ne m'a pas inquiété plus que ça. Mais c'était sans compter sur les caprices de la météo, annoncée sans nuage, alors que je n'ai eu que des nuages et que je n'ai pas pu voir le Mont Blanc. Mais faisons contre mauvaise fortune bon cœur puisque je suis arrivé en haut sans être épuisé. Cet itinéraire est très monotone jusqu'aux Arcs 1600, avec ses interminables épingles. On peut tromper l'ennui en comptant le nombre de fois où on passe sous le funiculaire. Celui-ci correspond-il au nombre d'épingles ? Après Les Arcs 1600, on se dégage de la forêt et la vue sur les versants proches ou lointains nous réjouit pleinement. On voit de loin le paravalanche (sombre et en courbe) qui précède l'arrivée. A noter que les dix derniers kilomètres ont un bien meilleur revêtement que les quinze premiers et que la circulation est quasi nulle dans le final, alors qu'elle était dense en première partie. Pour le retour, je suis passé par Les Arcs 1800, ce qui m'a permis de basculer vers Vallandry pour pouvoir ensuite monter à Rosuel. Cette montée m’a aussi permis de découvrir que la station des Arcs n’est pas une seule entité, mais qu’elle est en fait composée de quatre sites différents.
00:00:00 • Passo Gardena depuis Ponte Gardena (2121m)
La remontée du Val Gardena est commune avec le passo Sella. Nous sommes très longtemps dans la traversée de stations de sports d'hiver avec toutes les infrastructures et la spéculation immobilière qui s'emparent de toute la montagne. C'est un peu pesant pour le cycliste qui recherche la solitude des sommets. Après avoir bifurqué, la route s'élève toujours assez fortement sur 2 km. On a laissé derrière soit la pyramide du Sasso Lungo et on va progresser entre les immenses falaises du massif du Sella et les pointes plus découpées du massif de Puez Odle. C'est vraiment un des plus beaux décors alpins qu'il m'ait été donné de voir. Avant d'aborder une petite descente, on franchit la sella del Culac (2018 m), ce qui nous permet d'ajouter un col à plus de 2000 m à notre palmarès. On voit la passo Gardena au loin. J'ai particulièrement aimé son approche dans la lumière matinale qui peu à peu libérait les reliefs de l'ombre de la nuit.
00:00:00 • Passo Gardena depuis Corvara in Badia (2121m)
Corvara est un des villages qui constituent la station d'Alta Badia. La montée au passo Gardena est impressionnante par la sinuosité de la route dans sa partie finale. Mais on est plutôt largement à découvert, ce qui permet d'admirer pics et falaises dont nous nous rapprochons peu à peu. J'ai aimé ce versant est du col pour la vue rétrospective qu'il nous offre après avoir tout de même bien peiné pour arriver au sommet.
00:00:00 • Passo Falzarego depuis Cortina d'Ampezzo (2117m)
Que de circulation ! Je l'ai gravi immédiatement après le passo Giau. Le contraste est saisissant. Mais par contre, quelle facilité ! Il m'a paru être un boulevard en comparaison du passo Giau. Au-dessus des conifères, on aperçoit les falaises roussâtres du massif des Tofanes que l'on va côtoyer tout du long au-delà de Pocol. La vue au col est particulièrement étendue et mérite un arrêt pour identifier les sommets proches ou lointains. Tout près de nous, le Mt Lagazuoï (2835 m) que l'on peut atteindre grâce à un téléphérique. Vers l'ouest, le glacier de la Marmolada. Au sud, à peu de distance, les Cinque Torri et le Mt Averau. A l'est la masse imposante du massif des Sorapis.
00:00:00 • Col du Tourmalet depuis Sainte Marie de Campan (2115m)
Je crois qu'il y a comme une malédiction pour ce Tourmalet que je n'arrive décidément pas à franchir sous le soleil. Après en avoir remis plusieurs fois l'ascension pour cause de pluie battante, je me résous à y aller, malgré la présence d'une mer de nuages. Les vacances se terminent demain ! Au départ de Sainte Marie de Campan, les sommets ont disparu, et je me doute bien que ce ne sera pas fameux en haut. Tout est sombre, comme imbibé par un excès de précipitations. Les premiers kilomètres au fil des hameaux ne sont pas trop méchants. Mais dès que la pente se redresse, c'est définitivement pour rester au-dessus des 8% jusqu'au sommet. Me voilà bientôt dans un brouillard épais qui ne me laisse rien deviner du paysage. C'est tout juste si je me rends compte que je franchis une succession de paravalanches. Les silhouettes fantômes des barres d'immeubles de La Mongie n'invitent pas vraiment à séjourner là. Tiens, la luminosité semble meilleure. Deux kilomètres au-dessus de la station, j'émerge des nuages et je découvre les quelques lacets qu'il me reste à parcourir. Émerveillement de pouvoir goûter à la beauté des cimes, malgré la présence envahissante des remontées mécaniques Mais un méchant vent m'oblige à me dresser sur les pédales. Le dernier virage est terrible. On franchit le col dans un étroit goulet avant de découvrir le magnifique versant de Barèges.

PS : En franchissant le col ce matin, je suis sûr d'avoir vu le cycliste de bronze sur son socle. Lorsque j'arrive au sommet à 16hoo, il n'est plus là. Faut-il ouvrir une enquête sur cette mystérieuse disparition ?
00:00:00 • Col du Tourmalet depuis Luz Saint Sauveur (2115m)
Gravi lors de la 3ème étape de la traversée des Pyrénées. Nous avons dormi à Villelongue, près d'Argelès-Gazost. Il faut tout d'abord remonter la vallée du Gave, dans la Gorge de Luz. On passe entre des falaises brunes où des filets de protection protègent des chutes de pierres. L'ambiance est lugubre. Va-t-il pleuvoir ? Lorsqu'on bifurque, à Luz-St Sauveur, c'est parti pour 18 kilomètres d'ascension. J'ai très envie de le faire ce Tourmalet. Alors je me mets dans mon rythme sur cette longue portion ascendante rectiligne et je ne doute pas d'être récompensé bientôt. Voici déjà Barèges où la déclivité du terrain se manifeste bien grâce à la perspective que nous offrent les maisons. Au-delà de la station, nous pénétrons dans les hauts pâturages. Le col est tout là-haut, sous les nuages. On le devine. Il aimante le regard. La route se rétrécit après le passage de la station et se déporte sur l'autre versant de la montagne. Je suis presque étonné de ne pas davantage souffrir. Je me sens bien. Quelques nuages floconneux s'accrochent à la pente. C'est le final. Après une succession de lacets, la route est comme suspendue au-dessus du vide. Je me mets en danseuse pour éviter de zigzaguer. Si j'étais un oiseau, je donnerais un coup d'ailes pour plonger dans le vallon tout en bas. Non, c'est là-haut qu'il faut aller. L'échancrure est proche. Il n'y a maintenant plus que des pierres alentour. Et voici que les premières gouttes de pluie s'abattent. Je vois le cycliste de bronze sur son muret. Je suis arrivé, délivré. J’ai fait Le Tourmalet !

La descente sur la route trempée s'annonce périlleuse. Je n'ai jamais descendu un col aussi long sous la pluie, et il faut que ce soit pour le Tourmalet ! Je tremble à la fois de froid et d'appréhension. A La Mongie, je tente désespérément de m'arrêter, mais je n'y arrive pas. J'ai l'impression d'être sur du verglas et que je ne contrôle plus rien. Je me demande encore comment j'ai fait pour ne pas me retrouver étalé sur le bitume. C'est loin Ste Marie-de-Campan ? Quel soulagement de m'arrêter au village. Je n'ai pas vu la forge d'Eugène Christophe, mais l'abri du café des Deux Vallées a été fort secourable. Merci ! Brrr ! Il faut repartir vers Aspin...


00:00:00 • Passo dello Spluga depuis Splugen (2115m)
Je ne sais pas pourquoi, mais dès que j'ai été à Splügen, j'ai su que j'allais aimer le Splügenpass. Je ne savais rien de ce col, excepté qu'il dépassait les 2000 mètres et que c'était pour cela que je venais le gravir. Quand j'ai été dans la série de lacets superposés les uns sur les autres, j'ai compris ce que ce col avait de particulier et pourquoi autant de motards venaient s'amuser à avaler les virages. La vallée est relativement ouverte, et permet d'admirer au loin la belle chaine l'Alperschällihorn. Il y a plus que du contentement à franchir ces lacets sans jamais éprouver de la difficulté et à pouvoir admirer d'en haut ce ruban si harmonieux. Mais ce passage remarquable ne doit pas faire oublier que dès le départ nous avons aussi une volée de lacets qui permettent, à mesure que l'on monte, de voir se rapetisser le village d'où on est parti. Quant au passage du col lui-même, il est assez décevant, avec ce poste de douane qui gâche un peu le cadre.
00:00:00 • Gotthardpass depuis Airolo (via Tremola) (2108m)
Nous avons abordé la montée en plein midi et sous une chaleur de plomb. Comme mon frère n'était toujours pas très bien disposé, j'ai dû faire plusieurs allers-retours pour l'encourager. On s'élève tout d'abord en dominant la ville d'Airolo d'où nous nous sommes extraits avec quelques difficultés. Et puis après deux kilomètres, énorme surprise : nous empruntons une route pavée. Je commence par pester contre ce revêtement apparemment incongru. Et puis, vaille que vaille, il faut bien s'y faire. Nous voilà revenus dans l'ambiance des routes d'autrefois. Il subsiste même les bornes de pierre qui font office de compteur kilométrique. Les lacets se superposent. Des ouvriers s'activent à entretenir les murets de soutènement. Je redescends plusieurs lacets pour retrouver mon frère et puis je gagne le sommet où je trouve des toilettes. Je vais ensuite voir le lac, puis je me poste à côté du panneau sommital où je l'attends. Personne. Je redescends à nouveau. Personne. Où peut-il bien être ? Après plus de 45 mn de vas-et-viens, je me résous à descendre vers Andermatt. Pourvu qu'il soit devant...
00:00:00 • Col de Vars depuis Les Gleizolles (2108m)
Franchement, par ce versant, c'est un des cols les plus difficiles que j'ai eu à gravir. Au cours des cinq derniers kilomètres, il a fallu que je me mette sans cesse en danseuse pour me relancer. J'étais cuit. Je payais sans doute les efforts produits dans la Bonnette et la Moutière la veille. Et aussi un hébergement un peu trop précaire. Bien manger et bien dormir, c'est essentiel pour la forme... Il me restait seulement la volonté de franchir le sommet, sans poser le pied à terre. Et j'y suis arrivé. Pour une fois, je ne vous parlerai pas trop du paysage car je n'en ai pas de souvenir. Si, un seul : les toits de tôles rouillées du village de St Paul sur Ubaye.
00:00:00 • Col de Vars depuis Guillestre (2108m)
Encore un col où le pourcentage moyen de l'ascension (5,73%), ne veut rien dire à cause des longs replats (et même petites descentes) qui ponctuent le parcours. Qu'on se le dise, les huit premiers kilomètres sont difficiles (plus de 7%), mais sur une très belle route, avec de très beaux lacets au début qui permettent d'avoir une belle vue rétrospective sur Guillestre et la vallée de la Durance. On traverse ensuite plusieurs hameaux dont les vieilles maisons témoignent de la rudesse des conditions de vie autrefois. Elles offrent un contraste marqué avec les bâtiments neufs de la station de Vars. Au cœur de la station, les forts pourcentages reprennent pour nous conduire jusqu'à un petit lac, près du refuge Napoléon. Le sommet se gagne alors sur une pente plus modérée, mais avec tout de même quelques ressauts qui peuvent faire désespérer de ne pas voir la fin. Il y a toujours de la fatigue sur les longs cols !
00:00:00 • Cirque de Troumouse depuis Luz Saint Sauveur (2103m)
Je connaissais déjà Troumouse puisque j'y étais allé il y a au moins 25 ans, du temps où il y avait un péage pour accéder au sommet. De ce fait, nous avions laissé la voiture à Héas et nous étions montés à pied, sous un soleil de plomb. Il n'y a plus d'arbres à cette altitude. J'ignorais à l'époque, que le virus du vélo me piquerait et m'inciterait à faire toute les grimpées sur route goudronnée. Cette randonnée revêt un caractère tout particulier, puisque pour la première fois, ma femme va m'accompagner en vélo électrique. Je crois qu'elle a choisi ce qui peut se faire de plus beau en matière de paysage. Il nous a fallu être attentifs à la météo en ce mois d'août particulièrement pluvieux. Mais nous avons tout de même bénéficié d'un jeudi ensoleillé.

La remontée de Luz à Gèdre est assez fastidieuse, sur une route relativement passante. On est typiquement dans une vallée en V étroite aux pentes abruptes et boisées. Au-dessus du village de Gèdre, on quitte la route de Gavarnie pour prendre à gauche une route plus étroite et à la déclivité très prononcée. Après quelques courts lacets, on aborde une longue ligne droite au long de laquelle se préparent les adeptes du canyoning. Un peu avant le croisement de la route qui va au lac des Gloriettes et au cirque d'Estaubé, nous avons les pourcentages les plus forts de toute la montée. Heureusement, juste après, un long replat nous permet de traverser le hameau d'Héas dont la chapelle a été maintes fois emportée par des avalanches. A partir de là, c'est la haute montagne avec ses sommets dentelés, ses pâturages immenses où cohabitent vaches et moutons qu'il faut parfois déranger pour suivre notre chemin. Il y a un vrai contraste avec Gavarnie, ses falaises verticales et ses cascades vertigineuses. On serait presque au pays du silence si quelque timide torrent ne se manifestait au fond de sa combe. Les lacets sont franchis un à un et nous voici à l'auberge du Maillet où des parkings ont été aménagés, car à partir de là, les voitures ne sont pas autorisées à aller plus loin. Au bas d'une légère descente se trouve l'aire d'embarquement pour le petit train. Les non-marcheurs peuvent en effet s'entasser dans les petits wagons tirés par un tracteur John Deere pour aller au sommet du cirque. Il reste trois kilomètres d'ascension assez sévère, sur une route vilainement gravillonnée, et où les moutons ne cèdent pas facilement le passage. Après ce dernier effort, c'est le Graal : une vue circulaire avec des sommets au crénelage plus ou moins régulier et parfois une brèche qui permet le passage vers l'Espagne. Pour l'humble cycliste, il est temps de reprendre sa respiration et de contempler cette nature intacte. Un bon repas à l'auberge scellera définitivement la réussite de cette grimpée mémorable. Il ne restera plus alors qu'à se laisser descendre sur les 28 km qui conduisent à Luz, sans pratiquement donner un seul coup de pédale.




00:00:00 • Col du Sabot depuis Barrage du Verney (2100m)
J'avais dans l'idée d'aller faire le col du Sabot depuis quelque temps déjà. C'est le seul col goudronné à plus de 2000 mètres de tout le département de l'Isère (qui en compte un total de 105). Me voilà au départ d'Allemond fin août, après avoir accumulé des kilomètres pour pouvoir prétendre faire cette ascension avec les meilleures dispositions physiques possibles. Dans un premier temps, nous empruntons la même route que pour le col du Glandon, jusqu'à la bifurcation de Vaujany. A partir de là, nous n'aurons plus jamais un dénivelé kilométrique inférieur à 8%. La montée vers Vaujany se fait par une enfilade de lacets extrêmement costauds, sur une route propice à la circulation automobile puisqu'on va vers une station de ski. Mais quand on a dépassé l'univers des remontées mécaniques, il y a un changement radical de décor. La route se rétrécit. J'ai l'impression que la montagne s’est déshabillée pour s'offrir nue et dépouillée à mon regard curieux de cycliste. Au fur et à mesure que j'enchaine les virages et les lacets, j'éprouve comme un sentiment de solitude combiné au silence des hauteurs. Je devine l'emplacement du col. Je sais que je n'irai pas plus loin. Je suis absolument tout seul. Et voilà que je me sens soudain infiniment petit et vulnérable face à ces pentes terriblement abruptes. Tout cela provoque en moi comme un sentiment de peur diffuse. Pourquoi a-t-on goudronné cette route qui n'aboutit à rien ? J'ai déjà grimpé pas mal de grands cols, mais c'est la première fois que j'éprouve un pareil sentiment de crainte. Au prix d'un très gros effort, je parviens au col un peu surpris de découvrir que le goudron stoppe net. Et ce n'est pas en me retournant pour entamer la descente que la crainte éprouvée à la montée s'estompe. Bien au contraire. La vision des lacets qui s'empilent dans l'alpage est saisissante. Il va falloir utiliser les freins si je ne veux pas me retrouver à dévaler la pelouse plutôt que la route !

Redescendu vers la civilisation et remis de mes atermoiements, je suis allé faire Le Collet (FR 38-1700) à partir de Vaujany. C'est une route forestière sans grand intérêt. Mais si on est chasseur de cols, il serait dommage de passer à côté sans lui rendre visite.


00:00:00 • Col des Champs depuis Colmars (2093m)
Ayant descendu ce versant en voiture, j'avais trouvé la route particulièrement étroite, avec peu de visibilité et bien pentue tout du long. Je redoutais donc d'entreprendre cette ascension, surtout après avoir fait le col d'Allos le matin-même. Eh bien je fus plutôt agréablement surpris de réussir à monter le col des Champs d'une seule traite, et sans jamais être à la limite de mes forces. Par contre, ce n'est pas en escaladant le col par ce versant qu'on peut trouver un justificatif à son nom. On grimpe toujours dans la forêt de mélèzes et si ça se dégage sur le dernier kilomètre, c'est pour trouver un spectacle de ravin tout noir (je crois qu'on appelle ça des robines), sans la présence d'un seul brin d'herbe. C'est un col des Champs un peu désenchanté qui s'offre à nous. Mais dès qu'on a fait la légère bascule pour atteindre le col proprement dit, alors là, le spectacle change du tout au tout et le col des Champs peut revendiquer son nom, avec ses troupeaux de vaches en liberté. Il va falloir être prudent dans la descente de retour vers Colmars des Alpes (il y a quelques épingles très resserrées) si je veux visiter la cité fortifiée qui m'a parue bien belle au moment du départ.
00:00:00 • Col des Champs depuis Saint Martin (2093m)
Pour moi, cette montée a une saveur particulière : c'est le dernier col à plus de 2000 mètres d'altitude, en France, et sur route goudronnée que je n'ai pas encore gravi. Pourquoi celui-là ? Sans doute parce qu'il est un peu méconnu et qu'il n'est pas situé sur un axe nord-sud, comme ses prestigieux voisins que sont Allos, la Cayolle, ou encore la Bonnette. Par ce versant, nous quittons la vallée du Var, pour rejoindre celle du Verdon, sur un axe approximativement est-ouest. La montée se fait en deux temps sur des pentes et des distances assez semblables, avec au milieu un bon répit accordé par la station de Val-Pelens. Dès le départ de St Martin d'Entraunes, le ton est donné et après quelques lacets, on peut jeter un regard rétrospectif sur la vallée du Var. Une fois sorti de la forêt, l'œil se régale avec les cimes et les aiguilles qui se profilent devant. Comme sur tous les cols de haute altitude, le paysage est grandiose, les marmottes jouent à nous surprendre, un air tonifiant nous invite à appuyer sur les pédales. Même si la pente s'amplifie, c'est un grand moment de bonheur que de franchir les derniers lacets pour finir sur un replat où je profite vraiment de l'immensité des lieux et de l'absence de voitures. Où irai-je maintenant pour découvrir de nouveaux 2000 sur route ?
00:00:00 • Col du Mont Cenis depuis Lanslebourg (2081m)
Un col à plus de 2000, ça donne envie et ça promet des paysages fabuleux. Oui, mais ce jour-là, il y avait du brouillard. Un brouillard épais et tenace. J'ai l'impression d'avoir grimpé ce col de nuit. A 15h00, ce 3 août, je n'ai absolument rien vu. Rien de rien. Même pas le refuge. C'est vous dire l'ambiance crépusculaire qui régnait ce jour-là. Et je ne vous parle pas de la température. A la descente, au retour vers Lanslebourg, je grelottais. J'avais les doigts gelés et beaucoup de peine pour freiner. C'est aussi cela la montagne.
00:00:00 • Col du Mont Cenis depuis Susa (2081m)
J'ai entrepris l'ascension du Mont-Cenis depuis Susa le jour de la finale de coupe du monde France-Italie. C'était très spécial. Il y avait des drapeaux italiens à toutes les fenêtres. Il n'y avait personne dans les rues. J'avais vraiment le sentiment d'être un intrus. Je me suis concentré sur cette longue ascension de 30 km qui me paraissait être une gageure. Mais comme chaque fois dans ce type de défit, j'étais transcendé par l'enjeu et j'ai su trouvé le rythme adéquat pour atteindre le sommet en moins de trois heures. C'est dans la première moitié qu'on a les pourcentages les plus forts, avec d'assez longues portions de lignes droites. L'approche de la frontière offre une vue plus dégagée et ça fout un grand coup au cœur quand on voit l'immense voute du barrage. Plusieurs épingles nous hissent à son niveau. Les derniers kilomètres sont de toute beauté. En surplomb du lac, nous côtoyons de magnifiques prairies fleuries. Nous sommes pour le coup vraiment récompensés de l'effort fourni.



S'il nous reste un peu de force, on peut poursuivre vers le col du Petit Mont-Cenis (2154 m), en contournant le lac par le nord, puis en filant dans les alpages.
00:00:00 • Station de La Plagne depuis Aime (2080m)
Je n'avais pas spécialement envie de faire cette montée. Sans doute à cause de la réputation de la station de La Plagne qui n'est pas considérée comme un modèle de réussite architecturale montagnarde. Au retour, j'ai plutôt envie de dire que ça m'a plu. Surtout parce que les immeubles sont distribués un peu partout sur les versants et que ça évite un effet d'entassement. D'autres diront que ça mange toute la montagne... Et le vélo dans tout ça ? C'est pas compliqué : sitôt qu'on a traversé l'Isère, on embraye dans la pente qui va rester à peu près constante jusqu'en haut. J'ai eu un peu de peine à trouver mon rythme et puis c'est allé de mieux en mieux. Très joli point de vue sur Aime et tout le Versant Soleil à mi-parcours. Les virages sont numérotés de 21 à 1. Au virage n° 6, on peut voir l'intégralité de la piste olympique de bobsleigh. On n'arrive pas d'un coup dans la station. On va progressivement découvrir les différents quartiers. La Plagne 2000 et son gigantesque immeuble se repère ainsi d'assez loin. On y arrive paisiblement puisque la pente est moins marquée tout là-haut. Le goudron est très souvent fendillé et gondolé, ce qui contrarie la descente où il ne faut pas se faire piéger par ces défauts.
00:00:00 • Barrage de Plan d'Amont depuis Modane (2078m)
Je suis parti d'Aussois à midi. Le thermomètre indiquait 30°. J'ai bien cru sécher sur la route dès le premier kilomètre. Pas un gramme d'ombre ! Et une pente redoutable. Là, tout se joue au mental. Heureusement, la route est en parfait état. (Merci EDF). Pas une seconde de repos sur ces 6 km jusqu'au barrage d'aval. Mais on ne regrette pas l'effort avec la vue sur la voute du barrage amont, sur le lac aval, sur Aussois tout en bas et sur les sommets frontaliers de l'autre côté de la vallée. Ah ! J'oubliais : les forts de l'Esseillon, bien petits vus de là-haut. J'ai été content de lire que le film d'Yves Allégret avec Gérard Philipe "la meilleure part" avait été tourné là, en 1956, pendant la construction du barrage.
00:00:00 • Passo del San Bernardino depuis Hinterrhein (2065m)
Au col, des gars se baignaient dans le lac Moesola, ce 6 septembre 2023. C'est dire la température agréable qu'il faisait ce jour là, à cette altitude (2065 m). La montée depuis Hinterrhein est un petit bonheur, avec quelques points communs avec le Splügenpass gravi un peu plus tôt dans la journée. A commencer par la volée de lacets du départ, plus boisée, mais qui permet néanmoins de voir s'évanouir le village et l'aire de stockage des poids lourds de la semi-autoroute (où on peut aussi garer sa voiture et trouver des toilettes). La partie intermédiaire du col est composée de jolis mamelons où pousse une lande aux tons allant du jaune pâle au brun vif. Une solide muraille rocheuse domine le final du col sur la gauche, ce qui le rend peut-être un peu plus sévère que son voisin.
00:00:00 • Col de la Croix de Fer depuis Saint Jean de Maurienne (2064m)
Je suis monté à la Croix de Fer en faisant le crochet par le col du Mollard. Comme j'étais arrivé au sommet de ce col tout courbaturé, j'étais plutôt inquiet quant à mon aptitude à pouvoir escalader le col de la Croix de Fer sans peine. Cette crainte a tout de suite été vérifiée quand il a fallu affronter la rampe de sortie du village de St Sorlin-d'Arves. Ce serait petit développement et vitesse réduite pour affronter les épingles qui serpentent jusqu'au col. Je me souviens que l'on domine peu à peu la station de ski et je me souviens surtout d'un panorama extraordinaire sur les Aiguilles d'Arves. Est-ce cela qui a agi pour me transporter jusqu'en haut ? Toujours est-il que je ne pensais plus à la rudesse de la pente, mais seulement au bonheur de pouvoir être sur cette petite route suspendue au flanc de la montagne et de pouvoir pédaler dans un décor aussi grandiose. Ça a vraiment été un très très intense moment de bonheur cyclotouristique.
00:00:00 • Col de la Croix de Fer depuis Barrage du Verney (2064m)
Le parcours est le même que celui du col du Glandon. Il reste ensuite trois kilomètres à gravir dans les alpages pour atteindre le col de la Croix de Fer qui est très prisé des cyclos parce qu'il dépasse les 2000 m d'altitude. Une fois en haut, on peut admirer les Aiguilles d'Arves de près.
00:00:00 • Col de la Croix de Fer depuis Saint Etienne de Cuines (2064m)
Le parcours est le même que celui du col du Glandon. Il reste ensuite trois kilomètres à gravir dans les alpages pour atteindre le col de la Croix de Fer qui est très prisé des cyclos parce qu'il dépasse les 2000 m d'altitude. Une fois en haut, on peut admirer les Aiguilles d'Arves de près.
00:00:00 • Col du Lautaret depuis Le Clapier (2057m)
Je suis parti du barrage du Chambon car je n'aime pas la série de tunnels au-dessous de Freney d'Oisans. Jusqu'à La Grave, la route ne monte pas très fort, mais on a l'impression d'être emprisonné entre la montagne et la Romanche. Heureusement, quand on débouche à La Grave, c'est l'émerveillement avec la vue sur les glaciers de la Meije. Passé le tunnel des Ardoisières (mal éclairé et défectueux), on s'élève dans un paysage grandiose qui ne cesse de nous émerveiller. C'est comme si chaque virage de la route nous invitait à admirer la montagne dans tous ses recoins. Éboulis, prairies d'altitude, pics, glaciers nous dominent et nous enchantent. Toute cette beauté éteint la fatigue et l'on se prend à rêver de revenir souvent en un lieu aussi beau.
00:00:00 • Col du Lautaret depuis Briançon (2057m)
Après Briançon, il faut passer les multiples villages qui composent la station de Serre Chevalier et de ce fait on ne profite pas vraiment du paysage, tout occupé que l’on est à trouver sa place dans la circulation automobile. Après avoir dépassé La Salle, on voit le col du Lautaret, loin, tout là-haut, sur la gauche. Mais il reste encore 15 kilomètres avant de l'atteindre. Et du coup, on a l'impression qu'il nous nargue et qu'on n'avance pas bien vite. Ainsi avons-nous le temps de contempler le profond vallon de la Guisane et les pentes où l’activité agricole a bien de la peine à se maintenir. Heureusement, l'air des sommets nous garde dans une fraicheur bienvenue et nous pouvons à loisir profiter de la vue sur les pics des Écrins. Arrivé au paravalanche, on a envie d'accélérer, car on croit être arrivé. Erreur ! Ce sont sans doute les deux derniers kilomètres qui sont les plus difficiles et il vaut mieux poursuivre dans le rythme initial. Maintenant que nous voilà au col, on poursuit vers le Galibier ?
00:00:00 • Oberalppass depuis Göschenen (2044m)
Gravi après le Grimselpass et la Furkapass et donc en fin de journée. Incontestablement le plus facile des trois, avec aussi une belle succession de lacets à la sortie d'Andermatt. Hervé peinait un peu dans ma roue. Ce qui n'était pas une mauvaise chose, car ainsi j'ai pu rester davantage dans ce cadre champêtre qui m'enchantait. Je préfère les prairies fleuries aux rochers écrasés par les glaciers. Mais surtout, surtout ce que je retiens de ce col, c'est d'avoir pu admirer le train rouge et blanc de la ligne du Glacier Express. Cela est tellement symbolique de la Suisse ! Autre aspect symbolique de la Suisse : les exercices militaires. Je ne sais pas ce qu'il y avait à Andermatt ce jour-là, mais on a longtemps entendu des tirs à une cadence continue. Et au final, doux souvenir du soleil qui décline sur l'Oberalpsee.
00:00:00 • Station d'Isola 2000 depuis Isola (2010m)
En vacances d'été dans le Mercantour, nous étions allés à Isola 2000 pour faire une randonnée franco-italienne "sur les chemins de chasse du roi Victor-Emmanuel". Merveilleux souvenir. Et je me souvenais qu'il avait fallu plusieurs fois passer la première pour monter en voiture à la station. Comment cela allait-il se passer sur le vélo ? Je savais que ce serait difficile. 16 km, à 7% de moyenne, c'est long ! Dès qu'on s'élève au-dessus du village d'Isola, c'est très difficile, jusqu'à une série de lacets très relevés, soit sur environ 4 km. Ensuite, tant que l'on est dans la partie boisée, on repasse en-dessous des 7% et on peut tenir une petite cadence malgré quelques ressauts en escaliers. Après avoir obliqué direction est, on se dégage peu à peu de la forêt, et on avance toujours à flanc de pente sans trop encore se régaler du paysage. Enfin la station se profile avec ses grands immeubles. Heureusement, il n'y a pas que cela qui nous attire ici. Les alpages verdoyants et les sommets environnants invitent à des belles randonnées.



Et comment va notre cycliste ? Fatigué, il vous répondra au sommet du col de la Lombarde.
00:00:00 • Col du Simplon depuis Brig (2005m)
Je ne me souviens pas d'avoir peiné pour monter ce col (mon frère montait plus lentement que moi et je prenais mon temps). Mais je crois que je n'ai jamais gravi un col avec autant de travaux en cours, surtout dans la partie finale. Des feux alternatifs pour franchir les tunnels où les marteaux-piqueurs dégageaient une poussière asphyxiante. De l'eau qui dégoulinait de partout. Une insécurité permanente à cause des camions qui fonçaient sans se soucier du petit cycliste qui avait commis la folie de se trouver là. Voilà pourquoi je ne peux pas parler de la beauté de ce col. Monter avec la trouille aux fesses, ça ne laisse pas de place pour la contemplation !
00:00:00 • Port de Pailhères depuis Ax les Thermes (2001m)
Gravi au cours de la 5ème étape de la traversée des Pyrénées. Les grands cols laissent toujours des souvenirs. Et c'est le cas pour Pailhères ! Tout d'abord, dans la vallée de l'Ariège, avant Ax-les-Thermes, j'ai vu des montagnes blanches et j'ai cru qu'il avait neigé. Pas du tout ! Il y a des mines de talc à ciel ouvert. Les poussières liées à l'extraction blanchissent la montagne. Pas banal ! Je suis parti d'Ax tout excité à l'idée de monter un col supérieur à 2000. C'est rare dans les Pyrénées ! Ça s'est très bien passé jusqu'à la station d'Ascou-Pailhères. Il fallait de temps en temps se lever de la selle pour relancer l'allure, mais tout baignait, comme on dit. Et puis après, patatra ! La panne sèche et le vent dans la gueule. J'ai bien cru mettre autant de temps pour faire les cinq derniers kilomètres que pour faire les quatorze premiers. Mais j'ai tout de même bien aimé ce col, ne serait-ce que par la présence des chevaux en liberté.
00:00:00 • Station de Courchevel depuis Brides les Bains (2000m)
Je suis parti de Brides-les-Bains, un jeudi. Monter à Courchevel en semaine, c'est s'exposer à un flux continuel de véhicules de chantier ou de livraisons. J'ai trouvé ça bien pénible. J'ai aussi été très étonné de rouler sur une route extrêmement dégradée (enrobé fissuré, nids de poule), notamment dans la traversée de Moriond. Bref, l'accès à la station des millionnaires ne se fait pas dans les conditions optimales en ce qui concerne la qualité de la route. Du point de vue du dénivelé, ça passe bien, même s'il faut s'extraire du fond de vallée pour atteindre les 2000 mètres. Au fil des épingles, on passe plusieurs hameaux. C'est assez régulier, et même avec quelques replats avant d'atteindre Courchevel 1850. Pour atteindre l'altiport, il faut dépasser Courchevel 1850, passer sous un tunnel et suivre sur un kilomètre bien raide la route qui conduit aux locaux de la navigation aérienne. De là, on a une belle vue d'ensemble sur la station et le domaine skiable.
00:00:00 • Col de Sarenne depuis Le Chambon (1999m)
Ce col de Sarenne nous attire et nous agace. Il nous attire par sa position élevée qui nous offre un panorama exceptionnel sur tout l'Oisans. Il nous agace car il culmine à 1999 m et qu'on ne peut pas le mettre sur notre liste des plus de 2000 m, malgré l'effort énorme qu'il faut fournir pour le franchir. Dès qu'on s'engage sur la route de Mizoen, à proximité du lac Chambon, le ton est donné : plus de 11%. Si on ne passe pas là, inutile de songer à aller au sommet du col ! Ensuite, la route continue plein nord, sur une pente plus modérée, vers les villages de Clavans où j'avais rencontré quelques années plus tôt, alors que je faisais le Tour de l'Oisans sur le GR 54, des paysans qui descendaient le foin sur leur dos. Ça peut donner une idée de la sévérité des pentes que nous côtoyons. Parvenue au hameau du Perréon, la route change complètement de direction et commence une bonne série de lacets qui nous offrent une belle vue rétrospective. Mais le revêtement se dégrade en même temps que la route se rétrécie. Si on commence à voir les glaciers de la Meije et du Râteau, on ne peut pas encore se régaler du panorama, car la pente est à nouveau très dure et la fatigue se fait lourdement sentir. J'ai terminé à l'énergie, en localisant très bien le col, mais avec un effet trompeur qui me faisait croire qu'il était là, alors qu'il restait encore plusieurs hectomètres derrière chaque courbe.
00:00:00 • Col de Sarenne depuis Bourg d'Oisans (1999m)
On va d'abord faire les 14 km d'ascension de l'Alpe-d'Huez et puis il restera 8 km, dont la moitié en descente, pour rejoindre le col de Sarenne. Quel soulagement de quitter la station et de se retrouver en pleine nature, au calme, avec de splendides vues. Mais il faut une certaine prudence, car on côtoie le vide et il y a plusieurs passages à gué qu'il vaut mieux prendre doucement. Le final est dans un vallon plus resserré, sur une longue ligne droite, avec une pente qui rappelle la montée de l'Alpe par sa difficulté.
00:00:00 • Col de Sarenne depuis Allemont (1999m)
Je ne réécris pas ici ce que j'ai mis pour l'Alpe d'Huez, en venant d'Allemond. Je ne peux que redire le plaisir de quitter la folie immobilière de la station et de se retrouver en pleine nature, au calme, avec de splendides vues. Pour goûter à tout cela, il faut faire preuve de prudence, car on côtoie le vide et il y a plusieurs passages à gué qu'il vaut mieux aborder doucement. Le final est dans un vallon plutôt resserré, en ligne droite, avec une pente soutenue qui parait interminable.
00:00:00 • Col de Larche depuis Les Gleizolles (1997m)
Que ce soit par le versant français ou par le versant italien, le col de Larche ne me laisse que de très bons souvenirs. Je crois que cela tient à deux choses : une pente modérée et des paysages constamment ouverts. Il y a bien quelques passages à 7%, mais la pente moyenne n'excède pas les 5%. Dans le village de Larche, on laisse sur la droite la route qui conduit au vallon du Lauzanier et ses merveilleux lacs. Ensuite, on monte toujours dans la même direction. On ne s'interroge pas pour savoir où est le col : Il est devant nous. La forêt est quasiment absente de l'horizon et on a tout loisir d'admirer les sommets environnants et le parcours à venir. De cette facilité à gravir le col naissent une sérénité et un contentement rares. Avec le col de Larche, je réalise qu'on peut être en haute altitude et ne pas avoir peiné pour cela. Merveilleux, non ?

Une remarque : je n'ai pas compris pourquoi il y avait un panneau interdit aux cyclistes à la sortie de la première épingle, avant de passer sous la falaise. Risque d'éboulements ? Je suis passé et je ne dois pas être le seul.


00:00:00 • Col de Larche depuis Vinadio (1997m)
Il y a des ascensions que l'on garde longtemps en tête et celle-ci en fait partie. A quoi cela tient-il ? Au fait d'être de l'autre côté de la frontière (cela a-t-il encore un sens aujourd'hui) ? A la lumière si particulière qui inonde les pentes ? Au tracé de la route avec ses 12 tornanti entre le village d'Argentera et le sommet ? Au bleu du lac tout proche du col ? Au fait d'avoir entendu de belles exclamations en italien dans la traversée des villages ? Ou tout simplement au fait d'avoir gravi ce col un peu inopinément, pour voir où la route allait ? Ou bien encore d'être arrivé en haut sans avoir eu l'impression de forcer alors qu'on est tout proche des 2000 mètres ? C'est tout cela qui me revient en mémoire en rédigeant cet avis. Et je n'ai qu'un souhait, c'est de pouvoir retourner un jour sur la montée de la Maddalena !
00:00:00 • Col de Poutran depuis Barrage du Verney (1996m)
Inutile de redire ce que j'ai écrit pour la montée à l'Alpe d'Huez. Ensuite, il ne reste que trois kilomètres pour atteindre l'espace du col de Poutran. Sitôt que l'on tourne le dos aux constructions immobilières, on entre dans un espace non pas vierge - il y a des remontées mécaniques - mais tranquille et apaisé. La route va chercher la croupe herbeuse au loin et nous hisse gentiment au plus près des escarpements rocheux. Quel contraste avec le bruit et l'agitation de la station !
00:00:00 • Col de Poutran depuis Bourg d'Oisans (1996m)
Si on va au col de Poutran, on peut au moins ajouter un col à sa liste, chose que ne permet pas la simple ascension de l'Alpe-d'Huez. Il faut donc prendre la route qui part dans les prés, au-dessus de la station, après toutes les infrastructures pour le ski. La pente est modérée en comparaison de ce que l'on vient de faire. Et surtout, on se retrouve en pleine nature, à une altitude où il n'y a plus d'arbres et donc des horizons dégagés.
00:00:00 • Col de la Madeleine depuis La Chambre (1993m)
La route du col de la Madeleine qui permet de relier les vallées de la Maurienne et de la Tarentaise, a été goudronnée tardivement, en 1968. Ce fut le dernier col franchi lors de notre traversée des Alpes du nord pour retourner à Annecy. Je l'ai monté avec une certaine aisance. C'est ainsi que je me suis rendu compte que d'accumuler les kilomètres et les cols finit par nous mettre bien en condition pour affronter les grosses difficultés. Il faisait un peu figure d'épouvantail ce col de la Madeleine. Et ce ne sont pas les premiers kilomètres d'ascension qui ont démentir ce sentiment. La vision des villages perchés, sur le flanc opposé, donne bien la mesure de l'importance de la pente dans laquelle nous évoluons. Ça n'a pas dû être toujours facile de vivre en de tels lieux ! Je suis bien assis sur ma selle et je ne me pose pas trop de questions pour savoir si ça sera plus dur après ou pas. J'ai un peu hâte d'arriver à St François-Longchamps, car je sais qu'au-dessus de la station, on est dans les alpages avec une vue plus large, où souffle un petit vent bienfaisant. Même si la pente y est sensiblement la même que plus-bas, j'ai l'impression de pédaler plus en souplesse, comme si l'altitude avait un effet d'enivrement. Le passage du col offre un panorama exceptionnel, comme chaque fois que l'on est en très haute en altitude : chaîne de la Lauzière, Mont-Blanc, pics de la Vanoise, Cheval Noir. Et dire que tout cela va si vite disparaître au fil de la descente sur l'autre versant !
00:00:00 • Col de la Madeleine depuis Feissons sur isere (1993m)
Savoir que la montée fait plus de 25 km, ça a de quoi impressionner, surtout si on n'a pas encore l'habitude d'affronter un tel défi. Mais le mal est venu de là où je ne l'attendais pas : un mauvais réglage de selle qui a fini par se porter sur les reins et me faire souffrir affreusement. Pas de clef pour réparer. Ça a été un enfer. Il a même fallu que je m'arrête à Celliers pour oublier la douleur et manger quelque chose tellement je me sentais mal. Je n'ai guère de souvenirs du paysage ou de la route, mis à part qu'elle est très étroite et souvent en surplomb du ravin. La partie finale est plus ouverte, puisque dans les pâturages. On voit les remontées mécaniques qui permettent de faire la liaison entre les stations de Valmorel, côté Tarentaise, et de St François-Longchamp, côté Maurienne.
00:00:00 • Col de la Madeleine depuis La chambre, via Montgellafrey (1993m)
J'ai fait cette variante 25 ans jour pour jour après ma première grimpée au col de la Madeleine depuis La Chambre. Et ce fut très difficile. Dès qu'on aborde le village de Notre Dame de Cruet, la pente ne cesse de forcir. La route s'en va contre la falaise et par une série de lacets très sévères, on prend rapidement de l'altitude. La vue plongeante sur La Chambre et St Étienne de Cuines donne le vertige. Ensuite on atteint Montgellafrey par une route qui s'accroche au flanc de la montagne avec un profil inconstant où quelques raidillons finissent de nous écœurer si on ne l'était pas déjà. Heureusement, après le village, les à-coups cessent et on peut s'installer dans un rythme. Par trois fois, on a des rétrécissements de chaussée suite à des éboulements. La station de St François-Longchamp se profile devant nous. On y arrive alors que la pente se réduit fortement. Sur les cinq derniers kilomètres, on emprunte l'itinéraire classique de La Chambre. On évolue dans les alpages, avec les pics du bout de la chaine de la Lauzière aux éboulis dolomitiques qui ferment l'horizon. Et bien que la pente soit sensiblement égale à celle que nous avons affrontée auparavant, j'ai pédalé avec une facilité inconnue jusque-là dans cette montée. Je ne peux pas terminer cette description sans évoquer un petit garçon aperçu derrière un portail à N.D. de Cruet. En me voyant passer, il me demande "Vous allez au col de la Madeleine monsieur ?" j'ai cru deviner dans ses yeux le désir de me suivre. Et je ne doute pas qu'il ira là-haut, sur son vélo, dès qu'il le pourra. Cette envie m'a rappelée celle qui était la mienne dans mes jeunes années et qui m'a sans doute permis d'accomplir tout ce que j'ai réalisé à bicyclette. Le regard de ce petit garçon m'a aussi très certainement permis de ne pas lâcher dans les passages difficiles. Je lui dois un grand merci.
00:00:00 • Col du Joly depuis Beaufort (1989m)
Le panorama du sommet sur le Massif du Mont-Blanc est une heureuse récompense après cette difficile montée qui se fait en deux temps. Jusqu'à l'usine électrique de Belleville, on est sur une route sinueuse où les faux-plats alternent avec quelques brusques coups de cul. Ça fait mal aux jambes. Comme on est dans un ubac, on est en permanence dans une ambiance humide et froide, sous la montagne d'Outray. Après la centrale électrique, on progresse dans un paysage de plus en plus ouvert au fur et à mesure que l'on s'élève. La pente s'accentue inévitablement, et on découvre de très beaux points de vue (en particulier sur Hauteluce, sur les voutes du barrage de la Girotte ou sur les Aiguilles Croche). A l'entrée des pâturages, tout au long de la montée, des bidons à lait attendent la prochaine traite (image devenue rarissime de nos jours). Malgré la beauté des lieux, j'ai éprouvé quelque difficulté à finir sans zigzaguer. Dommage que je ne puisse pas ajouter ce col à ma liste des plus de 2000 m. Il en a toute la majesté !
00:00:00 • Col du Joly depuis La Pierre (1989m)
Une montée où j'ai éprouvé énormément de plaisir ! Et pourtant, les huit premiers kilomètres jusqu'à Hauteluce (qui correspondent au début du col des Saisies), n'ont rien d'attractifs sur une large route collée à la paroi, avec un bon pourcentage à 6%. Arrivé à Hauteluce, tout s'illumine : on voit le sommet du Mont-Blanc, le magnifique clocher à bulbe, les imposants chalets fleuris, les pâturages. La route flâne tranquillement au fil des hameaux jusqu'à la centrale électrique de Belleville où on rejoint la route qui monte de Beaufort. Là, on bute contre le versant de la montagne. Le Mont-Blanc a disparu. Il faut affronter l'enchainement des épingles qui conduisent d'un alpage à l'autre, de façon à visiter toutes les pentes herbeuses où sont installés des équipements pour la traite des vaches. On dépasse la station du Val Joly et on se retrouve à la même altitude que le barrage de la Girotte sur notre droite. Je ne sais pas quelle mouche m'a piqué, mais je me suis pris à rouler beaucoup plus vite sur les kilomètres de la fin que sur les kilomètres du bas, alors que la pente ne fait que s'intensifier. Hâte de voir le Mont-Blanc ? On ne le découvre qu'au moment où la route contourne un dernier pli de terrain et que le goudron s'arrête. La majesté du paysage est un peu ternie en constatant à quel point la neige a fondu sur toutes les parois à cause du réchauffement climatique. Il ne faut pas non plus oublier de regarder de l’autre côté où la vue porte bien sûr sur les sommets du Beaufortin, et aussi jusque sur le massif des Bauges et le Granier.
00:00:00 • Colle San carlo depuis Morgex (1971m)
Très très difficile. Mais tellement heureux d'être arrivé au sommet d'une seule traite. Peut-être grâce aux jolis panneaux si soigneusement installés au fil de la pente. On aime les choses bien faites dans le Val d'Aoste.
00:00:00 • Cormet de Roselend depuis Bourg Saint Maurice (1968m)
Je craignais ce versant autant pour sa longueur que pour son dénivelé. Crainte accentuée par le fait que je l'avais déjà descendu à vélo. (J'ai remarqué que bien souvent le fait de descendre un col avant de le remonter a tendance à faire surestimer la déclivité). Je partis donc sur un rythme bien tranquille afin de ne pas brûler trop vite mon énergie. Assez vite après avoir quitté Bourg St Maurice, j'entre dans un vallon assez resserré et qui me conduit aux anciens thermes de Bonneval les Bains. Brrr ! Je n'aimerais pas faire une cure là ! Je m'attaque alors à la partie la plus pentue de la montée. Quelques courts lacets me hissent vers la vallée des Chapieux. C'est maintenant qu'il faut ouvrir les yeux pour profiter de la majesté du paysage : la chaine du Mont-Blanc sur la droite et les sommets du Beaufortin devant et sur la gauche. J'aimerais faire une pause dans le paisible vallon des Chapieux, mais il reste encore 8 km. Il me faut dompter les ressauts qui en obliquant à l'ouest me laissent découvrir les pâturages et bientôt le col. Ouf !
00:00:00 • Cormet de Roselend depuis Beaufort (1968m)
A partir du col du Méraillet, on est en haute altitude et il n'y a plus beaucoup d'arbres. Les alpages retrouvent droit de cité et c'est un vrai plaisir d'entendre les clarines ainsi que le bruit des torrents. La route descend légèrement pour aller contourner la pointe nord-est du lac de Roselend. Une volée de lacets nous fait franchir un dernier verrou rocheux et nous arrivons au Plan de la Lai (refuge sur le GR5 et pourquoi pas pour les cyclos ?). On aperçoit le col qui paraît tout près, mais vous verrez que vous trouverez le dernier kilomètre interminablement long. Ça laisse le temps d'admirer le massif du Mont-Blanc !
00:00:00 • Col de Brilles depuis Mont Louis (1965m)
1er août 2019.

En grimpant le col de Llose, on peut faire le crochet en aller-retour. Il n'y a que 4 km et ce n'est pas difficile (premier kilomètre en descente).

La route de ce col est réglementée car elle passe sur un champ de tir militaire. Il y a des panneaux, avec les jours et les heures. Mais rien n'était inscrit dessus. Et lorsque j'ai vu qu'il y avait des vaches dans les champs, je n'ai plus hésité à m'engager.

Franchement, si vous voulez ajouter un col à votre palmarès, le col de Brilles n'est pas celui qui vous fera le plus souffrir. Il offre aussi une belle vue sur le Conflent et ses montagnes. Et aussi deux chars "abandonnés" dans les champs.


00:00:00 • Plan Pichu depuis Aime (1945m)
Après avoir approché le Cormet d'Arêches par son versant nord, il était naturel que je vienne par son versant sud et donc par Plan Pichu. Cette grimpée a deux visages d'égale longueur. Tout d'abord la montée vers le village de Granier qui se fait par une excellente route qui serpente en balcon au-dessus de la vallée de l'Isère. La vue est très dégagée sur Mâcot-La Plagne, le Mont Pourri, et jusqu'à la station des Arcs et alentours. C'est une pente régulière où s'égrainent les villages du versant soleil et qui permet de garder un bon rythme. Dans la traversée de Granier, la pente se durcit et ne cessera plus d'alterner les à-coups avec quelques temps morts. Après une ultime épingle semblable aux précédentes, la route s'infléchit plein nord et entre en forêt pour gagner les alpages du versant sud du Beaufortin. Avant de découvrir les chalets de Laval, il faut affronter un kilomètre extrêmement dur. Le final est un régal, comme chaque fois que l'on est en haute altitude dans les estives. Les marmottes se font entendre alors que l'on enchaine les lacets qui vont nous faire déboucher sur le replat de Plan Pichu où l'activité ne manque pas à la fromagerie. Le Cormet de Roselend est deux kilomètres plus loin, mais sur un chemin non goudronné.
00:00:00 • Refuge de l'Orgère depuis Freney (1933m)
C'est un peu compliqué de trouver la route qui va au refuge de l'Orgère en sortant de la route nationale. J'ai donc visé St André et j'ai tout de suite compris que ce ne serait pas tout à fait de la rigolade. Lorsque la route est étroite, on a le sentiment que la pente est encore plus rude. Et puis, au début, on peut aussi voir la vallée d'où on vient et ça impressionne un peu. On progresse un bon moment en forêt et on croise quelques maisons. Il n'y a pas tellement de virages et c'est toujours plus difficile de grimper à flanc sans pouvoir se relancer. Heureusement que l'air des sommets et la tentation de voir les cimes invitent à poursuivre jusqu'au bout de la route. Et alors ? Ben faut redescendre ! Parfois je me demande pourquoi je m'astreins à grimper. Ce n'était pas un bon jour...
00:00:00 • Barrage d'Emosson depuis Le Châtelard (1932m)
A partir du Chatelard (frontière franco-suisse), il faut descendre un peu pour trouver la bifurcation qui conduit à Finhaut. Après avoir traversé le torrent, ça grimpe déjà bien fort pour atteindre le village. On a encore une impression de montagne accessible et riante. Quand on a dépassé le village, ça prend une toute autre tournure. La pente ne va plus quitter les 9-10% jusqu'au col de la Gueulaz. La route va quelque peu se rétrécir et s'élever au-dessus d'une gorge impressionnante. Adieu prairies ! Bonjour rocailles ! Et il faut pédaler longtemps avant de passer une épingle salvatrice. Heureusement, ces moments de peine intense sont récompensés par la vue sur le Massif du Mt Blanc et la découverte du barrage d'Emosson à la toute fin.
00:00:00 • Signal de Bisanne depuis Villard sur Doron (1930m)
C'est ma quatrième ascension au Signal de Bisanne, à chaque fois par un itinéraire différent. Je connaissais la rudesse de la montée de Villard pour être venu aux myrtilles par cette route. J'ai voulu monter un matin de mai pour ne pas subir la grosse chaleur imparable au cœur de l'été sur ce versant sud assez peu forestier. C'est vrai que la pente forcit au fil des kilomètres. Mais comme on rencontre pas mal de chalets tout du long, et que j'aime bien regarder l'activité agricole qui anime les pentes, j'ai finalement un peu oublié ma fatigue. Arrivé à Bisanne 1500, j'ai retrouvé la route empruntée l'automne passé depuis Queige, là où la déclivité dépasse les 10% et je me suis hissé au sommet au courage. La vue à 360° est encore plus belle en ce mois printanier où la neige subsiste sur la plupart des sommets.
00:00:00 • Signal de Bisanne depuis Col des Saisies (1930m)
Tout proche de la station des Saisies, le Signal de Bisanne est en fait le point culminant des remontées mécaniques. Un restaurant panoramique occupe les lieux, à juste titre puisque la vue y est exceptionnelle : les Aravis au nord, le Mont-Blanc à l'est, les sommets du Beaufortin (dont la Pierra Menta) au sud. Ce serait dommage de ne pas aller jusque là-haut et de ne pas se régaler d'un tel panorama. Pour cela, il faut aller au bas du village des Saisies et tourner à droite au rond-point (le Signal de Bisanne n'est pas indiqué). On suit une large route plutôt roulante jusqu'à un carrefour où l'on trouve la direction "Signal de Bisanne". A partir de là, la pente est très raide, mais jamais avec des à-coups, ce qui permet de monter à sa main. Le retour vers les Saisies est vraiment un régal avec cette pente prodigieuse et la vue sur le Mont-Blanc.
00:00:00 • Signal de Bisanne depuis Queige (1930m)
17 km à plus de 8% de moyenne, ça n'est pas rien ! Je suis effectivement arrivé bien lessivé au sommet. Mais je garderai un bon souvenir de cette montée où les kilomètres ne sont pas signalés par une borne. Comme partout dans le Beaufortin, la montagne est habitée, ce qui donne des paysages ouverts, même s'il y a quelques passages forestiers. Petit tunnel inattendu peu après avoir quitté Queige. Une harde de chamois à proximité du hameau d'Outrechenay. Beaucoup de lacets pour affronter la pente. La route est en bon état, même si le goudron est très souvent fendillé. Par contre, on croise difficilement et il a fallu que je m'arrête plusieurs fois en voyant arriver des camions (qui n'ont pas modéré leur vitesse en voyant peiner un petit cyclo). Le passage à la station de Bisanne 1500 (complètement déserte en ce 13 septembre) marque la jonction avec la route qui vient de Villard sur Doron et offre une superbe vue sur le Mt Blanc et la Pierre Menta. Les quatre derniers kilomètres sont tous au-dessus des 10%, mais je les ai passés avec une certaine assurance, surtout les deux derniers que j'avais déjà gravis en venant des Saisies.
00:00:00 • Signal de Bisanne depuis L'Isle (1930m)
La plus longue montée vers le Signal de Bisanne qui ne semble pas attirer les amateurs, vue l'absence de témoignages sur le site. Comme j'ai pas mal roulé en cette année 2021, je m'y suis aventuré, curieux de découvrir une route que je n'ai jamais empruntée. Le moins que je puisse dire, c'est qu'elle est très irrégulière, avec systématiquement des pourcentages énormes sur plusieurs kilomètres, à chaque sortie de village : l'Isle 7,5%; Cohennoz 8%; Crest-Voland 8% et enfin Les Saisies 7,5%. La montée n'est pas constante puisqu'il y a quelques dévalées avant où au moment de la traversée de ces villages. Tout ça pour dire qu'il m'a été difficile de trouver une bonne cadence de pédalage. Comme je m'en doutais, le long passage en ubac entre le départ et jusqu'à la station de Crest-Voland nous condamne à rouler à la fraiche sous l'emprise forestière, avec la plainte des tronçonneuses comme unique agrément. Le passage à la station, au moment où la vue se dégage offre un attrait nouveau à la montée. La chaine des Aravis se déploie et le carillon des troupeaux nous accompagne. Après avoir rencontré la route qui vient de Flumet, on découvre le Signal de Bisanne avec ses pentes herbeuses et ses remontées mécaniques. Mais pour l'atteindre, il faut tout d'abord traverser la station des Saisies, puis remonter vers l'ouest une large route qui à 2 km du sommet laisse la place à un chemin asphalté aux rudes pourcentages. Après trois heures d'ascension, j'étais ravi de découvrir le panorama sur le Mont-Blanc, les Aravis et les sommets du Beaufortain.
00:00:00 • Col du Glandon depuis La Chambre (1924m)
Un col où j'ai souffert ! En grande partie parce que j'avais ma selle qui n'était pas réglée à la bonne hauteur et je ne pouvais pas pédaler assis correctement. Mais sans doute aussi parce que la pente est rude, surtout à la fin. L'entame du col, quand on traverse le sinistre village de St Etienne-de-Cuines, donne le ton de ce que sera l'ascension : âpre et solitaire. Ensuite, jusqu'à St Colomban, on grimpe dans le creux de la montagne, en pleine forêt, sans deviner quoi que ce soit de l'itinéraire. Heureusement, la deuxième partie de la montée nous régale davantage. Peu à peu, on découvre les sommets et les pentes herbeuses. Les derniers kilomètres, avec les lacets qui s'enroulent les uns au-dessus des autres sont très durs, mais le cadre est tellement beau qu'on oublie notre peine.
00:00:00 • Col du Glandon depuis Barrage du Verney (1924m)
Une des montées les plus irrégulières parmi tous les grands cols. En effet, le rythme de l'ascension est interrompu par deux fois avec des descentes impromptues. Le pourcentage moyen (4,78%) est une absurdité quand on sait qu'il y a plusieurs kilomètres supérieurs à 10%. On quitte le village d'Allemont en empruntant la route qui passe sur le barrage du Vernay. Ça nous donne déjà un beau panorama, tout à la fois lacustre et sur la plaine de l'Eau d'Olle. Quand on a laissé la route de Vaujany sur la droite, on remonte plein nord la vallée de l'Eau d'Olle, toujours en surplomb du torrent. Le kilomètre avant le Rivier-d'Allemont est terrible. C'est pourquoi on apprécie le replat sous les falaises du massif des Sept-Laux. Replat suivi d'une brusque descente. Si on jubile, c'est parce qu'on ignore ce qui nous attend derrière. On effet, dès la reprise de la montée, on escalade les pentes les plus escarpées de toute la montée, sous la voute du barrage de Grand-Maison. Je déteste d'avoir à affronter une telle situation. Avec le ralentissement brutal du pédalage, j'ai tout mon temps pour compter les lacets du chemin de terre qui conduisent sur le rebord du barrage. Me voici enfin au belvédère au-dessus du lac. Merveilleux, bien sûr. D'autant plus que la route a cessé d'être un mur. Je vois maintenant les sommets des Grandes Rousses et les Aiguilles de l'Argentière. Les marmottes gambadent dans les prés. Tiens, ça redescend à nouveau. Heureusement moins fort que tout à l'heure. Le col du Glandon est maintenant tout proche et je retrouve l'entrain du départ pour franchir l'ultime dénivelé. Je marque la pause auprès du monument commémoratif de la Résistance. Il me reste encore 3 km pour atteindre le col de la Croix de Fer.
00:00:00 • Col de Puymorens depuis Latour de Carol (1920m)
Je craignais de rouler sur une route à forte circulation. Belle surprise, ce fut très tranquille, y compris dans la partie basse qui permet de rejoindre le tunnel. La remontée de la vallée du Carol est très agréable. On ne peine pas. On peut admirer au passage les Tours de Carol partiellement ruinées. Après Porta, on voit bien les lacets du col de Puymorens et on se demande bien si ce sera facile ou non. Si l'on excepte un petit mur à la sortie du village, toute la montée se fait avec une grande facilité. C'est franchement un des grands cols que j'ai eu le plus de plaisir à franchir. Dès qu'on s'élève, on a une vue plongeante sur la vallée que l'on vient de parcourir. Il y a de l'air et malgré la chaleur de l'été, on respire bien. Un pur bonheur pour les cyclistes !
00:00:00 • Maljasset depuis Jausiers (1915m)
Depuis St Paul, l'itinéraire est commun avec celui de Fouillouse, jusqu'un peu avant le pont du Chatelet. On remonte paisiblement la vallée de l'Ubaye dont le grondement nous accompagnera jusqu'au terme de la route. De nombreuses fois, vous pourrez admirer la limpidité de ses eaux et vous serez peut-être tenté de vous arrêter pour regarder ce flot écumant le long du vallon. Ce parcours est vraiment enchanteur et peut être parcouru par n'importe quel adepte du vélo. En effet, sa déclivité reste modeste, excepté par deux fois sur environ un kilomètre. Tout d'abord, au passage du hameau de Grande Serenne dont les toits de tôles rouillées disent assez bien la pauvreté d'autrefois, jusqu'à la bifurcation de Fouillouse. Une approche justement récompensée puisque c'est précisément en franchissant deux épingles que l'on pourra faire les plus belles photos du pont du Châtelet suspendu sur le vide. Ensuite, la route pénètre dans un large vallon ponctué de bois de mélèzes. La seconde difficulté, avec une pente à 10% se trouve avant d'atteindre le hameau de La Barge. Juste après cela, on découvrira l'église de Maurin dans le lointain, dominée par les sommets abrupts de la haute vallée. On pourra voir quelques troupeaux de moutons et leurs bergers dans les prés sur les versants de part et d'autre de la rivière. La luminosité éclatante qui inonde les reliefs majestueux renforce notre sentiment de bonheur. Heureux les hommes qui habitent ce paradis estival. Car en hiver, c'est tout autre chose ! L'isolement est total. Mon ami Jean-Louis Carribou qui fut instituteur en ces lieux au début des années 60 en témoigne dans son livre "Au bout du monde".

Je ne saurais finir cette évocation sans revenir à Giono qui a si bien décrit l'univers des bergers : "On prit les quartiers d'été dans une haute pâture. Les glaciers avaient pris tout ça dans la main et l'avaient haussé jusque contre le ciel. De grands doigts glacés tenaient l'herbe. C'était du gras à rendre fou toute bête saine. Il y avait des reines-des-prés épaisses comme de la crème de lait et, rien qu'à marcher dans les pacages, les semelles des espadrilles en étaient vertes de jus".
00:00:00 • Mont Ventoux depuis Sault (1909m)
Exceptés les deux premiers kilomètres où ça descend, je diviserais cette ascension en trois parties. 10 km où la pente oscille entre 5 et 6%, 7 km où elle se tasse autour de 2-3% et enfin les 6 km communs avec la route de Bédoin où elle dépasse les 7% de moyenne. Il ne faut donc pas se faire une montagne de ce Mont Ventoux depuis Sault. Après avoir côtoyé des champs de lavandes, on va peu à peu entrer en forêt et n'en sortir qu'au chalet Reynard, au moment de la jonction avec la route de Bédoin. Là, en quelques coups de pédale on change subitement d'univers pour se retrouver face à un paysage blanc et nu où les cailloux réverbèrent la lumière. C'est saisissant ! Auparavant, je m'étais permis une petite digression pour aller au Pas de Frache (1575 m), malgré la présence d'une barrière qui en interdit l'accès à tous véhicules. C'est une montée de 2 km un peu brutale dans son milieu et qui aboutit... nul part (autrefois, il y avait un relai aujourd'hui disparu). Comme le mistral soufflait passablement fort ce 7 octobre, j'ai dû l'affronter sur quelques portions du final. Mais qu'importe puisque j'étais déjà passé par là et ce fut comme si je rendais visite à une vieille connaissance. Par contre, je n'ai guère pu m'attarder sur le sommet, tellement les rafales étaient fortes. Je suis donc redescendu par petits sauts, afin de faire quelques belles photos souvenir.
00:00:00 • Mont Ventoux depuis Malaucene (1909m)
Il y a tellement de témoignages que je ne suis pas sûr que le mien apporte une quelconque nouveauté à tout ce qui a déjà été dit. Craignant la chaleur, je suis parti de Malaucène à 5h30, un 6 juillet. La route pour moi tout seul ! Dès les premiers kilomètres, je dois me mettre en danseuse. "Si c'est comme ça jusqu'en haut, je ne suis pas encore arrivé". Mais ne laisse donc pas les mauvaises pensées t'envahir. Tu as choisi de gravir ce sommet mythique et tu vas y arriver. Voilà, c'est comme ça qu'il faut prendre les choses. OK. Je pédale. Un point c'est tout. Il y a bien quelques portions plus faciles, mais j'ai l'impression que c'est pour entrer dans du encore plus dur juste après. Le compte à rebours des kilomètres fonctionne tout de même bien. Plus que dix. Plus que six. On est tout de même longtemps sous les sapins. Ça, c’est parce qu’on est sur le versant nord. Tiens voilà la station de ski. Enfin un lacet ! On a roulé longtemps plein est. Maintenant la configuration change. Quelques virages et on devine le sommet à main gauche. La route à flanc, comme dans beaucoup de grands cols et cette crête rocheuse qu'il faut franchir pour basculer sur l'autre versant. Pas de vent aujourd'hui. Ouf ! J'ai fait le Ventoux. Pourvu que la descente se passe bien maintenant !
00:00:00 • Mont Ventoux depuis Bedoin (1909m)
18 ans après le versant nord, j'ai voulu gravir le versant sud. Cette fois je suis venu en octobre pour profiter de la douceur de l'arrière-saison. J'ai encore eu de la chance : pas de vent ! Donc j'avais tout pour réussir. Je suis bien arrivé en haut, mais dieu que ce fut éprouvant ! Jusqu'à Bedoin, je progressais tranquillement et j'avais hâte de me trouver dans les passages les plus accentués. Hélas, il ne fallut pas longtemps pour que j'éprouve les pires difficultés à progresser. Je ne comprenais pas pourquoi je n'avançais pas plus facilement dans la forêt, alors que ça n'avait pas l'air si difficile que ça. J'aime faire les montées d'une traite, mais cette fois, j'ai été contraint de m'arrêter au chalet Reynard pour me restaurer. Bien m'en a pris. Après une heure de pause, je suis reparti plus allègrement. J'étais comme porté par la majesté de l'endroit. Les six derniers kilomètres à découvert avec toute cette rocaille blanche et cette route dont on perçoit tous les méandres, sont fascinants. Je voyais avancer d'autres cyclos et ça m'encourageait à les rejoindre. Je crois bien que j'étais au bord des larmes lorsque j'ai franchi le sommet. Serais-je capable de revenir ici, une autre fois, sur mon vélo ?
00:00:00 • Fouillouze depuis Saint Paul sur Ubaye (1907m)
Fouillouse est le berceau de la famille Grouès dont est issu l'Abbé Pierre. Pour accéder à ce splendide bout du monde, il faut passer sur l'incontournable pont du Chatelet qui fait le bonheur des photographes du haut de ses 108 m au-dessus de l'Ubaye. Mais attention, on ne croise pas dessus car il ne fait que trois mètres de large. Et le petit tunnel qui lui fait suite est totalement défoncé, si bien que je vous recommande de le passer en poussant votre vélo. Les trois kilomètres qui séparent Fouillouse de la bifurcation de la route de Maurin sont terriblement difficiles, avec un pourcentage moyen supérieur à 8%. C'est une enfilade de lacets au bord du vide, avec une très belle vue rétrospective sur une partie de l'itinéraire parcouru depuis St Paul sur Ubaye. Un parking est obligatoire pour les voitures un peu avant le hameau qui est signalé comme étant piétonnier. Avec mon vélo, je me suis autorisé à avancer jusqu'au cœur du village où j'ai vu... des voitures garées dans tous les sens et sur le moindre espace libre. Dans le contre-jour matinal, j'ai pu saluer le Brec de Chambeyron (3389 m), avant de repartir, soucieux de bien négocier les virages de la descente vertigineuse, avant de poursuivre vers Maurin.
00:00:00 • Relais du Chalmieu depuis Pont de Belleville (1906m)
J'ai prolongé la grimpée du col du Mollard depuis Villargondran par la grimpée au relais du Chalmieu. Pour cela, il m’a fallu descendre environ 5 km et prendre la direction Montrond-Le Chalmieu. La route grimpe tout de suite très sèchement à plus de 9%. Une déclivité qui restera à peu près constante jusqu'au terminus de la route goudronnée. Ça m’a permis de progresser bien régulièrement, dans un paysage toujours ouvert, où les Aiguilles d'Arves émergent progressivement derrière une crête que l'on va contourner. La route est en très bon état jusqu'au hameau du Chalmieu, puis elle se fendille et se craquelle au fil de la pente, mais ça reste très correct. Malgré la sévérité de la pente, j'ai vécu cette montée comme un grand moment de bonheur cyclotouristique dans un cadre montagnard exceptionnel. Car en plus des Aiguilles d'Arves, j'ai pu admirer le col du Mollard d'où je venais, ainsi que le col de la Croix de Fer et le Massif des Grandes Rousses.
00:00:00 • Ferrere depuis Bersezio (1892m)
Après avoir gravi la Lombarde, j'ai voulu aller découvrir le village de Ferrere, encouragé en cela par l'hôtelier de Larche qui m'en avait fait mille compliments. Je n'ai vraiment pas regretté ce détour un peu inopiné. Dès qu'on a passé la deuxième épingle au-dessus du village de Bersezio, on a une vue magnifique sur celui-ci et les clapiers (tas de pierres) qui entourent les champs au-dessus du village. Un panorama que l'on ne devine pas quand on est sur la route du col de la Maddalena ! Ensuite, la route passe au-dessus d'un précipice saisissant d'où l'on peut voir les tornanti en aval de Bersezio. La montée se poursuit en forêt sur 2 km, avant de déboucher sur les pentes où paissent les moutons. Une borne indique l'altitude de 1870 m au moment où la route va plonger vers le village de Ferrere qui repose sur le flanc de la montagne. C'est un bout du monde où de plus en plus de citadins rénovent les vieilles bâtisses. Voilà pour l'ambiance paysagère. Je ne peux pas être aussi dithyrambique sur l'état de la route. Au départ, une série de panneaux d'interdictions prévient l'usager des risques encourus. Je note en particulier l'interdiction d'emprunter cette route par temps de pluie. Quant au revêtement, aïe, aïe, aïe ! S'il n'est pas troué ou fendu, il est jonché de débris multiples. Pas rigolo dans la descente au passage exposé au vide. Voilà qui donne un petit frisson supplémentaire à cette montée inoubliable.
00:00:00 • Passo di Campolongo depuis Corvara in Badia (1875m)
Pour sortir de Corvara, il faut appuyer fort sur les pédales, dans une succession de lacets où on a régulièrement installé des bancs d'où l'on peut contempler ce beau village emblématique des Dolomites. Et puis la route s'en va dans le vallon qui se resserre quelque peu sur une pente bien plus atténuée. Je ne m'attendais pas à arriver au col aussi rapidement. Je ne m'y suis pas attardé car il n'offre aucun attrait.
00:00:00 • Col de la Llose depuis Olette (1861m)
En venant du col de Creu, je n'ai donc monté "que" les 11 derniers kilomètres qui furent pimentés par deux événements. 1- Ce jour-là, la DDE procédait à l'éradication de blocs rocheux en bord de route. Route qui était donc coupée à la circulation, mais sans avertissement préalable. Heureusement, qu'à vélo on se débrouille pour passer, au prix d'un portage dans la pente ! 2- J'ai voulu aller faire le col de Jouel. Une formalité en venant de la D4f (c'est à plat). Mais je suis descendu à Ayguatébia, histoire de remonter Jouel par ce côté-là, où la route est très peu large, abimée et raide. Et comme fait exprès, j'ai dû croiser 4 ou 5 voitures (sans doute déviées du fait des travaux) qui m'ont obligé à mettre pied à terre, tellement le croisement était délicat. Et ce ne fut pas facile de repartir en pleine pente ! Après tout ça, le col de la Llose m'a paru bien long, même s'il ne présente pas des pourcentages excessifs. Petite consolation : j'ai doublé d'autres cyclos qui étaient encore plus à la peine que moi...
00:00:00 • Col de la Llose depuis La Llagonne (1861m)
Sur ce tronçon, nous avons une belle et large route, très bien profilée. Peu avant le sommet, on peut aller faire le col de Brilles, à condition de ne pas être en période de tirs militaires. Quoi dire de plus ? Ça fait un peu drôle d’être à une altitude aussi élevée alors qu’on n’a pas tellement peiné pour arriver jusque-là. Ce qui est le cas pour beaucoup de cols de Cerdagne et Capcir…
00:00:00 • Col de Montgenevre depuis La Vachette (1850m)
Le col de Montgenèvre est très connu parce que c'est un col de grande communication entre la France et l'Italie. Hannibal y serait passé avec ses éléphants... Voilà qui peut laisser supposer qu'il se gravit facilement à vélo ! Au départ de Briançon, on est déjà à plus de 1100 m d'altitude et nous arrivons à 1850. La route est large et se contorsionne en une multitude de lacets, après avoir dépassé les routes qui vont dans la vallée de la Clarée. Nous voilà à flanc de montagne, parmi les pins qui cachent les éboulis, avec un muret de béton qui protège du vide aval, mais sans bande cyclable. Ce n'est pas franchement la route idéale pour le vélo sécurisé. Sorti des épingles, l'effort doit se poursuivre jusqu'au cœur de la station de sports d'hiver, où il ne faut pas emprunter la tranchée couverte qui conduit vers l'Italie. Vigilance donc !
00:00:00 • Col de Montgenevre depuis Cesana Torinese (1850m)
Ce versant italien est tout en tunnels et ouvrages d'art multiples et franchement, après l'avoir gravi une fois, je me dis que ce sera bien la seule et unique. Depuis Cesana, en voyant tout ce béton et toutes ces armatures, j'ai bien l'intuition que ce n'est pas une route pour les cyclistes. Mais puisque j'ai décidé de gravir chaque col par tous ses versants, je ne me dérobe pas et j'entreprends l'ascension que je sais être périlleuse. Les infrastructures renforcent l'impression de raideur de la pente. Mais ce n'est pas ce que j'ai trouvé de plus pénible. Le plus pénible, sous les paravalanches ou dans les tunnels, c'est le vrombissement des voitures qui arrivent derrière moi et qui systématiquement entraine cette pensée "Est-ce qu'elle va me voir ? Est-ce qu'elle va se déporter suffisamment en me dépassant ?" C'est un stress terrible. Après 45 minutes de cette peur continuelle, je n'ai pas vraiment l'esprit à admirer les alpages de Clavières. Une seule obsession me préoccupe : pourvu que je n'aie pas d'accident, pourvu que je n'aie pas d'accident ! A la vue du sommet, dans la station de Montgenèvre, je pousse un Ouf de soulagement. Je suis sain et sauf ! Mon contrat moral est rempli, mais ce ne fut pas dans l'allégresse, hélas...
00:00:00 • Col de Pierre Carrée depuis Balme (1843m)
C'est le plus haut col goudronné de Haute-Savoie. Mais pas le plus difficile. Il aboutit à la station de Flaine. Les 21 km d'ascension depuis la vallée de l'Arve sont dans une pente constante, plus prononcée de Balme aux Carroz que sur la fin. On est tout d'abord dans une espèce de gorge sinueuse et boisée où la densité de la circulation (en particulier les véhicules utilitaires) stresse continuellement. Ça va mieux après la station des Carroz, en même temps que l'horizon s'élargit dans un univers de plus en plus minéral. On a le temps de compter les sièges des remontées mécaniques à l'arrêt, tout en jetant un œil vers le sommet que l'on devine de loin. Le col en lui-même n'est pas très attrayant à cause de la présence d'un bâtiment de l'armée.
00:00:00 • Col de Pierre Carrée depuis Flaine (1843m)
Faire le col de Pierre Carrée depuis Flaine implique que l'on a monté le col par l'autre versant et que l'on a basculé jusqu'à Flaine où la route se termine. Étant monté là à la fin du mois de mai, je me suis retrouvé dans une station fantôme où je n'ai croisé qu'un chien errant sur les dalles de béton. Impression d'une civilisation à la dérive. Brrr...

Pour ce qui concerne la grimpée, elle est ardue, mais courte. Au départ, la route grimpe à flanc de rochers, puis s'élève avec trois épingles bien dessinées. On tourne le dos aux remontées mécaniques.
00:00:00 • Station de l'Alpe d'Huez depuis Bourg d'Oisans (1840m)
En vacances à Ornon, il était naturel que je fasse l'Alpe-d'Huez. Et j'ai eu l'idée un peu saugrenue d'y aller un jour d'arrivée du Tour de France. C'est vraiment très spécial. Dès le matin, les pentes sont noyées sous la foule des spectateurs, pas tous sportifs accomplis. Je crois que je n'ai jamais vu autant de bedaines rebondies que ce jour-là ! Il faut donc se frayer un chemin parmi cette foule surexcitée qui est un véritable obstacle pour une progression sereine. Et quand on connaît la sévérité de la pente pour atteindre la station, ça oblige à une double dépense d'énergie. Bref; ça a été un calvaire mémorable depuis lequel je considère l'Alpe-d'Huez plutôt d'un mauvais œil !
00:00:00 • Station de l'Alpe d'Huez depuis Rochetaille (1840m)
Mes rendez-vous avec l'Alpe d'Huez ne sont décidément pas des rendez-vous agréables. Dès l'entame de la montée, je me suis mis à transpirer énormément, ce qui a plutôt ralenti ma progression. En plus de la sévérité de la pente dans d'interminables lacets, les douze premiers kilomètres n'offrent aucun intérêt visuel. Par contre, dès que l'on bascule en surplomb de la vallée de la Romanche, deux kilomètres avant Villard Reculas, alors-là, on en prend plein les yeux, surtout si les sommets abrupts sont encore enneigés. La traversée du village est très étroite et permet de découvrir l'architecture d'autrefois, alors que la voracité immobilière s'est installée aux alentours. Toute la montée est panneautée avec l'indication "Pas de la Confession 1542 m". Sortie du village, la route se rétrécit et va nous conduire par un magnifique parcours en balcon jusqu'à ce point de vue absolument exceptionnel. Outre Bourg d'Oisans et la vallée de la Romanche, on découvre aussi une bonne partie des 21 virage qui conduisent à l'Alpe d'Huez dont on voit les bâtiments en face de nous. C'est un ravissement de descendre les deux kilomètres pour rejoindre le village d'Huez, même si ensuite il faut à nouveau affronter la pente des cinq derniers virages de la mythique montée à l'Alpe d'Huez. Le va-et vient des camions est permanent. Des saignées éventrent les rues parsemées de gravier. Un panneau indique que l'on entre dans le "Vieil Alpe" alors que l'on a tout autour de nous que des barres d'immeubles. Où est l'erreur ? Je devrais plutôt dire l'horreur. Tout compte fait, je préfère cet itinéraire peu fréquenté et riche de surprises panoramiques à la traditionnelle montée depuis Bourg d'Oisans où on est sans cesse le nez dans la pente.
00:00:00 • Refuge du Logis des Fées depuis Celliers Dessus (1840m)
Sur la route du col de la Madeleine, il faut rouler environ 600 m au-delà de Celliers-Dessus et prendre à droite une route très étroite, mais très bien revêtue. Elle nous emmène très vite dans une ambiance de haute montagne et semble nous diriger vers le fond du vallon dénudé qui est devant nous. Mais par une succession de lacets forestiers, elle va peu à peu nous déporter pour nous acheminer sur un autre promontoire. On passe devant le chalet de l'Arpettaz et par un ultime coup de cul, on arrive au refuge du logis des fées qui regarde plein sud vers le Cheval Noir (2832 m) et le haut des pistes de la station de Valmorel. Un détour sportif, qui nous fait goûter de près à la rudesse des pentes du massif de la Lauzière !
00:00:00 • Col du Calvaire de Font Romeu depuis Mont Louis (1836m)
Depuis Mont Louis, on est sur une très large route, quasiment toute droite, plus pensée pour les autos que pour les vélos. Malgré la circulation qui peut être dense, on grimpe relativement facilement dans un environnement de conifères. Pour être plus tranquille, je conseillerais plutôt de passer par Super-Bolquère. Mais la route n'est pas en très bon état et il faut éviter les nids de poule.
00:00:00 • Col du Calvaire de Font Romeu depuis Estavar (1836m)
On peut aller mettre une roue à Llivia, tout proche d'Estavar, histoire de dire qu'on est parti d'Espagne ! Les choses sérieuses commencent immédiatement dans Estavar où il y a une rampe impressionnante. Sorti du village, on est sur une très belle route, avec quelques épingles. On a vite de très beaux points de vue sur la Cerdagne. Avant Font-Romeu, on ramasse trois cols : col de Palmanill, col d'Egat (qui n'ont pas de panneau) et col de Fau (indiqué en face de super U). A la sortie de Font-Romeu, la circulation est plus intense et la déclivité s'accentue. On trouve le panneau du col juste après le virage où il y a l'Ermitage. Ce serait presque un col urbain, alors qu'on est très haut en altitude...
00:00:00 • Notre Dame du Pré depuis Moutiers (1835m)
Comment nommer cette montée où la route goudronnée se termine subitement en plein bois et sans aucune indication, 7 km au-dessus de Notre Dame du Pré ? Un peu avant, un panneau de bois indique "Bois des Allemands". Sur la carte IGN je vois "Dou de la Grange à Marc"... De Pomblière à Notre-Dame du Pré, la route est commune à celle du col du Tra. Peu avant le sommet du village, il faut prendre la petite route sur la droite appelée "route de la montagne". Elle va faire trois petits lacets dans les prés et d'où on a une très belle vue sur le village. Ensuite elle va continuellement s'élever en forêt. Après 3 km, elle passe près du camping du Glaisy où il y a un rocher d'escalade. Au milieu de l'itinéraire, on a une brève trouée qui nous permet de voir la station de La Plagne Montalbert où j'étais ce même matin.
00:00:00 • Plan Bois depuis Sangot (1826m)
Dur ! Très dur ! Je suis arrivé en haut complètement exténué. Pas de répit. Je ne tenais plus sur mes jambes. Tout le début de la montée est exposé au soleil. Les points de vue sur le Versant Soleil du Beaufortain sont magnifiques. Mais ça a dû me cuire et me tuer à petit feu. Les 2-3 km forestiers avant d'atteindre Plan Bois n'ont pas permis de me refaire la santé, bien au contraire. Je transpirais comme jamais. Bon arrêtons là. Ce fut une galère. Point barre !
00:00:00 • Signal de Lure depuis Saint Etienne les Orgues (1826m)
Lure, c'est la montagne chère à Jean Giono qui l'a souvent évoquée dans ses récits. Voici ce qu'il en dit lorsqu'il la vit pour la première fois. "Alors, un beau matin, sans rien dire, la colline me haussa sur sa plus belle cime, elle écarta ses chênes et ses pins, et Lure m’apparut au milieu du lointain pays. Elle était vautrée comme une taure dans une litière de brumes bleues." C'est donc avec cette image en tête que j'entrepris l'ascension par le versant sud, le versant Manosque. Quelle serait ma peine ?

Je dois dire que je n'ai pas éprouvé la moindre difficulté, même si bien sûr, j'ai senti qu'il y avait des passages plus ardus que d'autres (au-dessus de Notre-Dame de Lure, ou à l'approche de la station de ski). Une fois sorti de la forêt c'est un univers minéral qui s'offre à nous. La blancheur pique les yeux. C'est vrai qu'il y a une petite ressemblance avec le Ventoux, mais plus dans les couleurs et l'aridité, que dans la morphologie. Là aussi, on a installé des antennes et ça gâche l'envie de rejoindre la cime. Le panorama est exceptionnel, des Écrins au nord jusqu'à la Sainte Baume au sud, on embrasse une bonne partie de la Provence. Et ainsi, nous n'avons pas grimpé en vain.




00:00:00 • Signal de Lure depuis Valbelle (Vallée du Jabron) (1826m)
J'avais descendu ce versant en voiture et j'avais trouvé la route interminable. Je savais donc à quoi m'en tenir quant à la longueur (22 km). Et je savais aussi que l'itinéraire est presque toujours en forêt, sur un ubac, et avec beaucoup de lacets suivis de longues lignes droites.

Lorsqu'on quitte Vallebelle, la route monte en direction des falaises et de la longue muraille de Lure et on va comme buter vers cette paroi avant d'entreprendre la longue série de virages. A couvert, il ne fait rien trop chaud. On passe à proximité de la chapelle rupestre de St Pons (plutôt abîmée). Une certaine monotonie s'installe à quoi s'ajoute la fatigue. C'est pourquoi le Pas de la Graille apparaît comme une délivrance et surtout comme une récompense : la vue à 360° (à condition de poursuivre vers le sommet) est exceptionnellement étendue.
00:00:00 • Station des Menuires depuis Moutiers (1810m)
Les Ménuires se trouvent à huit kilomètres en aval de Val Thorens. On emprunte donc la même route. En montant là-haut, on ne traverse pas vraiment la station dont les vastes bâtiments s'étagent sur la gauche de la route, laissant les pentes de la Pointe de la Masse (2803 m) sur l'autre versant aux équipements pour le ski. Je ne connaissais pas Les Ménuires avant cette grimpée à bicyclette. Je ne cacherai pas que j'ai été abasourdi de découvrir une telle quantité d'immeubles de taille gigantesque. On découvre encore mieux cette réalité urbanistique lorsqu'on entreprend la montée au col de Tougnète (2405 m) par la toute nouvelle route cyclable goudronnée à l'automne 2021.
00:00:00 • Passo Tre Croci depuis Cortina d'Ampezzo (1805m)
Ce col n'était pas une découverte puisque je l'avais déjà franchi en auto à l'occasion de chacun de mes trois séjours dans les Dolomites. Mais je l'ai escaladé avec enthousiasme pour pouvoir une fois encore aller admirer le lac Misurina lorsque j'eus basculé sur l'autre versant. La pente la plus brutale est en sortie de Cortina d'Ampezzo, et ensuite la déclivité demande un effort soutenu tout du long. C'est agréable de rouler sous les mélèzes. Et si on lève les yeux, il ne faut pas longtemps avant de rencontrer les falaises blanches du Cristallo qui nous dominent au cours de ces 8 km. C'est la magie des Dolomites qui opère !
00:00:00 • Station d'Avoriaz depuis Morzine (1800m)
Je reprends partiellement ce que j'ai écrit pour le col de la Joux Verte : "C'est un peu la cohue pour traverser Morzine où rien n'est prévu pour les cyclistes, hélas. Alors, lorsqu'on se trouve sur cette montée aux larges virages bien dessinés, on se sent davantage en sécurité, même avec la présence des voitures. Et puis c'est comme chaque fois qu'on monte en altitude : on respire. Il y a toujours un léger souffle d'air pour atténuer la chaleur. Franchement, j'ai bien aimé cette montée plutôt régulière, avec le panorama qui se dégage au fil des épingles." L'arrivée à la station (interdite aux voitures) laisse une impression mitigée. En été, ce n'est pas folichon de voir tous ces bâtiments fort peu occupés. L'architecture ? Je préfère Avoriaz à Flaine. Les façades habillées de bois et aux formes plus élancées sont un peu mieux en harmonie avec la montagne. Mais ça fait tout de même une sacrée densité de bâtiments...
00:00:00 • Station de Valmeinier depuis Saint Michel de Maurienne (1800m)
Les neuf premiers kilomètres sont communs avec le col du Télégraphe. C'était la 3ème fois que je les empruntais et ils ne m'ont toujours pas parus faciles à avaler. J'ai énormément transpiré et mis du temps à trouver mon rythme. Après la bifurcation, il reste 8 km pour atteindre Valmeinier 1800. La montée se poursuit à peu près dans le même tempo, coupée par une très courte descente avant d'atteindre l'église de Valmeinier. Le final est constitué de longues épingles où la vue se dégage peu à peu sur le vallon du Mt Thabor et les sommets qui le dominent. A noter que le parking honteux n'existe plus et que la station n'est pas des pires parmi toutes celles où je suis monté. Mais en ce 5 septembre, c'était une véritable station fantôme : pas âme qui vive !
00:00:00 • Lac des Chavonnes depuis Le Sépey (1795m)
Je suis parti de Le Rosex, sur la route qui va aux Diablerets, car j'avais pour objectif de passer 4 cols ce jour-là. Tout d'abord, je suis allé au col des Voëttes (CH-VD-1341) qui est sur le versant opposé de la montagne. Une très jolie montée où les chalets fleuris s'égrainent au fil de la pente. Et puis je me suis dirigé vers La Forclaz (CH-VD-1261). Ce fut bref, mais intense. Après avoir traversé le torrent de la Grande Eau, la route file tout droit dans la pente pour déboucher un peu au-dessus du village qui est aussi un col répertorié. Là, on peut s'offrir un petit supplément, le col de la Golette (CH-VD-1408). Pour cela il suffit d'emprunter la route nommée "chemin du tour de la Golette" et qui nous fait faire le tour de la montagnette qui domine le village. Enfin, avant le lac des Chavonnes, une belle récompense nous attend : le col de Vy Boveyre (CH-VD-1796) qui est aussi le plus haut col routier du canton de Vaud. L'ascension débute à travers champs, sur une pente bien affirmée. Elle se poursuit à travers bois de façon un peu atténuée. Un double lacet marque l'entrée dans les alpages sommitaux où se succèdent les barrières canadiennes. On passe le col (non panneauté) et la route redescend vers le lac des Chavonnes que l'on aperçoit très vite sur notre gauche. La route goudronnée s'arrête un peu avant de l'atteindre. Au-dessus du lac, on voit les remontées mécaniques de Bretaye et de Chamossaire. Mais ce qui mérite le plus d'être mentionné, ce sont les Tours d'Aî (2331 m) et de Mayen (2327 m) qui tout au long de la journée se sont offert à ma vue chaque fois que je regardais vers l'ouest du côté de Leysin. Remarquables. Vraiment remarquables !
00:00:00 • Col de la Coche depuis Saint André d'Embrun (1791m)
C'est le dernier col routier des Hautes-Alpes que je n'ai pas encore grimpé. Ce n'est pas difficile de deviner pourquoi. Il est un peu à l'écart des prestigieux axes de passage et ne communique avec aucun autre col goudronné. Je me hardis donc à lui rendre visite ce lundi 31 août 2020. Le temps est au beau fixe. Je ne risque rien. L'arrivée à St André d'Embrun n'est pas des plus faciles. Faut-il ou ne faut-il pas suivre la route de Crévoux ? Enfin me voilà au hameau des Lagiers et à partir de là, il n'y a plus qu'un seul chemin possible. Mais quel chemin ! Au bout de 2-3 km, il y a un brusque passage supérieur à 15% et.. plus de goudron et le précipice sur la gauche. C'est pas le moment de tomber. Je préfère passer à pied. Lorsque je suis au-dessus du raidard, je me retourne et je découvre une vue splendide sur la vallée de la Durance et le bout du lac de Serre-Ponçon et de l'autre côté de la vallée, le Mont Guillaume et la Tête de l'Hivernet. Je n'ai pas sué pour rien ! Mais je ne suis pas encore au sommet. Je remonte sur ma machine et j'ai bien du mal à retrouver un rythme. La pente n'est pas démesurée, mais il y a sans arrêt des trous, du gravier, des branchettes. Il vaudrait mieux être-là avec un VTT. Enfin voilà le virage qui fait bifurquer à droite et repartir dans la direction opposée. C'est un peu comme si on montait en spirale pour finir. Et il y a même des panneaux indicateurs (j'aurais préféré les voir à St André !). Alors que je croyais que la pente s'adoucirait, voici que je dois me mettre en danseuse. J'en ai un peu marre de ce régime. Ouf ! Voici le col dans une clairière où on a érigé un cabanon. Un panneau de bois indique la direction du col de Valbelle. Mais celui-ci n'est pas pour moi. Je me contenterai de redescendre en évitant les trous et une gamelle inopportune.
00:00:00 • Les Bauches depuis Landry (1787m)
Plus de 1000 m de dénivelé à avaler, ce n'est pas rien. Cela va se faire en deux temps. Tout d'abord, l'accès à la station de Montchavin les Coches (les deux villages étant distants de 3 km). Cela se fait par la rituelle route de station, large, avec ses longues rampes et ses épingles, dans la forêt la plupart du temps. Aux Coches, joli panorama sur Vallandry et sur les aiguilles qui dominent la station des Arcs. Et puis la route va peu à peu se glisser à l'aveugle dans un étroit vallon, bien signalé "les Bauches". La pente forcit quelque peu et le bitume fout le camp par endroit. Ça devient pénible. Heureusement, il y a un bon replat avant d'atteindre un chalet d'alpage, puis le télésiège des Bauches. De là, jolie vue sur les pentes de la Roche de Mio (2739 m), où convergent les remontées mécaniques de La Plagne.
00:00:00 • Col de Bassachaux depuis La Chapelle d'Abondance (1783m)
Le col de Bassachaux est le second col goudronné le plus élevé du département de la Haute-Savoie : 1783 m. Il n'est accessible sur route que par le versant de Chatel. La montée du col ne commence réellement qu'à Pré la Joux. Mais pour arriver jusque-là, il a fallu remonter toute la vallée d'Abondance. La longue ligne droite entre Chatel et Pré la Joux a commencé à donner le ton de la difficulté. Mais ce n'est rien en comparaison des lacets qui conduisent à Plaine-Dranse, avec le télésiège qui passe au-dessus de la route. Ça se monte en costaud pour aboutir contre la paroi humide et ruisselante. Quand on a dépassé la station intermédiaire, l'horizon se dégage, mais ça monte toujours fort. Il n'y a que le dernier kilomètre qui est plus tranquille, avec une belle vue sur le Mont de Grange (2432 m) et les champs de myrtilles. Si on poursuit un petit peu après le col, on aperçoit le lac de Montriond et la route du col de la Joux Verte.
00:00:00 • Col de la Croix depuis Aigle (1776m)
Au cours de ce long itinéraire (30 km), on va passer de la vallée du Rhône aux glaciers des Diablerets. On peut donc imaginer la diversité des paysages que l'on va rencontrer. Pour s'extirper de la vallée, la route va tout d'abord s'élever dans les vignes par une série de lacets assez sévères. La vue rétrospective sur Aigle et son château est remarquable. Ensuite, c'est une longue rampe collée à la montagne. La route est en surplomb du ravin. On passe sous des paravalanches. La rudesse montagnarde se fait sentir. C'est ainsi que l'on arrive au Sépey qui est comme un carrefour vers des destinations prestigieuses. Sur la gauche, Leysin; un peu plus haut sur la droite Les Diablerets; et tout droit, le col des Mosses et le Pays d'En Haut. On est déjà à plus de 1000 m d'altitude lorsqu'on s'engage vers les Diablerets. C'est le moment de reprendre des forces sur cette longue portion avec peu de déclivité et une circulation bien moins dense qu'au départ. Ça vaut le coup de regarder en arrière pour voir les Tours d'Aï et de Mayen. Après Les Diablerets, on a du costaud en terme de déclivité (8%), et si on est fatigué, ça peut faire mal aux jambes. Mais la pente est plutôt régulière. La circulation presque inexistante permet de bien profiter de l'ambiance de haute montagne, même si les glaciers ne sont plus ce qu'ils ont été.
00:00:00 • Col de la Croix depuis Les diablerets (1776m)
La route qui monte au col contraste par sa tranquillité et sa rudesse alpine avec le racolage commercial que l'on trouve aux Diablerets comme dans n'importe quelle station de sports d'hiver. Il y a une vraie ambiance de haute montagne avec les glaciers qui subsistent et les falaises. Pour ce qui est de la pente, elle est très régulière entre 7,5% et 8,5% tout du long. Eh oui, il faut fournir un petit effort, mais on est bien récompensé par la majesté des lieux.
00:00:00 • Col de la Croix depuis Bex (1776m)
Je suis parti de Châtel, j'ai rejoint la vallée du Rhône et puis je suis monté au col de la Croix en ayant d'abord fait l'aller-retour au col de Bretaye. Une excursion avec beaucoup de dénivelé dont je garde un très bon souvenir. Il y a une grande variété de paysages. On passe des vignes aux pâturages, de la plaine urbanisée à la coquette et majestueusement suisse station de Villars-sur-Ollon. Les passages les plus difficiles sont dans les vignes du côté de Devens-Fenalet et puis le final après Villars. Après la station, il n'y a quasiment plus de circulation et on apprécie d'autant mieux le paysage environnant.
00:00:00 • Col de la Croix depuis Ollon (1776m)
Comme pour l'itinéraire au départ d'Aigle (tout proche), on quitte la vallée du Rhône pour grimper sur les hauteurs où le ski est roi. Jusqu'à Villars sur Ollon, on garde un large point de vue sur la vallée et les montagnes du Chablais en face. Tout comme pour Aigle, on débute dans les vignes, la où la pente se fait le plus sentir. La circulation est intense et rompt le charme habituel de ce type de montée. On comprend pourquoi il y a tant d'autos quand on voit à quel point l'urbanisation a envahi tout le secteur de Chesières, avant Villars sur Ollon. Passé la station et son animation, et alors que la pente reprend de l'intensité, on se retrouve dans une ambiance plus tranquille, avec les sommets des Diablerets en point de mire.
00:00:00 • Station de Méribel depuis Moutiers (1775m)
Méribel Mottaret est le terminus d'une montée qui se fait en trois temps. Je suis parti de Salins-les-Thermes, ce qui m'a valu de subir l'intensité du trafic lié aux chantiers en cours dans toutes les stations de la vallée. Passée la bifurcation de Brides-les-Bains la circulation devient moins intense, mais la pente plus ardue avec un 8% constant jusqu'au village des Allues. Les cinq kilomètres suivants jusqu'à Méribel nous permettent de goûter à une montée plus facile avant de découvrir les chalets qui font la réputation de la station en s'étageant sur toute la pente. On est alors au cœur du domaine skiable et le final vers Méribel Mottaret demande à nouveau un effort soutenu. Ce qui était autrefois un terminus peut maintenant se prolonger avec l'ascension du col de la Loze. Il suffit de revenir à Méribel et de bien suivre la direction Méribel 1600 où on trouvera la route réservée aux vélos et aux randonneurs.
00:00:00 • Chalets de la Faverge depuis Moutiers (1764m)
C'est ce que j'ai dû faire en poursuivant la route au-delà du col du Pradier (voir la fiche de ce col).
00:00:00 • Col de l'Echelle depuis La Vachette (1762m)
En partant de La Vachette, on remonte toute la Vallée de la Clarée, sur une belle route qui longe la rivière. Le dénivelé est modeste et on progresse avec entrain, de village en village. Deux kilomètres avant Névache, il faut prendre à droite et tout de suite, la route change de caractère. On s'élève très vite pour être en balcon au-dessus de la route d'où l'on vient. On entre ensuite sous les pins. Après deux lacets, on arrive au col qui se prolonge par une longue combe que se partagent les conifères et les prés. On est presque étonné d'être à plus de 1700 mètres d'altitude et de ne pas être exténué.
00:00:00 • Col de l'Echelle depuis Bardonecchia (1762m)
Sur le versant italien, le décor est nettement plus escarpé que sur le versant Clarée. On passe au village de Mélezet qui a beaucoup de similitudes avec les villages des Aravis ou du Beaufortin : beaux chalets fleuris et artisanat montagnard. Du village-station, on voit les lacets de la route taillée dans la montagne et ça impressionne. Mais il faut tout d'abord franchir une rampe assez difficile pour atteindre Pian del Colle. On laisse ensuite la route qui part à droite vers la Vallée Étroite, pour gravir la succession de lacets ponctués de deux tunnels. A vrai dire, c'est moins difficile qu'il n'y paraissait depuis le bas, même si l'arrivée au Mauvais Pas se fait par un ressaut acrobatique. C'est un plaisir de gagner le col par une large et lumineuse combe plantée de mélèzes.
00:00:00 • Col de Joux verte depuis Morzine (1760m)
C'est un peu la cohue pour traverser Morzine où rien n'est prévu pour les cyclistes, hélas. Alors, lorsqu'on se trouve sur cette montée aux larges virages bien dessinés, on se sent davantage en sécurité, même avec la présence des voitures. Et puis c'est comme chaque fois qu'on monte en altitude : on respire. Il y a toujours un léger souffle d'air pour atténuer la chaleur. Franchement, j'ai bien aimé cette montée plutôt régulière, avec le panorama qui se dégage au fil des épingles. C'est un peu plus monotone sur la fin avec la route qui file presque tout droit, mais on est revigoré à l'idée de savoir que le plus gros de la montée est déjà réalisé.
00:00:00 • Col de Joux verte depuis Montriond (1760m)
Il faut prendre le temps de longer le lac de Montriond sous la falaise, car ensuite la route va monter très fort par une série de lacets jusqu'au hameau des Lindarets réputé pour la présence de ses chèvres. Attention à ne pas trop transpirer, car les biquettes vous lècheraient volontiers. Passé ce folklore caprin, on entre dans la forêt d'épicéas et par une série de longues épingles on atteint le col au moment de rejoindre la route d'Avoriaz.
00:00:00 • Notre Dame de la Salette depuis Corps (1757m)
Le buisness catho installé au cœur de la montagne. Mais à qui on doit la magnifique route qui se termine au sanctuaire. On suit le même itinéraire que pour le col des Prés Salés d'où on voit Notre Dame de la Salette, 3 km plus haut. Le dernier kilomètre est difficile.
00:00:00 • Pralognan la Vanoise depuis Bozel (1750m)
Pralognan a été ma toute première destination de vacances et de randonnée, voici plus de 45 ans. J'avais donc une certaine impatience à y retourner, accompagné de mon ami Dominique qui me nomme sans coup férir le nom de tous les sommets et de tous les cols environnants. Le bas de la vallée, de Bozel au Planay, au pied de l’altière pyramide du Grand Bec, a bien changé puisqu'on ne voit plus les lueurs rougeoyantes des usines électrométallurgiques. Mais la route est restée la même, avec sa longue série de lacets qui nous amène peu à peu sous les hautes parois. Un long replat nous conduit du village du Planay au pied des rochers des Platières. La reprise de la pente nous surprend alors quelque peu, surtout si elle est comme aujourd'hui accompagnée d'un fort vent contraire. Pralognan apparait enfin, niché au pied d'une multitude de parois à l'allure austère dans le contrejour automnal. Nous nous arrêtons au pied du bouquetin, emblème de la Vanoise, pour avaler notre casse-croute. Mais un méchant vent, accompagné de quelques gouttes venues des hauteurs sombres de la calotte glaciaire qui trône sur la vallée nous oblige à repartir assez vite. Qu'importe, nous allons continuer notre route au milieu des ors de la forêt, avec ces vers d'Anna de Noailles en tête et chantés par Julos Beaucarne :

"Voici venu le froid radieux de septembre

Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres (...)

Les feuilles dans le vent courent comme des folles;

Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent,

Mais le vent les reprend et barre leur chemin

Elles iront mourir sur les étangs demain"


00:00:00 • Bois du Chênevier depuis Sechilienne (1731m)
Je suis monté là en croyant faire le Pas des Escaliers (1700 m). Mais depuis, ce col a été supprimé du catalogue des Cent Cols. Qu'importe ! J'ai gravi cette route fort longue et fort ingrate. Ça m'a au moins permis de découvrir les paysages dénudés de la station de La Morte et puis la route forestière terminale. On n'a jamais l'occasion de souffler. Je croyais voir des lacs, mais j'en fus pour mes frais. Ils ne sont pas visibles de la route. Et du coup je n'ai pas réussi à évacuer le sentiment d'hostilité que j'éprouvais en venant jusque-là.
00:00:00 • Port del Canto depuis Adrall (1730m)
Col gravi dans une grande solitude, loin derrière les autres membres du groupe. Je ne peux pas dire que j'en garde un mauvais souvenir, à cause de sa sévérité, sauf peut-être dans les premiers kilomètres. Non. Simplement, ce jour-là, je n'avançais pas. Il y a des jours comme ça au cours des randonnées itinérantes. Un manque d'énergie qui vous éjecte irrémédiablement du groupe. La route est impeccable, avec de très beaux points de vue.
00:00:00 • Val Pelouse depuis La Rochette (1728m)
Val Pelouse est une station de ski fantôme qui a fonctionné de 1972 à 1986. De ces années conquérantes, il reste une large route d'accès qui aboutit à un parking déserté. Après avoir lu les commentaires de mes prédécesseurs, je m'attendais à bien souffrir, voire à mettre pied à terre. Ce ne fut pas le cas. Je devais être en état de grâce ! Je suis monté le matin, ce qui m'a évité de souffrir de la chaleur. Depuis La Rochette, j'ai eu l'impression que ça montait progressivement, avec trois ou quatre replats assez courts et une accentuation du dénivelé après le passage du dernier hameau. Les épingles sont nombreuses, ce qui permet de bien se relancer. De ce fait, je ne suis pas vraiment d'accord avec la comparaison qui est faite avec le relai du Chat où les lignes droites sont beaucoup plus longues et les passages à 10% ou plus bien plus fréquents. Mais j'acquiesce à tout ce qui est dit concernant l'absence de vue et la monotonie, aussi bien que sur la dégradation de la route qui devient préoccupante par endroits. La descente me fait un peu changer d'avis en ce qui concerne la vue. En fait, on a de très beaux points de vue sur les sommets proches, ainsi que sur le Granier ou les Bauges. En montant, je devais avoir le nez dans le guidon comme on dit, et pris par l'effort, je n'ai pas vu les ouvertures dans la forêt.
00:00:00 • Col des Annes depuis Le Grand Bornand (1722m)
Le col des Annes a été goudronné récemment jusqu'en haut (2006 ?). Auparavant, c'était une piste pour desservir les chalets d'alpage. Il ne faut donc pas s'étonner de son tracé et de sa difficulté, ou de sentir très fort la vache par endroits. A partir du Grand-Bornand, nous avons environ quatre kilomètres assez paisibles pour remonter la Vallée du Bouchet jusqu'à la chapelle des Plans. A partir de là, c'est une montée très ardue mais toujours à découvert dans les alpages, ce qui nous permet de bien voir la chaîne des Aravis sur notre droite. Le plus terrible dans cette montée, c'est qu'on n'arrive pas à estimer la difficulté qui est devant nous. Comme on voit la route de loin, on croit que ça va aller et puis ça s'avère beaucoup plus difficile que ce que le visuel laissait croire. Alors, avec ces désillusions on finit par s'épuiser et on lutte pour ne pas mettre pied à terre. Le vélo ça se passe autant dans la tête que dans les jambes. Et ici, il faut être fort mentalement. Je suis tout de même monté d'une traite, mais pas avec le sourire !
00:00:00 • Station de Luz Ardiden depuis Luz Saint Sauveur (1720m)
Monter à Luz-Ardiden 15 jours après le Tour de France, c'est la garantie d'avoir une route en parfait état, sur un revêtement tout neuf. Un vrai plaisir que de grimper là ! On a aussi un peu de lecture avec les noms des champions inscrits tout du long. Je ne sais pas si les répétitions de "Attaque de Pierre Rolland" sont une moquerie ou un véritable encouragement. Quant aux indépendantistes basques, ils semblent passablement revendicatifs, mais connaissant mal cette langue, je n'ai pas compris qui étaient les bâtards et les enculés. Vous le voyez, il y a de quoi vous divertir tout au long de ces 14 km d'ascension que j'ai effectués un dimanche matin, sans savoir au préalable que la route est réservée aux cyclistes tous les dimanches matins de juin, juillet et août. Comme il avait plu toute la journée de la veille, la nébulosité était intense et je n'ai pas pu voir les sommets dégagés. Je suis arrivé à la station avec un petit 11° et dans le brouillard. Heureusement, ça ne m'a pas empêché de profiter de la jolie vue sur les virages superposés qui composent le final de la route. Comme la montée est plutôt régulière, avec des pourcentages qui ne varient guère du début à la fin, je me suis régalé de faire aussi bien que les coureurs. Pas en temps, bien évidemment. Mais je suis arrivé en haut, tout aussi bien qu'eux !
00:00:00 • Roche Beranger (Station de Chamrousse) depuis Uriage les Bains (1715m)
Je n'étais jamais allé à Chamrousse. Découvrir cette montée sur le site fut une bonne aubaine pour aller voir cette station olympique. Le départ d'Uriage ne fut pas du tout de mon goût. Une circulation de dingue, sur une route sans accotement. Je n'en menais pas large ! Surtout que c'est là que la pente est la plus raide. Heureusement, tout s'est calmé après avoir pris la direction de Chamrousse à la sortie du village de St Martin d'Uriage. La pente reste ardue grosso modo jusqu'à l'auberge des Seiglières. Et ensuite, c'est un vrai plaisir de pouvoir remettre du braquet sur une route très roulante. On reste toujours en forêt. Les moments où on peut voir la vallée ou les pointes de Belledonne sont rares. On découvre la station au tout dernier moment, lorsqu'on y arrive. Pas jolie jolie, mais avec des bâtiments pas trop les uns sur les autres.
00:00:00 • Roche Beranger (Station de Chamrousse) depuis Vaulnaveys le Haut (1715m)
Tout comme pour l'itinéraire par les Seiglières, ce sont les premiers kilomètres qui sont les plus ardus. Il faut prendre la route qui longe le golf et se hisser au fil des épingles vers la forêt. C'est dur jusqu'à Prémol où on croise une première petite tourbière. Deux kilomètres plus haut, voici la réserve naturelle du Luitel. Il faut prendre la petite route qui conduit à Séchilienne pour voir le lac en voie de comblement et le panneau qui mentionne le col Luitel. Le final de la montée devient plus roulant, mais provoque une vraie impression de monotonie au fil des courbes d'où n'émerge jamais un panorama. L'arrivée à la station n'est pas folichonne à la vue des bâtiments qui ont plus ou moins bien résisté à l'épreuve des ans.
00:00:00 • La Bérarde depuis Les clapiers (1711m)
Je ne savais pas, en partant de Bourg d'Oisans, que j'empruntais cette route l'année de son centenaire. C'est en visitant le musée de St Christophe en Oisans que j'ai appris que la première automobile était arrivée à la Bérarde le 13 juillet 1921. Vue l'étroitesse de la route, ça a dû être une authentique aventure ! Sitôt que l'on quitte la vallée de la Romanche pour remonter celle du Vénéon, on prend la direction sud. A partir de là, le grondement tumultueux du torrent nous accompagne tout du long. Sa couleur bleue est tout à fait exceptionnelle et ne manque pas d'attirer le regard, surtout au retour lorsqu'on le domine de très loin et de très haut. Pour moi, la grimpée se divise en trois parties à la configuration bien spécifique. 1- le tronçon Les Clapiers-Bourg d'Arud qui sur ses 8 km est un banal fond de vallée dominé par des pentes abruptes très caractéristiques de l'Oisans. La déclivité est modeste, à peine un peu plus marquée au passage de deux courtes bosses. Au-dessous du village de Vénosc, il y a un télésiège qui permet d'accéder à la station des Deux-Alpes. 2- Bourg d'Arud-St Christophe en Oisans. C'est là qu'il va falloir montrer ses qualités de grimpeur ! Dès qu'on a traversé le Vénéon à Bourg d'Arud, la pente se dresse et après deux épingles, on affronte une longue rampe à plus de 11% qui nous amène à Plan du Lac où on traverse à nouveau le torrent. S'en suit un replat un peu féérique où l'on commence à apercevoir loin devant les hauts sommets des Écrins. Et sur la gauche, on devine les lacets de la route suspendue au-dessus du vide. Belle image pour évoquer ce qu'a dû être la peine des hommes qui ont conçu cet ouvrage. L'épingle qui nous hisse à la hauteur du cimetière de St Christophe est une des plus difficiles que j'ai eu à négocier de ma longue vie de cyclo. Mais la récompense est vite là car après cela, la déclivité va être très amoindrie. 3- St Christophe-La Bérarde. Je ne me souviens pas d'avoir pédalé à une aussi haute altitude, sur une aussi longue distance (11km), avec autant de facilité. La pente est à peine marquée dans une ambiance de haute montagne fabuleuse. La configuration ne varie jamais : moraine sur la gauche, profond ravin sur la droite et sommets qui se rapprochent devant. Deux petits tunnels viennent agrémenter ce parcours où les hameaux inoccupés l'hiver se succèdent à intervalle régulier. La Bérarde, temple de l'alpinisme, avec la Meije, le Pelvoux, la Barre des Écrins, ne m'a pas vraiment enthousiasmé. J'ai été un peu déçu de n'y trouver que cafés et crêperie comme dans n'importe quel autre endroit. Heureusement, il me restait le bonheur du cheminement et la joie simple de regarder les sommets.

Je ne savais pas en venant à la Bérarde cette année-là, que trois ans plus tard (21 juin 2024), le hameau serait ravagé par des pluies torrentielles et que la chapelle serait emportée par les flots dévastateurs.




00:00:00 • Col d'Aubisque depuis Laruns (1709m)
Gravi au cours de la 2ème étape de la traversée des Pyrénées, l'après-midi, après Marie-Blanque le matin. J'ai hâte de grimper, car je suis déjà passé trois fois en voiture à ce col, et à chaque fois il m'a laissé une impression extraordinaire. Une vue à 360°. Une immensité de pâturages avec des vaches en liberté. Là-haut, on comprend que l'air de la montagne est bon pour la santé ! De Laruns, je ne retiens que les maisons aux toits d'ardoise. Ça grimpe gentiment jusqu'à Eaux-Bonnes où règne un petit air d'autrefois avec les établissements thermaux. Le pourcentage se durcit ensuite, en particulier quand on rencontre les paravalanches. Et ça dure jusqu'à la station de Gourette (où je suis venu en juillet 1999, pour l'éclipse de soleil). Pour finir, les quatre derniers kilomètres sont plus enroulés les uns au-dessus des autres, avec des vues plongeantes sur là d'où on vient. Mon désir de voir le sommet réussit à calmer les crampes qui commencent à se faire sentir. Il est temps d'arriver ! Un grand, un très grand bonheur !
00:00:00 • Col de Creu depuis Olette (1708m)
Je venais du col de la Llose et je n'ai donc fait que les quatre derniers kilomètres sur ce versant. Je me souviens que, distancé par mes compagnons, j'avais pédalé dans un silence total, me demandant où cette route pouvait bien conduire. C'est désertique à souhait ! Pas âme qui vive ! Il y a des à-coups terribles qui font tirer la langue. Franchement, je fus soulagé de voir le sommet... et de retrouver les copains.
00:00:00 • Col de Creu depuis Matemale (1708m)
En venant de Montlouis, on passe à la Quillanne d'où on descend vers Matemale. A partir de ce village, ça monte fort : jamais en-dessous de 6%. On est dans la forêt, tout comme au sommet où il y a de nombreuses possibilités de randonnée pédestre. La descente vers Olette ne s'oublie pas. On voit bien le tracé de la route qui dégringole, avec quelques toboggans impressionnants. Pour ma part, j'ai bifurqué juste avant Railleu pour aller vers le col de la Llose. Et en passant je suis allé faire le col de Jouel qui est à gauche dans la montée, sur une toute petite route où un panneau prévient qu'elle n'est pas déneigée.
00:00:00 • Station de La Toussuire depuis Saint Jean de Maurienne, via Saint Pancrace (1705m)
On commence par emprunter la route du col de la Croix de Fer et puis on tourne sur la droite pour rejoindre le village de St Pancrace. C'est ensuite, pour monter aux Bottières que j'ai éprouvé beaucoup de peine. J'avais l'impression de ne pas avancer, le nez dans la pente, et même pas une vue agréable pour me distraire. Était-ce parce que c'était en plein après-midi, alors que j'ai plutôt l'habitude de rouler le matin ? Au bout d'un replat, on trouve Le Collet (1298 m), et puis on rejoint à flanc la route qui monte directement de Fontcouverte. Les derniers kilomètres, plus dégagés, permettent de mieux apprécier les sommets environnants et... la station qui se profile, ainsi que celle du Corbier, un peu en contrebas. Je ne peux pas dire que j'ai été admiratif des barres d'immeubles ni du béton omniprésent.
00:00:00 • Station de La Toussuire depuis Saint Jean de Maurienne (1705m)
J'ai trouvé toutes les grimpées en Maurienne difficiles. Celle-ci n'échappe pas à la règle. J'ai sué comme une bête, alors qu'il ne faisait pas particulièrement chaud et que le ciel était plutôt couvert. Ça grimpe sec pour sortir de St Jean de Maurienne sur la route de la vallée de l'Arvan qui mène au col de la Croix de Fer. Au bout de 5 km, on bifurque sur la droite en direction des stations du Corbier et de La Toussuire. La montée en lacets jusqu'au village de Fontcouverte offre de belles perspectives sur les Aiguilles d'Arves. On a ensuite deux possibilités pour arriver à La Toussuire. Soit une route en lacets qui monte direct, soit le passage par le village de Villarembert puis la station du Corbier. J'ai choisi la deuxième option, pour voir le village de Villarembert qui est le lieu de tournage du film qui a eu la palme d'or à Cannes cette année : anatomie d'une chute. Après un bref replat, la route s'en va sous la falaise où elle a un parcourt assez acrobatique. La station du Corbier a quelque chose d'assez choquant avec ses tours immenses. Ferait-on encore cela aujourd'hui ? Les derniers kilomètres sont assez paisibles dans les alpages, avec vue sur des chalets. Tiens, La Toussuire aurait été construite dans un autre esprit que Le Corbier ? Il faut aller jusqu'au cœur de la station pour découvrir des barres d'immeubles de plusieurs centaines de mètres de long pour se rendre compte que non...
00:00:00 • Col du Pré depuis Lac de Roselend (1703m)
La grimpée depuis le lac de Roseland revient à faire partir du col du Méraillet. C'est un petit détour de 3 km que l'on peut facilement effectuer en allant ou en revenant du Cormet de Roseland. En ce matin d'août, c'est un brouillard tenace qui m'a enveloppé tout du long, ne me laissant que des regrets quant au panorama invisible. Dommage !
00:00:00 • Col du Pré depuis Beaufort (1703m)
Je m'en faisais tout une montagne de ce col du Pré. Pour l'avoir franchi en voiture, sur une route étroite où l'on croise difficilement et avec une multitude d'épingles, j'en gardais un souvenir périlleux. C'est pourquoi je me décidai à le grimper assez tardivement. Eh bien ce fut un véritable régal au milieu des pâturages où résonnent les clarines des belles tarines.

On s'élève au-dessus du clocher de Beaufort par une série de courtes épingles empilées les unes sur les autres. Ensuite, on a toujours des lacets, mais beaucoup plus étirés jusqu'à ce qu'on atteigne un large vallon où s'éparpillent les fermes d'alpage. Au loin, se dresse le Grand Mont du haut de ses 2686 m. L'arrivée à Arèches se fait sur un dénivelé beaucoup plus modéré. Que de constructions nouvelles ! On quitte le village sur des pentes à nouveau très soutenues et on progresse toujours dans les pâturages. On laisse sur la droite la route qui grimpe vers le barrage de St Guérin pour enfiler une série de lacets qui nous permettent de nous approcher du hameau classé de Boudin. Dans les derniers kilomètres, la pente ne fléchit pas. Mais quelle récompense lorsqu'on aperçoit soudain la pyramide enneigée du Mont-Blanc. La descente vers le barrage de Roseland sur l'autre versant est sans doute un des panoramas les plus sublimes qu'il se puisse contempler dans les Alpes !

Il y a tout ce qui peut faire plaisir à un amoureux de la nature et de la montagne dans ce col du Pré. Il faut aller le chercher à la force du jarret, mais il nous rend au centuple les efforts accomplis par la majesté de ses paysages. Ici, les hommes ont eu l'intelligence de préserver leur territoire.


00:00:00 • Montagne de Lachens depuis Col de Clavel (1700m)
Je suis monté en plein midi, le 15 septembre. La température était idéale. La presque totalité de la montée se fait en forêt. Il n'y a guère que le dernier kilomètre qui est à découvert. Heureusement que le mistral s'était calmé, alors qu'il soufflait incroyablement fort la veille. Il y a pas mal de gravillons sur la route. Mais alors que je croyais vivre une descente épouvantable, je l'ai finalement trouvée acceptable. Sans doute parce qu'il n'y a pas de trous dans le bitume. Ça donne de la confiance. La déclivité est assez régulière entre 7,5% et 8,5%, avec quelques passages plus doux très appréciés. C'est le dernier kilomètre qui est le plus rude. Mais comme la vue est superbe, l'effort consenti est accepté. La vue sur la mer dans l'ultime épingle est grandiose. Mais il ne faut pas oublier le panorama sur les montagnes du Verdon et des Alpes au nord ou celles de la Sainte Baume loin à l'ouest.
00:00:00 • Col de Gleize depuis Col Bayard (1696m)
Que l'on vienne de Gap, ou que l'on vienne de La Fare, on a déjà passé de beaux pourcentages pour venir au col Bayard. A partir de là, on est sur une étroite route forestière que l'on ne soupçonne pas être aussi raide. Il m'a fallu me mettre en danseuse très souvent pour éviter de mettre pied à terre. Heureusement que l'on a la maison forestière en point de mire pour juger de l'effort qu'il reste à faire. Rarement arrivé au sommet d'un col avec le cœur qui cogne aussi fort !
00:00:00 • Col de Joux Plane depuis Samoëns (1691m)
J'ai grimpé Joux-Plane à l'occasion du passage d'une étape du Tour de France où Mariano Martinez et Christian Levavasseur se sont disputé la victoire. A quelques encâblures du sommet la pente se radoucit et j'ai lancé un petit sprint, ce qui m'a valu d'entendre de la bouche d'une dame "Il ne doit pas arriver depuis en bas à cette allure celui-là". Oh, que non ! Mais j'étais tout de même assez fier de franchir ce col pour la deuxième fois et avec une certaine allégresse.

La sortie de Samoëns est brutale (surtout après la tranquille remontée de la vallée du Giffre depuis Taninges). Il faut serrer les dents, prendre son rythme et imaginer la majesté des pâturages et le petit lac qui nous attendent plus haut. Il n'y a pas de répit jusqu'au col et plus aucun virage quand on est sorti du couvert des épicéas. Le vide à gauche et la pente à droite avec les sommets de la Bourgeoise et de Nant-Golon. Le cœur tape bien fort, mais ce sera une ascension réussie de plus, dans une ambiance particulière due à la foule des spectateurs.
00:00:00 • Col de Joux Plane depuis Morzine (1691m)
Le versant Morzine est très différent du versant Samoëns, non pas par la difficulté de l'ascension qui est un peu similaire (même si les deux derniers kilomètres après le col de Ranfolly sont très relax), mais par l'ambiance dans laquelle on évolue. Le départ de Morzine est très urbanisé, la pente ne semblant pas être un handicap pour la promotion immobilière ! Ensuite, même si l'on grimpe un temps à couvert, on retrouve assez vite les remontées mécaniques et leur morne univers de ferraille et de câbles. Quitte à serrer les dents pour monter, je préfère largement l'ambiance plus champêtre du versant sud.
00:00:00 • Chalet de Charmant Som depuis Grenoble (1680m)
C'est la route goudronnée la plus élevée de tout le Massif de la Chartreuse. J'ai grimpé là-haut à la suite du col de Porte, en venant de St Laurent-du-Pont, et toujours avec la même présence nuageuse qui se densifiait au fil de la montée. Ça m'a permis de ne pas transpirer, car il faut bien le reconnaître, les quatre kilomètres forestiers sont extrêmement ardus, malgré les nombreux lacets. Le département a eu la bonne idée de placer tout le long du parcours, exactement là où elles ont été prises, des photos qui témoignent de la construction de la route, en 1936. En redescendant, je me suis arrêté vers chaque cliché. J'ai ainsi pu mesurer quelle a été la peine des hommes qui ont œuvré à mains nues sur ce chantier titanesque pour l'époque. Aujourd'hui quand nous empruntons cette route bien asphaltée, nous ne nous doutons plus de ce que fut ce projet gigantesque. Parvenu à l'alpage, j'ai entendu les sonnailles des vaches, mais je ne les ai pas vues.
00:00:00 • Col du Solude depuis La Paute (1680m)
Sur la carte Michelin, il y a des pointillés rouges, ce qui signifie route dangereuse. Je m'attendais donc à trouver une route redoutable, mais ce ne fut pas le cas. Les premiers kilomètres sont communs au col d'Ornon. On bifurque ensuite sur la gauche et dès que l'on a passé le pont sur la Lignarre, on attaque une rude montée à plus de 8% de moyenne, sur 9 km complètement à couvert jusqu'au village de Villard-Reymond. Je ne peux qu'avoir de l'admiration pour ses habitants qui vivent toute l'année dans ce lieu perché et difficile d'accès. Mais je peux aussi leur envier le magnifique panorama dont ils jouissent face à l'Alpe-d'Huez et au Pic Blanc. Le col du Solude est encore un peu au-dessus du village. Je ne suis pas mécontent d’y trouver un banc pour m'asseoir en mangeant mes vivres de course. Aujourd'hui, je vais poursuivre avec le col de Sarenne et les Deux-Alpes. Je redescendrai par là où je suis monté, mon vélo n'étant pas adapté à la piste en terre qui arrive de Villard-Notre-Dame.
00:00:00 • Station du Pla d'Adet depuis Vignec (1680m)
Je ne peux pas écrire sur le Pla d'Adet sans me souvenir de la victoire de Raymond Poulidor sur le Tour de France 1974. L'exultation des reporters radio retentit encore à mes oreilles ! Et me voici à mon tour à vouloir dompter cette pente infernale. Ça me parait presque être irréel, même si ce qu'il va falloir avaler de dénivelé est très présent. En effet, depuis St Lary Soulan, il suffit de lever la tête pour voir la route qui s'en va à flanc de pente pour nous conduire à la station dont on devine les bâtiments au-dessus de la falaise. Sitôt passé le village de Vignec, la pente s'installe pour aller chercher la première épingle. C'est comme un mur qui se dresse devant moi. Vite mettre le tout petit développement pour ne pas caler. Et puis appuyer sur les pédales, vaille que vaille. Je n'avance pas très droit, mais j'avance. J'essaie de ne pas regarder ma roue avant, mais un peu plus loin devant. Il faut y croire ! La brutalité initiale de la pente est maintenant digérée et j'ai trouvé mon rythme de pédalage. Je sais que je vais parvenir au sommet ! Après une seconde épingle, voici le village de Soulan où je ne rêve pas d'habiter. Je ne me vois pas faire cette grimpée à la fin de chaque sortie cyclo ! Le soleil qui brillait si fort tout à l'heure se voile quelque peu. Voici les granges d'Espiaube. Une large courbe à gauche emmène en forêt sur une pente un peu atténuée vers la station de ski du Pla d'Adet, tandis qu'on laisse sur la droite une route un peu incertaine pour le col de Portet. Ces trois derniers kilomètres passent somme toute assez bien, en dépit de ma préoccupation de savoir si j'aurai assez de force pour aller jusqu'au sommet du col de Portet (2215 m). Je ne m'attarde pas dans la station tout béton. Il y a mieux à découvrir...
00:00:00 • Col de la Couillole depuis Saint sauveur sur tinee (1678m)
Gravi après avoir fait la Bonnette la veille. Alors forcément, cette Couillole apparaît très accessible, même si la route est très étroite, très pentue et ponctuée de plusieurs tunnels. Sur le bas, avec le rocher qui affleure et ses couleurs brunes-violacées, on est un peu impressionné, voire même étouffé. On a envie de sortir de cette gorge et de respirer un peu mieux. Et pour s'élever, il faut appuyer fort sur les pédales ! On laisse à droite la route qui va à Roure et quelques kilomètres plus loin, on voit le village de Roubion, perché dans la falaise. On s'en approche après avoir fait un large crochet en épingle. Quand on a dépassé le village, on a quelques lacets. Si on est un collectionneur de cols, on peut aller faire le col de Tournaeuro en aller-retour. Arrivé au sommet, on n'est pas vraiment récompensé de nos efforts. La forêt bouche la vue. Il ne faut pas hésiter à descendre vers Beuil, et puis remonter vers Valberg d'où on a de très beaux points de vue, dans une ambiance alpine caractéristique.



Parti sous un chaud soleil, j'ai été surpris par une grosse averse au moment où j'entamais la descente de retour vers Roubion. J'aurais préféré une route sèche, car je n'aime pas trop les descentes rapides et encore moins quand ça glisse. Tant pis ! Je suis tout de même très heureux d'avoir fait ce parcours riche de paysages très différents.
00:00:00 • Col de la Couillole depuis Beuil (1678m)
C'est un parcours de 7 km avec quelques lacets bien dessinés, mais sans intérêt touristique. Il y a juste l'amorce du premier virage qui oblige à appuyer fort sur les pédales.
00:00:00 • Barrage des Gloriettes depuis Gèdre (1667m)
J'ai fait une description détaillée de la montée au Cirque de Troumouse et je me contenterai pour le barrage des Gloriettes de parler des deux derniers kilomètres après la bifurcation. Aïe ! Aïe ! Aîe ! Que ce fut dur ! Attaquer cette route secondaire, très étroite, alors que le pente est très raide, sans cesse au-dessus du ravin, m'a un peu fait douter de ma capacité à arriver au bout. La présence de nombreuses voitures a aussi été une gêne énorme. Ambiance très minérale, âpre même à cause de la présence de nuages. La route s'arrête un peu en-dessous du barrage que l'on peut franchir à pied pour aller au Cirque d'Estaubé. Mais cela ce sera pour demain !
00:00:00 • Col du Noyer depuis Le Noyer (1664m)
16-09-2019- Je suis parti du Motty et j'ai suivi la petite route qui passe par Lesdiguières et évite la nationale. En fait, on suit la fin de l'itinéraire "Tour du Dévoluy" qui est très bien balisé avec un panneau spécifique à chaque kilomètre. Il y a quelques bosses avant de redescendre vers la nationale à La Guinguette. Très vite, on prend à droite, direction Le Noyer. C'est une approche en escaliers, très irréguliers. Passé le village du Noyer, on fait un large crochet vers la gauche, avant de revenir contre la montagne que l'on va suivre à flanc, jusqu'au sommet. On restera toujours au-dessus des 7%, avec une pointe à 11% dans l'avant dernier kilomètre, et deux épingles dans le dernier kilomètre qui font bien sentir que l'on est en haute montagne.

L'arrivée au sommet nous plonge dans un univers très particulier en cette fin d'été particulièrement chaud et sec. Trois mots me viennent en tête : sécheresse, solitude, silence. Si on se retourne côté Champsaur (d'où je viens) on voit la myriade des prés brûlés par le soleil et si on regarde côté Dévoluy, une seule teinte pour tous les alpages : le bistre. Inquiétant, non ?
00:00:00 • Col du Noyer depuis Pont de Giers (via le Pin) (1664m)
En venant du barrage du Sautet, on a pu remonter le Défilé de la Souloise dans un paysage absolument magnifique. On sent la transition Alpes du Nord-Alpes du Sud, avec une luminosité très particulière. On s'est arrêté au Défilé des Étroits pour profiter du cadre exceptionnel. Et puis on est repartis, tout heureux de pouvoir randonner sur de si belles routes. On ne savait pas ce qui nous attendait au-dessus du village de St Etienne-en-Dévoluy. Il y a brutalement un dénivelé terrible, et on a bien allongé les quelques épingles en zigzaguant sans cesse de l'une à l'autre. Heureusement, ça ne fait que 2-3 kilomètres, et puis on débouche en quelque sorte vers le sommet que l'on aperçoit au bout d'une longue ligne droite. C'est toujours aussi majestueux. Le bonheur de pédaler dans une nature préservée ne peut pas toujours se dire avec des mots. C'est en atteignant un col comme celui-ci que l'on est vraiment récompensé de nos efforts. Un instant rare...
00:00:00 • Col de Valberg depuis Guillaumes (1662m)
Je me suis lancé à 15h00, un jour d'août, alors qu'il faisait 33° à Guillaumes. Autrement dit, opération fournaise, surtout avec la route orientée à l'ouest et qui longe la paroi rocheuse. Mais quand on vient de loin, on n'a pas le choix de l'horaire. Et puis je n'ai pas l'intention de faire autre chose que la boucle qui monte à Valberg par Péone et qui redescend par St Brès, soit 14 km de montée et 12 km de descente. Je pédale assez allègrement jusqu'au village de Péone qui offre tout à coup une vue sublime : une dentelle d'aiguilles surplombe les maisons du village perché. Ensuite, la route change complètement de caractère. On a une succession de lacets dans la forêt jusqu'aux hameaux qui précèdent la station. Et finalement cette montée que je pressentais terrible s'avère bien agréable et sans coup de chaud. Vive la descente où on côtoie davantage le précipice que par l'autre côté !
00:00:00 • Crêt de Châtillon / Mont Semnoz depuis Col de Leschaux (1660m)
La montée au Semnoz par le col de Leschaux est réputée être la plus facile. Bien qu'elle s'atténue au fil des ans, depuis Leschaux, on voit la saignée de la route qui balafre le flanc de la montagne. Ça impressionne quelque peu, même si dans la réalité, ces 6-7% de moyenne ne sont pas si épouvantables qu'on pourrait le craindre. La régularité de la pente aide à passer tranquillement les longues lignes droites. Puis on a quelques kilomètres de vraie tranquillité à partir du moment où la route zigzague en forêt pour rejoindre les téléskis du versant bauju de la station. C'est à partir de là que la pente va prendre de l'essor et nous faire ralentir dans notre progression. Les sapins sont toujours présents, bien que le sol rocailleux ne semble pas propice à la végétation. Enfin, alors qu'il ne reste plus que deux kilomètres d'ascension, on débouche dans les alpages et on voit le chalet nordique du plateau. J'ai envie d'appeler cette portion "le vélo de Ghislain Lambert", puisqu'une des scènes du film y a été tournée. C'est très appréciable de pouvoir terminer la montée dans un paysage découvert, avec la Tournette, la chaine des Aravis et le Mont-Blanc à main droite et une jolie vue plongeante sur le lac d'Annecy au moment d'atteindre le point culminant.
00:00:00 • Crêt de Châtillon / Mont Semnoz depuis Quintal (1660m)
Si on part du village de Quintal, on s'est déjà pas mal élevé depuis la ville d'Annecy puisqu'on est à 730 m d'altitude. Il y a 3,5 km pour rejoindre la route qui monte directement depuis Annecy. Ce sont ces kilomètres qui sont les plus ardus, puisqu'ils dépassent les 10% de moyenne. On quitte le village par un mur assez brutal, avant un replat près du centre aéré. L'entrée en forêt correspond à un parcours sinueux avec des virages à la déclivité très sévère. Après avoir rejoint la route d'Annecy, la fin du parcours est bien sûr similaire à celui qui vient de là.
00:00:00 • Crêt de Châtillon / Mont Semnoz depuis Annecy (1660m)
Le Semnoz est une montée difficile, réservée aux bons grimpeurs capables d'affronter de gros dénivelés sur un long kilométrage. L’essentiel de la montée se fait à couvert dans la forêt. Les cinq premiers kilomètres jusqu'aux Puisots sont en lacets dans une pente moyenne approchant les 7%. Au début, on a quelques points de vue sur le lac et on côtoie le parc des biches. Ensuite, il y a trois kilomètres plus reposants, toujours en pleine forêt. Peu avant le croisement de la route de Quintal, la pente se redresse à 8-9% pour ne plus jamais faiblir jusqu'au sommet, hormis trois cent mètres à l'entrée de la station de ski. De là, la vue est plus dégagée et l'arrivée sur le plateau sommital est de toute beauté avec une vue panoramique sur la chaine des Aravis et le Mont-Blanc à l'est, les Bauges au sud, l'Albanais à l'ouest et le Jura au nord.
00:00:00 • Col du Ranfolly depuis Morzine (1658m)
Difficile d'ignorer qu'ici tout est dévolu au ski, que ce soit au départ de Morzine où à l'arrivée au col où les télésièges nous narguent ! Bon, ceci pour dire que faire rouler les cyclos en sécurité à Morzine n'est pas encore une priorité. Il faut donc d'abord s'extirper tant bien que mal du village encombré de voitures pour s'attaquer aux rudes pentes du col de Ranfolly. Il y a un bref répit au bout de 3 kilomètres, mais sinon on est très souvent au-dessus des 9%. Comme on est sur un versant nord, et à l'ombre des sapins, on ne peut pas trop se plaindre de la chaleur. Si au cours de la montée on n'a pas trop de vue, on se rattrape au col avec un beau point de vue sur le Mont-Blanc. La suite vers le col de Joux-Plane est beaucoup plus facile.
00:00:00 • Col de la Pierre de Möelle depuis Aigle (1657m)
Ce col il faut aller le chercher ! Je suis d'abord monté au col des Mosses et puis je suis redescendu sur environ 2 km pour prendre une petite route fort étroite qui emmène en forêt. Je ne connais pas la distance exacte jusqu'au col de la Pierre de Moëlle depuis là. Mais j'aurais préféré faire plus de kilomètres et ne pas me retrouver sur cette succession de petits murs que je n'ai pu franchir que debout sur les pédales. Quand on est sorti de la forêt, on voit beaucoup de falaises et de rocs et on a une impression de solitude magistrale. Heureusement qu'il y a quelques troupeaux pour nous assurer qu'on est bien au pays des hommes, sans oublier la buvette au col. La descente vers le lac du Hongrin est vertigineuse et la poursuite de la route vers les Agites réserve bien des surprises. Je ne suis pas prêt d'oublier ce circuit extraordinaire ! Pour ceux qui aiment lire, je conseille le livre de Blaise Hofmann "Estive" qui raconte l’été d’un berger en ces lieux.
00:00:00 • Col de la Pierre de Möelle depuis Lac d'Hongrin (1657m)
Ayant déjà descendu par ce versant, je savais à quoi m'attendre si je décidais de monter à la Pierre de Moëlle depuis le lac du Hongrin. Et ce fut bien le mur que j'avais dans la tête. Je n'insistais pas : je mis pied à terre. Mais je mis un point d'honneur à finir sur le vélo après avoir dépassé le chalet qui est sur la gauche de la route.

Mais avant ce final acrobatique, je me dois de vous raconter ce qui m'arriva en court de route après avoir franchi la crête des Agites. Je me trouvai soudain nez à nez avec une barrière et un militaire qui me demanda où j'allais. Il me remit alors un papier que je devais donner à son frère d'arme lorsque je serais arrivé au prochain contrôle. Nous étions en semaine et l'armée suisse était en manœuvre sur ce terrain militaire. Je pouvais passer, mais ne devais pas m'arrêter tant que je ne repassais pas en terrain neutre. Petit français ignorant de l'omniprésence militaire en Suisse, je n'avais pas pris garde aux panneaux qui réglementaient la circulation en ces lieux. Ce qui me vaut de pouvoir raconter cette gentille anecdote.
00:00:00 • Col des Saisies depuis L'Arly (1657m)
Cet itinéraire, que l'on pourrait appeler le col des Saisies depuis les gorges de l'Arly, est exigeant. La montée jusqu'à Crest-Voland est entièrement forestière, sur de très longues rampes en ligne droite (il n'y a que trois épingles pour 6 km), mais avec une grande constance dans le dénivelé. On peut donc prendre le rythme qui nous convient. L'arrivée à Crest-Voland est un régal pour les yeux, avec la découverte du massif des Aravis et la présence des chalets au long de la route. Dès la sortie du village, la pente reprend de la vigueur à travers les prés et finit par retrouver la forêt. On a alors un assez long replat avant de trouver un enchainement de trois lacets qui aboutit à l'intersection de la route qui vient de Notre-Dame-de-Bellecombe. Il ne reste plus qu'un kilomètre pour atteindre le col des Saisies. Kilomètre sur lequel on a tout le loisir d'admirer le Signal de Bisanne (1941 m) que l'on peut aller gravir dans la foulée si on veut. A moins que l'on préfère aller du côté des pâturages du col de la Lézette (1787 m).
00:00:00 • Col des Saisies depuis Flumet (1657m)
Parmi les belles images du Tour de France, il y a celle des coureurs descendant à la queue-leu-leu dans les lacets qui précèdent la traversée de Flumet. On a envie de les découvrir ces épingles mythiques ! Mais pour aller aux Saisies, on va les prendre dans l'autre sens. On va avoir un peu plus le temps de goûter à la rudesse des lieux. En fait, il n'y a rien de très méchant. Les adeptes du vélo savent bien que les épingles sont un atout pour les grimpeurs. Le village de Notre-Dame-de-Bellecombe, avec ses remontées mécaniques, est vite atteint. Un peu galvanisé par l'idée de franchir enfin ce col des Saisies, je ne ménage pas mes efforts. Qu'y a-t-il soudain ? Une descente ! Ouah ! Trop bien ! Je fonce vers le fond du vallon où la route bifurque soudainement pour reprendre son tempo à 8%. Et là, catastrophe ! Je n'arrive plus à pédaler. Je suis littéralement coincé. Que m'arrive-t-il ? Les quatre derniers kilomètres, malgré de bonnes portions où la pente se fait moins forte, seront un calvaire. J'ai rarement éprouvé une pareille panne sèche. Et dire qu'il me faut rentrer à Annecy. Ça promet d'être long. Et la chaleur qui se fait de plus en plus intense...
00:00:00 • Col des Saisies depuis D925 / D218 (1657m)
Monter aux Saisies depuis Villard-sur-Doron, c'est parcourir le cœur du Beaufortin avec ce qu'il a à la fois de traditionnel (l'élevage laitier) et de moderne (le ski et ses infrastructures immobilières). Dans chaque village traversé, on a un mélange de chalets anciens et de constructions nouvelles, avec une très forte densité urbanisée au col lui-même. Ce qui fait que l'on n'arrive pas en pleine nature, comme souvent sur les grands cols. Mais on peut tout de même profiter d'une belle vue sur le Mont-Blanc. Pour ce qui est de la route, on peut dire qu'elle grimpe de façon constante entre 6 et 8%, en s'extrayant progressivement du couvert forestier, comme toujours sur ce type d'itinéraire. On laisse le village d'Hauteluce (et la route du col du Joly) sur la droite pour peu à peu découvrir les alpages et le Mont Bisane qui domine la station. Inutile de dire que je préfère l'approche par ce versant sud plutôt que par le versant nord !
00:00:00 • Col des Saisies depuis Beaufort (1657m)
Cette montée au col des Saisies n'est pas la plus directe. C'est sans doute la plus irrégulière dans le dénivelé. Mais elle permet de traverser le village d'Hauteluce par plusieurs de ses hameaux aux chalets fleuris et c'est sans doute ce qui fait son charme. Elle emprunte aussi une partie de l'itinéraire du col du Joly. On quitte Beaufort par la route qui mène au hameau des Curtillets. D'emblée ça ne badine pas ! On a le nez dans la pente. Ça tourne sec. Trois kilomètres pour émerger de la forêt et commencer à découvrir le versant sur lequel s'échelonne le village d'Hauteluce. Passé le hameau, la pente s'atténue et on évolue dans un cadre semi forestier, en surplomb du ravin jusqu'au hameau de Entre Deux Nants. C'est là qu'on quitte la route du col du Joly. Une épingle nous fait repartir en sens inverse vers le village d'Hauteluce tout proche. On peut s'arrêter pour visiter l'église et aussi pour reprendre quelques forces, car après dès que l'on aura rejoint la route qui vient de Villard sur Doron, la déclivité va reprendre de plus belle. On est au royaume des alpages. Le Mont Blanc émerge. La pente est rude mais on est porté par le son des clarines et par l'envie de voir ce qu'il y a au bout de chaque épingle. Le col des Saisies est au-dessus du village qu'il faut traverser de part en part pour y arriver. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus chouette dans cette grimpée, même s'il y a pire ailleurs en matière d'urbanisation.
00:00:00 • Station des Deux Alpes depuis Le Chambon (1652m)
J'ai effectué cette montée entre le col du Solude et le col de Sarenne. C'est de loin la plus facile des trois ! Mais pas la plus belle. La route est un billard, comme toujours pour les grandes station de ski. L'omniprésence de la forêt nous prive de vue. Je n'étais jamais allé aux Deux-Alpes et j'ai été impressionné par la densité de magasins qu'on trouve dans cette station. Une vraie ville !
00:00:00 • Col d'Albanne depuis Le Bochet (1652m)
En venant de St Jean-de-Maurienne, si on veut éviter le gros trafic, c'est mieux de prendre la D 81 en rive gauche de l'Arc. On arrive ainsi au village des Sauges d'où on entame tout de suite la montée en lacets. Jusqu'à la station des Karellis, on grimpera constamment à 8%, sur une bonne route et dans la forêt. Au bas de la station, on prend une petite route, toujours en forêt, pour rejoindre le col d'Albanne. Le village d'Albanne est un peu plus loin, comme suspendu dans le vide. De là, on aperçoit le col du Télégraphe juste en face. Cette montée est exigeante, mais pas vraiment intéressante pour celui qui aime grimper avec des horizons dégagés.
00:00:00 • Super Collet depuis Allevard (1650m)
On aurait pu ne faire qu'une seule fiche avec le Collet d'Allevard, puisque l'itinéraire est le même jusqu'à la station. Ensuite, la route se poursuit sur trois kilomètres, mais avec un dénivelé plus modéré. Après avoir dépassé les immeubles de la station, on a une petite descente qui conduit jusqu'au versant que l'on va escalader direction plein nord et en forêt. Le passage de l'épingle nous ramène plein sud vers le sommet de la station et ses multiples remontées mécaniques. En fait, c'est au Super Collet que se trouve le domaine skiable, le Collet n'étant qu'un espace immobilier relié au haut de la station par un téléski. Dans les rares trouées de la forêt, très belles vues sur le Massif des Bauges, la cluse chambérienne et la Chartreuse.
00:00:00 • Station de Plagne Montalbert depuis Bonnegarde (1640m)
Les six premiers kilomètres sont communs avec le col du Tra. Ce sont les plus ardus avec des rampes continuelles à plus de 7,5%. A Longefoy, on prend à gauche pour gagner en deux kilomètres Montalbert et ses chalets. Il reste alors quatre kilomètres pour arriver à l'altitude 1640 où se concentrent plusieurs centres de vacances perchés face à la vallée. Après Longefoy, la montée gagne en intérêt avec la vue dégagée qui permet d'admirer les contreforts sud du Massif du Beaufortain.
00:00:00 • Auris en Oisans depuis Bourg d'Oisans (1640m)
Je ne peux que clamer mon enthousiasme pour cette montée qui certes, est exposée au vide, mais qui ne présente aucun danger pour peu que l'on fasse preuve de prudence là où c'est nécessaire. Le départ est brutal puisqu'il faut avaler les premiers kilomètres de l'Alpe d'Huez, là où la pente est la plus rude, au-dessus de 10%. Au village de La Garde, on tourne à droite et on se retrouve sur une petite route étroite. Ça descend un peu, puis on s'engage en forêt, à flanc de pente où s'accrochent quelques hameaux. C'est après l'Armentier-le-Haut que la route va évoluer sur plusieurs kilomètres sous la paroi rocheuse avec une vue extraordinaire sur la vallée de la Romanche et la route qui va Villard-Notre-Dame et qui est tout comme celle-ci accrochée à la falaise. On passe sous deux paravalanches et dans un petit tunnel. Après celui-ci, la pente s'adoucit et on va progressivement se retrouver dans un environnement plus champêtre. On rejoint alors la route qui vient du Frreney d'Oisans et qui monte à la station d'Auris dans un espace très ouvert. On voit le bout du lac Chambon au loin, ainsi que la station des Deux-Alpes. Pour moi, cet itinéraire a été un véritable enchantement. Au-delà de La Garde, la pente pas trop redoutable permet de jouir pleinement du panorama exceptionnel. Je reviendrais volontiers !
00:00:00 • Auris en Oisans depuis Le Freney d'Oisans (1640m)
Tout comme pour le départ de Bourg d'Oisans, ce sont les premiers kilomètres qui sont les plus terribles. On s'extirpe du fond de la vallée pour gagner le flanc abrupt de la montagne où s'étagent quelques petits hameaux qui semblent contempler le géant d'en face, à savoir la station des Deux-Alpes. Ça redescend un peu et puis ça repart à grimper un peu plus modérément. On laisse sur la gauche la très belle route de La Garde et on va sinuer sur la pente exposée plein sud. Attention, suée assurée, mais panorama de plus en plus large sur les sommets des Écrins. Je crois bien que j'achève ici toutes les montées possibles du massif Arves et Grandes Rousses.
00:00:00 • Plateau de Saugué depuis Luz Saint Sauveur (1640m)
La météo capricieuse ce jour là m'a sans doute empêché de pouvoir jouir pleinement de la vue sur le Cirque de Gavarnie. Mais je dois reconnaître que le jeu de cache-cache avec les nuages et le rideau de brouillard qui se baladait sur le plateau ont aussi eu leur charme. A partir de Gèdre, la route est vraiment étroite, avec des virages d'une brutalité peu commune. On a très vite le village loin en contrebas, avec une belle vue de l'amorce de la route qui va au cirque de Troumouse. Plus je progressais, et plus j'avais l'impression d'évoluer entre ciel et terre, sans cesse exposé au vide. Heureusement, le final dans les prés est plus calme et permet de retrouver un rythme de pédalage plus serein. Le spectacle est maintenant droit devant, à la recherche des cascades du cirque. Je serais bien resté, mais les belles choses ont hélas une fin.
00:00:00 • Passo di Monte Croce di Comelico depuis San Candido (1636m)
C'était le dernier jour de notre randonnée itinérante de la Suisse vers les Dolomites. Nous avons abordé le Monte Croce di Comelico en partant de Dobiaco. Je ne sais pas quelle mouche nous a piqués lorsque nous fûmes lancés. Toujours est-il que nous avons escaladé ce col, pas très difficile certes, à vive allure, en file les uns derrière les autres. Ce qui ne m'a guère laissé le loisir de goûter au paysage. Il semble me souvenir que nous étions essentiellement en forêt.
00:00:00 • Pierre sur Haute depuis Col du Béal (1634m)
Une fois que l'on est arrivé au col du Béal, des panneaux sens interdit empêchent l'accès à la route militaire qui conduit à Pierre sur Haute. Mais les cyclistes sont tolérés. C'est ainsi que nous allons pouvoir escalader la plus haute route goudronnée du Massif Central (le Pas de Peyrol n'est qu'à 1588 m). Escalader est peut-être un bien grand mot, car sur les deux premiers kilomètres, la pente est à peine marquée. On roule entre de solides poteaux bruns-rouges qui doivent être utiles pour signaler la route en hiver. Sur la fin, il y a quelques passages un peu plus ardus et l'on vient buter contre le portail du terrain militaire sur lequel a été construit le relai hertzien bien visible depuis la vallée. A noter aussi que l'on voit l'arrivée du téléski du sommet de la station de Chalmazel et... le Mont-Blanc !
00:00:00 • Mittelberg depuis Im Fang (1633m)
Nous sommes partis de Broc et nous avons rejoint Jaun par la route forestière qui nous a déjà donné un aperçu de quelques raidillons bien costauds à franchir. Si dans un premier temps la route s'oriente dans les alpages par une pente modérée, à partir de la mi-parcours on attaque les 8% que l'on garde jusqu'au sommet. La descente vers Saanen m'a parue bien plus terrible que ce que nous venions de faire. Illusion ? Et nous avons rejoint Broc par la vallée. Une boucle sportive, mais qui offre de très beaux paysages d'altitude. A cela, je dois ajouter que nous étions un 4 juillet et que les agriculteurs, après avoir récolté la première coupe de foin, avaient épandu le lisier sur tous les champs fauchés. Le souvenir olfactif de cette journée ensoleillée n'est donc pas aussi charmant que celui des paysages traversés.
00:00:00 • Col du Mollard depuis Villargondran (1630m)
J'ai perdu au moins 30 mn dans St Jean De Maurienne pour trouver la direction de Villargondran. Route en travaux. Panneaux enlevés. J'avais les nerfs ! La pente est tout de suite là pour grimper jusqu'à l'église. Ensuite, la déclivité est constante à 6,5% jusqu'à Albiez le Jeune. On enchaine une multitude d'épingles en forêt. J'ai trouvé cette portion plutôt agréable, surtout qu'il n'y a presque pas de voitures. Sorti du couvert, on est tout de suite gâté pour la vue. Vers l'ouest on aperçoit les stations du Corbier et de La Toussuire et au sud les majestueuses Aiguilles d'Arves. La portion entre Albiez le Jeune et Albiez le Vieux est très inégale, avec de courtes descentes suivies de petits murs bien casse-pattes, sur une route pas toujours en bon état. La pente se raidit à nouveau dans le dernier kilomètre après Albiez où on est constamment au milieu de l'expansion immobilière. Des trois possibilités pour grimper au col du Mollard, c'est cet itinéraire qui m'a le plus enchanté.
00:00:00 • Col du Mollard depuis Pont de Belleville (1630m)
Que l'on vienne de la Croix de Fer, ou que l'on ait remonté la vallée de l'Arvan, quand on arrive au pont de Belleville, on a déjà puisé un peu dans les réserves, et la grimpée au col du Mollard peut s'avérer difficile. Surtout que la pente est assez irrégulière, avec des petits raidards bien costaux et un bitume pas toujours en bon état. L'itinéraire n'est pas particulièrement attrayant à passer d'un ravin à l'autre et à se heurter constamment à la brutalité du relief. On ne peut se réjouir de la vue sur les Aiguilles d'Arves qu'à la toute fin du parcours quand on atteint le hameau du Mollard qui donne son nom au col et où le bâti ancien se voit submerger par les résidences nouvelles de toutes tailles.
00:00:00 • Col du Mollard depuis Saint Jean de Maurienne (1630m)
L'objectif, c'était la Croix de Fer. Et puisqu'il y avait la possibilité de passer par le col du Mollard auparavant, je suis donc passé par-là. Très franchement, je n'ai pas du tout aimé cette route. Froide. Sombre. Encaissée. Heureusement qu'au passage on peut ajouter deux cols à sa liste : le Collet (1140 m) et la Cochette (1355 m). L'arrivée sur le plateau d'Albiez-le-Vieux réjouit enfin les yeux. Je me suis arrêté pour me balader un peu dans le village et lorsque j'ai repris le vélo pour faire le dernier kilomètre jusqu'au col, ce fut une petite misère. J'ai eu des crampes. J’en ai presque raté la vue sur les Aiguilles d’Arves !
00:00:00 • Plateau des Saix - Samoëns 1600 depuis Samoëns (1626m)
Ayant débuté ma carrière professionnelle dans le secteur, j'avais parcouru bien des routes à vélo, dont celle du col de Joux-Plane à plusieurs reprises, mais je n'étais jamais monté au Plateau des Saix. Je ne suis d'ailleurs pas certain qu'à l'époque (années 70), la route existait. Me voilà enfin à relever le défi de cette difficile grimpée. Que de constructions nouvelles dans le hameau de Vercland ! Le versant est tout urbanisé. En ce jour de juillet 2021, les sommets sont pris et je pédale alternativement sous un chaud soleil, puis sous l'ombre des nuages. Je n'aime pas ça ! Après avoir traversé le Giffre à la sortie de Samoëns, j'ai pris la direction de Vercland, avec d'entrée une rampe qui me met dans l'ambiance de ce que sera la suite. Au cœur du hameau se dresse une chapelle et s'est en tournant à droite face à celle-ci que j'entre dans les pentes les plus terribles. La surprise est d'autant plus grande que je déambulais jusque-là assez tranquillement. Ce n'est pas qu'un petit ressaut passager : pendant 3 km, le pourcentage moyen va rester dans les 11%. La bouche grande ouverte, j'ai lutté pour rester sur ma selle, tout en reprenant peu à peu un pédalage fluide. J'ai ainsi émergé vers le sommet où s'étalent d'incroyables constructions cubiques en surplomb d'une ferme d'alpage. J'ai cru halluciner. Un peu plus loin, après être passé sous un petit tunnel où il était impossible d'éviter les bouses de vaches, j'ai pu découvrir le complexe immobilier plus ancien. Je n'ai eu qu'une envie : repartir aussitôt, et ce d'autant plus que les nuages cachaient la vue dans toutes les directions.
00:00:00 • Col de Chaude depuis Villeneuve (1621m)
Après avoir laissé ma famille à l'aquaparc du Bouveret, je suis allé à Villeneuve où j'ai entrepris l'ascension du col de Chaude vers les 11h du matin. Je me suis tout d'abord trompé d'itinéraire, en me retrouvant bêtement sur une route sans issue, après deux kilomètres d'une rude montée. Retour à la case départ ou presque. J'ai passé à peu près convenablement la série de lacets qui nous amène en forêt, ne croisant qu'un seul camion chargé de grumes de bois. Et lorsque je fus sur la longue partie ascensionnelle en ligne droite, j'espérais trouver un petit replat pour manger mon casse-croûte. Qu'on se le dise : de replat dans ce col il n'y a pas ! La faim et la fatigue ayant le dessus, je finis par m'arrêter. Inutile de dire à quel point mon cœur battait fort, ni que j'étais inondé de transpiration, ni combien de temps il me fallut pour reprendre mon souffle. Un véritable enfer sous une chaleur de plomb. Et dire que j'aurais pu goûter aux délices de l'aquaparc... J'étais cuit à peu près dans tous les sens du terme et ce ne fut pas sans peine que je remontai sur mon vélo. Je devais zigzaguer autant sinon plus que le facteur de Jour de fête de Jacques Tati, mais pas pour les mêmes raisons. Il arriva un moment où je fus contraint de mettre pied à terre avant que de tomber du vélo. Je n'avais plus rien à boire. J'espérais rencontrer quelque touriste qui pourrait me dépanner. Personne ! Je marchai ainsi avec ce vain espoir sur les deux kilomètres sommitaux. Parvenu à ce maudit col de Chaude, je vis bien un chalet d'alpage à quelques encablures sur l'autre versant. A défaut de savoir s'il était occupé, je ne me risquai pas à aller plus loin et me résignai à redescendre, tremblant d'épuisement, la bouche asséchée, les yeux piquants de transpiration. Pourvu qu'il me reste assez de lucidité pour utiliser les freins à bon escient. Advienne que pourra... Je sais maintenant pourquoi ce col se nomme col de Chaude.
00:00:00 • Col de la Ramaz depuis Mieussy (1616m)
Ce col a gagné en notoriété depuis que le Tour de France y est passé en 2003 avec la victoire et la prise du maillot jaune par Richard Virenque. Quand on s'élève au-dessus de Mieussy, on peut admirer le beau clocher du village et reconnaître les vieilles fermes traditionnelles avec leurs larges façades orientées au sud. La pente est tout de suite très prononcée et on traverse plusieurs petits hameaux, toujours avec des maisons remarquables. Après avoir côtoyé une dernière ferme, et pris une orientation est, on va s'attaquer aux pentes les plus difficiles sur une route en encorbellement et avec des paravalanches en point de mire. Sous la falaise, il fait chaud. La route n'est pas en très bon état. Il est nécessaire de se mettre en danseuse pour relancer un peu l'allure. Après la traversée du tunnel, on est très vite à la station de Sommand où la pente se relâche. Tout en gagnant le col par une large boucle dans les pâturages, on peut admirer les sommets proches sur notre gauche (Haute Pointe, Pointe de Chavanais, Pointe de Chavasse et Pointe de Chalune une fois arrivé en haut). Et je n'oublie pas le Mont-Blanc quand on débouche au col. On peut dire qu'en gravissant ce col on a un peu tout ce qui constitue l'âme de la Haute-Savoie : âpreté et beauté.
00:00:00 • Col de la Ramaz depuis Taninges (1616m)
Si on vient de Taninges, on passe au préalable au col de la Savolière, peu avant la station du Praz de Lys. (voir la description de ce col par ailleurs). On aura pu choisir de monter soit par le Pont des Gets, soit par le hameau de Rond pour éviter la circulation. L'arrivée au Praz de Lys est une bénédiction après les terribles pentes à plus de 10% entre Fry et la Savolière. On va laisser le Pic de Marcelly sur notre gauche pour une brève ascension vers le col de la Ramaz, là ou convergent plus ou moins les télésièges des stations de Sommand et du Praz de Lys. Le panorama est vraiment appréciable avec le Mont-Blanc et les pointes toutes proches (Chalune, Chavasse et Haute Pointe).
00:00:00 • Col de la Colombière depuis Scionzier (1613m)
Un grand col. Grand par sa longueur (20 km) et grand par son altitude (1613 m). Il est fermé l'hiver. La montée jusqu'au Reposoir (12 km) progresse en forêt sur une route qui épouse bien le relief. On peut prendre un rythme et le conserver facilement. Après le village, la pente s'intensifie jusqu'à atteindre les 11%. Il faut avoir gardé quelques forces en réserve. Mais notre peine est largement récompensée par la majesté du paysage : les falaises du Jalouvre à droite, la chaîne des Aravis à gauche. On respire l'air de la haute montagne. Satisfait d'avoir accompli une belle et grande ascension.
00:00:00 • Col de la Colombière depuis Le Grand Bornand (1613m)
Quand on habite Annecy, le col de la Colombière est bien sûr un but de randonnée annuelle. Je pourrais presque dire que je peux le gravir les yeux fermés. Mais je préfère les ouvrir pour me régaler du paysage qui est vraiment exceptionnel. Nous avons tout d'abord une série de larges épingles pour nous extirper du village du Grand-Bornand. La vue plonge sur le clocher et les chalets fleuris aux toits couverts de tavaillons, si caractéristiques de la vallée. Ensuite, les lignes droites alternent avec quelques épingles pour atteindre Le Chinaillon. C'est très régulier. La traversée de la station qui offre un bon replat n'a rien de folichon, si ce n’est de pouvoir admirer le Roc des Tours et le Buclon sur notre gauche et le Mont Lachat coiffé de ses remontées mécaniques sur notre droite. Comme toujours dans les grands cols, c'est le final qui offre les vues les plus étendues. Les falaises du Jallouvre étincellent au soleil alors que la pointe de l’Almet nous présente toutes les gammes de verdure. De ressaut en ressaut, la route progresse dans les pâturages où paissent les belles abondances. Le dernier kilomètre, après le franchissement d'un petit pont est le seul qui oblige à un effort soutenu. La bascule sur le versant Cluses est immédiate, avec une pente bien supérieure à celle que l’on vient d’escalader. Mais prenons tout de même le temps de nous arrêter pour contempler la riante vallée d’où nous venons, avec dans le lointain la masse rocheuse de la Tournette.
00:00:00 • Glaubenbielen Passhöhe depuis Kleinteil (1611m)
Sur la carte Michelin j’avais repéré ce col et j’en ai entrepris l’ascension le lendemain du Sustenpass, sans me préoccuper de son profil. Quelle horreur ! La rudesse de la pente et la fatigue accumulée m'ont obligé à renoncer à faire le tour que j'avais prévu. Du sommet du Glaubenbielen Passhöhe, je suis redescendu directement vers Giswil d'où j'étais parti, tellement j'étais épuisé. Tout avait pourtant bien commencé, car au cours des premiers kilomètres, on domine le Sarner See. On a sous les yeux la carte postale de la Suisse éternelle où la montagne se mire dans les eaux pures du lac. C'est après Kleinteil que tout s'est compliqué : 10 km à 10% de moyenne. Je ne me savais pas capable d'affronter une pareille difficulté. Je suis allé au bout de mes forces. Et je dois ajouter que le passage de ce col est assez minable. Le lac a disparu et on doit se contenter d'une pente ravinée où s'accroche quelque végétation.
00:00:00 • Col de Méraillet depuis Beaufort (1605m)
Le col du Méraillet est une pause bienvenue dans l'ascension du Cormet de Roselend. Mais pour ce qui est de la montée depuis Beaufort, c'est un pensum de 12 km sans temps mort, ni panorama. Des virages et des sapins et toi avec ton petit vélo qui aimerait bien sortir de cet environnement désespérément pentu et sombre. Heureusement, au col, on peut admirer le lac du barrage de Roselend et quelques beaux sommets du Beaufortin : le Rocher du Vent (2360 m), l’Aiguille du Grand Fond (2920 m).
00:00:00 • Barrage de Saint-Guerin depuis Beaufort (1600m)
Jusqu'à Arêches, l'itinéraire est commun à celui de col du Pré. Un kilomètre après le village, il faut bifurquer à droite et prendre la route du barrage qui est aussi celle du Cormet d'Arêches. Quelques beaux lacets s'en vont desservir les chalets d'alpage avant que la route ne prenne une direction plus rectiligne, plein sud, mais pas ensoleillée puisque nous gagnons un passage plus resserré dans la montagne. Après un passage assez costaud, la pente s'adoucit et nous arrivons sous la voute du barrage érigé entre 1957 et 1961. Face à ces 250 m de longueur et 70 m de hauteur, je me suis senti bien peu de chose ! Pour le dernier kilomètre, il faut à nouveau appuyer fort sur les pédales. Mais cela en vaut la peine, car la vue surplombante sur la vaste retenue d'eau est magnifique.
00:00:00 • Station des Karellis depuis Saint Jean de Maurienne (1600m)
C'est la même route que pour le col d'Albanne que l'on rejoint quelques kilomètres après la station.
00:00:00 • Station de Pipay depuis Tencin (1591m)
14-10-2021. Lorsque je suis parti de Tencin, le couvercle nuageux était mis sur les sommets, et je me demandais bien s'il était judicieux de partir pour finir dans le froid et les nuages. Heureusement, l'approche de Theys m'a permis de découvrir le soleil et d'espérer un beau final. Je fis une belle pause au col des Ayes pour me ravitailler et profiter de la magnifique vue sur Chamechaude et la Dent de Crolles. Je repartis tout ragaillardi et commençai la montée vers Pipay sur un bon rythme, appréciant la douceur des lacets. Mais peu à peu, je fus gagné par une certaine lassitude, doublée de la morsure du froid alors que je réalisais que les talus étaient complètement givrés. Aucun véhicule de passage. Si bien que cette montée finit par me sembler bien fastidieuse. Et ce n'est pas le débouché sur un parking quasi désert qui vint démentir cette impression. Heureusement que j'eus la bonne idée de m'approcher de la bordure, ce qui me permit d'apercevoir Prapoutel en contrebas et la ligne d'horizon des crêtes du Vercors et de la Chartreuse. Je doute fort d'avoir envie de retourner là à vélo une autre fois...
00:00:00 • Pas d'al Lloup depuis Enveigt (1590m)
Route très raide et très dégradée au départ d'Enveigt. Mais lorsqu'on laisse les maisons, on profite d'un paysage très dégagé et d'une belle route. Après 2 km, il faut prendre à gauche au croisement. De là-haut, belle vue sur les sommets espagnols dont j'ignore le nom, n'étant pas pyrénéen, mais savoyard. A découvrir si on aime les montées solitaires et méconnues.
00:00:00 • Pas de Peyrol depuis Salers (1588m)
Je sais que ce versant est le plus difficile des trois. J'ai déjà effectué les deux autres montées. Aujourd'hui est le jour de vérité pour moi : suis-je encore capable de grimper de pareils pourcentages ? Je crois que j'ai fait ce qu'il ne fallait pas faire : je me suis garé au Pas de Peyrol et je suis descendu en direction de Salers. Impressionnant ! J'ai eu toutes les peines du monde à m'arrêter à la première épingle et à ne pas tomber. Comme on dit chez nous, je "grévolais" en repartant, et je fus bien content de trouver une accalmie dans cette déclivité saisissante. Mais le mal était fait : j'avais eu peur et le doute s'était installé dans ma tête quant à ma capacité à remonter une pareille pente.

Je suis donc allé jusqu'à Salers d'où je suis reparti pour commencer l'ascension. Magnifique tout du long du col de Néronne (voir description par ailleurs). Et puis après environ huit kilomètres tranquilles en forêt, voici que se présente l'ogre. Je sais que ça va grimper fort après le petit pont et très fort à peu près au moment où on quitte la forêt. Ça y est, je suis dans le dur, dans le très dur. Une voix me murmure "tu vas y arriver, tu vas y arriver" et une autre plus forte "c'est trop dur, c'est trop dur". Je me bas. J'ai le cœur qui tape fort. Je suis en danseuse depuis plus de 400 m. La dernière épingle est en vue. Mais... Je craque. Je mets pied à terre. J'ai de la peine à reprendre mon souffle. Tant pis ! Je finis à côté du vélo.
00:00:00 • Pas de Peyrol depuis Mandailles (1588m)
Il y a des cols qui font plus envie que d'autres. Le Pas de Peyrol en fait partie. A la fois parce qu'il est le plus élevé du Massif Central et parce qu'il est au pied du Puy Mary que l'on peut atteindre en empruntant des escaliers, en très peu de temps depuis le col. Sans compter la vue qu'il offre ! C'est avec toutes ces idées en tête que je pars de Mandailles, impatient de découvrir le toit routier de tout le Massif Central.

Eh bien, franchement, je n'ai pas été déçu. La montée se fait au calme, sur une route qui tortille à flanc de montagne avec de très beaux points de vue, en particulier sur le Puy Griou à la forme si caractéristique. Les croupes herbeuses et la forêt se disputent les versants de la montagne, sauf sur le sommet où il n'y a plus d'arbres. Les vaches y sont les reines.

Il y a foule au Pas de Peyrol, ce qui ne m'incite pas à rester longtemps. Je bascule sur le versant Dienne et je m'arrêterai au col de Serre pour le pique-nique.


00:00:00 • Pas de Peyrol depuis Dienne (1588m)
Je quitte Dienne après avoir visité le musée de la pierre, et m'être restauré. Ce n'est peut-être pas la meilleure heure pour aborder une grosse ascension comme celle-ci. En effet, je me traine un peu jusqu'à Lavigerie, mais j'ai tout le temps d'admirer les montagnes qui se dressent devant moi. "C'est là-haut que tu vas, c'est là-haut que tu vas" répète une voix dans ma tête. Un là-haut que je connais puisque je suis déjà monté depuis Mandailles. Voici le col de Serre (on se demande un peu pourquoi c'est un col quand on arrive par ce côté), puis très vite le col d'Eylac et son buron. On voit bien le Pas de Peyrol tout en haut, sur la droite. Oulala ! Ça devient dur tout d'un coup ! Virage à droite et accroche-toi. Je dois me mettre en danseuse. Je zigzague un peu. Mais je tiens bon et me voici au sommet. Ouf !
00:00:00 • Pas de Peyrol depuis Cheylade (1588m)
Cet itinéraire revient à faire le col de Serre depuis la vallée de la Rhue, puis le Pas de Peyrol qui retrouve le route qui vient de Dienne légèrement en-dessous du col de Serre.
00:00:00 • Croix de Dormiaz depuis La Bathie (1585m)
Y aller ou ne pas y aller ? La meilleure manière de se faire une opinion sur sa difficulté et son originalité, c'est bien sûr d'arpenter la route. J'étais donc plus qu'hésitant à partir, et maintenant que j'ai vu la Fenêtre 7 (c'est le nom qui est donné au puits d'aération sur l'aire terminale), je ne le regrette pas. Mais je ne dis pas que je souhaite y remonter au plus vite. Ça ressemble assez à la montée de Bénétant toute proche : une route avec de nombreux lacets, de la forêt, quelques hameaux dispersés, et des pourcentages sévères par endroits. J'ai réussi à monter d'une traite, sans être trop éprouvé à l'arrivée, mais sans avoir goûté à un paysage majestueux. A noter que je ne suis pas passé par Biorges. A la stèle, après deux kilomètres d'ascension, j'ai pris à droite, pour passer par les hameaux de Lachat et de Daru. A noter aussi que la Croix de Dormiaz est beaucoup plus haut dans la montagne.
00:00:00 • Col de l'Arpettaz depuis Ugine (via Mont Dessous) (1581m)
Il faut aller le chercher ce col de l'Arpettaz qui est comme un bout du monde perché sous la chaîne des Aravis. Et par ce versant ouest ça ne rigole pas : jamais en-dessous de 7,5% sur les huit derniers kilomètres. Après avoir quitté le hameau du Mont, on est très longtemps en forêt avec une quantité impressionnante de lacets, avant de déboucher dans les alpages. Au col on peut continuer de deux façons : vers Héry et la vallée de l'Arly sur route goudronnée, ou vers le col des Aravis par la route des montagnes qui n'est pas goudronnée. Je me suis fait une petite frayeur en redescendant du même côté, lorsque j'ai dû croiser un tracteur qui montait avec une bétaillère et qui n'a absolument pas ralenti en me voyant.
00:00:00 • Col de l'Arpettaz depuis Ugine (via Hauteville) (1581m)
Lorsque j'ai voulu me désaltérer après avoir quitté la route d'Héry, je me suis aperçu que j'avais oublié ma gourde. Fatal oubli en cette brûlante journée de juin. Je n'ai pas renoncé pour autant, mais ce fut dur avec le gosier sec et la déclivité qui augmentait. J'espérai un peu rencontrer quelqu'un qui pourrait me dépanner, mais je fus bien seul sur cette route, ce jour-là.

En dépit de cette déshydratation, je garde un bon souvenir de cette ascension qui permet d'avoir un autre regard sur la chaine des Aravis, et en particulier sur son extrémité sud avec le Mont Charvin.
00:00:00 • Col de la Perche depuis Bourg Madame (1581m)
Je suis en vacances à Font-Romeu, et j'en profite pour découvrir tous les cols de Cerdagne. Je suis descendu jusqu'à Enveigt pour aller faire le Pas d'al Lloup. Et au retour, je prends la grand route pour faire les trois cols qui se suivent : col de Llous, col Rigat et col de la Perche. Il faut faire abstraction de la circulation et goûter à la beauté du paysage, très ouvert à ces altitudes élevées. On a le temps de découvrir Font-Romeu et le four solaire d'Odeillo.
00:00:00 • Col d'Azet depuis Genos (1580m)
Je suis plutôt content de gravir ce col que j'avais descendu...à pied, quelques années plus tôt, alors que la route n'était pas encore goudronnée sur ce versant (elle l'a été après 1996). Il n'y a pas de répit après la descente du col de Peyresourde. On attaque tout de suite dans le gros dénivelé et il faut vite mettre petit. Alors que j'étais bien parti, mon mouchoir est venu se prendre dans ma chaine. Arrêt instantané imprévu. Tomber en montant, ça met les nerfs ! Je suis reparti bien moins fringant et j'ai trouvé les quatre derniers kilomètres affreusement longs. On voit parfaitement le passage du col, on croit qu'il est tout de suite là, mais la route presque rectiligne sous son flanc est trompeuse. Et puis il y avait un sacré vent tout en haut...
00:00:00 • Col de Moissière depuis La Bâtie Neuve (1571m)
Pour l'avoir descendu, je savais que ce versant était abrupte et je le craignais un peu. Alors, je suis parti de la Bâtie-Neuve avec pour seul objectif d'atteindre le col sans poser le pied à terre. Et j'ai été très heureux de voir que je le réalisais sans difficulté. Ce qui est bien, c'est que les pourcentages se durcissent au fil des kilomètres. On a ainsi le temps de s'accoutumer à la progressivité du dénivelé. Comme il avait plu toute la nuit, les fossés regorgeaient d'eau et l'ambiance était plutôt fraîche et brumeuse au col. Ça m'a aussi évité de trop transpirer. Il faut faire attention au dévers de la route là où le panneau indique une pente à 10,6%.
00:00:00 • Col de Moissière depuis Forest Saint Julien (1571m)
Je l'ai fait après avoir passé le col du Noyer dans la matinée, puis le col Bayard et enfin le col de Manse depuis Gap. J'étais en bout de course dans tous les sens du terme. Heureusement que je me suis octroyé une bonne pause à Ancelle pour repartir rassasié et désaltéré. Ce village m'a d'ailleurs bien plu. Il fait comme une sorte de terrasse agricole prospère entre le bas de la vallée et les rudes pentes du col. Les remontées mécaniques se font presque oublier. La descente sur une étroite route en mauvais état et jonchée de débris m'a laissé un souvenir pénible.
00:00:00 • Le Cunay depuis Biere (1570m)
Cette montée au Cunay est répertoriée au club des Cent Cols sous le nom de col des Combes (1569 m). Les cinq kilomètres au-dessus de Bière sont communs au col de Marchairuz, sur une belle et large route qui fait un peu oublier la rude déclivité. Il faut ensuite prendre à droite une étroite route d'alpage sans panneau indicateur. Il reste dix kilomètres pour atteindre le terme de la route qui aboutit à une ferme à 1414 mètres. Le Cunay est un petit kilomètre auparavant, à l'altitude de 1570 mètres. La montée est agréable, en forêt dans un premier temps. Puis on trouve les pâturages typiques du Jura, sur de belles combes ensoleillées, avec ça-et-là une cabane de bergers. Parti de Gland sous un ciel gris et nuageux, j'ai eu le plaisir d'arriver là-haut avec les timides rayons d'un soleil printanier qui illuminait les prairies jaunes de pissenlits, heureux une fois encore de pouvoir parcourir ces hauteurs magnifiques.
00:00:00 • Col de la Croix de Peccata depuis Fay sur Lignon (1570m)
Je suis venu un 17 octobre, et lorsque je me suis garé sur la place de Fay-sur-Lignon, j'ai tout de suite été frappé par le nombre de maisons fermées. De belles maisons en pierre qui témoignent d'un passé qui a dû être florissant, mais qui aujourd'hui se meurent peu à peu, sauf peut-être à l'occasion de la foire aux chevaux du 20 octobre...

Ça descend jusqu'à la bifurcation pour Chaudeyrolles, ce qui nous permet d'embrasser le vaste paysage de prairies de montagne, un peu jauni à cette saison, ainsi que les lentes courbes du Lignon.

Dès qu'on emprunte la D 274, il faut se dresser sur les pédales et ça va monter pendant 9 kilomètres, sur une pente soutenue, mais régulière. On est davantage dans les bois en haut et j'ai un peu hésité à savoir que j'étais bien au sommet car il n'y a pas de panneau, mais une belle croix de pierre.

Ensuite, la plongée sur le village des Estables m'a réservé une des plus belles émotions cyclistes de ma vie. On est devant un paysage d'une extraordinaire nudité, comme si au-delà du village la nature seule décidait de nous offrir ses croupes herbeuses ou boisées, vierge de toute présence humaine.

Remontée vers la Croix de Boutières, pour filer en Ardèche, vers le Mont Gerbier de Jonc. Description par ailleurs. Vous aurez sans doute compris que j'ai particulièrement aimé parcourir ces routes désertes où la nature a encore tous ses droits.


00:00:00 • Col de Peyresourde depuis Bagneres de Luchon (1569m)
Peyresourde résonne en moi de façon particulière, ne serait-ce que pour sa prononciation. Mais c'est surtout un très beau col. Quand on vient de Luchon, on rencontre des villages quasiment tout du long. On traverse une montagne habitée, avec des horizons dégagés qui offrent des panoramas splendides. Quelques kilomètres avant le sommet, on voit comme un pain de sucre herbeux fendu au milieu par le sillon de la route. C'est une image forte qui montre la difficulté de la pente, et forme comme un appel à poursuivre notre chevauchée vers le haut. Je suis sûr de conserver très longtemps en mémoire cette image inédite et attrayante.
00:00:00 • Mont Aigoual depuis Meyrueis (1567m)
Ma deuxième grimpée vers le Mont Aigoual. C'est peut-être l'itinéraire le plus facile dans la mesure où il ne présente pas de forts pourcentages. On passe deux cols (Perjuret et Fourques). Ce n'est donc pas une ascension continuelle. Elle est ponctuée de quelques petites descentes qui obligent ensuite à reprendre le dénivelé perdu. On évolue la plupart du temps sur une route dégagée où le regard trouve toujours à se fixer sur une ferme, sur un mamelon ou sur la prochaine courbe. Il faut tout de même prévoir une bonne provision d'eau car l'air est particulièrement sec ici !
00:00:00 • Mont Aigoual depuis Saint André de Valborgne (1567m)
Je me souviens qu'il régnait une belle animation au village de St André de Valborgne en ce dimanche de mai. Nous étions à mi-parcours de notre sortie et il restait le plus difficile : le Mont Aigoual. Nous nous sommes bien restaurés, nous avons rempli nos gourdes et nous sommes repartis vers ce qui ressemblait un peu à une aventure. Il n'a pas toujours bonne réputation le Mont Aigoual ! Jusqu'au col de Salidès, je crois que j'ai encore pédalé bien en rythme. La route y est particulièrement étroite et dégringole comme un véritable col alpin vers le village de Gaseiral. A la reprise de la montée, j'ai commencé à souffrir de crampes et ce fut bien difficile de me hisser jusqu'au sommet, même si la pente n'est pas excessive. En lisant les panneaux qui indiquent les records de froid, j'avais quelque peine à les croire, tellement j'étais encore marqué par le coup de chaud qui m'avait saisi au cours de la montée. A tout prendre, c'était tout de même mieux que de subir le brouillard ! La vue à 360° est vraiment admirable !
00:00:00 • Col du Télégraphe depuis Valloire (1566m)
Ce n'est jamais facile de reprendre une montée après avoir descendu pendant plus de 20 km. Fort heureusement ici la pente est modérée et la distance courte (moins de 5 km). Je n'aime pas les antennes qui sont au col. Et pas plus que ça le panorama sur la vallée de l'Arc.
00:00:00 • Col du Télégraphe depuis Saint Michel de Maurienne (1566m)
Comme nous avions dormi à Modane, il a d'abord fallu faire la longue descente vers St Michel-de-Maurienne, avant de débuter l'ascension du col du Télégraphe. Je suis donc arrivé au bas du col passablement transi de froid et il m'a été difficile de me mettre dans le rythme pour grimper. Je n'ai pas cherché à rester dans les roues et je suis monté à mon allure, sous un ciel passablement gris. Même s'il est relativement long (12 km), le col du Télégraphe a le mérite d'être très régulier dans ses successions d'épingles forestières. Et même si je suis arrivé au sommet un bon moment après mes camarades, je n'en garde pas du tout un mauvais souvenir.
00:00:00 • Refuge de Rosuel depuis Landry (1557m)
Très vite après Landry la route gagne la forêt et s'élève brusquement par une série de quatre courtes épingles. On va ainsi grimper dans les 7-8% jusqu'au village de Peisey où la vue commence à se dégager. Après le hameau du Moulin, la route serpente joliment dans les champs pour nous conduire à Nancroix. Passé ce village, le plus dur est fait et on peut goûter au charme de la nature environnante pour arriver au refuge de Rosuel, terminus de la route goudronnée, sans avoir à peiner sur sa machine. Malheureusement, les sommets étaient pris dans les nuages et je n'ai pas pu me réjouir complètement de la majesté du site que j'avais déjà eu l'occasion de fréquenter.
00:00:00 • Col des Prés Salés depuis Corps (1554m)
Je n'avais pas très envie de grimper ce col parce qu'il est en aller-retour, et parce que je n'avais pas trop envie de rencontrer des groupes de fervents adorateurs de la vierge en train de chanter sur la route. Et oui. Nous sommes sur la route de Notre-Dame-de-la-Salette. Mais je n'oublie pas que c'est sans doute grâce à la présence du monastère que la route est goudronnée jusqu'au col de l'Homme (1650 m). Le col des Prés Salés, lui, est quelques kilomètres plus bas. Je ne sais pas si j'ai été touché par la grâce divine, mais cette ascension compte parmi mes plus beaux souvenirs de cyclo-montagnarde. Ce jour-là, j'avais un coup de pédale aérien et surtout, je me souviens d'avoir pu admirer le Mont Aiguille dans le lointain. Ce panorama à lui seul justifie de parcourir les longs lacets du col des Prés salés.
00:00:00 • Col du Pillon depuis Aigle (1546m)
On est sur la même route que le col des Mosses jusqu'au-dessus du Sépey. Et puis on bifurque à droite pour aller aux Diablerets. Pendant six ou sept kilomètres, c'est franchement paisible. On a même peine à croire qu'on monte à une station aussi réputée que celle des Diablerets. Par contre, les cinq derniers kilomètres au-dessus de la station sont franchement difficiles (surtout si on vient de faire le col de la Croix), avec de longues rampes le long de murets bétonnés. Tout ça pour aboutir à un vaste col-parking d'où part un téléphérique pour le glacier 3000.
00:00:00 • Col du Pillon depuis Gsteig (1546m)
Le matin, nous étions passés au col du Sanetsch depuis Sion et nous avions pris le téléphérique pour descendre jusqu'à Gsteig. Une originalité que je n'ai pas refaite depuis. Le col du Pillon arrivait donc en deuxième partie de l'itinéraire. Ce fut horrible. J'avais des crampes et plus de forces. Bien que la route ne soit pas très pentue, je n'avançais pas. Julien aurait pu faire trois fois l'aller-retour avant que je ne le rejoigne au sommet ! Heureusement qu'ensuite il n'y avait plus que de la descente et un peu de plat pour retrouver la voiture à St Maurice !
00:00:00 • Col de Finiels depuis Le Pont de Montvert (1541m)
Le plus haut col de la Lozère ! A son sommet assez vaste panorama sur les Monts Lozère où les genets et la bruyère ont trouvé sol à leur convenance. Du point de vue historique, le col marquait une limite entre le nord catholique, et le sud protestant (on ne se mariait pas d'un versant à l'autre). C'est à Pont-de-Montvert que débutèrent les soulèvements camisards en 1702.

Pour accéder au col, nous avons environ 650 mètres de dénivelé sur 12 kilomètres. Il y a plus méchant ! On file plein nord sur une route jalonnée de bornes anciennes. Solitude ensoleillée. Silence animé par quelques rafales intermittentes. Serions-nous au paradis des cyclistes ?
00:00:00 • Col de Finiels depuis Le Bleymard (1541m)
Un très bon souvenir ! Effectué au cours d'une randonnée itinérante sans savoir le matin où nous serions le soir. Nous avons donc attaqué le col de Finiels sans savoir que c'était le plus haut de Lozère, ni où il conduisait. Je me souviens des toits d'ardoise du Bleymard, des prés de fauche qui cèdent assez vite la place aux pâturages ras qui peinent à croître sur un sol pierreux et ingrat. En regardant les croupes sommitales, on comprend pourquoi on nous a dit à l'école que le Massif Central est une montagne vieille et usée. On a un peu l'impression de suivre une route qui reste toujours la même, car ici la présence humaine est toute relative.
00:00:00 • Mont Revard depuis Aix les Bains (1537m)
En venant d'Annecy, on a déjà quelques kilomètres dans les jambes pour effectuer cette ascension. En venant par Montcel, on rattrape la route d'Aix à Trevignin où l'urbanisation va bon train. Oui, la vue est belle ici. Mais pour la grimpée au Revard, on tourne maintenant le dos au lac pour entreprendre comme une sorte d'encerclement de la montagne et qui nous fera déboucher au sommet. On est constamment sous le couvert de la forêt. Sans être facile, la pente n'est pas non plus rédhibitoire. Si on se met dans un rythme adapté, on peut le garder jusqu'en haut sans jamais se désunir. Arrivé au départ des téléskis, et même si elle est un peu pentue et encombrée, il ne faut pas hésiter à prendre la petite route qui conduit au belvédère. La vue sur le lac du Bourget (s'il n'y a pas la nappe de brume) est splendide. Et si on fait la totalité de la boucle sur le plateau, on peut attraper deux cols : le Golet de la Pierre et le Golet du Taisson.
00:00:00 • Mont Revard depuis Chambery (1537m)
Monter au Revard depuis Chambéry revient à emprunter le col de Plainpalais (voir sa fiche), puis à continuer vers La Féclaz puis le Revard. A La Féclaz, l'essentiel du dénivelé est accompli. Il ne reste plus que cinq kilomètres très roulants, excepté un passage à 7% à proximité des fermes d'alpage. Pour rompre la monotonie du col de Plainpalais, j'ai bifurqué à gauche à la sortie du village des Déserts pour rejoindre directement La Féclaz. Cinq kilomètres très sévères, avec quelques lacets bien relevés, mais qui permettent aussi de découvrir une activité agricole que l'on n'a pas du tout sur la route de Plainpalais. La face sud de la Margeriaz émerge toute proche. Autant le domaine skiable de La Féclaz est attrayant l'hiver, autant la traversée de la station l'été ne donne pas envie de s'arrêter. Arrivé sous les sapins, j'ai senti un souffle d'air frais et quand j'ai voulu voir le lac, de vilains nuages bouchaient le vue. Dommage !
00:00:00 • Col de Chaussy depuis La Chambre (1533m)
Le col ayant été intégralement goudronné pour le passage du Tour de France en 2015, je me suis décidé à effectuer l'ascension depuis La Chambre. Les six premiers kilomètres sont communs avec le col de la Madeleine et déjà fort pentus. Mais ce n'est qu'une mise en bouche, car quand on prend la direction de Montaimont, on a un passage sévère à 12%, sur une route à flanc, où l'on croise plus ou moins bien. La route reste très sinueuse et irrégulière jusqu'au village de Bonvillard. On se dégage alors peu à peu de la forêt pour déboucher au col qui offre une belle vue sur les Aiguilles d'Arves. Pour la descente, je vais passer par l'attraction locale : les lacets de Montvernier. Franchement, les pentes de Montpascal à Montvernier sont bien plus vertigineuses que ces lacets très photogéniques, mais au demeurant assez peu pentus.
00:00:00 • Col de Chaussy depuis Hermillon (1533m)
Il y a 1000 mètres à monter sur 16 km. On prend au passage le col anecdotique du Ventour (780 m). Après une légère descente, on sera dans une pente constante supérieure à 6,5% jusqu'au sommet. Nous avons un passage dans la falaise avec vue plongeante sur la vallée qui pimente un peu la montée. L'arrivée est dans les prés. Quelques panneaux informent sur le domaine de ski nordique. Il m'a fallu redescendre par le même versant, car à l'époque (2010), la jonction avec Montaimont n'était pas encore goudronnée. Sensation garantie dans les pentes de Montpascal !
00:00:00 • Col de Redondet depuis Mandailles (1531m)
Si tu vas au Pas de Peyrol, tu passes au préalable par le col de Redondet. Et lorsque tu es au col de Redondet, tu sais que tu as fait le plus dur avant d'atteindre le Pas de Peyrol. Certes, le Pas de Peyrol est magnifique, mais le col de Redondet l'est tout autant, et bien moins encombré. On a une très belle vue sur la vallée de la Jordanne et bien sûr sur le Puy Mary et la succession des puys du cirque du Falgoux. Voilà, j'avais envie de réhabiliter ce point de passage injustement écrasé par la notoriété de son illustre voisin. On y monte bien régulièrement depuis Mandailles sur une route qui épouse les plis du terrain et qui peu à peu nous dévoile les horizons et les sommets du Cantal.
00:00:00 • La Barillette depuis Gingins (1528m)
Je n'avais jamais entendu parler de la Barillette, et c'est en entreprenant la montée au chalet de la Dôle que j'ai découvert son existence ! L'itinéraire est commun aux deux sur environ 12 km. Quand on laisse la voie d'accès au chalet de la Dôle sur la gauche, il reste un peu plus d'un kilomètre pour atteindre la Barillette et son antenne géante. Si la montée a été rude avec ses passages à plus de 10%, on est vraiment récompensé avec la vue exceptionnelle que l'on a sur tout le lac Léman et les Alpes françaises. Je n'ai vraiment pas regretté ma peine grâce à ce si beau panorama final !
00:00:00 • Col de la Forclaz depuis Le Châtelard (1526m)
Le col de la Forclaz se fait généralement dans la foulée du col des Montets. On passe la frontière suisse au Chatelard, puis on laisse sur la gauche la route du barrage d'Émosson, avant de franchir un tunnel. La route change de direction pour s'orienter sud-est et atteindre le village de Trient blotti sous les parois verticales. C'est pour moi un magnifique moment de vélo car je découvre des paysages alpins exceptionnels avec le glacier des Grands et l'Aiguille du Tour. Les trois derniers kilomètres ont une déclivité plus forte, mais je les ai avalés facilement, porté que j'étais par l'envie de découvrir encore mieux cet environnement glaciaire.
00:00:00 • Col de la Forclaz depuis Martigny (1526m)
La mémoire est parfois trompeuse. Il me semblait que l'on quittait Martigny par une série d'épingles dans les vignes. Et bien pas du tout. On est bien dans les vignes, avec une vue plongeante sur la ville et la vallée du Rhône, mais il y a un seul lacet et ensuite la route ne tergiverse pas. Elle monte presque en ligne droite et toujours avec la même déclivité qui dépasse constamment les 7%. Si on retrouve des épingles, c'est vers le haut, mais à ce moment-là, on est en forêt. J'ai pu profiter d'un ballet d'hélicoptère qui procédait au débardage du bois. Les rotations se succédaient à un rythme impressionnant. Au col, la vue sur la vallée de Trient donne une irrésistible envie de poursuivre sur l'autre versant. (On peut aussi partir à pied par un très beau chemin qui suit une bisse, pour s'approcher en une heure du glacier du Trient).
00:00:00 • Parc animalier du Merlet depuis Les Houches (1524m)
Quand j'ai demandé mon chemin pour le Parc du Merlet dans le village des Houches, la personne m'a d'abord dit "Ça monte rudement". Je le savais. Mais grimper là-haut avec un vélo semblait un peu une gageure pour l'autochtone. Qu'à cela ne tienne. J'étais bien décidé à affronter la pente, et je suis allé en haut d'une traite. Pédaler avec comme décor les aiguilles de Chamonix à main droite, ça donne la pêche ! La vue n'est pas toujours dégagée, mais quand elle l'est, c'est prodigieux ! La route se termine assez brutalement après une succession de parkings. Il faut emprunter un sentier pour accéder au parc animalier. Pour le pique-nique, je me suis installé sur un banc, face au Mont-Blanc. J'ai eu tout le loisir d'évaluer le dénivelé gravi depuis le pont sur l'Arve. Impressionnant : 5 km à 10,26% de moyenne !
00:00:00 • Tunnel des Agites depuis Yvorne (1517m)
Je ne regarde pas les profils avant de partir. J'ai pour habitude de construire un circuit et de m'y élancer sans trop me préoccuper de savoir ce qui m'attend. Ça m'évite ainsi de trop gamberger et de mal dormir la veille. Donc me voilà à Yvorne où ça grimpe tout de suite très sec dans les vignes. Mais je tiens bon et peux atteindre fièrement le replat forestier avant Corbeyrier. Dans la traversée du village, plusieurs personnes lèvent le pouce et hochent la tête à mon passage. C'est bien la première fois que je suis ainsi félicité au cours d'une montée. J'allais bientôt savoir pourquoi. A la sortie de Corbeyrier, la route tourne à angle droit et nous voilà dans un mur exceptionnel. Je suis debout sur les pédales, avec cette pensée unique "tenir ! tenir!". Voici le virage suivant. La pente ne diminue pas. Je sens mes forces faiblir et le "tenir" cède la place au "c'est trop dur". Je capitule et je mets pied à terre. Je marche au moins 500 m avant de pouvoir retrouver mon souffle et la force de remonter sur ma machine. Voici enfin l'auberge du Luan et une petite accalmie avant de repartir dans le dur, direction ouest. J'espère bien ne plus subir l'affront de devoir m'arrêter à nouveau. Le coup de pédale n'est plus fluide, et la pente semble se durcir à chaque perspective nouvelle. Où est le sommet ? Ah ! Voici les tunnels. La route n'est pas en très bon état. Je m'engage et j'entends un bruit de moteur qui vient vers moi. Je m'arrête. Un, deux, trois véhicules militaires. J'en profite pour regarder par l'une des ouvertures la vue plongeante sur la vallée du Rhône. Quelle route ! Qui l'a conçue ? En fin me voilà sorti de cet antre incertain et je devine que mon calvaire va bientôt s'achever. Je gagne la crête des Agittes sur un rythme un peu chaotique et peux enfin admirer la vue sur le lac Léman. Je sais déjà que cette montée restera longtemps dans ma mémoire et que je ne la referai sans doute jamais maintenant que les 60 ans sont proches.
00:00:00 • Passo Palade depuis Lana di Sopra (1512m)
On peut aller de Merano à Bolzano directement par la vallée de l'Adige, en 28 km. On peut aussi y aller, comme nous l'avons fait, par la montagne et les cols de Palade et Mendola, en 72 km. Eh oui ! Quand on aime, on ne compte pas ! Que dire de ce passo Palade ? Sur une déclivité qui frise les 7% de moyenne, les 24 km d'ascension nous font passer des plantations arboricoles de la vallée aux paysages plus âpres des sommets où la forêt s'installe allègrement. Je comprends donc pourquoi j'ai trouvé ce cheminement fatiguant.
00:00:00 • Col du Jaman depuis Montreux (1512m)
Voilà encore un col qui hante mes souvenirs à cause de sa difficulté. Dès le départ de Montreux ça grimpe rudement, et je me souviens tout particulièrement de la traversée de Glion. Ensuite, quand on est dans la forêt, ça va mieux, et surtout on est au frais. J'ai beaucoup aimé le village des Avants qui a toutes les caractéristiques du village suisse de montagne (funiculaire, maisons fleuries). Mais à partir de là, la route devient très étroite et très pentue, avec de multiples cassures pour l'écoulement des eaux de pluie. J'ai eu du mal à trouver un rythme, et surtout j'ai dû mettre pied à terre chaque fois que j'ai croisé une voiture ou chaque fois qu'une voiture m'a doublé. Je suis arrivé au col exténué. On est dans les alpages. On ne voit pas le lac, mais les Alpes bernoises. On peut entreprendre l'ascension de la Dent de Jaman qui est à environ une heure de marche du col et d'où la vue sur le Léman est exceptionnelle.
00:00:00 • Col de Belle Chaux depuis Chatel Saint Denis (1510m)
La distance du col de Villard aux Paccots (où les constructions neuves poussent comme des champignons) n’est que de quelques kilomètres. Où est la route du col de Belle Chaux ? A la sortie du village, il y a trois routes : celle d’où je viens, une avec un panneau sans issue, et une qui va dans un ensemble immobilier. Comment deviner qu’il faut prendre la route sans issue, si on n’indique pas la direction de ce col ? Il me semble que la méticulosité suisse est ici prise en défaut. Me voilà tout de même parti pour Belle Chaux, sur une route salement gravillonnée sur un bon kilomètre. Et puis voici que bientôt la Dent de Lys (2014 m) et ses immenses alpages se dresse droit devant. La route va faire un petit crochet par la droite pour revenir sur le flanc des pâtures et se hisser de chalet en chalet vers le col de Belle Chaux. C’est vraiment une montée agréable, jamais trop pénible et qui nous promène dans la montagne façonnée par le travail de générations d’alpagistes. Un régal pour les yeux, avec en point de mire terminal la Pointe de Teysachaux (1909 m).
00:00:00 • Col de la Croix de Boutière depuis Le Monastier sur Gazeilles (1506m)
C'est du Monastier-sur-Gazeille que Stevenson est parti pour son fameux voyage à travers les Cévennes avec un âne. Mais tandis que lui se dirigeait vers le sud-ouest, nous nous dirigerons vers le sud-est si nous voulons atteindre la Croix de Boutière, au pied du Mont Mézenc. Sur ce parcours, il faut davantage craindre la longueur que la déclivité. Il n'y a qu'après les Estables qu'on dépasse les 6% et seulement sur deux kilomètres. On a donc tout le loisir de profiter de la campagne du Velay. Oui, nous sommes en Haute-Loire sur ce versant. Et bien sûr on a le regard attiré vers les sommets arrondis (je crois qu'on dit des sucs ici) et par la forme tabulaire du Mézenc dans le lointain. Le passage aux Estables, dans cet immense espace dénudé laisse vraiment une impression grandiose. C'est vraiment une route que je recommande pour tous ceux qui aiment la nature préservée.
00:00:01 • Mont du Chat depuis Le Bourget du Lac (1504m)
Nous sommes le 4 septembre 2017. C'est la rentrée scolaire. La première rentrée scolaire que je ne fais pas puisque je suis officiellement en retraite depuis le 1er septembre. Et pour marquer le coup, je décide de grimper le Relai du Chat, seul gros sommet de la région que je n'ai pas encore escaladé. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de débuter à 14h00. Mais je n'ai pas pu partir plus tôt. Une seule idée en tête : tenir sur le vélo jusqu'en haut. Petit braquet dès les premières pentes. Et vas-y petit, tu peux le faire, même à 60 ans. Je sais que ça va être difficile, mais je sais aussi que si je prends tranquillement mon rythme, j'arriverai en haut. Et puis après tout, il n'y a que 14 kilomètres. Les bornes passent une à une. Et plus elles passent et plus je sais que je vais y arriver ! Mieux : la rage de vaincre me donne des ailes sur le haut où je passe les trois derniers kilomètres sans plus me mettre en danseuse. 1h20 pour goûter le bonheur d'être en haut. Je suis heureux. La retraite commence bien.
00:00:00 • Mont du Chat depuis Yenne (1504m)
Il n'y a pas beaucoup de cols ou de montées qui m'ont contraint à mettre pied à terre. Mais ce versant, je n'ai pas pu le gravir sans faire une pause à 3 km du sommet. Je n'en pouvais plus et j'avais peur de tomber tellement j'avançais lentement. 7 kilomètres consécutifs à plus de 10,5% de moyenne il faut les avaler ! Je suis tout de même reparti. Mais désormais, je doute de pouvoir grimper de telles pentes...
00:00:00 • Col de Solaizon depuis Thuet (1502m)
Celui-là, je suis bien content de ne pas avoir eu à le grimper par ses deux versants puisqu’il n’est accessible que depuis Brizon sur route goudronnée ! Depuis la vallée de l'Arve, il est vraiment dur et sur une route étroite qui renforce son âpreté. Il ne faut pas longtemps pour être sur la route taillée dans la falaise au-dessus de Thuet. Magnifique belvédère sur Bonneville. Et coup de chaud assuré : 4 km à 10% de moyenne ! L'approche de Brizon nous laisse souffler un peu, tout en étant davantage exposée au soleil. Après le village, les six kilomètres restants, sont vraiment très exigeants. Il n’y a aucun répit. On est à flanc de pente, parfois dans les prés, parfois en sous-bois. Le cœur tape fort ! Sans être denses, les constructions anciennes jalonnent bien le parcours. Quand on passe le foyer de ski de fond, on peut se dire que c'est gagné. Le dernier kilomètre sur le plateau paraît presque plat.
00:00:00 • Station de Verbier depuis Le Chable (1500m)
Lorsqu'on est au-dessus de la station, et que l'on voit à quel point les constructions ont envahi tout l'espace, on comprend pourquoi on a sans cesse été doublé par des camions de chantier tout au long de la montée. Une montée sans aucun équipement cyclable et bien ardue où les lacets s'empilent au fil du coteau. Ce n'est pas vraiment le royaume du vélo, mais bien celui des grosses bagnoles pour qui le cycliste est une gêne. Mais que diable allais-tu faire dans cette galère ? Je montais au col de la Croix de Cœur, ne vous en déplaise...
00:00:00 • Col du Merdassier depuis Thones (1500m)
Comme on est déjà arrivé au sommet du col de la Croix-Fry, le col de Merdassier apparaît bien anodin trois kilomètres plus loin. Mais au fait, pourquoi considérer que c'est le col de la Croix-Fry qui est le col majeur et pas le col de Merdassier qui est plus haut en altitude ? Sans doute parce que Merdassier est un cul-de-sac, alors que la Croix-Fry fait communiquer les villages de Manigod et La Clusaz. Mais je vous invite à pousser jusqu'à Merdassier où la vue sur les sommets environnants est bien plus jolie qu'au col de la Croix-Fry. Vous verrez la Pointe de Merdasiier, l'Étale et le Mont Charvin.
00:00:00 • Col du Grand Colombier depuis Artemare, via Virieu-le-Petit (1498m)
Cette fois je m'attaque au versant le plus raide. Je n'ai pas d'appréhension particulière. Seulement l'envie d'atteindre le sommet sans mettre pied à terre. L'approche de Virieu-le-Petit ne se fait pas dans un rythme constant, ce qui m'agace un peu. J'ai transpiré plus que je ne l'aurais voulu. Me voilà dans les kilomètres rouges. Je mets le plus petit développement, bien assis sur ma selle. C'est le moment de vérité. Ce qui se passe dans la tête est aussi important que ce qui se passe dans les jambes. Les premières inscriptions commencent à apparaître sur la route : "Pas trop dur ? Tu tiens le coup ? Toujours sur le vélo ?" J'ai l'impression qu'on me nargue. Je continue. De temps en temps je dois me mettre en danseuse. Et toujours les inscriptions : "Alors, t'en chies ? Tu vas aller loin comme ça ? T'as pas encore mis pied à terre ?" Elles commencent à faire leur effet ces maudites inscriptions qui se multiplient. Je le sais que c'est dur. C'est vrai que j'en chie. C'est vrai que ça paraît interminable ce dénivelé. Je regarde vers le haut. Je ne vois pas le bout de la forêt. Et je continue de lire : "Pas encore craqué ? Toujours sur le vélo ? T'es sûr d'aller en haut ?" J'ai le cœur qui cogne très fort. J'ai de plus en plus de peine à rester assis sur ma selle. Je zigzague. Je suis presque à l'arrêt. Et... je mets pied à terre. A force de lire ces moqueries, j'ai fini par perdre les pédales. Je reprends mon souffle. Je sais que je suis presque sorti d'affaire. Gros effort pour reprendre ma place sur le vélo. Voici enfin le croisement de La Selle et un répit inespéré. Il y a encore un bout de forêt bien pentu et puis le débouché dans les alpages sous le sommet. Il faut aller prendre la dernière épingle pour finir avec cette longue ligne droite et la croix sommitale en ligne de mire. J'ai l'impression d'avancer comme un escargot. Je suis exténué. Mais je vais bien passer le sommet sur mon vélo.
00:00:00 • Col du Grand Colombier depuis Artemare, via Lochieu (1498m)
Il fallait bien que je finisse par le faire ce 4ème côté ! Surtout que ce n'est pas le plus difficile ! C'est sans doute le plus inconstant. La montée à Champagne en Valromey n'est pas compliquée, mais à froid au début, ça peut décourager. Surtout que pour ce qui est du paysage, on peut trouver mieux. J'ai été déçu par le village de Champagne en Valromey, assez quelconque. Ensuite, ça redescend sur trois kilomètres avant de remonter vers Lochieu qu'on ne voit pas vraiment de loin. C'est après ce village, et malgré des pourcentages bien plus forts que je me suis le plus fait plaisir dans cette montée. Au frais, dans la forêt, j'étais à mon aise. A la Selle de Fromentel, j'ai été bien heureux de ne pas avoir à passer les 19% en provenance de Virieu le Petit, annoncés sur un panneau routier. Les quatre derniers kilomètres m'ont énormément plus, dans leur cadre champêtre, et malgré une déclivité avoisinant les 10%. Dès que l'horizon se dégage, la randonnée devient tout de suite plus attractive. Au col, quelle surprise de découvrir le lac du Bourget dans son intégralité, ainsi que le tracé du Rhône et tous ses aménagements. Voilà, j'ai fait les 4 faces du Grand Colombier. Pas dans la même journée. Mais ça me va bien comme ça !
00:00:00 • Col du Grand Colombier depuis Anglefort (1498m)
Comme j'ai passé toute mon enfance avec le Grand Colombier en guise d'horizon, il était normal que je veuille le faire à vélo dès que possible. Me voilà parti, avec mes frères, un dimanche matin, sans entrainement. Il n'a pas fallu longtemps avant que je trouve la pente insurmontable et que je mette pied à terre. J'étais alors à peu près persuadé que je ne grimperais plus jamais un truc pareil. Je n'ai retenté le coup que quelques années plus tard, avec cette fois le minimum de kilomètres requis pour prétendre s'attaquer à un tel monument. Je me souviens que j'ai été porté par cette unique pensée "Cette fois tu vas réussir. Cette fois tu vas au bout". Je ne peux pas parler du paysage, tellement j'étais concentré dans l'effort et occupé à tenir coûte que coûte. Mais je l'ai vue de près la croix sommitale. Et ce fut un beau moment d'émotion. Je tenais ma revanche. Je me suis lancé dans la descente vers Artemare. J'ai crevé dans le passage le plus pentu. Quelle frayeur ! Heureusement je n'ai pas chuté. Je me suis arrêté contre des billes de bois.
00:00:00 • Col du Grand Colombier depuis Culoz (1498m)
Mon copain Hervé m'a proposé de faire la montée du Grand Colombier par Culoz et j'ai tout de suite accepté parce que c'était la seule que je n'avais pas encore faite. Autant le dire tout de suite, c'est celle que j'ai préférée. Assez vite, grâce à une succession de lacets dans la falaise, on a une très belle vue sur la vallée du Rhône et plus loin, le lac du Bourget. Quand la route ne tourne plus, on gagne la forêt sur un dénivelé moins exigent. Un répit que l'on n'a pas sur les autres faces et que l'on savoure pleinement ! Au 2/3 de la montée, on retrouve la route qui vient d'Anglefort et sur laquelle on a tout de suite un passage difficile. Quand on entre dans les alpages, on voit la croix sommitale. Mais il reste encore un peu de chemin au cours duquel on franchit plusieurs barrières canadiennes. Cette fois, je suis en haut bien lucide et heureux de pouvoir contempler le vaste panorama sur les Alpes avec le Mont-Blanc à l'est, le lac du Bourget et la Chartreuse au sud.
00:00:00 • Col du Grand Colombier depuis Lochieu (1498m)
A partir de Lochieu, il ne reste que 13 km. Jusqu'à la Selle de Fromentel (1174 m), on est en forêt. Pour les 4 derniers kilomètres, on est dans les prés où broutent des génisses. Ce parcours présente des portions supérieures à 10%, mais toujours suivies de replats, voire de légères descentes, ce qui permet de ne pas être dans le dur trop longtemps. J'aime particulièrement le denier kilomètre où on est à flanc de montagne, avec la croix qui émerge sur la gauche et le vallon d'où on vient sur la droite et qui parait incroyablement loin en contrebas. Le passage du col et la découverte subite du lac du Bourget dans le lointain vers le sud a été pour moi un éblouissement comme j'en avais rarement éprouvé.
00:00:00 • La Mouille Rosse depuis Taninges (1490m)
C'est le même départ que pour la station des Gets et peu après la large épingle qui tourne le dos à la vallée, il faut prendre à droite une petite route forestière non déneigée l'hiver. Après le hameau de Vers le Mont, la pente va rapidement se durcir autour des 8-10% et garder cette inclinaison jusqu'au hameau de La Biolle. J'ai eu en prime la chance de croiser un camion chargé de grumes de bois au moment où on peine le plus ! Dans toute cette partie, il n'y a strictement aucune vue. Seulement des écureuils qui gambadent à leur aise. Mais lorsqu'on sort de la forêt, on est doublement récompensé avec une déclivité beaucoup moins forte et avec un nombre impressionnant de sommets qui s'offrent à notre regard : le Pic de Marcelly derrière nous, le bout de la chaine des Aravis et le Bargy au sud, tous les sommets de la haute vallée du Giffre à l'est, et une fois atteinte la Mouille Rosse, les pointes qui dominent Morzine. Après avoir pensé que je pédalais bien inutilement dans la partie la plus raide, j'ai dû convenir que cette montée vaut la peine d'être effectuée.
00:00:00 • Passo di Sant'Antonio depuis Padola (1489m)
Ce col s'appelle aussi paso del Zovo. Depuis Padola, la montée est brève, un peu plus de 4 km. Mais elle réserve quelques passages sévères au-delà des 10%. Nous l'avons abordée dans la continuité du Monte Croce di Comelico pour rejoindre notre gîte à Vigo di Cadore. Ce fut le dernier col de notre périple.
00:00:00 • Col d'Aspin depuis Arreau (1489m)
Au lendemain de l'épopée du col du Portet, je me demandais si je serais capable de repartir. Eh bien oui ! Et même plutôt bien. Et voir Aspin sous un beau soleil, quel bonheur ! (voir description Portet et Aspin par ailleurs). Dès qu'on a pris la direction du col après Arreau, on monte dans une ambiance montagnarde, toujours sur un flanc plus ou moins abrupte. La route s'en va par de longues lignes droites sur lesquelles on devine un dénivelé assez constant. On peut prendre un rythme et le garder assez facilement, sauf une fois où on a besoin de se mettre en danseuse. La présence des vaches blanches sur le sommet confirme que l'on est bien dans les Pyrénées.
00:00:00 • Col d'Aspin depuis Sainte Marie de Campan (1489m)
Gravi également lors de la 3ème étape de la traversée des Pyrénées. Réchauffé, séché et restauré après la descente périlleuse du Tourmalet, il me faut repartir sous la pluie. Les jambes tournent. Le regard est rivé à la route, un mètre devant la roue. Pas de paysage. De l'eau qui ruisselle sur mon maillot et sur la route. Dans ces conditions, je pense moins à la pente qu'à finir le plus vite possible. Arrivé au sommet, transi et grelottant, on doit me porter pour descendre de vélo. La voiture suiveuse est un refuge. Fin de l'étape. Je ne gravirai pas Peyresourde aujourd'hui.
00:00:00 • Col des Aravis depuis Flumet (1486m)
On quitte Flumet par une petite rampe qui nous permet d'accéder à deux kilomètres de plat dans un fond de vallée encaissée. Devant nous se dresse la muraille des Aravis. Et puis la pente se durcit pour atteindre le village de La Giettaz. J'ai l'impression que c'est dans sa traversée que l'on peine le plus. J'ai été surpris de la facilité avec laquelle j'ai franchi les derniers kilomètres. Une succession d'épingles va et vient dans la pente où les chalets n'en finissent plus de pousser au côté des fermes anciennes. Au passage d'u petit tunnel, on peut remettre du braquet. Le sommet est proche. Les clarines des troupeaux résonnent contre les parois abruptes. Nous voici au royaume des alpages et du reblochon !
00:00:00 • Col des Aravis depuis Thones (1486m)
Si on veut prendre un modèle pour décrire ce qu'est un col, je crois que le col des Aravis est parfait. Il correspond bien au point le plus bas de la chaine et qui permet de communiquer entre la vallée de Thônes et celle de l'Arly. Je l'aime particulièrement car quel que soit le versant par lequel on le gravit, on le voit longtemps à l'avance et on peut admirer ses alpages dominés par les falaises. L'été, les clarines des vaches résonnent dans toute la montagne. C'est un col vivant situé sur la route des Grandes Alpes (Thonon-Nice). Et de ce fait, on y rencontre beaucoup de cyclistes.

En partant de Thônes, on passe par le col de St Jean-de-Sixt et on continue en légère montée jusqu'à La Clusaz. A partir de là, la partie difficile de l'ascension commence. On est sur une rampe assez sévère tant que l'on est dans la station. On emprunte ensuite une série de larges lacets très bien dessinés et que l'on peut compter au fur et à mesure de notre progression. Chaque regard rétrospectif est un encouragement à continuer. Dès qu'on voit le Mont-Blanc, on est sûr que le sommet est tout proche. Ce nouvel horizon récompense les efforts fournis.
00:00:00 • Col du Soulor depuis Cirque du Litor (1474m)
En venant de l'Aubisque, la route étroite et sinueuse est comme suspendue au contrefort de la pente. La vue plonge d'un seul côté sur les ravins profonds. A partir du cirque du Litor, la route remonte légèrement vers le col du Soulor que l'on devine de loin.
00:00:00 • Station de Champex-lac depuis Orsières (1468m)
Il y a 25 ans, un certain 12 juillet 1998, alors que nous faisions Chamonix-Zermatt, nous avions fait halte à Champex. Je me souviens encore des immenses "cocorico" qui barraient la une des journaux suisses le lendemain. Il y avait donc un certain temps que je souhaitais revenir à Champex, à vélo, pour ajouter ce col à ma liste. Me voilà donc en route ce dernier jour de mai 2023. La météo n'est pas à la pluie, mais la masse nuageuse ne semble pas vouloir quitter les sommets. Dommage ! Depuis Orsières, la situation est très claire : il suffit d'avaler un à un les lacets, pour au final déboucher sur la station et son lac. Une montée de toute beauté où l'on a alternativement la vue sur la vallée du Grand St Bernard et le magnifique méandre de la route juste au-dessus d'Orsières, puis sur celle, plus étroite, du Val Ferret. La déclivité ne variant pas, c'est un vrai plaisir que de pouvoir monter toujours au même rythme. Comme salutation de bienvenue, le soleil a bien voulu éclairé quelquefois les fleurs des talus : rose vif du sainfoin ou du saxifrage, jaune éclatant des potentilles, de l'arnica ou de la doronic, violet de la sauge. Je ne peux donc que garder un souvenir enchanté de cette grimpée, même si le col en lui-même, situé au départ du télésiège pour la cabane du Trient, est tout à fait inintéressant.
00:00:00 • Col de la Croix Fry depuis Saint Jean de Sixt (1467m)
Le parcours est le même que pour le col des Aravis à la sortie de La Clusaz. Après deux kilomètres, on bifurque à droite en tournant le dos à la station. La route zigzague encore quelques temps parmi les chalets avant de venir buter sur le versant boisé de la montagne. Après un large virage à droite, la route monte tout droit sous les sapins. On est presque surpris d'arriver aussi rapidement au col. Ce parcours peut être une belle alternative pour retourner à Annecy après avoir fait le col des Aravis si on ne veut pas faire un banal aller-retour.
00:00:00 • Col de la Croix Fry depuis Thones (1467m)
Pour y être passé en voiture, je savais que la sortie de Manigod est brutale. En une seule épingle, on domine le village et son clocher élancé. Mais ce dont je ne me doutais pas, c'est à quel point la montée entre Thônes et Manigod est usante. On y trouve difficilement son rythme. On croit que c'est roulant et ça ne l'est pas. C'est pourquoi je préfère de beaucoup la deuxième partie où il y a des épingles qui permettent de bien relancer et un décor alpin plus dégagé : derrière nous la Tournette, à droite le Sulens et le Mt Charvin. Au fil des années, on découvre de nouvelles constructions. Où cela va-t-il finir ?
00:00:00 • Col des Montets depuis Chamonix (1461m)
Si on part de Chamonix, le col des Montets n'est pas difficile, mais il faut s'attendre à une circulation importante. Petit détail : si vous êtes matinal, n'oubliez pas une petite veste, car l'air est frais sous les glaciers. Jusqu'à Argentière, on longe la voie ferrée à crémaillère et l'Arve. On ne voit pas trop les aiguilles de Chamonix qui sont plutôt derrière nous, mais davantage les Aiguilles Rouges. C'est après avoir laissé le village de Montroc sur la droite que la route s'élève en une série d'épingles assez majestueuses et on entre dans la réserve naturelle des Aiguilles Rouges. Un jardin alpin est aménagé au col. On poursuit vers le col de La Forclaz ? Ou vers le barrage d'Émosson ?
00:00:00 • Col des Montets depuis Le Châtelard (1461m)
La remontée du col des Montets depuis la Suisse, nous fait traverser la commune de Vallorcine de part en part, en passant par chacun de ses hameaux. On est dans une ambiance de haute montagne où les versants abruptes ne sont que le soubassement de sommets qui s'élèvent à plus de 3000 m. La route réussit à se hisser vers le col sur un tracé à la déclivité modérée (sauf dans le dernier kilomètre). Cela ne m'a pas empêché d'avoir mal aux jambes car je rentrais vers Chamonix après avoir gravi les Montets puis la Forclaz par ses deux versants. La descente vers Chamonix reste un grand souvenir de vélo pour les fabuleux points de vue qu'elle offre sur les glaciers et les aiguilles et le plaisir de dépasser le petit train rouge du Mont-Blanc.
00:00:00 • Col de Villard depuis Chatel Saint Denis (1459m)
Après avoir quitté la route du Rathevel, on arrive rapidement à un chalet où la route se sépare en deux branches. Où aller ? J’aperçois un panneau signalétique jaune, comme partout en Suisse. Je m’approche et je lis « itinéraire pédestre ». J’ai eu envie de rire, mais je n’étais pas plus avancé quant à la direction à prendre. Je suis parti sur la gauche, car ça me semblait être la direction la plus probable. Et me voilà bientôt en forêt, sur un bitume de plus en plus envahi par l’herbe et avec quelques passages bien difficiles. Quand le route se mit à redescendre, il fallut me rendre à l’évidence, j’étais parti du mauvais côté. Demi-tour donc pour me retrouver à la bifurcation maudite. Plus d’hésitation cette fois, ce sera à droite. Et là, très vite, la pente devient extrêmement ardue. On passe un très beau bâtiment avec un toit remarquable en bardeaux de bois. Les épingles se présentent à nous. Je les passe une à une en serrant les dents, inquiet de savoir si je vais pouvoir poursuivre longtemps à ce rythme, et agacé des forces que j’ai gaspillées dans le détour inutile. La pente forcit encore quand on arrive à la hauteur d'un réservoir d'eau, si bien que j'ai mis pied à terre. J’ai marché jusqu'au chalet de l'Incra qui semble nous narguer du haut de son promontoire. Heureusement, les derniers hectomètres se passent au mieux sur le vélo. Du col, on devine un bout du lac Léman. Je crois que je ne suis pas prêt d'oublier ce col méconnu dont la rudesse a eu raison de mes forces.
00:00:00 • Col du Fanget depuis Seyne les Alpes (1459m)
On quitte la cité fortifiée de Seyne les Alpes en descendant sur un bon kilomètre. Ce qui va réduire la montée à 3 km, mais quels kilomètres ! Il y en a un qui est annoncé à 11% de moyenne ! On est la plupart du temps en forêt. C'est pourquoi il ne faut pas manquer de s'arrêter là où il y a un panneau du Géopark UNESCO. La vue sur Seyne les Alpes et les montagnes environnantes est magnifique. Pour le final, le dénivelé est beaucoup plus facile, dans un paysage minéral typique des Alpes du Sud avec les roches schisteuses qui brillent au soleil. Le col est juste après le centre nordique, avec une vue pas vraiment étendue.
00:00:00 • Col du Fanget depuis Dignes les Bains (1459m)
Je suis bien venu depuis Digne, mais en passant tout d'abord par le col du Labouret. Je suis donc arrivé par Verdaches, sans passer par la route inoubliable de la clue de Barles et ses extraordinaires falaises. Dès que l'on bifurque à droite pour monter vers Auzet, en passant à côté de la cascade du Saut de la Pie, la pente commence à se faire sentir. On remonte un vallon qui va se rétrécir peu à peu. Après le passage au hameau de l'Infernet, la pente va s'imposer sous la falaise. Il y a un passage extrêmement raide avec un enchainement de virages en S. Le dernier kilomètre dans les prairies d'altitude permet de se relancer. J'ai vraiment beaucoup peiné pour franchir les trois derniers kilomètres et je me souviendrai de ce col comme d'une petite vacherie, même si on est ici plutôt au pays des moutons.
00:00:00 • Col du Pradier depuis Moutiers (1456m)
J'avais repéré le col du Pradier dans la liste du Club des Cent Cols et je suis innocemment parti vers son sommet, en plein midi, après avoir fait le col du Tra depuis Pomblière. L'innocence conduit à tout, y compris vers les cols les plus ardus et... introuvables ! Ce n'est pas de la rigolade ce col ! Mais le pire, c'est que je n'ai jamais su où il était. Ne voulant pas redescendre sans l'avoir franchi, je suis allé jusqu'au bout de la route goudronnée. Mais cet endroit n'a pas du tout les caractéristiques d'un col. Ce serait donc bien qu'un panneau le signale...

On quitte Moutiers par une route très pentue qui dessert des immeubles perchés. On a donc très vite une vue plongeante sur la ville... et les jambes flageolantes. La déclivité se poursuit à la même cadence jusqu'au village de Hautecour qui est comme un joli balcon au-dessus du vide. Il y a même quelques bancs où je m'assois pour me restaurer. La reprise, avec une pente qui s'accentue (?10%) m'oblige à zigzaguer pour progresser. Je cherche des yeux quelque chose qui ressemble à un col, mais en vain. Alors, il ne me reste plus qu'à appuyer sur les pédales jusqu'à ce que... jusqu'à ce que... jusqu'à ce que la route se finisse. Je suis au bord de l'évanouissement, trempé de sueur, et bien seul. Qui préviendrait les secours s'il m'arrivait quelque chose ? Depuis Hautecour, je n'ai vu absolument personne...

Pour résumer, je dirais que ce col est introuvable, épuisant, mais avec un joli panorama sur les sommets de la Vanoise de l'autre côté de la vallée, et quelques belles sculptures sur bois réalisées par un artiste local à Hautecourt.
00:00:00 • Station de Le Pleynet depuis Allevard (1450m)
J'étais déjà allé plusieurs fois au Pleynet ou à Fond de France pour randonner sur les sommets, mais je ne gardais pas un souvenir aussi enchanté de cette route. Je peux dire que j'ai roulé en montant pendant deux heures, sur une large route, dans une tranquillité absolue et avec un plaisir total. Dans la première moitié de l'itinéraire, on reste à l'ombre de la forêt, sans vraiment profiter du paysage. A partir du village de La Ferrière, l'horizon se dégage et on voit les sommets des Sept Laux et leurs combes ponctuées de névés. Le passage à proximité du petit lac de barrage de Fond de France donne l'impression d'évoluer au cœur d'une carte postale ancienne. Les cinq derniers kilomètres s'enchainent avec un beau déroulé de lacets, et même si la pente a doublé son pourcentage, je n'ai pas eu l'impression d'être dans le dur. Pour finir, on longe les quelques bâtiments de la station et on se trouve face à des sommets qui paraissent bien inhospitaliers. Il me revient à la mémoire la dernière étape du tour pédestre des Sept Laux, au cours de laquelle j'ai connu les seuls ennuis physiques de toute ma vie.
00:00:00 • Col du Marchairuz depuis Biere (1449m)
Dès que l'on bifurque à gauche pour prendre la route du col, ça grimpe sec et on a déjà une idée de ce que sera la difficulté de la montée. La route est large et en très bon état, avec une déclivité qui varie à peine. Jusqu'au croisement de la route de St George, on reste sous le couvert forestier, ce qui accentue l'impression de monotonie. Heureusement que la vue se dégage ensuite pour offrir de belles vues sur le lac Léman. Au sommet il y a comme une ambiance de haute montagne, surtout si on monte au début du printemps et que la végétation tarde à croitre.
00:00:00 • Col du Marchairuz depuis Gimel (1449m)
C'est le grand col du Jura suisse : 700 m à monter sur 12 km, à partir de Gimel. Mais si on part du lac, on peut dire qu'il y a plus de 1000 m de dénivelé. La portion Gimel-St George est plutôt roulante, mais sans attrait paysager. Ensuite, la déclivité va être un peu plus marquée pour nous conduire vers les hauteurs où s'étirent les combes jurassiennes si typiques. Lorsqu'on arrive au croisement de la route qui monte depuis Bière, on a fait les 2/3 de la grimpée. Il reste alors le plus difficile, à moins que ce ne soit la longueur qui commence à peser dans les jambes. Heureusement, la vue se dégage de l'emprise forestière et on ressent cette griserie si particulière qui nous gagne lorsqu'on a atteint un sommet avec un si beau panorama.
00:00:00 • Col du Marchairuz depuis Le Brassus (1449m)
J'ai vu deux fois le sommet du Marchairuz de la même journée, mais pas en provenance du même endroit. Après avoir grimpé depuis Gimel, je suis redescendu sur Bière pour faire le Mollendruz, puis le Mont D'orzeires et enfin je suis revenu au Marchairuz depuis Le Brassus. Quand on habite loin, on essaie de découvrir le plus de cols possibles dans la même journée. On ne reviendra peut-être pas de sitôt... Que dire de ce versant ? Que j'avais bien mal aux jambes et que je l'ai trouvé très difficile au début. Ensuite, dans les alpages, j'ai attrapé le vent et ça n'a pas été beaucoup mieux, même si la pente était moindre.
00:00:00 • Col des Mosses depuis Aigle (1445m)
On est sur une route de grand passage, avec ses avantages et ses inconvénients. Du côté des avantages, on peut mettre un tracé très bien profilé et donc plutôt favorable au cycliste, ainsi qu'un revêtement de bonne qualité. Du côté des inconvénients, il y a bien sûr le trafic intense (et les suisses ont la fâcheuse habitude de serrer de prêt en doublant), au moins jusqu'à la bifurcation pour Les Diablerets. Au départ, comme chaque fois que l'on quitte la vallée du Rhône, la pente est rude. Mais entre les vignes qui s'accrochent à la pente et le château d'Aigle, nous avons le choix des beautés à admirer. Ensuite, le paysage se referme quelque peu, avec une longue rampe à flanc de montagne et des paravalanches. Après cela, attendez-vous à serrer les dents car il y a une succession de toboggans assez brutaux. Enfin, voici Le Sépey où l'on trouve l'ambiance alpine espérée (prairies, chalets, funiculaire). La route fait une large courbe pour changer de direction et s'élever désormais davantage à découvert. On peut alors commencer à admirer les sommets et goûter au grand air des hauteurs. Le col se partage paisiblement entre activité pastorale traditionnelle et aménagements pour les sports d'hiver.

Pour ceux qui chassent les cols, il y a la possibilité de faire plusieurs échappées en court de montée : col de Prafandaz au-dessus de Leysin, La Forclaz au-dessus du Sépey, les Voëttes peu avant le col.
00:00:00 • Col des Mosses depuis Les Moulins (1445m)
Ce fut un grand plaisir de remonter au col des Mosses depuis Château d'Oex. En effet, on retrouve sur cet itinéraire tout ce qui fait le charme de la Suisse alpine : chalets fleuris, falaises et gorges profondes, sapinières ombreuses. La circulation est modérée. La déclivité est irrégulière, mais avec de bonnes portions où on peut remettre du braquet. A la Lécherette, on peut prendre à droite une route d'alpage très pentue par endroits, et qui conduit au col de Sonlomont (1503 m), au-dessus de lac du Hongrin.
00:00:00 • Col du Festre depuis La Madeleine (1441m)
Je suis parti de Montmaur, car j'ai voulu faire auparavant le col de Gaspardon. Du point de vue difficulté, les deux cols n'ont rien de comparable. Ici, on est sur une très belle route conduisant aux stations de ski du Dévoluy. Il y a tout d'abord de longues portions rectilignes que l'on franchit allègrement sur le grand plateau. Et puis peu avant le tunnel, ça se corse car la pente se relève et on prend le vent du nord de pleine face. Changement de cadence garanti ! Mais il reste tout de même le plaisir d'évoluer dans un cadre exceptionnel où les sommets du Dévoluy se dévoilent peu à peu. L'approche du hameau des Garcins est de toute beauté avec les falaises blanches de la Crête des Aiguilles. Voilà qui me donne une furieuse envie de venir séjourner quelques jours dans ce site altier ! Mais pour le moment, il me faut franchir le sommet qui n'est plus qu'à un kilomètre, au milieu des prés. Sensation de plénitude, d'être dans ce que la nature offre de plus parfait...
00:00:00 • Col du Festre depuis Barrage du Sautet (1441m)
Je fais la même remarque que pour le col du Noyer : la remontée du Défilé de la Souloise est de toute beauté. On sent le passage progressif des Alpes du Nord vers les Alpes du Sud, avec un changement de luminosité. Après St Disdier, la route s'élève gentiment et nous dévoile les sommets du Dévoluy, du Grand Ferrand à l'ouest au Pic de Bure au sud et à la Montagne de Ferraud à l'est. On entre en quelque sorte sur un plateau d'altitude, cerné de hauts sommets. C'est un monde isolé, mais majestueux. On a envie d'y rester pour en goûter le calme.
00:00:00 • Chalet de la Dôle depuis Gingins (1439m)
J'avais si souvent regardé la Dôle avec son radar géant lors de mes passages au col de la Faucille, que j'ai fini par me demander si on pouvait y accéder à vélo d'un côté ou de l'autre. Grâce au site, j'ai découvert qu'on pouvait y aller depuis Gingins. Me voilà donc parti en ce dernier jour de mai. Je découvre qu'on a préféré baliser la Barillette plutôt que la Dôle. Mais ça n'a pas d'importance puisque c'est rigoureusement le même parcours jusqu'au moment où on atteint le chalet de la Dôle et que la route se poursuit encore un peu pour la Barillette. La vue est saisissante avec la paroi rocheuse qui fait comme un mur devant nous. La route s'arrête au chalet et il faut redescendre. Mais on n'emprunte pas tout à fait la même voie qu'à la montée puisqu'il y a un fléchage qui nous conduit sur des portions à sens unique. La précision suisse étant légendaire, j'ai suivi ces flèches directionnelles, et je me suis retrouvé à l'abbaye de Bonmont, un peu à l'écart de l'itinéraire direct pour Gingins. Il serait peut-être judicieux de flécher cette direction au cours de la descente.
00:00:00 • Col du Coq depuis Saint Nazaire les Eymes (1434m)
C'est le seul col routier qui permet de passer de la vallée du Grésivaudan au cœur du massif de la Chartreuse. C'est aussi le plus haut en altitude. Il grimpe pendant 14 km à 8,5% de moyenne. Sa réputation de col dur n'est donc pas usurpée. Même si on a le nez dans la pente, on peut se régaler des magnifiques perspectives sur les falaises de la Dent de Crolles qui nous domine. Et quand on est en haut, on peut prendre le temps de reconnaître les sommets de Belledonne, tout en reprenant notre souffle.
00:00:00 • Col du Coq depuis Saint Hugues (1434m)
Si vous voulez un peu de réconfort avant d'entamer la montée, vous pouvez toujours faire une halte à l'église de St Hugues qui abrite un musée d'art sacré consacré à l'artiste Arcabas. Profitez bien de la belle ligne droite et plane qui traverse le village car la suite sera autrement plus tourmentée. La route se rétrécit, puis s'enfonce dans la forêt où elle est affreusement cabossée. De brusques ressauts obligent à se mettre en danseuse. On peut classer le col du Coq parmi ces cols traitres qui nous font la surprise d'offrir une petite descente en cours d'ascension, histoire de briser la rythme et de faire tirer la langue pour repartir. Tout au long du parcours, on aura le plaisir de pouvoir admirer quatre des principaux sommets de Chartreuse. Tout d'abord le Grand Som (2026 m) derrière nous quand on quitte St Hugues. Puis la face est de Chamechaude (2082 m) dans quelques trouées en cours de montée. Peu avant d'atteindre le sommet, le Charmant Som (1867 m) émerge grâce à la présence d'une vaste prairie. Et enfin, lorsqu'on franchit le col, la Dent de Crolles (2062 m) surgit devant nous.
00:00:00 • Col de Gaspardon depuis Montmaur (1433m)
C'est un col qu'il faut aller chercher puisque la route se termine à la maison forestière peu après le sommet du col. Mais il ne faut pas hésiter à le gravir, si on a un minimum d'entraînement, car il offre de splendides points de vue sur le Massif du Dévoluy. On y baigne dans la lumière provençale, avec une impression d'éternel été.

Entre Montmaur et le hameau de la Montagne, la pente est ardue, mais on roule en toute tranquillité, sans presque jamais voir de voitures.
00:00:00 • Col de l'Encrenaz depuis Essert Romand (1432m)
C'est ce qu'on appelle une ascension trapue ! Pas très longue, mais constamment dans de gros pourcentages (excepté une légère descente peu avant le sommet). La montée à La Côte d'Arbroz se fait par une série de courts lacets où on peut admirer les chalets fleuris. Puis on est un temps en forêt avant d'apercevoir le col que l'on atteint par une rampe finale très dure.
00:00:00 • Col de l'Encrenaz depuis Taninges (1432m)
Le départ est commun au col de la Savolière (voir fiche). Quand on a laissé la direction du Praz de Lys, on se retrouve sur une route beaucoup plus étroite qui nous emmène aux chalets d'alpage du Foron. C'est le grand calme, d'abord en sous-bois, puis dans les prés. On va rencontrer les remontées mécaniques du Mont Chéry juste avant le col. La descente vers Morzine est plus urbanisée et plus sinueuse.
00:00:00 • Colle Saint-Michel depuis Thorame Haute (1431m)
Partis de Savine le Lac le matin, la Colle St Michel était notre terminus de la journée (il y a un gîte qui reçoit les groupes au col). Il y a peu de fois où j'ai terminé une étape aussi fatigué et meurtri. Le col d'Allos m'avait fait bien souffrir et même si les pentes de la Colle St Michel ne sont pas terribles, j'en avais plus qu'assez de me trainer tout seul sur la route. Mes compagnons ne m'avaient pas attendu et cela était encore pire à encaisser que la pente relative. Épuisé, et les voyant attablés devant leur bière, ma colère explosa et je refusai de trinquer avec eux. Je ne suis plus jamais reparti avec ce groupe.
00:00:00 • Col du Pendu depuis Col du Bez (1430m)
Le col du Bez, avec sa chapelle et ses gites nous invite à séjourner. Mais il serait dommage de ne pas grimper jusqu'au col du Pendu, sur une route en parfait état, ne serait-ce que pour tester ce qu'il nous reste de force après être passé par le col de la Croix de Bauzon ou le col de Meyrand pour venir jusque-là. Après la première épingle, on a une très jolie vue sur le Bez, ses prairies d'altitude, ses forêts de sapins et sa lande à genêts. Pour le reste de la montée, on est en forêt, sur une pente qui reste constante autour des 7%. Au col de Pendu, la vue est assez restreinte, avec un parc éolien droit devant.
00:00:00 • Col du Pendu depuis Col de la Chavade (1430m)
Après avoir quitté la RN 102, cette route conduit tout d'abord au domaine nordique de La Chavade à 1380 m d'altitude. Avant d'entrer en forêt, la pente est très soutenue. Ensuite, on gagne le plateau de Cham Lange, où la vue se dégage, ce qui permet de voir le Mont Mézenc et le Mont Gerbier de Jonc loin au nord et aussi un parc d'éoliennes tout proche. Une légère descente nous prive de la vue panoramique. Quelques coups de pédales faciles et nous voilà au col du Pendu où il n'y a pas spécialement de vue, même si on est sur le second col le plus élevé du département de l'Ardèche. J'étais là-haut le jour de mes 65 ans. J'y ai fait le rencontre d'un cycliste de 85 ans. Voilà qui me laisse de belles espérances pour les futures années...
00:00:00 • Col des Glières depuis Le Petit Bornand (1425m)
Grimpé une seule fois par ce versant, à l'occasion d'un rassemblement "citoyens et résistants". Heureusement que je n'avais pas regardé le graphique des pourcentages ! Ça a le don de me couper les jambes. Je suis donc parti tout innocemment, avec un seul but en tête : arriver en haut sans m'arrêter. Pari réussi ! Je me souviens qu'il n'y a pas beaucoup d'épingles, que la route est étroite et que l'on ne voit des prés qu'à l'arrivée sur le plateau. La solitude conjuguée à la souffrance, ça ne donne pas forcément envie de recommencer...
00:00:00 • Col des Glières depuis Nant Sec (Thorens-Glières) (1425m)
9% de moyenne sur 8 km d'ascension, ce n'est pas rien ! Pour mes 18 ans, on m'offrit un vélo neuf et le lendemain j'entrepris la grimpée des Glières, sans un seul kilomètre d'entraînement. Quel souvenir ! J'ai dû mettre je ne sais combien de fois pied à terre, lorgnant sans cesse vers le sommet pour savoir quand ce calvaire prendrait fin. Mais plus que de cette montée semi-pédestre, c'est de la descente dont je me souviens encore ! Comment n'ai-je pas heurté les glissières de sécurité dans les virages en épingle ? Il devait y avoir un dieu pour me protéger. Comme on dit chez nous, je grévolais sur mon vélo, happé par la pente et ne sachant pas adopter les gestes adéquats pour freiner opportunément. J'en tremble encore !

Depuis, j'ai refait quelquefois la montée, mais toujours après avoir accumulé les sorties, afin d'être certain d'avoir la forme optimum pour affronter ce mastodonte, car c'en est un et un gros !
00:00:00 • Col de la Barte depuis Sainte Eulalie (1422m)
C'était à la mi-octobre, assez tôt le matin. Je me suis mis en route, alors que l'horizon était de plus en plus limité par l'amoncellement de petits nuages poussés par un vent aigrelet. Je n'ai pas rencontré âme qui vive. J'en venais même à me demander si les villages traversés étaient habités. Étroitesse de la route, rugosité du goudron. Tout concourait à me faire sentir l'âpreté du lieu que j'ai en définitive apprécié pour son caractère austère.
00:00:00 • Col du Mont Noir depuis Cognin les gorges (1421m)
Fidèle à mon habitude, je suis parti vers le col du Mont Noir depuis Cognin les Gorges, sans rien connaître de l'itinéraire. Et pour le coup, j'avais un peu mésestimé sa longueur. Mais qu'importe ! Je suis arrivé au sommet après avoir découvert de magnifiques paysages. La remontée des Gorges du Nan est à l'image de ce que le Vercors nous offre de plus beau : passage en surplomb sous la falaise, tunnels biscornus, abîme vertigineux. A la suite de ça, on est presque étonné de découvrir le pimpant village de Malleval (un nom lourd de sens). Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines : il reste encore 500 m de dénivellation à avaler en forêt. Le sommet se fait longtemps désiré dans cet univers végétal uniforme.
00:00:00 • Col du Mont Noir depuis Saint Gervais (1421m)
Ce col est très exigent, car si on excepte les deux kilomètres qui précèdent le passage au col de Romeyère, on est constamment entre 7 et 9% de dénivellation. Dans le premier tiers de la montée, le passage des Écouges est absolument hallucinant avec l'abîme, l'étroitesse de la route sous les rochers et une pente terrible. C'était la première fois que je passais une route aussi exposée au vide et j'en suis encore tout impressionné ! Le dernier tiers du col se fait sur une route forestière assez rectiligne et sans repos possible. Heureusement qu'il y a un panneau pour indiquer la position du col, car il n'est absolument pas discernable dans l'épaisseur du bois.
00:00:00 • Le Morond depuis Métabief (1419m)
Tous les commentaires concordant pour dire que le revêtement est déplorable ne m'ont pas incité à entreprendre la montée. Et puis en ce beau dimanche de juin, en route pour les Vosges, je me décide à faire un petit arrêt à Jougne pour voir ce qu'il en est. Arrivé au départ du télésiège, j'interroge une employée de la station qui me dit que la route a été émulsionnée et que je peux monter si je n'ai pas peur de rouler sur du gravier. La pente est d'emblée redoutable, mais parfaitement bitumée. Elle s'adoucit avec le passage d'une épingle et puis arrive la fameuse portion émulsionnée. En fait, il n'y a plus de goudron, mais du gravier compacté, à peu près cyclable. Il y aura ainsi jusqu'au sommet une alternance d'enrobé habituel et de gravier compacté. Une trouée forestière permet d'avoir une magnifique vue sur Métabief. La route se termine à proximité de l'arrivée du télésiège et nous avons une très belle vue sur le Mont d'Or au sud et les sommets suisses à l'est. A la descente, en plus de l'état de la route, il faut faire attention aux nombreux vététistes qui dévalent et traversent la route à plusieurs reprises.
00:00:00 • Montdenis depuis Saint Julien Mont Denis (1419m)
J'ai démarré l'ascension à 14h00 et avec un seul bidon. Inutile de dire que je suis arrivé la gorge sèche au sommet où il n'y a pas trace de café. Juste une poterie. Autre déconvenue : j'ai oublié mon portable dans la voiture et les photos que je comptais prendre en redescendant sont encore à faire. Dommage ! Sinon, j'ai beaucoup aimé cette grimpée dans la falaise au-dessus de St Jean de Maurienne. Les lacets sont de longueur inégale, si bien que l'on se déplace toujours plus vers le nord et que l'on passe en surplomb d'une extrémité à l'autre de la ville. La vue plongeante est saisissante, surtout à la descente. Mais je n'ai pas ressenti de danger car la route est suffisamment large pour croiser sans difficulté et plutôt en bon état, même si elle n'est pas parfaite. Si vous aimez les routes à sensation, n'hésitez pas à aller découvrir Montdenis !
00:00:00 • Col de la Savolière depuis Taninges (1418m)
J'étais déjà allé faire du ski de fond au Praz de Lys et je savais qu'il y avait une belle rampe sur la dernière partie de la montée. Aussi suis-je parti de Taninges avec cette idée en tête, ce qui m'a rendu l'ascension peut-être plus difficile qu'elle ne l'est en réalité. Jusqu'au Pont des Gets, le parcours assez roulant, mais très fréquenté, est commun à celui du col des Gets. Puis on tourne à gauche pour emprunter alors une partie commune avec le col de l'Encrenaz. C'est d'ailleurs sur ce tronçon que se situent les passages supérieurs à 10%. Dans une épingle qui tourne à gauche, on abandonne le torrent du Foron et l'Encrenaz pour atteindre le Praz de Lys avec une série de courts lacets. Le col de la Savolière est peu avant la station. On peut poursuivre vers le col de la Ramaz.
00:00:00 • Col du Gerbier de Jonc depuis Le Bourlatier (D122 / D378) (1417m)
Ce fut la seconde étape de notre parcours aventurier avec les sacoches et pas un rond. On a dormi dans le foin au-dessus d'une grange ! Ici, on se dispute la propriété des sources de la Loire. On a le choix entre "l'authentique", "la véritable" et "la géographique" source ! Business quand tu nous tiens...

Et le vélo dans tout ça ? Je suis arrivé complètement exténué. Ça n'arrête pas de monter depuis Tournon. Heureusement qu'on ne pouvait pas aller plus haut ! Le lendemain matin, voir le soleil se lever sur le Mont-Gerbier-de-Jonc a suffi à faire oublier les crampes de la veille.
00:00:00 • Col du Gerbier de Jonc depuis Sainte Eulalie (1417m)
Parti du Puy-en-Velay. C'était le point culminant de la journée. Ambiance un peu froide sur le haut. Mais toujours un certain émerveillement à découvrir ce pain de sucre qui semble recouvert d'écailles.
00:00:00 • Col de Prat Peirot depuis Valleraugue (1415m)
A l'observatoire du Mont Aigoual, on parle de centaines de jours de brouillard par an et de vents terribles. J'ai de la peine à le croire tant j'ai eu chaud pour arriver ! Quelle vue exceptionnelle !
00:00:00 • Le Mont d'Or depuis Longevilles Mt d'Or (1415m)
Je suis parti de Mouthe afin d'avoir un petit échauffement avant d'attaquer la brusque montée. La route suit les méandres du Doubs naissant, mais en étant beaucoup plus rectiligne. Dès qu'on amorce l'ascension, on passe dans le rouge avec des pourcentages supérieurs à 9%. On gagne assez rapidement la forêt, de sorte qu'on ne jouit pas d'une vue dégagée. C'est à l'approche du gîte de la Barthelette, et alors que la pente faiblit qu'on découvre à nouveau les pâturages. Surprise : les montbéliardes ont laissé la place aux limousines avec leurs veaux. Passé le restaurant de la Grangette, la pente devient très rude, sans qu'on s'y attende vraiment, car la route s'en va à découvert sur un terrain qui ne semble pas abrupte. J'ai calé à environ 300 m du sommet. La route s'arrête d'un seul coup et laisse place à un parking non asphalté. Pour voir le panorama des crêtes, il faut aller à pied sur environ 200 m. Et là, la vue est vraiment époustouflante sur la zone frontalière de Ballaigues à Jougne et au-delà avec le Suchet, les Aiguilles de Baulmes et le Chasseron. Au loin, les Alpes bernoises et leurs sommets enneigés.
00:00:00 • Col des Planches depuis Sembrancher (1411m)
Dès qu'on a quitté la route de Verbier, la pente surgit et nous conduit par un joli balcon au-dessus de Sembrancher, pour ensuite passer sous la falaise. Dans la partie forestière en lacets, on peut reprendre son souffle assez brièvement. Le village de Vens se dresse alors devant nous, avec ses nouveaux chalets qui peu à peu isolent les plus anciens. Il reste encore les trois kilomètres les plus ardus pour arriver au col des Planches. Les plus ardus, mais les plus beaux car ils offrent une magnifique vue plongeante sur la vallée, la rencontre de deux fermes d'alpage sur des pentes à faire frémir, et le passage sous quelques mélèzes peu avant le sommet. J'ai vraiment eu le sentiment de gravir un col majestueux, même s'il reste méconnu car situé un peu à l'écart de ses grands voisins.
00:00:00 • Stade des Neiges depuis Lans en Vercors (1405m)
Comme bien souvent dans les montées en station, la route est large et bien revêtue, avec une alternance de longues lignes droites et de lacets. Ici, le profil est régulier et j'ai pu monter tranquillement sans jamais me lever de la selle. J'ai plus transpiré sous l'ardeur du soleil du milieu de l'après-midi, que par la violence de l'effort. Que de goudron pour réaliser les immenses parkings au bout de la route ! Heureusement qu'en redescendant, on a de belles perspectives vers le Pic Saint Michel (1966 m) au sud, ou les falaises de la Molières au nord-ouest, pour oublier ces espaces funestes !
00:00:00 • La Scia depuis Saint Pierre d'Entremont (1403m)
La montée de La Scia a été pour moi l'occasion de revenir au cœur de la Chartreuse et de me régaler des premières couleurs automnales. J'ai choisi de rejoindre le col du Cucheron par Le Villard, ne serait-ce que parce que la montée est continue, alors que par St Philibert, il y a une légère descente qui casse le rythme. Allais-je ensuite être capable de dompter les pourcentages terribles de la route forestière de La Scia ? Je suis gentiment monté sur ma machine jusqu'au premier passage sous la ligne de la télébenne. Ensuite, ce fut plus épisodique. Mais j'ai tout de même avalé mon casse-croute au bout de la route goudronnée, face à la muraille flamboyante du Grand Som. Le cœur n'a pas battu pour rien !
00:00:00 • Collet d'Allevard depuis Allevard (1403m)
Pour une fois, je ne vais pas être bavard pour décrire cette montée. Elle est en effet très exigeante, mais d'une telle monotonie dans le déroulé, virage après virage, que je n'ai rien de plus à en dire. La station est absolument déserte en cette mi-mai. Je rencontre quelques apprentis parapentistes au décollage dans un champ au bord de la route. Ils se poseront dans les prés d'Allevard sans doute avant que je n'aie eu le temps de redescendre. Je reste tout de même un bon moment à contempler la vallée et les falaises bleues du massif de la Chartreuse.
00:00:00 • Col de Menée depuis D75 (1402m)
J'avais très envie de gravir le col de Menée depuis Clelles pour pouvoir admirer à mon aise le Mont Aiguille que j'aime tout particulièrement. J'ai été un peu déçu car on l'a plutôt dans le dos et le route boisée offre assez peu d'occasions de le voir. Mais qu'importe. Le bonheur est venu d'ailleurs et c'est sans doute encore mieux. Quand on a franchi le col de Prayet, la route plus étroite sinue gentiment en forêt, avec un dénivelé plus modéré. Un passage sous la falaise, menacé de partir dans le vide, est protégé par de gigantesques travaux acrobatiques. Quand on sort du tunnel, après le col, versant drômois, on découvre tout de suite une autre ambiance. C'est comme si on changeait de pays ! J'ai été ébloui par la lumière et j'ai humé avec plaisir l'odeur des pins et des buis. Je ne connaissais pas du tout ce secteur et ce fut un enchantement qui se poursuivit avec la grimpée du col de Grimone.
00:00:00 • Col de Menée depuis Menée (1402m)
Quand on vient de Châtillon-en-Diois, la route se faufile dans la verdure jusqu'au hameau de Menée, sans esquisser l'envie de monter. Le regard est bien sûr happé par la majesté des falaises du Combeau ou de Serre Chomille. C'est vraiment un univers particulier où la nature sauvage semble avoir encore quelques droits. On s'inquiète aussi un peu du profil que prendra la route, là où tout semble vertical. Mais le génie humain a su trouver le cheminement qui permet de s'élever sans jamais souffrir, mais avec, il faut bien le reconnaître, quelques détours qui allongent la distance. Si vous aimez les senteurs du midi, ne vous dépêchez pas trop de monter, car une fois au sommet, vous entrerez dans un univers radicalement autre, uniquement composé de l'ombre des sapins. Vous pouvez aussi faire une halte avant de franchir le tunnel. Elle vous permettra d'admirer les crêtes dénudées du Jocou (2051 m). J'aimerais bien résider dans le coin pour pouvoir jouir plus souvent du bonheur qu'offre cette route !
00:00:00 • Col de la Croix Morand depuis Lac Chambon (1401m)
Voilà un col que j'avais envie de gravir depuis longtemps. Depuis que j'avais entendu la chanson du regretté Jean-Louis Murat et sa longue introduction musicale avec sonnailles et jappements de chiens :



"Comme un lichen aigri

Sur le flanc d'un rocher

Comme un loup sous la voie lactée

Je sens monter en moi

Un sentiment profond

D'abandon

Par mon âme et mon sang

Col de la Croix Morand

Je te garderai"



Je suis parti de Saint Nectaire, ce qui m'a permis d'admirer au passage le château de Murol, puis le lac Chambon. Sitôt passé le village de Chambon, la déclivité de la route s'affirme en même temps qu'on entre en forêt. On laisse bientôt sur la gauche la route du col de la Croix Saint Robert pour très vite trouver les pâturages un peu avant le hameau de Bressouleille. A partir de là, la vue est de toute beauté sur de vastes horizons. On devine l'emplacement du col, mais la route va malignement se détourner, comme pour nous faire languir davantage avant de l'atteindre par une progression assez tranquille sur le flanc de la montagne. Les puys que l'on voyait tout à l'heure dans le lointain sont maintenant tout proches. Il y en a même un que l'on domine et qui semble être né de la nuit. Malgré l’intensité de la circulation, j’ai éprouvé un de mes plus grands plaisirs cyclistes à gravir ce col. Je ne saurais donc trop vous recommander de faire de même. Le plaisir s'est prolongé en grimpant (à pied) au Puy de la Tache (1632 m) d'où on peut voir tout le Massif du Sancy, ainsi que les lacs Chambon et Guéry.


00:00:00 • Col de la Croix Morand depuis D983 (1401m)
Depuis Le Mont Dore, la montée au col de la Croix Morand est en ubac, ce qui veut dire que l'on progresse très longtemps en forêt. C'est au sortir de la ville que la pente est la plus rude, puis elle s'installe autour de 5-6%. Si la circulation n'est pas trop intense, on peut se laisser bercer par le gazouillis des oiseaux, ou par l'échos des cascades proches. Dans le dernier kilomètre, l'espace se découvre enfin, avec les pâturages du Puy de la Croix Morand (1520 m) et du Puy de la Tâche (1632 m) de part et d'autre du col. Ne serait-il pas le moment de murmurer les paroles de la chanson de Jean-Louis Murat ?



"Quand à bride abattue

Les giboulées se ruent

Je cherche ton nom

J'en meurs mais je sais

Que tous les éperviers

Sur mon âme veilleront

Par mon âme et mon sang

Col de la Croix Morand

Je te garderai"
00:00:00 • La Baudichonne depuis La Rippe (1400m)
Il faut aimer les pentes raides pour avoir du plaisir à grimper là-haut, dans la forêt d'un bout à l'autre ! Heureusement, la déclivité est à peu près la même tout du long, ce qui permet de s'installer dans un rythme et de le garder. Sauf si vous croisez un camion qui descend des billes de bois et qu'il vous faut vous ranger dans le talus, comme j'ai dû le faire ! Il y a une très légère accalmie après le franchissement d'une barrière canadienne, mais c'est pour ensuite affronter le pourcentage le plus rude de toute la montée dans le dernier kilomètre. Le chalet de la Baudichonne paraît bien solitaire sur sa combe perchée. C'est seulement en se retournant lorsqu'on arrive à proximité que l'on peut enfin découvrir la chaine du Mont-Blanc.
00:00:00 • Le Bettex depuis Vervex (1400m)
Je suis parti du Fayet, en passant par Fayet du Milieu et Fayet d'en Haut. Là aussi la pente est soutenue, mais certainement plus abordable que par Vervex. Ça vaut le coup de se retourner pour voir la vue plongeante sur le viaduc des Egratz qui monte à Chamonix. Quand on a passé la route St Gervais-Megève, on monte avec une vue magnifique sur le Mt Blanc, le glacier de Bionassay et les Dômes de Miages. Et droit devant il y a la pyramide du Mont Joly. Après avoir tourné à droite pour faire les quatre derniers kilomètres, la pente est nettement plus soutenue. Mais comme la fin est proche, on a bien sûr le sursaut nécessaire pour garder une bonne cadence.
00:00:00 • Léard depuis Saint Jean de Maurienne (1400m)
A St Jean de Maurienne, il faut prendre la direction du col de la Croix de Fer, et tout de suite après le dernier rond-point, suivre le panneau Jarrier. On embraye pour une rude montée en lacets qui ne cesse de nous ouvrir l'horizon, ce qui est particulièrement agréable quand on connait l'étroitesse de la vue en fond de vallée. La vue dominante sur St Jean est assez spectaculaire et va peu à peu laisser la place aux trois pointes remarquables des Aiguilles d'Arves. Après le village de Jarrier, la déclivité s'allège, mais la qualité de la route se dégrade, même si elle reste large jusqu'au parking final. Il y a peu d'endroits non bâtis le long de cette route exposée plein sud. Il est facile de comprendre pourquoi. Je suis vraiment heureux d'avoir pu découvrir cet itinéraire remarquable.
00:00:00 • Col de Parquetout depuis Corps (1398m)
En partant de Corps, j'étais sûr d'une chose : la montée au col de Parquetout ne pouvait pas être plus difficile que par le versant de Valbonnais. C'est vrai, sauf pour la toute dernière rampe qui permet d'atteindre le point haut. Quand on a quitté la route nationale, on grimpe tranquillement de villages en villages que l'on devine plus ou moins désertifiés. A main gauche, nous avons l'Obiou qui me rappelle immanquablement le crash d'un avion de pèlerins canadiens en 1950. La montagne a aussi ses drames. Mais revenons à notre périple cycliste. Solitude totale. Lumière qui annonce le sud. Panorama beaucoup plus ouvert que sur l'autre versant qui est totalement forestier. Une route secrète comme celles que j'aime découvrir au cours de mes escapades cyclos. A noter qu'après le village de Ste Lucie, on passe le col de l'Holme (1207 m).
00:00:00 • Col de Parquetout depuis Valbonnais (1398m)
Une fois de plus, je me suis présenté au pied du col sans savoir ce qui m'attendait. Après le hameau des Angelas, et dès qu'on entre en forêt, c'est atroce. On peut dire que j'ai été cueilli à froid. Je pensais que c'était un petit passage difficile et que ça se calmerait bientôt. Eh bien, non ! C'est très dur jusqu'en haut. Je voyais écrit ça-et-là sur la route 14, 12, 13,5. Je pensais sans cesse que c'était la dernière portion difficile. Et ça repartait de plus belle. Je me demande encore comment je suis parvenu en haut sans mettre pied à terre. Mais je peux dire que j'avais le cœur qui cognait et que j'étais au bord de l'épuisement. Pourquoi n'avais-je donc jamais entendu parler de ce col auparavant ? Le Valbonnais est donc bien une région isolée et peu fréquentée.
00:00:00 • Chalets d'Ajon depuis Onnion (1396m)
C'est le même itinéraire que pour le plateau de Plaine Joux. Arrivé au parking, il faut prendre sur la droite une route qui va monter fort pendant 2 km. On passe à proximité de plusieurs chalets disséminés dans les alpages. La Pointe de Miribel (1681 m) nous ferme l'horizon devant, alors que le Mont-Blanc éclate de toute sa blancheur dans le lointain.
00:00:00 • Chalets d'Ajon depuis Villard (1396m)
Sitôt passée l'église de Villard-sur-Boëge, je m'attendais à grimper en pleine nature. Mais ce ne fut pas vraiment le cas, car les constructions se multiplient au fil des hameaux, si bien que les espaces autrefois naturels sont de plus en plus urbanisés. Un phénomène très courant en Haute-Savoie. La forêt finit tout de même par s'imposer, mais sur un laps de temps assez court puisque sitôt passés les chalets de la Fully, on découvre les alpages où résonnent les cloches des génisses. Le dernier kilomètre qui est commun avec la route qui vient d'Onnion a une pente sévère qui frise parfois les 10%.
00:00:00 • Col de Prat de Bouc depuis Murat (1396m)
Par ce côté, la montée s'effectue en trois temps (quatre si on ajoute l'aller-retour à la Molède). Le départ de Murat est tout de suite pentu, autour de 8%. Puis nous avons le replat d'Albepierre (enfin, tout est relatif) sur deux kilomètres. Et pour finir, ça grimpe à 6-7% sur 4-5 km. J'attrape une soudaine averse après Albepierre. Heureusement, comme disent les anglais "en août, c'est de la pluie chaude". Je peux tout de même voir les croupes du Plomb du Cantal tout proche et la vallée du Brezons que je vais rejoindre.
00:00:00 • Col de Prat de Bouc depuis La Sagnette (1396m)
Je le fais dans la foulée de la Grifoul, et donc en passant par la Sagnette. L'espace s'élargit et on n'a pas l'impression que ça monte fort, alors qu'on passe tout de même les 7%. On a le temps d'admirer le Plomb du Cantal et l'ombre mouvante des nuages qui joue avec les bosses du relief. Une bien belle ascension qui donne envie de parcourir chacune des vallées voisines !
00:00:00 • Col de la Core depuis Audressein (1395m)
Gravi au cours de la 4è étape de la traversée des Pyrénées. Avec plus de 15 km d'ascension, on peut dire qu'on a grimpé un grand col, même s'il ne fait pas parti des mythiques cols du Tour de France. Mais on ne peut toutefois pas dire qu'on a grimpé un col majestueux. Certes, on est dans un paysage plutôt ouvert, mais sans qu'on puisse admirer des cimes altières ou des prairies florissantes. On sent comme une déprise dans les enclos où la fougère semble vouloir prendre le dessus sur les herbages. Les bosquets vont-ils bientôt constituer une forêt plus dense ? Pour la route, c'est la même monotonie : jamais très pentue, mais sans répit tout du long. Ça finit par fatiguer.
00:00:00 • Tunnel du Mortier depuis Saint Quentin sur Isere (1391m)
Passé le village de Montaud (voir description par ailleurs), la pente s'atténue et la route gagne la forêt après avoir passé quelques hameaux. Au Coing, il y a un panneau route barrée, mais on peut s'engager. Le revêtement se dégrade méchamment par endroits, mais on passe assez bien du fait de la déclivité modérée. Au point d'envol des parapentes, on découvre une belle vue sur Montaud, Voreppe et les contreforts de la Chartreuse au nord. Malheureusement, quelques centaines de mètres plus loin, un gigantesque éboulement où s'entremêlent rochers et sapins empêche de poursuivre plus loin. Après avoir humblement regardé la masse des parois verticales, je me suis résolu à faire demi-tour...
00:00:00 • Tunnel du Mortier depuis Veurey - Voroise (1391m)
Au départ de Veurey, la pente est tout de suite marquée sur une route plutôt étroite et sinueuse dans toute la traversée du village. Passé le hameau du Chatelard, la pente se durcit encore (10%) et la route va progressivement se glisser dans un goulet où dévale le torrent de la Voroize. Après deux bons kilomètres d'efforts, nous voici parvenus dans un espace plus ouvert d'où on peut voir la montagne de la Cuche parcourue par une quantité inhabituelle de lignes électriques à haute tension. On arrive au village de Montaud par un replat bienvenu. La montée au tunnel du Mortier se fait par le même itinéraire que celui décrit depuis St Quentin sur Isère.
00:00:00 • Buvette de Châtel depuis L'isle (1390m)
Ce n'est pas le meilleur souvenir de ma vie de cycliste, loin de là ! Je crois que j'en ai un peu mare de ces sempiternelles montées en forêt sur des pentes de folie. Ici, on est servi plus que de raison et ces 7 km m'ont paru interminables. Il y a quelques rampes terribles et rien pour distraire le regard, hormis le passage d'un ouvrage de défense (eh oui, on est en Suisse) à l'amorce d'un brusque virage sur la gauche. Heureusement, le final apporte un peu de réjouissance au moment où la route s'élève au-dessus de la combe du Pré de l'Haut et ses beaux pâturages agrémentés de quelques chalets. La buvette de Châtel étant située un peu en contrebas de la ligne de crête, on n'a pas de vue sur la chaine alpine brièvement entrevue au départ.
00:00:00 • Col du Béal depuis Leigneux (1390m)
Voici un col qui ne me laisse que d'excellents souvenirs, car bien qu'il soit d'une altitude tout à fait respectable (1390 m), il n'est jamais très pentu et j’ai pu y admirer toute la palette des couleurs chaudes de l’automne. Dans la première partie de l'itinéraire on traverse de gros villages aux maisons de granit remarquables et on peut admirer quelques châteaux aux murailles impressionnantes (Sail sous Couzan, Chalmazel), ainsi que les crêtes de Pierre sur Haute dépourvues de forêt. Passé Chalmazel, la pente forcit un peu, on rentre assez vite en forêt. La route plus granuleuse se rétrécit. En sortant du bois, j'ai été ébloui par la flamboyance des couleurs automnales. Sur toutes les pentes et dans tous les creux, partout là où les myrtilles ont colonisé la montagne, c'était comme un incendie de rouge. Je conserverai longtemps le souvenir de ces couleurs chaudes et vives et du silence qui régnait sur la montagne. Cerise sur le gâteau, le Mont Blanc émergeait au loin à l'est, comme rarement on doit le voir aussi nettement. Oui, il y a des cols qui nous donnent rendez-vous avec le bonheur de la contemplation !
00:00:00 • Col de Cornille depuis D79 (1387m)
Voilà un col dont le nom évoque les Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet. Mais il a plus un caractère alpin que provençal par ses paysages. Et aussi par la sévérité de sa pente, heureusement courte (3km).
00:00:00 • Col de Combe Blanche depuis Divonne les bains (1383m)
Si on compare la montée archi roulante de la Faucille avec celle de la Combe Blanche qui est très granuleuse, et parfois encombrée de débris rocheux, on a déjà un paramètre pour évaluer la difficulté de chacun de ces deux cols proches géographiquement. Du point de vue de l'intensité du trafic, il n'y a pas de comparaison possible : intense à la Faucille, nul à la Combe Blanche. Pour ce qui est des paysages, c'est un peu pareil pour les deux cols : on a parfois de belles trouées qui permettent de voir le Pays de Gex, le Lac Léman et les Alpes, mais l'omniprésence de la forêt bouche le plus souvent l'horizon. Enfin, pour ce qui est de la déclivité, la Combe Blanche est plus pentu : il culmine 70 m plus haut que la Faucille et compte trois kilomètres de moins en distance. Maintenant, vous avez toutes les cartes en main pour choisir votre itinéraire, mais attention : le départ de Divonne est un peu difficile à trouver (si vous êtes comme moi, dépourvu de tout outil connecté).
00:00:00 • Col de Meyrand depuis D19 / D24 (1370m)
Par ce versant, le col de Meyrand se fait à la suite du col de la Croix de Bauzon, du col du Pendu ou de la suite col de Pratazanier-col du Bez. Il progresse bien gentiment dans un espace forestier. Peu après le croisement des routes, on découvre en contrebas, niché dans un creux, le hameau des Chambons qui semble avoir encore une belle vitalité, ce qui est rassurant quand on voit la sévérité du relief environnant.
00:00:00 • Col d'Herbouilly depuis Les Barraques en Vercors (1370m)
Pour l'avoir descendu en venant de Villard, je savais que ce ne serait pas de tout repos. Mais comme j'avais bien le profil en tête j'ai pu adapter mon effort pour franchir les pentes les plus difficiles. Bien que ce soit la partie la plus escarpée, j'ai bien aimé les premiers kilomètres au-dessus de St Martin en Vercors car c'est de là qu'on a les plus belles vues sur le cœur du massif. Un peu avant que la route s'oriente franchement vers le nord, on passe en forêt et le parcours devient plus quelconque. La route se rétrécit à l'approche du sommet. Elle est même très abîmée. On se demande si on est encore sur une route départementale. Comme il n'y a pas le panneau sommital habituel, j'ai eu de la peine à localiser le col, car on est assez longtemps sur une portion relativement plane. La découverte d'une trouée, en surplomb d'une vaste combe herbeuse a été un véritable régal après ces kilomètres forestiers.
00:00:00 • Col d'Herbouilly depuis Villard de Lans (1370m)
Ce col d'Herbouilly n'est pas très difficile en lui-même. Mais je me suis compliqué la tâche en voulant faire les petits cols à proximité : col du Liorin et col de Malaterre. Ça finit par faire du dénivelé et la route forestière est plutôt rugueuse. On sort de Villard de Lans par une route en balcon assez difficile. Puis on atteint Bois-Barbu qui doit être un site nordique. Quand on est dans la forêt, il y a une longue accalmie. On passe près du village de Valchevrière détruit par les allemands en 1944. Peu avant le col de Chalimont, la route se redresse et on rejoint le col d'Herbouilly par une longue rampe rectiligne. Il n'y a pas de vue au sommet. La descente sur St Martin est étroite, raide et pleine de gravillons. Ça m'a valu une crevaison.
00:00:00 • Station de Valmorel depuis Aigueblanche (1370m)
Au cours de l'ascension du col de la Madeleine, on voit au loin, un peu en contrebas, la station de Valmorel. Je m'étais dit qu'il serait bien d'y aller un jour à vélo. Me voici donc à pied d'œuvre, au départ d'Aigueblanche. Pas le temps de lambiner. Sitôt traversée l'Isère, la pente s'installe dans les 7-8% et garde ce rythme tout du long. Cette régularité est très appréciable. On ne reste jamais longtemps sans croiser un village et on peut voir ceux qui sont perchés sur la flanc de la montagne en face. Les troupeaux de tarines broutent dans les pentes, histoire de bien nous rappeler que nous sommes en Tarentaise. A l'approche des Avanchers, on découvre les sommets encore enneigés du Cheval Noir (2832 m) et du Niélard (2559 m). On arrive à Valmorel par une dernière volée de courts lacets. Les bâtiments où se mêlent le bois et la pierre forment une belle unité architecturale. Ce fut une belle grimpée aux couleurs vives du printemps.
00:00:00 • Pas de Morgins depuis Bioge (1369m)
On quitte la route qui va à Morzine pour s'enfoncer dans une gorge étroite et lugubre où les éboulements contraignent parfois à fermer la route. Ce n'est qu'au croisement de la route qui va à Évian que l'on retrouve un paysage un peu plus ouvert, puis Vacheresse et ses prairies. Ensuite, jusqu'à Abondance; le paysage n'est pas très folichon. Même les noms de villages sont sinistres (Feu Courbe, la Solitude). On peut s'arrêter pour voir l'église d'Abondance et son cloître qui contient quelques peintures murales du 15è siècle évoquant la vie de la Vierge. Le haut de la vallée est beaucoup plus pimpant et animé grâce à l'affluence touristique. Cette longue remontée de la vallée de la Dranse pour rejoindre le Pas de Morgins n'est jamais très pentue (sauf sur les deux derniers kilomètres) et peut donc s'envisager, même si on est un modeste adepte du vélo.
00:00:00 • Pas de Morgins depuis Abondance (1369m)
De Abondance jusqu'à Chatel, la route remonte la vallée de la Dranse en traversant presque continuellement des villages où les constructions modernes jouxtent les fermes anciennes. On sent que le tourisme a apporté une richesse certaine à ces villages autrefois enclavés. C'est à partir du moment où on laisse sur la droite la route qui va au col de Bassachaux, que la pente se révèle nettement plus marquée. Passé le lac de Vonnes, il reste environ deux kilomètres avec deux épingles et des rampes soutenues. Le débouché sur le col, à la frontière suisse, offre une belle vue sur les Dents du Midi côté suisse et sur les Cornettes de Bise côté français.
00:00:00 • Pas de Morgins depuis Monthey (1369m)
Je suis parti d'Evian en début d'après-midi et je me souviens d'un sacré coup de chaud dans la montée, en particulier là où les pourcentages sont les plus durs, à flanc de montagne, avec une brûlante réverbération sur les bordures de ciment. La montée jusqu'à Troistorrents est très passante (on est aussi sur la route qui va à Champéry). Les épingles qui nous hissent au-dessus du village sont magnifiquement dessinées en allant tourner au-dessus du vide pour atténuer la pente. C'est un régal de passer là. Mais ensuite les choses se corsent puisqu'on va atteindre les 8% et même les 10% sur 4-5 km. La rampe semble interminable. Elle se finit un peu avant le village de Morgins que l'on atteint par un beau replat dans les prairies. La pente reprend dans le village jusqu'au poste de douane. Et puis on finit tout à fait paisiblement en longeant un petit lac.
00:00:00 • Portus d'Auzenc depuis Ruynes - Moulin (1369m)
Benoit G a fait un descriptif très détaillé auquel je souscris pleinement. J'ai eu un vrai coup de cœur pour ce col. C'est un immense plaisir que de venir pédaler sur ces petites routes très bien entretenues, où le regard se régale de découvrir ces discrets petits hameaux, ces champs et ces bois. Le sommet arrive presque trop vite !

Ensuite, je suis passé par le Mt Mouchet et je suis allé à Auvers où il y a une sculpture qui représente la Bête du Gévaudan. On rejoint alors la route qui vient de Saugues et on peut revenir en passant par le col de la Croix du Fau.
00:00:00 • Col de la Morte depuis Sechilienne (1368m)
Je ne sais pas si c'est à cause du nom, mais j'ai trouvé cette montée particulièrement lugubre. On enfile les épingles sans aucun répit, toujours au-dessus de 7-8%. On ne voit rien. Je me demandais bien comment serait le sommet. Heureusement on débouche sur de vastes pentes dénudées. Il y a un vrai contraste. Mais cette nudité a aussi quelque chose d'hostile, âpre. La morphologie des lieux n'est pas à mon goût...
00:00:00 • Col d'Ornon depuis Entraigues (1367m)
Le col n'est pas extrêmement difficile en lui-même. Mais s'il est situé en bout de parcours, on peut ne pas trop apprécier les kilomètres après Chantelouve. J'étais parti de Séchilienne et j'avais déjà fait le col de la Morte et le col de Malissol. Disons que j'avais les jambes lourdes pour entreprendre le col d'Ornon. J'ai bien aimé l'approche par les villages d'Entraigues et du Périer, avec leurs églises imposantes. Ces bourgs sont bâtis sur de vastes replats et viennent s'adosser à des verrous rocheux. Ensuite, la route passe une sorte de défilé pour venir au pied des parois rocheuses du Grand Armet qu'elle longera pratiquement jusqu'au col. On évolue dans un paysage ouvert qui permet de découvrir les sommets escarpés.
00:00:00 • Col d'Ornon depuis La Paute (1367m)
Comme c'était la toute première fois que je venais en Oisans, j'ai été très surpris par la verticalité des pentes de la montagne. J'ai ainsi compris ce qu'était une vallée en V. Une route qui remonte une vallée en V se trouve donc forcément exposée au vide à un moment ou à un autre. Pour le col d'Ornon, ce sont les premiers kilomètres qui nous font frissonner au-dessus du torrent de la Lignarre, avec quelques ouvrages bétonnés suite à des glissements de terrain. Quand on a laissé sur la droite la route étroite qui va au village d'Ornon, on attaque les quelques épingles qui nous sortent du goulet. Et pour finir, nous débouchons sur une longue et paisible combe où se trouve le col.
00:00:00 • Col des Supeyres depuis Ambert (1365m)
J'étais à Ambert pour écouter une conférence sur Alexandre Vialatte et j'ai fait d'une pierre deux coups en allant, au cours de l'après-midi, grimper le col des Supeyres. C'était la première fois que je venais dans le Livradois et je fus frappé par la très grande solitude des routes que j'escaladais. Quel contraste avec les Alpes ! La route ombragée tourne pas mal. Ça donne une pente pas trop méchante, mais avec tout de même quelques buttes assez ardues. L'ambiance au sommet est assez particulière (Jacques Lacarrière l'a très bien décrite dans son livre "chemin faisant"). Le regard porte sur une succession de croupes avachies et pelées. On devine une terre pauvre et battue par les vents. J'étais plutôt content de ne pas trop m'attarder en ces lieux en apparence inhospitaliers.
00:00:00 • Col des Supeyres depuis Saint Antheme (1365m)
20 ans ont passé entre le moment où j'ai gravi le col des Supeyres depuis Ambert et ce jour d'avril 2022 où je le gravis depuis St Anthème. Sans le faire exprès, j'ai peut-être choisi le meilleur moment pour venir sur ces rudes hauteurs. Les champs sont couverts de jonquilles. La température est agréable. Il n'y a pas de vent. L'ombre des nuages va et vient sur les croupes qui changent de visage selon qu'elles sont éclairées ou non. Les troupeaux ne sont pas encore présents et le silence qui règne me rapproche un peu de la solitude ambiante. J'aime le vélo pour ces instants de communion avec tout ce qui m'entoure. Aujourd'hui fut un vrai beau jour ! Ah ! J’oubliais : j’ai aussi vu la silhouette du Puy de Dôme dans le lointain.
00:00:00 • Passo della Mendola depuis Brez (1363m)
Nous l'avons gravi dans la foulée du col Palade. Par ce versant, le col Mendola ne présente pas de difficulté. Et pourtant il nous réserve une belle surprise à l'arrivée au sommet d'où nous pouvons contempler la vallée de l'Adige. Par contre, la descente vers Appiano est assez spectaculaire, avec un tracé un peu acrobatique dans la falaise qui paraît friable.
00:00:00 • Col du Pranlet depuis Col de Mézilhac (1363m)
Lorsque je l'ai passé, je ne savais pas qu'il y avait un col là ! Situé entre Mézilhac et le Gerbier de Jonc, il est en quelque sorte situé sur la route de crête. L'horizon est dégagé et on peut admirer les sucs et parmi eux , le plus célèbre, le Gerbier de Jonc.
00:00:00 • Station de Prapoutel depuis Tencin (1360m)
Plus de 1100 m à gravir en 16 km. Il y a plus difficile, mais ça représente tout de même un bel effort. Si les premiers kilomètres jusqu'à Theys montent assez tranquillement dans une ambiance semi-boisée, la traversée du village, puis les kilomètres qui suivent demandent un changement de braquet si on veut garder quelque souplesse dans le pédalage. Le passage au col des Ayes est le plus beau moment du parcours, avec en particulier la vue sur les grands sommets de la Chartreuse que sont Chamechaude et la Dent de Crolles. Le final vers Prapoutel se fait sur une large route, mais sans aucun attrait. Quant au charme de la station, chacun appréciera selon sa sensibilité. J'en ai pour ma part un très mauvais souvenir lié au départ de notre randonnée de trois jours autour du massif des 7 Laux. Le balisage était totalement défectueux et il avait fallu du temps pour trouver le bon chemin après une succession d'erreurs. Je n'ai pas non plus apprécié le prix de la bière à 7,50 € à notre retour.
00:00:00 • Station de Prapoutel depuis Froges (1360m)
Je ne sais pas pourquoi, mais la montée de puis Froges me parait plus difficile que la montée depuis Tencin, alors que le kilométrage et le pourcentage moyen sont très proches sur chacun des itinéraires. Je crois que cela est dû aux longues rampes qu'il y a tout au long de la traversée de la commune des Adrets et qui nous donnent une impression de raideur inhabituelle. On a vraiment le sentiment de monter tout droit dans la pente. Cet effort intense nous conduit au col des Ayes où une pause bien méritée permet de contempler les proches sommets de la Chartreuse ainsi que les falaises plus lointaines du Vercors. La montée finale à Prapoutel se fait dans une ambiance forestière, sans grand intérêt du point de vue paysager.
00:00:00 • Les Mouilles depuis Le Villard (1353m)
Faire débuter la montée au Villard c'est la faire débuter à partir du moment où la pente est la plus difficile. Jusqu'au village du Bouchet, c'est le même itinéraire que pour aller au col de l'Épine. Dans le village, il faut prendre à gauche entre deux maisons, une route qui tout de suite dénivèle très fort. Et ça ne cessera jamais sur 3 km. Il y a deux ou trois accalmies, mais c'est pour retrouver un ressaut plus brutal derrière. Sur notre droite on a la pyramide du Mont Charvin ainsi que la Goenne. Et devant nous, les pentes du Sulens qui paraissent immenses et la Pointe d'Orsière plus discrète.
00:00:00 • Fort Montgilbert depuis Chamoux sur Gelon (1353m)
J'appellerais cette montée "Fort Montgilbert" qui est signalé plutôt que "Les Grangettes" qui n'est jamais signalé sur cet itinéraire. La route goudronnée se termine 13,2 km après Chamoux sur Gelon. Ensuite, il faut marcher 5 minutes pour voir le Fort Montgilbert bien robuste, mais dans un état d'abandon regrettable. Les sept premiers kilomètres nous emmènent jusqu'à Montendry par une succession de lacets sur une pente qui avoisine constamment les 8%. Il n'y a guère de vue, excepté au passage de 2-3 petits hameaux où on peut voir la Dent d'Arclusaz. Après Montendry, la RD 26 laisse la place à une route forestière plus étroite et qui se termine subitement au croisement de deux chemins. Son profil est un peu plus irrégulier, avec plusieurs portions plus faciles. Mais comme il y a de nombreuses goulottes ferrées pour évacuer la pluie, il faut sans cesse être sur ses gardes pour les franchir. Le revêtement est en bon état, un peu moins sur les deux derniers kilomètres encombrés de divers débris. Je vous invite à aller découvrir le fort. Ça compensera le manque d'attractivité visuelle de cette montée exigeante.
00:00:00 • Col de l'Allimas depuis Saint Paul les Monestier (1352m)
Je suis arrivé depuis St Andéol, après avoir fait l'Arzelier. Autant dire que le gros de la montée était déjà fait. C'est une route tranquille qui nous amène à Gresse-en-Vercors, après avoir passé le col des Deux. Et le final est très court pour atteindre le col, avec le Mont Aiguille plein cadre. J'ai beaucoup pensé à mon père qui a fait les chantiers de jeunesse dans le secteur. Il y avait souffert du froid et de la faim...
00:00:00 • Col de l'Allimas depuis Saint Michel les Portes (1352m)
Benoit G. fait un descriptif très détaillé et très juste qu'il serait fastidieux de reprendre. Je me contenterai donc de donner mes impressions. Je suis arrivé en haut exténué. Je ne m'attendais pas à des passages aussi difficiles. Mais pour moi, ce qui est le plus éprouvant, ce sont les changements de rythme. Il y a plusieurs descentes qui viennent perturber la progression ascendante et il n'y a pas pire pour casser les jambes et le moral. Ceci étant dit, je garde le meilleur pour la fin : ce col est un enchantement pour les yeux. A commencer par la traversée du village de St Michel avec ses maisons typiques du Vercors. Puis c'est l'apparition du Mont Aiguille sur sa face la plus effilée qui au fil des virages nous impressionne et nous émerveille. Voilà pourquoi, en dépit de sa difficulté, j'espère bien gravir ce col à nouveau.
00:00:00 • Plaine Joux depuis Passy (1352m)
Je suis parti de Marlioz dans la plaine et j'ai rejoint le chef-lieu de Passy (ce qui est aussi l'itinéraire pour rejoindre Chamonix à vélo). C'est à partir de là que la pente s'accentue, mais sans excès. On peut admirer la sculpture de Calder dans une épingle à droite et aussi la vue en balcon sur la vallée de l'Arve et Combloux sur le versant en face. Au Plateau d'Assy, choisir plutôt l'itinéraire fléché "église". On peut ainsi s'arrêter pour admirer la façade, les vitraux et les sculptures réalisés par les grands artistes du 20è siècle (Chagall, Léger, Matisse, Rouault, Lurçat, Germaine Richier, Braque, Bonnard). Ensuite, on trouve les pourcentages les plus forts, mais après la pause à l'église, ça passe tout seul. On est sous le couvert froid des sapins et on côtoie les anciens sanatoriums. C'est à la toute fin de la montée que l'on découvre le panorama sur le Mont-Blanc tout proche. Et si on tourne la tête de l'autre côté, on peut aussi admirer les falaises de Fiz avec la Marteau. Du parking de la station de ski, on peut prendre la route à droite et qui descend vers le Lac Vert, un kilomètre plus bas. Il est rare en 17 km de pouvoir admirer autant de beautés naturelles et de richesses artistiques. N'hésitez donc pas à faire cette montée exceptionnelle !
00:00:00 • Novel depuis Saint Gingolph (1350m)
On a d'entrée une rude pente pour quitter le village de St Gingolph, avant que la route n'aille faire un large crochet pour venir se coller sous la falaise. Il ne faut pas longtemps avant d'être entièrement en forêt. Les vues sur le lac Léman sont donc rares. Mais pas les ponts qui permettent de passer d'une ravine à l'autre. Sur cette face nord, on peut entreprendre la montée l'après-midi, sans trop risquer le coup de chaud. Le village de Novel apparait sous la pointe de l'Aritte. On le traverse par une route en colimaçon pour poursuivre dans les prairies jusqu'au parking de la Planche, avec les falaises des Cornettes de Bise devant nous. Les derniers kilomètres sont éprouvants. On est enserré dans la montagne et il faut lever la tête pour voir les sommets. Tout compte fait, j'ai trouvé cette montée assez fastidieuse, tout juste agrémentée par le chant des oiseaux.
00:00:00 • Col de Menté depuis Saint Béat (1349m)
Gravi au cours de la 4ème étape de la traversée des Pyrénées. Peu de souvenirs et pour cause : du brouillard. Si, tout de même : des virages bien relevés.
00:00:00 • Le Thyl depuis Saint Michel de Maurienne (1348m)
Le Thyl est sur la route du col de Beau Plan quand on vient de St Michel-de-Maurienne. Ça part tout de suite très fort derrière les anciennes usines, avant de s'adoucir un peu. On a quelquefois un beau panorama sur la vallée de la Maurienne et sur le col du Télégraphe sur le versant opposé de la montagne. Cette fois encore, j'ai trouvé éprouvante cette montée d'un col mauriennais.
00:00:00 • Col de Maure depuis Selonnet (1346m)
Quel joli parcours ! C'est le vélo comme je l'aime, dans une campagne vivante, avec au passage la cité de Seyne les Alpes et ses fortifications impressionnantes. On a de quoi se régaler les yeux. La pente forcit un peu avant d'atteindre le col de Maure qui doit son nom au village qui le précède, un peu à l'écart de la route principale.
00:00:00 • Col de Maure depuis D900 / D900A (1346m)
Facile, surtout après avoir digéré le dernier kilomètre du col du Labouret ! On se régale avec la vue qui est devant nous : la Grande Séolane et la Montagne de la Blanche barrent l'horizon de leurs hautes murailles encore enneigées.
00:00:00 • Grand Ballon depuis Cernay (1343m)
La route du Grand Ballon étant la plus élevée du massif des Vosges, l'envie est grande d'aller la rejoindre et de contempler la plaine d'Alsace depuis tout là-haut. Mais en partant de Cernay, on ajoute un peu de dénivelé puisque par deux fois la route redescend avant de repartir vers le sommet. Tout d'abord entre le col Herrenfluh et le Vieil Armand, puis entre le Vieil Armand et le col Amic. C'est à partir de là qu'on a un paysage dégagé avec de jolies vues sur le Grand Ballon lui-même, et aussi sur tous les ballons plus à l'ouest. Petite surprise que je n'ai pas aimée du tout : la présence de pavés dans quelques virages de part et d'autre du col Amic. Pourquoi une telle initiative qui ne me parait pas être favorable au cycliste ? Au cours des six derniers kilomètres après le col Amic, la pente ne descend jamais en-dessous des 7%. Cela ne m'empêche pas de trouver que c'est le plus beau moment de toute la montée, voire du massif des Vosges en entier. Au fur et à mesure qu'on progresse, la vue se dégage. Un souffle d'air bienvenu nous permet de respirer mieux. Une ferme auberge égaye les pâturages. C'est l'ambiance montagne que j'aime. Hélas, les nuages sont allés plus vite que moi pour gagner le sommet et la vue espérée sur la plaine d'Alsace se réduit à une mince bande sous le couvercle noir des cumulus.
00:00:00 • Grand Ballon depuis Willer sur Thur (1343m)
Je pensais que la montée au col Amic depuis Willer sur Thur serait plus facile. Il y a eu quelques passages qui m'ont un peu rebuté. Ça ne devait pas être le bon jour. On est longtemps à couvert, et sans point de vue. Sur ces 10 km, on a fait environ la moitié du dénivelé. Il ne reste que 6 km pour arriver au Grand Ballon. Mais curieusement, j'ai mieux digéré cette partie-là. Sans doute parce qu'elle est plus ouverte et qu'elle donne plus envie d'y aller. Et aussi parce que je l'avais déjà parcourue et que j'en connaissais la configuration.
00:00:00 • Grand Ballon depuis Moosch (1343m)
On peut dire que c'est la directissime pour le grand Ballon. Jusqu'à Geishouse Höh (qui est un col), il y a 6 km passablement éprouvants. On y a une belle vue sur le Grand Ballon et sa boule. Ensuite, ça devient extrêmement ardu. Après le cimetière de Geishouse, on emprunte une route fraichement goudronnée et réservée aux cyclistes. Une barrière en ferme l'accès aux véhicules motorisés. J'avais l'impression de ne pas avancer. Et cependant, je devais bien puisque j'entendais deux cyclistes derrière mois et ils ne me rattrapaient pas. Pour la vue, c'est comme d'hab. dans les Vosges : rien. Après un miraculeux replat, une épingle extrêmement serrée nous propulse dans un final dantesque. J'ai bien essayé de lutter, mais je n'avais plus de jambes et j'ai dû mettre pied à terre peu avant de voir la ferme auberge du Haag. Arrivé à la route des crêtes, je me suis remis en selle pour le final que j'avais déjà gravi depuis le Markstein.
00:00:00 • Station d'Oz depuis Barrage du Verney (1340m)
Et une montée en station de plus ! Sur une route large, à la déclivité constante, un peu plus marquée après l'épingle du hameau du Bessay, mais avec assez peu de points de vue. Un magicien a dû opérer à la station où des bannières vantent "Oz 3300, l'immersion nature". C'est 2000 mètres plus haut que la station qui est d'une tristesse affligeante avec ses immeubles aux toits de tôles sans charme. En cette dernière semaine d'août, avec les parkings vides, il y régnait comme une vilaine atmosphère d'austérité et d'abandon. Qu'est-ce qui pourrait me faire revenir en ce lieu sans âme ?
00:00:00 • Col de Bonnecombe depuis Nasbinals (1340m)
Fait le 13 juillet, pour mes 60 ans. Et cerise sur le gâteau, c'était aussi mon millième col ! Pour l'occasion, je voulais réaliser un joli circuit dans une région que j'aime tout particulièrement. Mon objectif était d'aller jusqu'à St Urcize et de revenir en passant par Nasbinals et Aubrac, afin de parcourir le cœur du plateau de l'Aubrac. Je suis parti de St Germain-du-Teil où j'avais dormi, seul pensionnaire du petit hôtel. La météo était annoncée estivale et ensoleillée.

 La montée jusqu'aux cols de Trébatut, puis de Bonnecombe s'effectua bien tranquillement, même si quelques rafales de vent vinrent contrarier mon rythme de sexagénaire. Je me régalais du vaste paysage où les troupeaux s'égayaient un peu partout. Ça-et-là, les faucheuses s'activaient pour préparer la récolte du fourrage pour l'hiver. Il faisait un peu frisquet au sommet, mais je ne m'en étonnais pas davantage, connaissant la rudesse du climat local.

On ne peut pas vraiment parler de descente vers Nasbinals, tant la route tourne et détourne pour épouser les courbes du relief ou éviter une zone marécageuse. Il fallut donc appuyer constamment sur les pédales sous peine d'être stoppé net par la bise. Car, je ne l’ai pas encore dit, mais la bise s’était levée et ne faisait que se renforcer. Peu à peu, je commençais à sentir la morsure du froid sur mes doigts. Vous pensez bien qu'à une date pareille je n'avais pas envisagé la nécessité de porter des gants longs ! Au fil des kilomètres, mon coupe-vent se révéla aussi bien précaire pour me protéger du froid. Si bien que j'arrivai à Nasbinals transi et grelottant. Mais je n'y fis pas halte, craignant de ne pas avoir le courage de repartir plus loin. Et c'est assommé par le vent, grelottant de froid, morveux, que je finis par mettre pied à terre à l'hôtel de la Dômerie à Aubrac. Je ne cessais de trembler et de suffoquer, si bien que la patronne me prit en pitié et m'installa dans la grande salle de restaurant où il n'y avait personne, mais où la cheminée flambait. Elle alla me chercher un pull et me servit une soupe chaude et de la langue de bœuf avec des pommes de terre. Je n'avais qu'une envie : dormir.

Repu, je repartis vers St Urcize vêtu du pull de l'hôtelière. Ainsi, je bouclais mon itinéraire sans plus souffrir du froid. En repassant par Aubrac je pus rendre son bien à la dame et repartir, vent dans le dos, vers St Germain-du-Teil. J'y arrivai en trois fois moins de temps qu'à l'aller, décontracté, le thermomètre ayant daigné franchir les 15° !

Voilà qui me fera quelques souvenirs pour cet anniversaire que je voulais particulier !


00:00:00 • Col de la Grifoul depuis Lustrande (1338m)
Nous sommes au mois d'août 2000. Je pars de St Martin-sous-Vigouroux, histoire de bien effectuer le maximum de dénivelé depuis la vallée de la Truyère. Mais comme c'est la première fois que je viens rouler dans le Cantal, je ne sais pas trop à quoi m'attendre question difficulté. La route est assez étroite et se déroule entre des haies sur les premiers kilomètres. La pente reste raisonnable et nous passons ainsi plusieurs hameaux. Je suis un peu étonné de voir que la fenaison se fait encore à la main dans certaines pentes. Ça donne une petite connotation rétro à cette randonnée de découverte. Au-delà de Lustrande, on entre dans les estives. Les arbres ont quasiment disparu et les troupeaux s'égayent sur toutes les pentes. On aperçoit au loin, à gauche, le Plomb du Cantal. Je suis agréablement surpris de ne pas avoir davantage peiné pour parvenir au col. Il ne doit pas rester beaucoup de kilomètres pour atteindre Prat de Bouc...
00:00:00 • Col de la Chau depuis Vassieux en Vercors (1337m)
Au col de la Chau est implanté le Mémorial de la Résistance. L'ascension du col débute à côté de la Nécropole Nationale de la Résistance. Il est donc difficile de passer par-là sans avoir une pensée pour les tragiques événements de juillet 1944 qui ont endeuillé tout le plateau (73 victimes civiles âgées de 18 mois à 91 ans).

Depuis Vassieux, on voit parfaitement bien le tracé de la route à flanc de montagne. Une large boucle s'en va sur la droite et revient à l'aplomb du point de départ. Je suppute que je vais peiner sur cette pente rectiligne. Mais une fois arrivé là-haut, je dois reconnaître que ces trois kilomètres ne sont pas si difficiles que ça. A l'arrivée, aux abords du Mémorial de la Résistance, je suis ébahi par la magnifique vue que l'on a de l'ensemble du plateau de Vassieux, ainsi que des sommets du Vercors dont le Grand Veymont juste en face. Je vous recommande vivement cette montée, à la fois pour son aspect historique, et à la fois pour les horizons qu'elle permet de découvrir.
00:00:00 • Col de la Chau depuis Les Trois Routes (1337m)
Il aurait mieux valu faire débuter la montée depuis St Jean en Royans, ou Léoncel, puisque pour venir-là, il faut passer par quelques autres cols auparavant. Quand on est à Lente, le plus difficile est accompli. Mais il reste une dizaine de kilomètres. On passe par la station de Font d'Urle où il y a le col de Chaud Clapier (1421 m) qui est le plus haut col routier de la Drôme. L'ascension se fait par une belle route en forêt, avec des pourcentages non négligeables. Je vous conseille de faire le très léger détour par Font d'Urle pour découvrir les vastes pentes dénudées sous une lumière qui est déjà celle du Midi. Ça m'a tellement plu que j'y suis revenu en famille, et en hiver ! Les derniers kilomètres vers le col de la Chau se font en très légère descente. De là, on pourra admirer les plus hauts sommets du Vercors (Grand Veymont) et le village martyr de Vassieux.
00:00:00 • Pre de l'Arc depuis Brignoud (1336m)
La route goudronnée du Pré de l'Arc s'arrête au parking du Muret, à 1294 m d'altitude. Pour atteindre le Pré de l'Arc proprement dit, à 1541 m d'altitude, il faut poursuivre par un sentier. Je n'ai fait que la partie goudronnée. Et c'était déjà pas mal ! Depuis Brignoud, je découperais la montée en trois tranches. Les cinq premiers kilomètres jusqu'à Laval sont très semblables à toutes les montées qui nous amènent sur la route des balcons de Belledonne, depuis la vallée de l'Isère : quelques épingles et de belles rampes sous le couvert forestier. Après Laval, la pente se durcit nettement pour atteindre le village de Prabert. A découvert, sous les rayons du soleil, c'est la suée garantie ! A noter que l'on ramasse le col du Lautaret (984 m) quand on a rejoint la route des balcons, direction Les Adrets, là où il y a un monument à la mémoire du maquis du Grésivaudan. Enfin, la portion terminale consiste en une très longue rampe, partiellement ombragée, face aux sommets de Belledonne.
00:00:00 • Col des Pitons / Mont Salève depuis Annemasse (1335m)
Arrivé au téléphérique, le vue est extraordinairement belle. Mais auparavant, il faut gravir 3 km extrêmement sévères (plus de 9%) sur une route boisée et plutôt étroite. Autrement dit, il ne faut pas s'attaquer à ce versant sans un minimum d'entrainement. A la difficulté de la pente peut s'ajouter la densité du trafic. Les genevois aiment monter contempler leur ville depuis là-haut !
00:00:00 • Col des Pitons / Mont Salève depuis Cruseilles (1335m)
C'est sans doute la montée du Salève la plus facile parce que la plus régulière sur une belle route. Après avoir quitté les coteaux qui dominent le bourg de Cruseilles et les Bornes, on entre dans la forêt pour un assez long moment, et sur une pente modérée. La route est une succession de courbes et de contrecourbes. Un peu avant le passage du col des Pitons (1335 m), l'horizon se dégage. On peut voir le Mont-Blanc sur la droite et bientôt le lac Léman devant. Une brève mais forte descente conduit à la Croisette d'où on remonte jusqu'à la Grande Gorge qui semble être le point balise de ce descriptif. Le plaisir de parcourir cet itinéraire, c'est d'évoluer sur une route forestière, puis une route de crête avec des points de vue exceptionnels sur le Genevois et le massif du Mont-Blanc.
00:00:00 • Col des Pitons / Mont Salève depuis Collonges sous Salève (1335m)
Si j'ai fait les autres versants plusieurs fois, celui-ci je ne l'ai grimpé qu'une seule fois. Comme excuse, je dirai que c'est le plus éloigné de chez moi. Bon, plaisanterie mise à part, il faut aimer les cols durs pour apprécier ce versant. Et quand on a le choix entre plusieurs possibilités d'itinéraires, on n'opte pas souvent pour la plus difficile. Ici, il faut mettre le tout petit développement, adopter le pédalage le plus fluide possible et se dire que 4 km ce n'est au bout du compte pas si long que ça dans une vie de cycliste. Et pourquoi ne pas compter les épingles ? Il y en a 13, mais de longueur tout à fait irrégulière. Je suis arrivé à La Croisette avec le cœur qui battait fort, mais heureux de pouvoir contempler l'exceptionnel panorama sur le Genevois et le Mont-Blanc.
00:00:00 • Col des Pitons / Mont Salève depuis La Muraz (1335m)
Les cyclos du dimanche aiment bien faire le tour du Salève, et c'est vrai que c'est un itinéraire idéal pour accumuler des kilomètres sur un parcours vallonné et champêtre. Et lorsqu'on a les jambes suffisamment en condition, pourquoi ne pas faire un extra et grimper jusqu'au sommet du Salève via La Croisette en partant de La Muraz ? La route tournicote pas mal pour progresser dans les ressauts successifs de la montagne. Ça permet d'avoir de beaux coups d'œil sur le Genevois entre Annemasse et Bonneville. Après le hameau du Feu, la portion forestière est la plus abrupte de la montée (9%). Au-dessus de La Croisette, la montée se poursuit entièrement à découvert, sur une pente très raisonnable. On retrouve alors le vaste panorama recherché quand on monte au Salève : à l'est le Mont-Blanc et le Massif des Bornes, au nord Genève et le lac Léman, au nord-ouest la chaine du Jura, à l'ouest le Vuache et tout le Genevois.
00:00:00 • Col de Serre depuis Cheylade (1335m)
Après avoir trouvé un gîte au Claux, une fois n'est pas coutume, j'ai grimpé le col de Serre en fin de journée. Je suis arrivé en haut après 18h00. Il n'y avait plus personne et j'avais comme l'impression d'être là, alors que c'était défendu. Je suis restée un certain temps à contempler le vallonnement qui finit au loin vers le Cézallier et bien sûr la pyramide proche du Puy Mary sur lequel les ombres du soir grandissaient. Pour évoquer le parcours, je me souviens très bien des gros dénivelés après le hameau de La Maurinie, où on laisse une ferme sur la droite pour prendre un virage à angle droit et buter dans la pente. Ensuite, on a une succession d'épingles, en forêt. On monte bercé par le souffle du vent dans les feuillages. La nature, rien que la nature...
00:00:00 • Col Saint-Jean depuis Selonnet (1333m)
Bien gentil après avoir fait le col des Fillys depuis La Bréole. On arrive tout de même à une station de sports d'hiver, à une altitude qui n'est pas négligeable. Tant mieux si on ne souffre pas !
00:00:00 • Col Saint-Jean depuis Espinasses (1333m)
La route à grande circulation est empruntée par les camions. C'est donc qu'elle ne présente pas une déclivité trop soutenue. Petit frisson au passage du tunnel de Chaussetive. Et puis après on émerge sur un espace plus ouvert où les fermes d'élevage bovins donnent encore vie à la montagne. Lorsqu'on quitte la route de Barcelonnette, on peut s'arrêter pour profiter du beau belvédère sur le lac de Serre-Ponçon. Les cinq derniers kilomètres sont très réguliers et on est presque étonné d'arriver si haut (1333m) en altitude.
00:00:00 • Col des Cyclotouristes depuis Albertville (1330m)
On peut dire que j'ai été cueilli à froid pour débuter cette montée ! Je ne m'attendais pas à une pareille rampe pour atteindre la cité médiévale de Conflans : 13%. Ça m'a coupé les jambes d'entrée et ensuite il m'a fallu plusieurs kilomètres pour retrouver un rythme de pédalage fluide et serein. Mais j'ai tout de même apprécié ce parcours plutôt régulier, au cours duquel on peut voir alternativement le massif du Grand Arc ou le Mont Charvin. On laisse à plusieurs reprises des petites routes qui vont desservir des hameaux isolés. Deux kilomètres avant le col, on passe à proximité du Fort du Mont. A partir de là, la qualité de la route se dégrade et comme la pente s'accentue un peu, ça demande de la concentration pour ne pas mettre les roues où il ne faut pas. En résumé : montée moins solitaire et moins forestière que je ne le pensais et qui permet donc d'admirer les massifs environnants, sauf au col lui-même.
00:00:00 • Col des Cyclotouristes depuis Bonnecine (1330m)
Je distinguerais deux parties dans cette montée. qui ne passe pas tout à fait par Bnonecine : la partie habitée qui représente environ les 2/3 de l'itinéraire et pour laquelle la route est dans un état à peu près correct et la partie sommitale, forestière et pour laquelle la route est dans un triste état. Dès qu'on a traversé le Doron, la route s'en va par de longs lacets dans les prés, de hameau en hameau. C'est le relief pentu habituel du Beaufortin. On découvre le Signal de Bisanne de l'autre côté de la vallée et la route qui y conduit depuis Queige. C'est un plaisir pour les yeux. Les jambes aimeraient bien un peu de repos. Mais dans l'ensemble c'est plutôt plaisant. Un plaisir qui va s'estomper quand on laisse les derniers chalets derrière nous. La route est de plus en plus scabreuse avec des trous ou des dépôts de sédiments suite aux pluies. Elle est même effondrée sur quelques mètres peu avant le col. Y'a aussi une chose que je n'aime pas du tout, ce sont les brèves descentes qui ponctuent le final par trois fois. Ça casse le rythme et j'ai toujours de la peine à remettre en marche. Au col, outre le panneau, il y a une petite stèle en mémoire de celui qui a fait baptisé ce col dans les années 90 (col non reconnu par les Cent Cols).
00:00:00 • Col de la Molède depuis Murat (1329m)
14 juillet 2016 - Parti de Pierrefort, je suis venu à Murat en passant par le col du Puy de Renel et Valuéjols. De là, je suis monté jusqu'à Albepierre, où j'ai pris à droite la direction du col de la Molède. A partir de là, j'ai vraiment souffert ! Ce sont vraiment des gros pourcentages et en plus, la route est très dégradée (voir photos de Vincent B.) On ne peut pas dire qu'en haut le panorama soit alléchant (un vrai dépotoir).

Je voudrais savoir si on peut monter directement depuis Murat sur une bonne route goudronnée. Du haut, il ne m'a pas paru que la route soit praticable avec un vélo de route.

Heureusement, la suite du parcours a été bien plus agréable avec le Prat de Bouc puis la Griffoul.
00:00:00 • Col de Porte depuis La Diat (1326m)
A moins d'être venu à St Pierre-de-Chartreuse en voiture, quand on est à La Diat, c'est qu'on a déjà pas mal roulé, et pas tout à plat. Le plus facile, c'est de venir de St Laurent-du-Pont, en remontant les gorges du Guiers Mort. Le plus classique, c'est quand on entreprend la trilogie col du Granier-Col du Cucheron-col de Porte. Le plus explosif, c'est quand on fait col du Coq-col de Porte. J'ai eu le plaisir de faire le dernier choix. Un petit défit que je suis très heureux d'avoir accompli ! Il faut profiter du bref passage dans le plat de St Hugues pour regarder les sommets qui se détachent encore, car au fil de la montée, on va se retrouver en forêt, avec pour seule compagnie notre fatigue grandissante. J'ai eu comme l'impression que la pente forcissait au fil des kilomètres. Usure ou réalité ? Le col de Porte en lui-même n'est pas très ouvert et n'invite pas à la halte, même si on peut admirer les parois de Chamechaude à l'est ou les pentes du Charmant Som au nord-ouest. Et aussi la Pinéa bien sûr !
00:00:00 • Col de Porte depuis Grenoble (1326m)
Je n'avais pas très envie de faire cette montée avec une circulation intense et une première partie complètement urbanisée. Mais il a bien fallu que je la fasse, si je voulais respecter mon engagement de faire tous les cols par chacun de leur versant cyclable. Je m'y suis collé un samedi de juin, en même temps que quelques autres broutilles autour de Grenoble (Comboire et Pressembois). C'était le jour des cols urbains ! Mon manque d'entrain à vouloir le faire rejaillit aujourd'hui au moment où je veux rédiger ce témoignage : je ne me rappelle de rien. Aucune image ne me revient en tête. Seulement un gros coup de fatigue quelque part dans Corenc. Et après ? Désolé pour les fans qui me lisent. C'est page blanche.
00:00:00 • Col de Porte depuis Saint Laurent du Pont (1326m)
Le couvercle est mis lorsque je quitte St Laurent-du-Pont en ce dernier jour d'août, et je me doute bien que je ne verrai pas grand-chose des sommets. Tant pis ! Je me contenterai de faire la route. Je suis déjà allé plusieurs fois au col de Porte, mais jamais en partant de St Laurent-du-Pont. Il faut tout d'abord remonter la vallée du Guiers Mort jusqu'à St Pierre-de-Chartreuse. C'est un peu comme si on allait dans les entrailles de la montagne et pour cela il nous faut franchir une multitude de torrents et quatre tunnels, sans oublier quelques passages sous roche. Sur le bas de la vallée, on peut voir fonctionner la cimenterie Vicat, alimenté par des wagonnets qui à un moment traversent la route départementale. L'ambiance est bien fraiche tout du long. Et la déclivité plus forte que je ne le pensais (2 longs kilomètres à plus de 7%). Le musée de la Grande Chartreuse est signalé sur la gauche, mais pas le monastère. Au hameau du Diat, il faut prendre à droite pour grimper les 8 km restants du col. La pente va s'accentuer progressivement, mais sans jamais être insoutenable. Pendant assez longtemps, on devine une présence humaine sur les écarts et ce n'est qu'au cours des trois derniers kilomètres que la forêt de conifères masque complètement la vue. Le passage du col a toujours aussi peu d'attrait pour moi.
00:00:00 • Le Môle depuis Marignier (1326m)
Les commentaires lus avant d'entreprendre la grimpée ma faisaient douter de ma capacité à réussir à aller en haut d'une traite. Mais comme je souhaite faire toutes les ascensions proposées, je me suis lancé. Les premiers kilomètres en direction de Cormand donnent déjà le ton avec une pente régulière au-dessus des 7%. Puis la route du Môle se prend en deux temps. On a un peu moins de 2 km, toujours avec des habitations, avant de trouver le panneau "Môle" devant une grosse bâtisse ancienne. A partir de là, il reste 5 km qui vont jouer avec mes capacités de résistance. J'ai eu l'impression que la route jouait à être de plus en plus infernale. Tout d'abord, les à-coups étaient plutôt brefs et toujours suivis d'un replat salvateur. Et puis peu à peu, ils prenaient de la consistance, jusqu'à ce kilomètre interminable qui n'offre aucun répit. Voilà de quoi emballer le palpitant ! Fort heureusement, ce mur fut suivi d'un bon replat qui me permit de retrouver ma lucidité. Je croyais que je monterais continuellement en forêt, mais il y a tout de même quelques chalets parsemés tout au long de la pente. Alors qu'il ne restait plus qu'un kilomètre, j'aperçus le cône herbeux du Môle, et aussi, spectacle beaucoup moins réjouissant, l'immense cicatrice faite par la carrière dans la montagne entre St Jeoire et Mieussy. Sonnailles d'un troupeau quelque part sur la pente. Eau à volonté pour me désaltérer au bassin du bout de la route. Images champêtres comme je les aime et qui m'ont vite fait oublié ma peine.
00:00:00 • Jardin de Cuze depuis Freyssenet (1325m)
C'est une des montées possibles vers Lachamp-Raphaël, puis le Mont Gerbier de Jonc. Peut-être la moins empruntée ce qui nous garantit une tranquillité absolue. Tout du moins après le pont de la Fontasse et la cascade de la Pissarelle qui semble très prisée, l'été, par les touristes hollandais. Les premiers kilomètres se déroulent sur de longues épingles où la vue rétrospective est séduisante au fur et à mesure que l'on s'élève. La forêt s'installe progressivement et on a une longue transition plus monotone, même si la déclivité reste peu ou prou la même autour des 6%. Au-delà du Jardin de Cuze, la pente s'atténue considérablement et c'est un plaisir de pédaler sur ce qu'on appelle les hauts plateaux et leurs paisibles ondulations.
00:00:00 • Pas de Mathieu depuis Saint Urcize (1325m)
Il faut savoir qu'il existe ce col, car aucun panneau sommital ne le mentionne. Donc, pour être bien sûr de l'avoir franchi, je suis passé une fois en venant d'Aubrac, et une autre fois en venant de St Urcize. Nous sommes dans les espaces très ouverts de l'Aubrac, sur une route très peu fréquentée et qui ondule gentiment au gré des bosses herbagères. Avec les hivers sans neige que l'on a maintenant, je me demande si la station de ski qui est mentionnée à mi-pente survivra longtemps. Quant à obtenir les Jeux Olympiques... On a le sens de l'humour ici !
00:00:00 • Col des Fillys depuis Selonnet (1322m)
Pas très difficile (bien moins que depuis La Bréole). Mais en fin de circuit, après Sarraut et les Sagnes par leurs deux versants et les Garcinets, ça commençait à peser dans les jambes et je n'avançais plus très allègrement. C'est après avoir quitté la route de la Blanche et qu'il faut s'approcher du coteau pour monter à flanc que j'ai senti que les forces allaient me manquer. Mais fort heureusement, il n'y avait que trois kilomètres à ce régime là. La descente vers La Bréole m'a parue vraiment vertigineuse, entrecoupée par la petite remontée du col de Charamel.
00:00:00 • Col des Fillys depuis La Breole (1322m)
La sombre épaisseur des feuillus du bas du col s'oppose à la clarté des pins qui garnissent le sommet. J'ai encore la bonne odeur de résine qui vient me chatouiller les narines. Mais malgré cet atout olfactif, je peux ranger ce col parmi ceux que je n'aime pas à cause de la brutalité et de l'irrégularité de sa pente. De plus, la descente qui se situe aux 2/3 de la montée, là où il y a le col de Charamel coupe le moral. Ici, le calcul du pourcentage moyen de la montée n'a aucun sens. Ce col est difficile, sans offrir de paysage particulièrement remarquable.
00:00:00 • Pre Richard depuis Bernex (1322m)
Après être monté à Thollon, je suis passé à St Paul en Chablais pour trouver la direction de Bernex. J'ai énormément aimé ce parcours où on voit le lac Léman magnifiquement. Après avoir traversé Bernex, on rejoint le hameau de Trossy et ses anciennes fermes transformées en coquettes habitations. De là, on monte droit vers la forêt. La pente s'accentue sérieusement jusqu'à être infernale à l'approche du parking de la Fétiuère. Pourquoi y a-t-il autant de gravillons sur la chaussée ? L'arrivée au chalet de Pré Richard offre une belle vue sur le Pic de Boré (1974 m) et la Dent d'Oche (2221 m) à l'est, et sur Bernex, le lac Léman et le Mont Bénand au nord. Voilà de quoi faire oublier la piètre qualité de la route et la suée endurée pour arriver jusque-là !
00:00:00 • Col de la Faucille depuis Gex (1320m)
Monter à la Faucille depuis Gex, c'est emprunter une route à grande circulation avec ses avantages (beau tracé exempt de pente abrupte, route large) et ses inconvénients (circulation intense). Il faut donc en prendre son parti. Pour ma part, j'ai trouvé ce col très roulant et je l'ai gravi sans peine, sauf peut-être au départ de Gex. Dans ce sens, comme on tourne le dos au Léman, et avec le couvert forestier, on ne voit pas grand-chose. A l'approche du sommet, quelques trouées offrent cependant de belles vues sur les falaises du Montrond. L'arrivée au sommet est assez décevante. On a le sentiment que tout n’est pas très florissant avec des bâtiments à l’abandon et des hôtels fermés.
00:00:00 • Col de la Faucille depuis Mijoux (1320m)
Le départ de Mijoux se fait à proximité du télésiège qui relie la station à celle du col de la Faucille. On emprunte une très belle route sous le couvert d'une forêt mixte (sapins et feuillus) tout du long. On monte aisément, sans avoir à jouer du braquet. C'est mon versant préféré car la circulation y est bien moins dense que sur l'axe Genève-Les Rousses.
00:00:00 • Col de la Faucille depuis Morez (1320m)
Je l'ai fait en deux temps à cause de la météo, un week-end de Pentecôte. Je ralliais Besançon à Annecy lorsque je fus surpris par un orage carabiné dans la montée des Rousses. Je décidai donc de m'arrêter aux Rousses pour me sécher, me reposer et passer la nuit. Lorsque je repartis assez tôt le lendemain, les champs étaient givrés et j'eus très vite froid aux doigts (je n'avais pas de gants longs). La montée jusqu'à la Faucille n'est pas très exigeante. Mais j'avais de plus en plus de peine à tenir mon guidon et ne savais trop comment pallier à cette morsure du froid. Je me hissai tant bien que mal jusqu'au col lorsqu'un camion me doubla. Je sentis alors la chaleur de son échappement et je me mis dans son sillage au moment d'aborder la descente. Ce fut bien la seule fois où je pris plaisir à suivre un poids lourd pour profiter de son échappement et me réchauffer. Cela eut assez vite un résultat positif. A moins que ce ne soit aussi le changement de versant qui opéra un réchauffement de l'air ambiant. Toujours est-il qu'au cours de la descente je retrouvai le plein usage de mes mains.
00:00:00 • Col de l'Aiguillon depuis Baulmes (1320m)
Comme je venais de descendre le col jusqu'à Baulmes, je savais à quoi ressemblerait la montée. J'ai donc pris le temps de manger mon ravitaillement. J'ai bien serré mes chaussures et je suis reparti pour 5 km à plus de 10%. Dans ce cas là, ça se passe autant dans la tête que dans les jambes. Et ma fois, comme j'avais très envie de repasser à l'Auberson, puis aux Fourgs, je me suis fixé les images de ces villages. J'ai ainsi trouvé mon rythme, tantôt assis, tantôt en danseuse. Quand j'ai à nouveau entendu les sonnailles du troupeau à l'alpage, j'ai su que le sommet approchait et ce fut un véritable soulagement. Je n'avais pas prévu de faire cette montée dans mon parcours initial, et je dois dire que je suis très fier de l'avoir accomplie. C'est probablement un des cols les plus difficiles de tout le massif jurassien.
00:00:00 • Col de l'Aiguillon depuis L'Auberson (1320m)
Quand on vient des Fourgs et qu'on s'approche du village de l'Auberson, on voit sur la droite la route du col de l'Aiguillon qui s'en va vers la falaise boisée, tout en desservant quelques fermes isolées.Sous le couvert des sapins, la pente s'accentue
00:00:00 • Station de Combelouvière depuis Saint Laurent (1320m)
Certainement la montée en station la plus paisible de toute la Tarentaise ! La déclivité s'installe un peu avant St Oyen, et restera constamment au-dessus des 6,5%. C'est une montée classique, avec des lacets plus ou moins étirés. On a très vite une belle vue surplombante de la vallée de l'Isère et on voit très bien la route qui monte à Grand Naves, sur le versant opposé. Après Doucy, jolie vue d'ensemble sur la station de Valmorel. Quant à Combelouvière, ce sont quelques bâtiments sans attraits disposés en file sur le sommet de la montagne. Si on traverse entièrement la station, on peut encore découvrir la route qui autrefois faisait la jonction avec Celliers, mais qui est malheureusement fermée depuis deux décennies et qui est en partie envahie par la végétation.
00:00:00 • Col de Grimone depuis N75 / D539 (1318m)
Ce versant du col de Grimone est court (4 km), mais très surprenant. En effet, quand on quitte la route du col de Lus la Croix Haute totalement champêtre, on ne s'attend pas à rencontrer aussi vite des paysages aussi escarpés. Après le village des Lussettes, la route fait une courbe qui l'emmène à flanc de montagne. On grimpe alors au-dessus d'un profond ravin, dans une ambiance très minérale. Si le passage du col est très étroit, il ne faut que quelques mètres pour découvrir les horizons du versant Diois. Et la descente sera splendide !
00:00:00 • Col de Grimone depuis Chatillon en Diois (1318m)
Le jour où j'ai fait la boucle Clelles-col de Menée-Châtillon-col de Grimone-col de la Croix-Haute-Clelles, j'ai fait un des plus beaux parcours qui puisse se faire à vélo. C'est magnifique tout du long, et avec un dénivelé qui reste accessible à n'importe quel cyclo motivé. La grimpée du col de Grimone se fait en trois temps. Tout d'abord, le franchissement des Gorges des Gats. La route joue avec le torrent qu'elle ne traverse jamais. L'ambiance entre les falaises est un peu fraîche (ce qui peut être très appréciable en été). J'ai été très surpris de voir des buis taillés tout du long. C'est très inhabituel. Puis il y a le passage dans la "plaine" de Glandage qui apparaît comme une oasis au milieu des montagnes abruptes. Et enfin, on aborde les lacets du col, avec le passage au hameau de Grimone. On se retrouve dans la configuration d'un grand col alpin avec la forêt qui laisse place peu à peu aux alpages. La route s'en va par de longues épingles, vers le sommet qui se voit de loin.
00:00:00 • Bois de Freydière depuis Domène (1318m)
Parmi tous les cols des balcons de Belledonne, il me manquait le col du Rousset. Je suis donc parti de Domène, avec l'idée de franchir ce col. Mais une fois que j'ai été sur la petite route au-delà de Rousset, je n'ai pas su exactement où était le col, faute de panneau pour le signaler. J'ai poursuivi la route, puis un peu plus. Et comme j'étais lancé (enfin façon de parler, car la pente est assez conséquente), j'ai décidé de poursuivre jusqu'au bout de la route. C'est ainsi que je suis arrivé au Bois de Freydière, qui doit être aussi, si je ne me trompe pas, le point de départ pour monter au refuge de La Pra. Ça fait tout de même plus de mille mètres de dénivelé depuis la vallée. Alors, si vous vous sentez les jambes pour venir respirer sur les contreforts de Belledonne, n'hésitez pas à monter ! C'est on ne peut plus calme !
00:00:00 • La Banne d'Ordanche depuis Bourboule (1318m)
Après le village de Murat le Quaire, je m'attendais à emprunter une route étroite et cabossée. J'ai été très agréablement surpris de rouler sur une très large route, en parfait état. Il faut dire que les résidences de vacances ne manquent pas tout du long, et c'est seulement dans les deux derniers kilomètres d'ascension, là où la pente est la plus rude, que l'on se trouve en pleine nature. Depuis La Bourboule, la pente est toujours soutenue. Il n'y a guère qu'un court passage le long du plan d'eau du Pré Cohadon qui permet de souffler un peu. A noter aussi que le point culminant de la montée se trouve à 1318 m d'altitude, mais que la route se poursuit encore sur deux kilomètres jusqu'au parking qui permet d'accéder à pied au sommet de la Banne d'Ordanche à 1512 m. De là-haut, la vue est extraordinaire sur tout le Massif du Sancy, sur la chaine des Puys au nord-est et sur les Monts du Cantal au sud. En passant à Murat le Quaire, on peut avoir une pensée pour Jean-Louis Murat qui a pris son nom de scène en souvenir de ses jeunes années passées ici dans la ferme de ses grands-parents.
00:00:00 • Grand Naves depuis Grand Coeur (1316m)
Après être redescendu de Valmorel, j'ai entrepris de grimper vers Grand Naves. Comme j'avais descendu cette route l'été dernier, je me souvenais à peu près de l'itinéraire et je savais ce qui m'attendait du point de vue de la difficulté. Tout d'abord, dès la sortie de Petit Cœur, les lacets s'enchainent avec une rude déclivité. Sous le soleil du plein midi, ça a été un long moment de transpiration intense, mais avec de belles vues sur Aigueblanche et tous les villages alentours. La grimpée se poursuit un moment en forêt avant de découvrir une succession de hameaux accrochés à la pente. Entre le hameau de Fontaine et Grand Naves, la déclivité s'adoucit, ce qui m'a laissé le loisir de contempler les crêtes hospitalières du Beaufortin. Ce fut une rude montée, mais au calme et avec de beaux points de vue ! N'hésitez pas à la faire !
00:00:00 • Grand Naves depuis Aigueblanche (1316m)
Je suis parti d'Aigueblanche à 9h00 du matin. Le village était encore totalement plongé dans l'ombre et j'ai roulé environ 3 km pour trouver le soleil sur les hauteurs. Je ne savais pas trop à quoi ressemblait cette montée. Je l'ai trouvée tout à fait agréable parce que parfaitement régulière. Les lacets succèdent aux lacets et offrent un large panorama sur le versant opposé, avec la station de Valmorel dominée par le Cheval Noir (2832 m), et les sommets enneigés du massif de la Lauzière. Quand on a laissé les deux fermes au-dessus de Navette, la route qui passe en forêt, se dégrade considérablement. On atteint alors un carrefour. Sur la droite, il y a la route de la montagne. Il faut descendre un kilomètre pour rejoindre Grand Naves et son habitat groupé sous les pentes de la Roche de Midi. La descente vers Petit Cœur est tout aussi sinueuse et panoramique, avec quelques brusques ruptures de pente. Voilà une boucle que je recommande chaleureusement à tous ceux qui aiment grimper au calme et profiter des horizons ouverts.
00:00:00 • Col de la Bataille depuis Leoncel (1313m)
Si on part de Léoncel, c'est qu'on est déjà monté soit depuis Beaufort sur Gervanne via le col de Bacchus, soit depuis St Jean en Royans, soit depuis Peyrus via le col des Limouches, ou encore depuis Barbières via le col de Tourniol. Tout ça pour dire qu'on a déjà quelques kilomètres dans les jambes et que de poursuivre vers le col de la Bataille ne sera pas forcément facile. Le pourcentage moyen n'est pas excessif, mais il y a tout de même un long passage qui frôle les 9% et qui se fera bien sentir. Profitons bien des prairies de Léoncel avant de nous lancer dans la conquête du col de la Bataille, car nous serons désormais constamment en forêt. On rejoint le col après le tunnel et une légère descente sur une corniche exposée au vent. Là, le panorama sur les combes et les falaises est fabuleux !
00:00:00 • Col de la Bataille depuis Oriol en Royans (1313m)
Je suis parti de St Jean en Royans et je suis venu par le col de la Machine, puis le col de la Portette. Ça a été pour moi une journée inoubliable. Je partais sur des routes inconnues et je ne me doutais pas que j'allais rencontrer autant de merveilles naturelles. Je vous recommande cet itinéraire très vivement. Mais il faut une bonne condition physique, car la montée au col de la Machine est très rude sur au moins 7 km. Tout du long, vous êtes largement récompensé avec la vue plongeante sur Combe Laval et le passage sous les falaises. Ensuite, vous allez être sur des routes forestières beaucoup plus faciles, avec alternance de petites descentes et de petites bosses. Ce jour-là, je fus pris dans le brouillard et surpris par la fraîcheur (5° un 10 août !). L'arrivée au col de la Bataille me réserva un instant magique : le brouillard se déchira au moment où je m'engageais sur la corniche qui conduit au tunnel. J'eus l'impression de franchir le seuil d'un nouveau monde. Une sensation unique ! Mais je ne pus pas trop m'attarder car j'avais froid. Je descendis vers Léoncel où j'arrivai tout grelottant. Il me fallut un temps infini pour retrouver quelques sensations au bout de mes doigts. Mais cela n'enlève rien à l'éblouissement et au plaisir que j'eus de découvrir ce si beau col !
00:00:00 • Station de Leysin depuis Aigle (1313m)
Je suis passé par Leysin pour aller jusqu'au col de Prafandaz un peu au-dessus. On peut dire que j'ai été enchanté de découvrir cette petite station au caractère suisse bien affirmé. Quand on a quitté la route du col des Mosses, on passe en forêt dans un premier temps, puis on découvre les alpages avec de nombreux chalets, et les premiers sommets des Alpes bernoises. Perchée sur son versant sud, Leysin est comme une Suisse miniature, avec un nombre surprenant de grands hôtels. Les sanatoriums y furent nombreux et ont été reconvertis. J'avais bien envie de flâner un peu dans ce paradis d'altitude, mais j'avais aussi prévu d'aller au col des Mosses. Il me fallut donc quitter Leysin avec regret.
00:00:00 • Col des Guérins depuis La Saulce (1312m)
14-05-2019 - La route goudronnée se termine au col des Guérins qui est le point de départ pour aller grimper dans les falaises de Céüse. Il y a 300 mètres de dénivelé, sur une distance de 4 kilomètres depuis Sigoyer pour atteindre le col. C'est donc une montée sèche, et sans répit. Hormis les falaises de Céüse, on peut aussi contempler un vaste panorama vers l'est, avec beaucoup de montagnes enneigées.
00:00:00 • Col de la Biche depuis Gignez (1310m)
Ayant habité Seyssel, et étant monté de nombreuses fois skier à Sur Lyand, ce col ne m'était pas inconnu. Et je crois bien que le fait de parfaitement connaître la route a été un atout pour monter sereinement. Partir de Seyssel, c’est partir du point le plus bas du département de la Haute-Savoie : 254 m. Sitôt qu'on tourne à gauche à Giniez pour entamer la montée, on passe dans le rouge. Il faut donc avoir anticipé pour mettre le bon braquet et prendre le rythme de pédalage adapté. Ça va durer neuf kilomètres ! La plupart du temps, nous sommes sur de longues portions en ligne droite, ponctuées de tranquilles lacets. J'ai quelques repères qui me permettent d'étalonner mon effort et surtout d'évaluer ce qui reste à faire. De temps en temps je regarde le Rhône et l'échancrure du Val de Fier, entre la Montagne des Princes et le Gros Foug. Oui, c'est plus facile de grimper en territoire connu. Enfin voici le foyer de ski de fond. La pente va s'atténuer. Une dernière épingle et voici la croix sommitale avec une belle vue sur le Mt Blanc. Mais nous ne sommes pas au col. Attention à la brève descente et ses barrières canadiennes ! Il faudra remonter un peu pour trouver le panneau du col dans un passage étroit.
00:00:00 • Col de la Biche depuis Artemare (1310m)
J'ai osé ajouter le col de la Biche après avoir fait le Grand Colombier. Les pentes sont rudes, mais ce qui m'a permis de tenir, ça été de me répéter sans cesse que ce n'était pas long. Après Brénaz, une fois installé dans la difficulté, j'ai pris le rythme que je pouvais tenir et je l'ai gardé sans jamais chercher à vouloir faire mieux. Attitude gagnante. Comme je savais que le point haut est situé à la croix et nom au panneau du col, j'ai fait la petite descente et la brusque remontée avant de m'arrêter pour reprendre mon souffle et boire, boire encore.
00:00:00 • Col du Pertus depuis Mandailles (1309m)
Comme j'étais déjà passé par là à pied et en voiture, je savais que ce Pertus ne serait pas de tout repos. Et en effet, ça monte dur, vraiment dur. Mais comme je suis au début de mon circuit, je grimpe bien tranquillement, tout en me disant que ce qui compte aussi, c'est de profiter du cadre. Et là, nous sommes gâtés ! A chaque virage, la route offre une nouvelle vue, un nouvel horizon. Et voilà que bientôt apparaît le Plomb du Cantal, puis la vallée de la Cère. C'est le sommet ! C'est fait ! C'est beau ! Il se passe en moi quelque chose qui ressemble au contentement.
00:00:00 • Col du Pertus depuis Saint Jacques des Blats (1309m)
J'ai choisi de partir de St Jacques des Blats pour aller au Pas de Peyrol, via le col du Pertus qui me servira de test pour savoir si je suis en mesure de gravir le plus haut col du Cantal. Ben dis donc, ça n'attend pas pour mettre du pourcentage ! On est tout de suite au-dessus des toits du village ! Puis la route s'élève en épousant au mieux le relief accidenté, mais sans trop laisser deviner où est le col. On a la longue crête du Plomb du Cantal derrière nous et quelques granges d'altitude pour témoigner que nous sommes bien dans un pays d'élevage. Les prés laissent peu à peu la place aux taillis, ce qui fait que la vue au col n'est pas extraordinaire. Ces 6 kilomètres sont difficiles, mais parfaitement gérables et de bon augure pour la suite de l'itinéraire vers le Pas de Peyrol. Ce fut une de mes plus belles journées cyclotouristiques.
00:00:00 • Col de la Croix de Bauzon depuis La Souche (1308m)
La montée complète débute quand on traverse l'Ardèche et qu'on se dirige vers Jaujac. Jusqu'au village de la Souche, la pente reste très modérée. Ensuite, c'est une route de montagne absolument splendide qui de virage en virage nous élève au-dessus d'un profond vallon où les châtaigniers prospèrent. Le final est de toute beauté. On se croirait dans un col alpin. La route joue avec le relief et nous offre une magnifique vue rétrospective sur les cinq derniers kilomètres. Il y avait un petit vent qui accentuait l'ambiance montagnarde. Je crois bien que c'est le plus beau col ardéchois que j'ai eu le bonheur de gravir.
00:00:00 • Col du Tra depuis Pomblière (1308m)
On quitte Pomblière aux allures de cité ouvrière ancienne, pour rapidement se trouver dans un cadre forestier et sur des pentes difficiles. La route ne cesse pas de tourner en une série d'épingles bien refermées. 27 virages jusqu'en haut ! L'Alpe d'Huez est largement battu ! On traverse le village de Notre-Dame-du-Pré avec ses maisons en bois sur des sous bassements de pierre. On trouve le col du Tra un peu plus loin, sur la route qui va à Aime ou La Plagne.
00:00:00 • Col du Tra depuis Aime (1308m)
Cette montée m'a fait suer comme pas possible. Je m'attendais à quelque chose de tranquille et jusqu'à Longefoy j'ai trouvé la route interminable alors qu'il n'y a que 6 km ! Ensuite, on sort de la forêt et c'est nettement plus roulant.
00:00:00 • Col de Fontbelle depuis Sisteron (1304m)
Depuis Sisteron, c'est une longue montée au profil irrégulier. J'y ai eu très chaud au cours de l'après-midi, avec comme un sentiment de solitude absolue. Les kilomètres m'ont paru interminables. Je devais être à la limite de l'insolation et je n'ai sans doute pas goûté ce parcours à sa juste valeur. Après La Baume, la route est très étroite avec des à-coups assez brutaux et quelques lacets assez sévères. On passe le col de Mézien (814 m), puis on se rapproche du défilé de Pierre Écrite où les falaises se dressent avec majesté, éclatantes sous la réverbération intense. Au milieu du défilé, alors que la déclivité est bien moindre, on peut voir la pierre écrite qui date de l'époque romaine. Puis on débouche dans un espace assez dégagé, avec toujours des barres rocheuses qui attirent le regard. Le village de St Geniez fait presque figure de mirage dans cet espace aride et pierreux. Jusqu'au village d'Authon, le parcours ne monte presque plus. Il est même entrecoupé d'une brève descente. Ce qui ne facilite pas la reprise de la montée dans le final, où fort heureusement la forêt atténue un peu l’impression d’étouffement. Il était temps de finir. Il me faudra revenir...
00:00:00 • Col de Fontbelle depuis Thoard (1304m)
Je garde un souvenir enchanté de cette montée où la lumière provençale nous offre son infinie douceur. Sur sa hauteur, le village de Thoard surprend un peu par son aspect massif, alors que partout alentours on a un habitat dispersé sur tous les coteaux. Jusqu'au col de l'Hysope (1236 m), la montée est exigeante, à 7-8% de moyenne, mais avec une vue très étendue, ce qui allège un peu la peine. Passé ce col, on est davantage sous les pins et contre la falaise, mais avec un dénivelé qui s'adoucit. En forêt, le col de Fontbelle mérite tout de même un arrêt si on veut consulter les panneaux du Géopark de l'UNESCO.
00:00:00 • Col de Perty depuis La Combe (1302m)
Il est rare de grimper un col de plus de 10 kilomètres et de ne pas rencontrer une seule voiture ! Si je dois retenir quelque impression de ce col, c'est le silence qui m'a accompagné tout du long. J'ai à peine entendu un pépiement d'oiseau de-ci, de-là. Les longues branches des épingles se déroulent sur au moins un kilomètres et permettent de pédaler très tranquillement sans jamais avoir à forcer le rythme. Ce col est un véritable cadeau pour le cyclotouriste rêveur et amateur de vue plongeante. A l'arrivée au sommet, petite surprise en me retournant vers l'ouest et découvrant le Mont Ventoux qui ferme l'horizon. Je n'ai pas souvent gravi un col à 1300 m d'altitude en ressentant aussi peu de fatigue. A votre tour donc de vous offrir ce plaisir !
00:00:00 • Col de Perty depuis Laborel (1302m)
Celui-ci, je ne l'ai pas pris à la légère, ne serait-ce que pour son altitude (1302 m). Je suis donc parti de Laborel bien tranquillement, en sachant que je grimperai sur une petite route qui doit jouer avec les ressauts du relief. On a vraiment l'impression de partir dans un coin déserté. Le relief très tourmenté n'offre pas de larges vues, mais il baigne dans une lumière extraordinaire. Pas de doute, on est bien en train de basculer vers le Midi. Les champs de lavande sont aussi là pour nous confirmer cette impression. Un peu ébloui par toute cette atmosphère provençale, j'ai atteint le sommet beaucoup moins fatigué que je ne le craignais. Et je vous invite donc à découvrir ce col qui a quelque chose d'enchanteur.
00:00:00 • Les Favesses depuis Sallanches (1301m)
A classer dans les plus belles montées ! A la fois par sa difficulté et à la fois par la beauté du paysage. Les quatre premiers kilomètres jusqu'au village de Cordon sont les plus difficiles et les moins chouettes pour le paysage. A Cordon, on peut visiter l'église qui est une des plus belles églises baroques de Savoie. Ensuite, la pente se tient à 7-8%, avec de belles épingles qui permettent de bien se relancer. L'avant dernier virage, à proximité d'une ferme neuve, est dantesque. Il faut anticiper. Tout du long, c'est un régal pour les yeux : les chalets éparpillés un peu partout et surtout les massifs montagneux : les Quatre Têtes côté Aravis, le Massif de Fiz à l'est, et bien sûr le Mont Blanc tout proche.
00:00:00 • Col de la Serreyrède depuis Camprieu (1299m)
Par ce versant, ne fait que poursuivre le col de Montjardin. On y passe pour accéder au Mont Aigoual. Très belle route.
00:00:00 • Col de Plan Bois depuis Les Clefs (1299m)
Je l'ai gravi le jour du décès de mon père. Deux souvenirs douloureux pour une même journée ! Depuis Les Clefs, il n'y a absolument aucun répit. On a beau regarder vers le haut en croyant que ça va se calmer, il faut toujours appuyer plus fort sur les pédales. La route est étroite et n'offre pas vraiment un horizon dégagé qui nous permettrait au moins de nous régaler avec la vue. A un kilomètre du sommet, il y a une jolie petite chapelle qui nous indique que notre calvaire est bientôt fini. Heureusement qu'on a un beau panorama sur les Aravis à l'arrivée. On peut redescendre soit en rebroussant chemin, soit vers Manigod par la vallée de Joux (virages dangereux), soit vers Les Clefs, mais par une autre route de montagne très étroite est très défoncée. Quelle que soit l'option choisie, ce sera une descente à risque.
00:00:00 • Col de Romme depuis Reposoir (1297m)
Sorti du village, on est constamment en forêt, avec quelques virages bien relevés ! Il y a aussi un passage délicat où la route est rétrécie. Si on ne compte l'ascension que depuis Le Reposoir, 5 km ça paraît dérisoire en comparaison des 10 km du versant Nancy-sur-Cluses. Mais il faut bien sûr ajouter les 12 km de l'itinéraire Cluses-le Reposoir pour avoir le profil exact de cette montée. 10 km d'un côté. 17 km de l'autre. C'est donc presque 2 fois plus long, mais 2 fois moins pentu ! A vous de choisir ce que vous préférez...
00:00:00 • Col de Romme depuis Cluses (1297m)
J'ai commis une erreur qui m'a valu d'avoir des crampes sur la fin de l'ascension. En effet, j'ai démarré ma randonnée au départ du col et nous sommes tout de suite dans des pourcentages supérieurs à 10%. Sans échauffement, j'ai dû mouliner fort et je l'ai payé par la suite.

Elle est impressionnante cette route à flanc de falaise et terriblement pentue ! Belle vue plongeante sur la ville de Cluses. Nous avons environ 4 km difficiles jusqu'au village de Nancy-sur Cluses. Ici, nous avons atteint les prairies où carillonnent les cloches des vaches. Après le village, la route s'élève en une succession de lacets, tantôt en forêt, tantôt dans les alpages. Le village de Romme est assez remarquable par son unité architecturale et ses beaux chalets de bois. La route continue de s'élever après le hameau, avant de bifurquer sur la droite pour amorcer la descente vers Le Reposoir. Aurai-je la force nécessaire pour gravir la Colombière ?




00:00:00 • Col du Portillon depuis Bossost (1293m)
Sur ce versant, nous sommes en Espagne. Je mettrais volontiers le col du Portillon dans la catégorie des cols courts et nerveux. On quitte la vallée de la Garonne pour grimper avec de beaux lacets. Après la quatrième épingle, la pente se redresse assez fort. Elle restera jusqu'en haut, à plus de 7%. On grimpe en forêt, ce qui a l'avantage de garder un peu de fraicheur, mais nous prive totalement de vue. La descente sur Luchon m'a impressionné...
00:00:00 • Col de Faubel depuis Col de Montjardin (1285m)
Du col de Montjardin à Camprieu, la route monte à peine. Ensuite, il faut aller chercher ce col en bifurquant à droite et ne pas continuer directement vers le Mont Aigoual par le col de la Serreyrède. Ce n'est qu'à partir de cet embranchement que la pente se fait plus sentir. Route très calme, idéale pour le vélo. Si on aime visiter les sites naturels, on peut aller voir l'abîme de Bramabiau en passant (mais pas avec des chaussures de cycliste).
00:00:00 • La Bassine depuis La Cezille (1276m)
Ce fut un réel plaisir que de faire cette petite grimpée dans une ambiance automnale ensoleillée. Ça monte très régulièrement à l'exception de deux ou trois passages, mais pas vraiment décourageants. Après le village de Bassins, on est plutôt en forêt, la hêtraie sapinière typique du Jura. Très régulièrement des espaces découverts ne manquent pas de faire apparaître un chalet d'alpage. Au bout de 9 km, lorsqu'à une intersection la route s'oriente franchement au nord, on en a fini avec la montée. Le chalet de la Bassine n'est pas loin sur la droite. On s'engage alors dans une immense combe, la Combe des Amburnex que l'on peut suivre sur 8 km, jusqu'à l'intersection de la route du col du Marchairuz en provenance du Brassus. Calme absolu. Tranquillité assurée. Je ne rêve que d'y retourner !
00:00:00 • Plateau d'Agy depuis Cluses (1274m)
On quitte la route très passante des stations à Chatillon pour n'être plus que sur celle de Flaine-Les Carroz. Mais ce n'est pas leur principal voie d'accès et on est donc bien plus tranquille. A partir de St Sigismond, la pente se durcit considérablement. Je suis surpris de voir autant de constructions nouvelles. La route se finit en cul de sac là où il y a le foyer de ski de fond. Très belles vues sur les sommets : le Môle, le Pic de Marcelly, la Pointe d'Areu au bout de la chaîne des Aravis, le massif du Bargy.
00:00:00 • Relais du Lac Noir depuis Randens (1271m)
J'étais déjà monté là-haut en voiture pour faire le Grand Arc (2484 m) en rando à ski et en rando à pied. Pas forcément des bons souvenirs... Je savais donc à quoi m'attendre pour cette route que j'avais trouvée bien raide. La montée est panneautée et la toute première borne annonce d'emblée 8%. Cette déclivité va s'accentuer tout doucement au fil des épingles, mais sans jamais arriver au rouge. Un peu avant le village de Montsapey, on sent nettement un infléchissement qui permet de redonner du tonus au coup de pédale. La vue se dégage enfin de l'emprise de la forêt et on peut voir un bout de la vallée de la Maurienne, ainsi que les pentes herbeuses des sommets dont on s'approche. Passé le village, la pente retrouve ses pourcentages initiaux et il faut un peu se faire mal pour conclure cette montée agréable sur un enrobage parfait et avec très peu de circulation.
00:00:00 • Col de Manse depuis La Bâtie Neuve (1268m)
La montée commence très tranquillement avant d'entreprendre une longue succession de virages qui nous hissent au-dessus du contrefort rocheux. On a tout loisir de regarder le chapeau de Napoléon au-dessus de nous. C'est assez austère et exposé au soleil. Passé le village de La Rochette, l'ambiance change. On est dans les prés, exposé à la bise. On peut admirer le Pic de Gleize et le Pic de la Greysinière à l'ouest et les sommets du Champsaur au nord.
00:00:00 • Col de Manse depuis N85 / D14 (1268m)
Je me souviens d'une belle et lumineuse route qui sillonne parmi les prés de fauche et quelques champs de blé. On arrive sur un vaste plateau, très dégagé, avec plusieurs possibilités de routes pour descendre vers Gap.
00:00:00 • Col de Guéry depuis Orcival (1268m)
C’est en remontant vers le col de Guéry que l’on s’aperçoit qu’Orcival est au fond d’une étroite cuvette. Sans être véritablement difficile, ce parcours demande tout de même un petit effort. Mais il offre tant de belles choses à voir ! Il ne faut pas manquer de visiter l’église d’Orcival, un des cinq joyaux romans d’Auvergne. Et puis à l’approche des hameaux de Rouchaube, c’est la chaîne des puys qui se dévoile. Enfin, cerise sur le gâteau, les Roches Tuilière et Sanadoire apparaissent comme des sentinelles venues du fond des temps pour nous exposer ce que furent les éruptions volcaniques.
00:00:00 • Col de Pra l'Etang depuis D531 / D292 (1267m)
Entre Pont en Royans et Presles, c'est une route à faire tourner la tête absolument dans tous les sens du terme. Tourner la tête pour regarder partout : vers le haut pour admirer les sublimes falaises teintées de toute la palette du jaune à l'ocre; et au fur et à mesure de l'ascension, tourner la tête vers le bas pour admirer les lacets que l'on vient de passer. Si on est sujet au vertige, on aura aussi la tête qui tourne à force de côtoyer le vide de près. Parce qu'elle est sacrément acrobatique cette route avec ses parapets, ses tunnels et ses passages sous les falaises. L'arrivée au village de Presles fait office de havre de tranquillité après le rude effort qu'il a fallu accomplir : on a avalé du 7-8% sur 7 km et on retrouve quelques prairies planes. Peu avant le village, on tourne sur la droite pour emprunter une petite route qui ne nous offre plus aucun plaisir visuel si ce n'est celui de de repérer les différentes essences de la forêt.
00:00:00 • Col de Pra l'Etang depuis Choranche (1267m)
Si on suit rigoureusement l'itinéraire proposé, on va passer dans des configurations géographiques radicalement différentes. Tout d'abord, on va remonter les Gorges de la Bourne et leurs hautes falaises où la route se faufile sous les rochers saillants, à la rencontre de quelques tunnels. Ambiance garantie ! A La Balme de Rencurel, on va tourner à gauche pour rejoindre le col de Romeyère. On va retrouver un itinéraire alpin assez classique avec quelques courts lacets et des prairies. Un peu avant le col, il faut prendre une petite route forestière sur la gauche (direction les Rimets; ne pas confondre avec la route qui va au col du Mont Noir). On entre dans la forêt des Coulmes, là où se trouve le col. Il ne faut donc pas s'attendre à trouver de la vue au col de Pra l'Étang ! Dans le fouillis des petites routes forestières, on peut poursuivre vers le col du Mont Noir. Cet itinéraire nous permet de découvrir un peu tous les aspects du Vercors. A faire donc !
00:00:00 • Col Luitel depuis Vaulnaveys le Haut (1262m)
Je n'aime pas spécialement les montées vers les stations, mais il faut tout de même reconnaître qu'elles ont un avantage : une route large et bien dessinée. Le col Luitel qui est 7 km au-dessous de la station de Chamrousse, profite de cet atout. La montée se fait donc sur une pente très soutenue, mais régulière. De longs bouts droits nous conduisent d'une épingle à l'autre. Pour trouver le col, il faut quitter la route de Chamrousse et prendre la direction de Séchilienne. On passe à côté d'un lac tourbière classé réserve naturelle et le panneau est un peu plus loin. Une aire de pique-nique est aménagée.
00:00:00 • Col Luitel depuis Sechilienne (1262m)
Après avoir grimpé le versant Chamrousse, je suis descendu à Séchilienne et j'ai remonté le col par ce versant. On peut dire que les deux versants n'ont rien à voir l'un avec l'autre ! Bon dieu que ce fut dur par Séchilienne ! La route est très étroite, très, très pentue. Malgré la présence de la forêt, la difficulté semble accentuée par le fait qu’on est constamment au bord du ravin. Il fallait sans cesse que je me mette en danseuse. Franchement, je n'ai pas très envie de revivre ce petit calvaire. Au col, j’ai vraiment beaucoup apprécié les tables de pique-nique où j’ai pu me sustenter assis tout en reposant mes jambes fatiguées.
00:00:00 • Col du Garabeil depuis Escouloubre (1262m)
Passé au cours de la 6ème étape de la traversée des Pyrénées. Dès le départ d'Escouloubre, les mollets sont sollicités pour aller à la découverte de l'Aude par les hauteurs. La lumière est déjà plus méditerranéenne, la végétation aussi. Tout du long, nous pouvons admirer de nouvelles lignes de crêtes. Nous ne sommes pas encore sortis des montagnes...
00:00:00 • Col de la Charmette depuis Saint Laurent du Pont (1261m)
Un col interdit et que l'on franchit malgré tout, ça ne peut que laisser des souvenirs. Ne serait-ce que celui de se savoir en infraction et de risquer de se faire arrêter et verbaliser. Ce ne fut heureusement pas mon cas. Mais disons que je n'étais pas tranquille. Est-ce cela qui a fait que j'ai trouvé ce col atroce ? Ou sa déclivité très rude ? Ou l’état déplorable de la route ? La circulation est autorisée jusqu'à la chartreuse de Curière. Le revêtement est bon sur cette portion de trois kilomètres qui est aussi la plus rude avec plus de 10,5% de moyenne. Pour la suite, il y a de longs passages très dégradés, et en particulier dans les tunnels où il est plus prudent de mettre pied à terre. Je n'ai jamais réussi à trouver un coup de pédale régulier après le long tunnel des Agneaux, bien que la déclivité soit moindre. Il faut constamment chercher le bitume et éviter les trous, sans oublier les pierres tombées de la falaise. Quand enfin on retrouve une route en meilleur état, on se fait cueillir par une pente à nouveau très raide et on se demande quand finira cette galère. J'ai rarement attendu le panneau sommital avec autant de mauvais souvenirs derrière moi. Pas question de redescendre par ce versant (au moins je respecterai les panneaux d'interdiction). Me voilà lancé vers St Egrève puis Le Fontanil. Et là, patatras ! Je casse ma pédale gauche ! Un truc qui ne m'était encore jamais arrivé ! Que faire ? J'espère trouver un vélociste à Voreppe et je me lance dans un périlleux exercice qui consiste à propulser mon vélo avec une seule pédale, sur une route heureusement en très légère pente. Un exercice acrobatique dont je ne me serais jamais cru capable. Mais comme on dit "La nécessité fait loi". Et je me suis suffisamment démené pour trouver un réparateur avant la fermeture de midi. Ouf ! Je me souviendrai du col de la Charmette !
00:00:00 • Col de la Charmette depuis Saint Egreve (1261m)
J'étais déjà allé au col de la Charmette en voiture. C'est le point de départ pour aller à la Grande Sure (1920 m). Et je me souvenais de la croix sommitale sur son socle de pierre. Je me souvenais aussi d'une route étroite, à l'ambiance humide sur la fin. Et je me souvenais bien sûr qu'on ne pouvait pas descendre sur l'autre versant. Mais je ne m'étais pas vraiment soucié du relief, ni de la déclivité de la pente. Dès le départ de St Égrève, on enclenche les pourcentages supérieurs à 8% et on ira jusqu'en haut à ce rythme, avec à peine deux petits replats entre Proveysieux et Le Gua. La route monte toujours tout droit, dans une ambiance boisée qui ne laisse pas voir grand-chose des falaises qui sont sur notre gauche. Ce col de la Charmette reste donc dans mon souvenir comme un col exigeant, mais qui offre peu d'enchantement paysager.
00:00:00 • Col de Carabès depuis Sigottier (1261m)
Je suis parti d'Aspremont, ce qui m'a permis de me mettre en jambes jusqu'à La Piarre, par une belle petite route inondée de lumière. Au bout de 6 km, le village de La Piarre apparait sur son rebord, comme endormi au soleil. Dès qu'on l'a traversée, la route toute cabossée monte brutalement pour gagner un passage étroit entre falaise et gorge. Le relief tourmenté donne sa majesté à cette grimpée où je n'ai pas croisé de véhicule. Passé le hameau du Château, la route s'en va dans la forêt sur une pente qui redevient agréable. Le sommet, bien que relativement élevé n'offre pas de panorama.
00:00:00 • Col de Carabès depuis Valdrôme (1261m)
Ce col reste dans ma mémoire comme un col ou j'ai souffert de la chaleur et de la soif. Il faut dire que j'avais gravi auparavant Haute-Beaume, Cabre et Rossas et que l'après-midi était déjà bien avancé lorsque j'ai entrepris la montée de Carabès depuis Valdrôme. Les premiers kilomètres remontent un vallon très exposé aux rayons ardents du soleil. Mais après La Bastide des Fonds où un bassin symbolise la source officielle de la Drôme, j'ai pu profiter de l'épaisseur du couvert forestier pour progresser en transpirant un peu moins. A la moiteur s'est ajoutée une difficulté horrible : de longues portions gravillonnées. Je ne comprends pas qu'il en soit encore ainsi sur une route essentiellement empruntée par des cyclotouristes ! Au sommet, nous passons de Rhône-Alpes à Provence-Alpes-Côte d'Azur, autrement dit, du froid vers le chaud, même si ce n'est pas ce que j'ai ressenti aujourd'hui.
00:00:00 • Chalet du Mont de l'Herba depuis Les Hôpitaux Neufs (1260m)
Magnifique ! Un de mes meilleurs souvenirs cyclos ! Il faut appuyer un peu sur les pédales pour sortir des Hôpitaux Vieux et atteindre les alpages. Mais une fois en haut, c'est le bonheur total. Un léger filet de vent qui agite les feuillages. Les cloches des vaches qui teintent au loin. Au chalet, les bidons de lait sont impeccablement alignés contre la façade. Une joyeuse musique s'envole d'un appentis. C'est dimanche. On prend le temps. Le maître des lieux, un vieux paysan suisse, qui s'en vient et avec qui je bavarde un peu. Pourquoi repartir ?
00:00:00 • Col de Baracuchet depuis Montbrison (1256m)
Un col qui m'a procuré un plaisir immense. J'y ai vu des buses et encore des buses, des chevreuils bondissant dans les fourrés et... pas une seule voiture au-delà de Lérigneux ! La pente est un peu plus accentuée au départ de Montbrison que sur la fin. Mais c'est dans cette partie que l'on peut le mieux contempler la campagne et ses belles fermes. Le final est plus forestier. Le coucou se fait entendre. Le panneau du col est quelques centaines de mètres après le panneau qui indique la limite des départements de la Loire et du Puy de Dôme.
00:00:00 • Col de la Loge depuis Noiretable (1253m)
A plusieurs reprises, des panneaux indiquent « Domaine nordique du Haut Forez, suivre col de la Loge ». Cette publicité me laissait augurer d’un col aux vastes horizons où je pourrais me régaler de la vue sur tous les monts du Forez. Je dois dire que j’ai été bien déçu. Si l’espace est sans doute propice au ski nordique, les horizons lointains sont masqués par la forêt. Et à cela s’ajoute la présence de quelques bâtiments modernes pas franchement photogéniques. Je suis venu depuis Noirétable, mais en passant par le col du Reculon. La partie forestière entre le hameau de Vérines et le Reculon est la plus ardue de cet itinéraire. Ensuite on a un joli passage dégagé jusqu'au village de La Chamba et la montée se termine en forêt après avoir retrouvé la route qui vient de St Jean la Vêtre.
00:00:00 • Col de la Loge depuis Sail sous Couzan (1253m)
Ce sont les sept premiers kilomètres qui sont les plus éprouvants. Je suis passé par St Just en Bas et j'ai pu découvrir la rude côte en sortie de village et qui nous ramène vers la route qui vient directement de Sail. Jusqu'au col de la Croix Ladret, la pente reste significative, avec des habitations de-ci, de-là et une bonne portion forestière. Après la Croix Ladret, la pente est très atténuée et on peut pédaler avec entrain dans le vallonnement. On retrouve la forêt dans les derniers kilomètres. Sur ce parcours, on peut à plusieurs reprises aller chercher des cols secondaires goudronnés à moins de deux kilomètres. Dans l'ordre et dans le sens de la montée : col d'Aillet 940 m, col de la Grande Roue 944 m, col de la Croix des Quatre Jambes 1001 m, col de Courbaret 1055 m et enfin col des Sapeaux 1164 m.
00:00:00 • Col de la Loge depuis Sail sous Couzan, via Chalmazel (1253m)
De tous les itinéraires pour accéder au col de la loge, c'est celui-ci que j'ai préféré. Et le passage par Chalmazel y est sans doute pour quelque chose. J'ai beaucoup aimé l'arrivée en surplomb de ce village, avec la vue sur le château, depuis la route de St Georges en Couzan. C'est paisible et on se repose des efforts fournis au départ pour monter jusqu'à St Georges. Entre Chalmazel et le col de la Croix Ladret, ça monte à nouveau, mais sans excès. On devine plusieurs hameaux nichés au creux des vallons. Pierre sur Haute se distingue sur la crête des Monts du Forez. Enfin, les huit derniers kilomètres se passent avec entrain. La vue est assez longtemps dégagée. C'est un plaisir de pédaler de courbe en courbe avec toujours les plus hauts sommets du Forez pour horizon.
00:00:00 • Col de Port depuis Massat (1250m)
Passé au cours de la 5ème étape de la traversée des Pyrénées. Depuis Massat, il n'est pas difficile, et s'adoucit même sur les derniers kilomètres. Nous sommes dans un paysage ouvert, mais toujours avec cette impression que l'activité pastorale décline et que les pâturages cèdent face à l'emprise de la forêt. La descente vers Tarascon m’a parue interminable.
00:00:00 • Plaine Joux depuis Bogeve (1249m)
Je l'ai fait en fin de journée en juin. J'ai beaucoup transpiré ! J'ai aussi pu respirer l'odeur du foin séché. A Bogève, il ne faut pas prendre la direction de la station des Brasses, mais à gauche, la direction Onnion. On va passer successivement quelques petits hameaux où les constructions se multiplient depuis quelques années. La pente ne rebute plus ! Sauf peut-être les cyclos fatigués... Quand on arrive à Plaine Joux, on a la Pointe de Miribel (1681 m) et son chemin de croix en face de nous, et le Mont-Blanc plus sur la droite. Le col de l'Avernaz est un peu plus loin, au moment de basculer vers Onnion, mais pas signalé par un panneau. On peut poursuivre la montée jusqu'aux chalets d'Ajon, 2 km plus haut.
00:00:00 • Plaine Joux depuis Onnion (1249m)
Je suis impressionné par le nombre de constructions nouvelles qui s'étagent le long de la route au départ d'Onnion. On a vraiment l'impression d'être dans une station de sports d'hiver. Le dénivelé de la route est d'emblée sur de gros pourcentages et va le rester sur environ 5 km. Quand on passe le panneau "Plateau de Plaine Joux", la pente s'atténue et surtout on évolue dans un espace préservé de toute urbanisation. En se retournant, on peut voir le Mont-Blanc. C'est bien agréable de terminer sans forcer et en pleine nature !
00:00:00 • Col Bayard depuis Gap (1248m)
Grimper un col emprunté par des centaines de camions chaque jour, ça ne fait pas très envie. Mais si on veut l'avoir à son palmarès, il faut bien se lancer un jour... Il n'y a pas de bande cyclable à proprement parler, mais un espace suffisamment large en bordure de route pour dire que l'on roule sur cette nationale en relative sécurité.

On quitte Gap par une longue rampe rectiligne et qui finit par faire un large crochet sur la gauche. Revenue à l'aplomb, la route s'élève ensuite en trois ressauts avec chacun 3-4 épingles assez serrées. Enfin, on peut remettre quelques dents pour franchir le dernier kilomètre.

Ce col m'a paru plus facile que ce que laissent soupçonner les panneaux routiers qui indiquent une dénivellation de 12%.
00:00:00 • Col Bayard depuis La Fare en Champsaur (1248m)
Gravi après le col du Noyer, sur la route qui conduit vers la mer... Il faut donc voir le col Bayard comme un passage obligé vers le sud.

A partir du village de Brutinel, il y a 4 kilomètres avec des portions de lignes droites vraiment dures. Mais comme c'est la route des vacances, on peut bien suer un peu avant de s'allonger sur le sable... dans quelques jours !
00:00:00 • Col de Rousset depuis Saint Agnan en Vercors (1245m)
A partir de St Agnan, on remonte plein sud dans un vallon champêtre, avec à l'est les hauts sommets du Vercors et à l'ouest des chainons boisés. Bucolique. Oui, je crois qu'on appelle ce type de route bucolique. Parce que la nature est belle et qu'on a l'impression d'y être seul. Après le village de Rousset, la pente se durcit au fil des épingles et on aboutit au col assez vite après avoir croisé la route du col de St Alexis qui va sur Vassieux. Pour profiter de la vue sur l'autre versant, il faut traverser le long tunnel qui est après la station.
00:00:00 • Col de Rousset depuis Die (1245m)
Je n'étais jamais passé par ce versant, mais j'avais vu les nombreux lacets depuis le sommet. Et comme j'aime par-dessus tout ce type de route, j'avais très envie de la gravir à vélo. Ce fut aussi idyllique que je l'espérais. La longueur des lacets offre une pente relativement faible (4-5%) et l'on se régale à aller et venir dans ce décor provençal, avec toujours un œil sur les falaises proches ou lointaines. Un petit vent tenta bien de contrarier ma progression sur le haut, mais porté par l'euphorie du moment, je m'en accommodai fort bien. Une montée que je souhaite pouvoir refaire le plus souvent possible !
00:00:00 • Col du Rouvey depuis Col de Baraques (1244m)
Par ce versant, l'essentiel de la montée a été effectué jusqu'au col des Baraques. La route se poursuit tranquillement en forêt. On est presque étonné d'être à 1200 m d'altitude.
00:00:00 • Col du Négron depuis Revest du Bion (1242m)
A Revest-du-Bion, on est déjà à 900 m d'altitude. Je pense qu'il serait plus logique de faire débuter la montée à Banon, car en fait, c'est entre Banon et Revest que ça grimpe le plus. Une fois sur le plateau, on a de longues lignes droites, le vent dans la figure et plus aucune habitation. On pédale en pleine nature, dans un espace un peu monotone. Pas très loin, il y a Le Contadour où Giono aimait retrouver ses fidèles lecteurs. Voici ce qu'il dit des fermes : "Les fermes qu'on rencontre sont sans apparat, ont l'air modeste, mais c'est le royaume d'Epicure. (...) Avec ces pierres crues, justes jointées d'un peu de boue sèche que le vent effrite, il fallait du premier coup s'établir le mitoyen de Dieu."
00:00:00 • Col du Négron depuis Col de la Pigière (1242m)
Quand j'ai terminé la montée du col de la Pigière, j'ai vu la saignée de la route du col du Négron dans le flanc de la montagne, et j'ai compris que la difficulté serait autrement plus rude que ce que j'avais enduré jusque-là. Je n'ai donc pas fait le malin. J'ai mis le petit développement et je suis monté bien tranquillement. Je ne dis pas que je n'ai pas un peu zigzagué dans les portions les plus pentues. Mais qu'importe ? Je n'ai pas rencontré une seule voiture, ni aucun cyclo.
00:00:00 • Col de Trechauffé depuis Col du Grand Taillet (1241m)
Après le col du Grand Taillet, il faut aller au col de Trechauffé, ne serait-ce que pour admirer la vue sur le lac Léman depuis le belvédère. Il n'y a plus que 3 km d'ascension et pas plus difficiles que ceux gravis jusque-là. Le cheminement se fait toujours sur une succession de lacets, mais sous le couvert forestier ce qui est bien moins photogénique. La route se finit en cul de sac, après une légère descente depuis le belvédère. On a une belle vue plongeante sur la retenue d'eau du barrage du Jotty.
00:00:00 • Col de la Charousse depuis Villevocance (1241m)
Quand on habite la Haute-Savoie, venir rouler ici, ce n'est que du bonheur si on s'en tient à la tranquillité ! Il n'y a pratiquement pas de voitures. Il y a aussi une luminosité très particulière que j'aime beaucoup. Il faut tout de même un certain entrainement pour avaler ces treize kilomètres d'ascension. Le départ est plus difficile que la fin où on roule en forêt.
00:00:00 • Col de la Charousse depuis Vanosc (1241m)
C'est le parcours de Villevocance raccourci de trois kilomètres. Mais il est plus logique de commencer une ascension par son point le plus bas. Sinon, on peut avoir un sentiment d'inaccompli.
00:00:00 • Col de Néronne depuis Salers (1241m)
Un col magnifique ! La route qui part de Salers s'élève tranquillement dans les pâturages d'où nous découvrons progressivement, sur notre droite, la verdoyante vallée de la Maronne qui semble se terminer dans un beau cirque de montagne. Et puis aussi la croupe du Puy Violent qui est sans doute un but de randonnée appréciable.

Au col, nous avons 3 possibilités. Revenir sur Salers par le vallon de la Maronne. Descendre au Falgoux, pour éventuellement remonter le col par ce versant nord, en forêt et nettement plus pentu. Poursuivre sa route jusqu'au redoutable Pas de Peyrol.
00:00:00 • Col du Labouret depuis La Javie (1240m)
Ce col doit son nom au dernier hameau que l'on traverse avant de l'atteindre. A partir de La Javie, on va remonter la vallée de l'Arigéole qui va progressivement se refermer tout en gagnant de la pente. Jusqu'à Beaujeu, c'est très paisible, puis la déclivité s'installe dans un bon 5% régulier. Pas de quoi affoler le cycliste aguerri ! Mais il y a une vraie surprise à moins de 2 kilomètres du col quand le pourcentage s'affiche à plus de 9%. Pour moi, ce final fut donc, sans mauvais jeu de mots, un peu labourieux.
00:00:00 • Col du Labouret depuis Verdaches (1240m)
Depuis Verdaches, ça monte gentiment avec quelques courbes bien dessinées sur cette route à grande circulation (Enfin, tout est relatif. Nous sommes dans le 04, pas sur la côte !). Le jour où je suis passé, il y avait tout de même les camions de moutons qui faisaient la transhumance de la Provence vers la Haute Ubaye.
00:00:00 • Col du Corbier depuis Seytroux (1237m)
On peut passer de la vallée de Morzine à la vallée d'Abondance en franchissant le col du Corbier. Mais au prix d'un bel effort : 7 km à presque 9% de moyenne. Après le village du Biot (terre natale de beaucoup d'évêques au 20è siècle), on entre en forêt et on ne trouve aucun répit sur cette route sans épingles. Ce n'est qu'après le hameau du Corbier que la route va un peu plus tourner dans la pente pour rejoindre le col. Énorme déception à l'arrivée où je découvre une urbanisation à mon avis tout à fait injustifiée. Pourquoi mettre autant de bâtiments ou de chalets qui sont inoccupés neuf mois sur douze ? Ce n'est certainement pas pour la vue qui est des plus banales dans l'axe où ils se trouvent...
00:00:00 • Col du Corbier depuis La Solitude (1237m)
Si vous aimez les cols avec de beaux lacets, vous allez adorer la montée au col du Corbier depuis la Solitude. On éprouve comme un sentiment d'enivrement en passant chacun des virages et en découvrant de plus en plus loin derrière nous le village de Bonnevaux puis les prés magnifiques dans lesquels se déroule le long serpent de la route. C'est vraiment le type de montée que j'affectionne ! Par contre, l'arrivée au col est très décevante avec la promotion immobilière qui a envahi tout un versant de la montagne. Ça ne donne pas du tout envie de flâner là.
00:00:00 • Col de Landoz-Neuve depuis Mouthe (1235m)
Plusieurs choses à dire au départ de Mouthe. 1- Il ne faut pas hésiter à faire le détour pour aller voir la source du Doubs. Ça bouillonne fort sous les rochers ! 2- Ne pas oublier que Mouthe détient les records de froid en France. Il peut donc faire frisquet jusque tard dans la saison ! 3- Il y a quarante ans, j’aimais bien passer à proximité de la cabane des douaniers avec sa barrière levée. Mais tout cela a disparu aujourd’hui.

 On quitte Mouthe par une ligne droite qui se dirige vers un chainon montagneux et la forêt où l'on va passer. La pente n’est jamais rude, et la route sinue gentiment sous les sapins. On ne découvre des pâturages que très peu de temps avant de basculer vers le col qui n’est pas le plus haut point de l’itinéraire. En effet, le panneau qui le signale est environ un kilomètre après le point le plus élevé.


00:00:00 • Col de Landoz-Neuve depuis Les Charbonnières (1235m)
Plus que la montée du col lui-même, ce qui m'a plu, c'est l'approche le long du lac de Joux et la découverte d'un second lac (Brenet) au moment où débute l’ascension. On éprouve une joie très particulière à pédaler dans des lieux aussi beaux, car outre les lacs, il y a aussi la Dent de Vaulion qui émerge et qui attire immanquablement le regard. Il faut hélas tourner le dos à ces beautés pour escalader le col. Une épingle nous extrait du village des Charbonnières avec la pente la plus rude de tout l’itinéraire. Ensuite, la route se faufile en forêt. Le passage de la frontière est encore visible grâce à une cabane et des panneaux qui annoncent la France. Le col n’est plus très loin, à proximité d’un chalet, mais la route continue ensuite de s’élever sur environ un kilomètre. Heureusement qu'il y a un panneau pour signaler l'emplacement du col, car on ne le distingue pas vraiment dans le relief.
00:00:00 • La Baricaude depuis Burzet (1235m)
N'en voilà une route qui tourne, détourne et contourne sans cesse au bord du vide. A donner le tournis ! Mais comme on monte, on ne risque pas grand-chose. Pas vraiment habité le secteur ! Comment en serait-il autrement puisque ici seul le rocher dicte sa loi ? Il faut juste prendre son courage à deux mains et se dire que quand on sera là-haut sur la montagne, ce sera beau. Et encore plus beau puisqu'on y est parvenu tout seul, avec la seule force de ses mollets. Oh Hisse ! Oh Hisse ! Et pourquoi ne pas ralentir pour goûter encore mieux au silence ? Ou plutôt pour écouter tout ce que la nature nous dit. C'est aussi ça le dépaysement...
00:00:00 • Col de l'Oeillon depuis Chavanay (1234m)
J'ai un peu hésité à le faire car j'avais déjà plus de 80 km dans les pattes. Et puis quand j'ai été au carrefour de la Croix du Collet (946 m), je me suis dit que j'étais loin de la maison et que quatre kilomètres, même difficiles, ça pouvait se faire à l'énergie et au moral. Je suis donc monté. Il y a une rampe en ligne droite vraiment difficile à 2 km du sommet que je suis bien content d'avoir passée sans faiblir. Je ne peux pas dire d'avoir été enchanté du panorama qui nous est réservé au col. Mais fort heureusement, il y avait eu de beaux points de vue sur la vallée du Rhône et ses coteaux en cours de montée.
00:00:00 • Planachat depuis Cormaranche en Bugey (1234m)
Heureusement qu'il m'arrive parfois de me tromper de route et d'arriver sur un sommet que je n'avais pas prévu de gravir. Sans quoi je n'aurais jamais découvert Planachat et son antenne-relais. Je voulais aller au col de la Clye, mais comme j'ai tourné à gauche un peu trop tôt, je me suis retrouvé sur cette terrible rampe en escaliers. Face à la difficulté intense, j'ai bien deviné que je n'étais pas au bon endroit, mais puisque j'avais déjà fourni un gros effort, je me suis dit autant aller jusqu'en haut, et après j'aviserai. De la forêt, une route défoncée et cette antenne qui semblait me faire signe, ont accompagné mes palpitations cardiaques intenses pour atteindre le sommet.
00:00:00 • Col de la Givrine depuis Morez (1232m)
Ce versant n'est pas plus difficile que le versant Léman, même si le fait de passer sous des barres rocheuses rend la montée quelque peu austère. Après s'être extirpé du trou de Morez, on découvre les Rousses et ses vastes pâturages. On se dirige alors vers la Cure où on passe le poste de douane. Il reste alors à peine deux kilomètres pour franchir le col où règne une ambiance typiquement jurassienne avec sa vaste combe que se partagent prés et sapins.
00:00:00 • Col de la Givrine depuis Nyon (1232m)
En bon français, je suis parti de Divonne pour rejoindre l'itinéraire de Nyons après le village de Gingins. C'est à partir de là que la route serpente à travers la forêt par de larges lacets. St Cergue a bien sûr son air de village suisse cossu. Après la station, la déclivité s'invite davantage. La présence de barres rocheuses donne tout à coup un air beaucoup plus sévère à cette montée. Sur le final, la route file quasiment en ligne droite, en parallèle avec la voie ferrée. On se trouve alors dans de beaux pâturages, avec sur notre gauche la boule de la Dôle pour attirer le regard. J'ai vraiment aimé découvrir ce col qui sans être difficile, offre des ambiances diverses sur tout son parcours.
00:00:00 • Col de Legal depuis Vercuere (1231m)
Je suis monté depuis Fontanges, en passant par le col St Georges. C'est un beau parcours qui commence par un long faux-plat le long de l'Aspre. Ça se relève dans les quelques épingles avant St Georges. Après une courte descente, on s'approche du col Legal sur une pente très régulière. Ensuite je décide de poursuivre cette route des crêtes jusqu'à son terme. C'est à dire que je descends à St Cirgues-sur-Jordanne, en passant par les cols du Bruel et de la Croix de Cheules. Et puis je passe à Lascelle pour remonter vers la Croix de Cheules et refaire le parcours en sens inverse. C'est un régal. Je suis étonné de ne pas être plus fatigué que ça. Une fois n'est pas coutume, je m'arrête au col Legal pour manger l'assiette de charcuterie au buron. J'aimerais bien rouler sur des routes comme celles-là à toutes mes sorties !
00:00:00 • Col de la Croix de Baptiste depuis Allanche (1229m)
En partant d'Allanches, le col de la Croix de Baptiste fait suite au col du Baladour (que l'on laisse légèrement sur la droite) pour prendre la direction nord vers le col de Chanusclade et le département du Puy-de-Dôme. Nous grimpons bien sûr au milieu des pâturages, royaume de la vache salers. La présence d'éoliennes change sans doute l'ambiance pastorale d'autrefois...
00:00:00 • Col d'Aulac depuis Trizac (1228m)
Depuis Trizac, nous avons une montée tout en douceur, en forêt tout d'abord, avant de déboucher sur les vastes pâturages qui offrent une vue exceptionnelle sur les monts du Cantal. On est au calme. On respire à plein poumons. Un moment de pur bonheur.

Je suis descendu vers Le Falgoux pour grimper le col de Néronne, en face. Et puis je suis repassé au Falgoux, pour remonter vers le col d'Aulac, nettement plus difficile par ce côté. Et d'autant plus qu'on est en plein soleil. Mais c'est un énorme plaisir de retrouver de si beaux et si vastes horizons.
00:00:00 • Col d'Aulac depuis Le Falgoux (1228m)
Grimper le col d'Aulac après avoir grimpé le col de Néronne depuis le Falgoux, c'est presque une récréation. Il y a bien quelques petits passages un peu ardus, mais dans la tête, on sait que le col n'est pas très long et que par conséquent ces efforts ne seront pas prolongés. On émerge assez vite dans des espaces nus. Gare au soleil qui cogne fort ! Calme absolu. Quoi demander de mieux pour rouler paisiblement ?
00:00:00 • Col de la Croix Perrin depuis Sassenage (1218m)
Je l'ai gravi alors que je faisais mes études à Grenoble. Je suis parti comme ça, un après-midi, sans entraînement. Je suis arrivé en haut pas très frais, mais satisfait. Je découvrais une route prisée des grenoblois. Ce fut une surprise de rouler aussi longtemps sus les parois rocheuses. Dès les premiers lacets au-dessus de Sassenage on découvre les falaises caractéristiques du Vercors. Là, on comprend que la nature ne se laissera pas urbaniser et c'est tant mieux ! A l'approche du village d'Engins, on peut se retourner pour découvrir les sommets de la Chartreuse. Puis on traverse les Gorges du Furon alors que la déclivité se fait à peine sentir. Le débouché sur le vaste Plateau de Lans est un enchantement pour les yeux après s'être si longtemps cogné aux parois verticales. Au carrefour des Vernes, quand on prend la direction d'Autrans, la pente s'accentue à nouveau. On la ressent d'autant plus que la fatigue s'installe. Le passage au col ne se prête pas vraiment à un arrêt contemplatif. Mais si vous voulez allonger votre liste des cols, vous pouvez vous diriger vers le col de la Molière (1634 m). Attendez vous à quelque chose de sportif, car la route est extrêmement dégradée.
00:00:00 • Col de la Croix Perrin depuis Autrans (1218m)
Autrans étant dans une combe, il faut d'une manière ou d'une autre franchir une crête pour y accéder ou pour en repartir. Le col de la Croix Perrin est l'accès le plus direct pour aller à Grenoble. La montée n'est pas très longue (5km), ni très difficile, sauf immédiatement après avoir rejoint le route qui vient de Méaudre où il y a un petit passage à 9%. Dans la montée, on découvre une carrière qui défigure le paysage boisé. Pas de vue exceptionnelle au sommet.
00:00:00 • Forêt de l'Areilladou depuis Burzet (1212m)
J'ai eu un vrai coup de cœur pour cette route, ne serait-ce déjà que pour son parfait état. Depuis Burzet, elle monte par paliers, parfois dans des gorges resserrées, parfois dans des espaces plus ouverts, avec comme point d'orgue le belvédère face à la cascade du Ray Pic. Outre la tour-horloge sur son rocher, une curiosité attire l'œil après avoir passé le pont sur la Bourges à Burzet : une cascade jaillit en-dessous d'une maison. La vallée se resserre progressivement jusqu'à Péreyres où les maisons s'accrochent sur un verrou rocheux. Une succession de très jolis lacets amènent au parking où débute le sentier qui conduit à la cascade du Ray-Pic. Le regard en contrebas offre une image splendide. La fin de la montée est presque entièrement forestière et laisse beaucoup moins de souvenir.
00:00:00 • Col de l'Homme Mort depuis Ferrassières (1211m)
Si on prend Ferrassières comme point de départ, on est déjà à presque 900 m d'altitude, sur le Plateau d'Albion, et il ne reste donc plus beaucoup à escalader. La montée au col se fait par une route inhabituellement large sur un terrain comme celui-ci. On peut remercier les militaires à qui nous devons de telles infrastructures. La vue est dégagée, avec des perspectives sur les champs de lavande assez uniques. Oh ! J'ai failli oublier de mentionner le Mont Ventoux !
00:00:00 • Col de l'Homme Mort depuis Col de Macuègne (1211m)
Comme j'avais déjà gravi le col de Macuègne, et avant le col de la Pigière, je ne peux pas considérer ce col de l'Homme Mort comme une simple formalité. Disons plutôt que c'est un aboutissement. Il permet surtout de découvrir les vastes horizons du Plateau d'Albion dès qu'on bascule vers Ferrassières, avec en point d'orgue le Mont Ventoux.
00:00:00 • Col de Corobin depuis Dignes les Bains (1211m)
Les six premiers kilomètres du parcours, jusqu'au carrefour de la route d'Entrages, sont très paisibles. Mais comme on longe une haute falaise, le soleil ne se montre pas de la matinée. En partant de Digne, le col de Corobin permet de franchir au passage deux autres cols : le col des Abeilles (710 m), deux kilomètres au-delà des thermes, et le col de Pierre Basse (1065 m) précédé de 3 km extrêmement difficiles entre 8,5 et 9,5% de déclivité. Après ce col, on a une brève descente, on passe le hameau de la Clappe et la montée reprend autour des 7%, avec une volée de jolis lacets. Lorsque je suis passé, une quantité incroyable de pommes de pin jonchait la chaussée. J'en ai même reçu une sur le casque ! Au col, vue plongeante sur les robines d'un large et profond ravin. Mais plus de panneau signalétique.
00:00:00 • Col de Corobin depuis Chaudon-Norante (1211m)
Ce versant est beaucoup plus ouvert et ensoleillé que le versant de Digne. Il est aussi plus court et donc avec une déclivité plus explosive. C'est un peu une progression en escaliers, avec des à-coups impressionnants suivis de replats salvateurs. Au-delà du hameau de Chaudon, la pente est beaucoup plus paisible, avec une jolie rangée de pins pour border la route de chaque côté. Au col, belle vue sur les falaises de la Montagne de Coupe.
00:00:00 • Puy de Chambourguet depuis La Tour d'Auvergne (1210m)
Cette montée correspond à la montée à la petite station de ski de fond de la Stèle. Sur ce versant, l'approche est très dégagée. On a une belle vue sur les lointains monts du Cantal. La pente est raisonnable et c'est un vrai plaisir que de pédaler dans cette nature solitaire et préservée.
00:00:00 • Bénétant depuis Cevins (1207m)
J'étais un peu hésitant à partir ce matin du 8 mai. Il avait plu au cours de la nuit et je savais que les sommets seraient pris dans les nuages. Huit jours plus tôt, j'avais dû interrompre ma sortie vélo à cause d'une violente douleur à la cuisse droite. La lecture des deux commentaires de cols-cyclisme me laissait présager une montée impitoyable. Je me suis donc dit que je pouvais jouer à quitte ou double. Ça passe ou ça casse. Je suis venu tout doucement depuis Albertville, histoire de ne pas attaquer les gros pourcentages à froid. Ce fut une bonne idée. J'ai enchainé les lacets les plus raides au-dessus de Cevins, tout en sentant bien que la pente forcit à mesure qu'on approche du hameau de La Ville. Passablement émoussé, j'ai avalé mon paquet de biscuits, histoire de me remonter le moral. Et je suis reparti, plutôt confiant quant à la suite. La pente demeure sévère jusqu'au hameau du Villard dont on peut admirer les belles bâtisses anciennes. J'ai eu un petit coup au moral en lisant la pancarte qui indiquait Bénétant à 4,5 km. Mais j'ai vite été rassuré en découvrant que la déclivité s'amenuisait considérablement, voire se transformait par deux fois en petite descente. A l'approche d'une puissante cascade, j'ai préféré mettre pied à terre plutôt que de risquer la crevaison sur les débris rocheux. Dans le dernier kilomètre, la pente reprend un peu de la vigueur et j'ai découvert le village de Bénétant au sortir de la forêt. J'ai tout de suite senti que ce hameau d'altitude où tous les chalets ont été rénovés au goût d'aujourd'hui conserve une forte identité. Et ce fut suffisant pour me récompenser des efforts fournis.
00:00:00 • Col de l'Holme depuis Corps (1207m)
En sortant de Corps, il faut emprunter un petit bout de la nationale 85, puis prendre à droite la direction de Ste Luce, tout en tournant plus ou moins le dos au massif de l'Obiou et du Châtel que l'on reverra en cours de montée. La route serpente sur le coteau, au gré des accidents du relief et des hameaux dépeuplés. La pente n'est jamais méchante, plutôt irrégulière, ce qui finit tout de même par produire un sentiment d'usure, surtout après le village de Ste Luce. Le col n'est pas des plus remarquables visuellement, mais il offre un beau coup d'œil sur les montagnes proches ou lointaines. Au village de Villelonge, on peut poursuivre vers le col de Parquetout, qui dans son dernier kilomètre nous inflige une pente insoutenable, identique à celle que l'on rencontre tout du long de l'autre versant.
00:00:00 • Col de l'Holme depuis La Salle en Beaumont (1207m)
En route pour le sud, ce 8 juillet, j'avais prévu de faire le col de l'Holme au passage, en partant de La Salle en Beaumont. Mais je n'avais pas imaginé qu'il puisse régner un brouillard aussi intense à cette période de l'année. Ce fut comme si j'avançais dans un tunnel d'un bout à l'autre ! Heureusement, je n'ai pas croisé de voitures. Et que dire de la température ? Il faut vraiment être fou de vélo pour faire tous ces kilomètres dans de telles conditions ! Et pour les photos, autant ne pas y penser...
00:00:00 • Col du Baladour depuis Allanche (1207m)
Au départ d'Allanche, il y a au moins 8 cols routiers à découvrir, tous sur une route différente (Malmouche, La Rieu, Balladour, Croix Baptiste, Croix de Lampre, Combalut, Montirargues, Fortuniers). Le Balladour est le plus proche. La route monte direct à travers les champs, à plus de 6%. Ça fait drôle de découvrir des éoliennes. Elles me font un peu peur, fantômes articulés sous la bruine.

Le Balladour n'est pas mon col préféré du Cézallier. Mais pour le moment, on n'a pas la main pour écrire sur le Fortuniers ou Chanusclade...
00:00:00 • Col de Carri depuis Saint Jean en Royans (1202m)
Ce versant est davantage boisé que le versant de La Chapelle. il est aussi moins difficile. Je ne parle que de la portion à partir du col de La Machine (pour le départ, se reporter à la fiche du col de La Machine).
00:00:00 • Col de Carri depuis La Barraque en Vercors (1202m)
Le cœur du Vercors est constitué de nombreux chainons montagneux orientés nord-sud et qui enserrent des combes plus ou moins vastes. Le col de Carri est un des rares cols goudronnés qui permet de franchir un de ces chainons pour passer d'une combe à l'autre. La montée au col commence véritablement deux kilomètres après La Chapelle en Vercors et très brutalement : on sera au-dessus de 7,5% pendant 4 km. Dans la première partie, la route taillée dans la roche blanche accentue l'impression de rudesse. La fin est plus boisée et le passage au sommet assez anodin malgré la présence d'un foyer de ski de fond. On a toutefois une jolie vue sur la Chapelle un peu avant le col.
00:00:00 • Cirque de Vaumale depuis Les Salles sur Verdon (1202m)
On ne va pas au Cirque de Vaumale par hasard. On sait que l'on va rouler dans un paysage naturel fabuleux et en prendre plein la vue. Pour cela, encore faut-il venir un jour bien ensoleillé. Ça n'a pas été vraiment le cas pour moi et je l'ai regretté surtout pour les photos. Sinon, pour la route, après Aiguines, ça monte vraiment fort, mais régulièrement, sans à-coups. On a de très jolies vues sur le lac de Sainte-Croix au bleu incomparable. Il faut prendre le temps de s'arrêter au col d'Illoire (964 m) où les falaises de la rive droite du Verdon impressionnent à la fois par leurs couleurs et par leur hauteur. La longue saignée de la route à mi-hauteur donne aussi à réfléchir sur ce qu'a dû être le génie humain pour réaliser cela. Les deux kilomètres qui restent jusqu'au cirque de Vaumale nous détournent quelque peu de cette verticalité, mais c'est sans doute pour mieux nous faire apprécier le panorama de là-haut. On aperçoit le Verdon au bleu intense qui sort de son canyon, constellé de dizaines de canoës. Vraiment, ça valait la peine d'affronter la pente pour jouir d'une telle vue !
00:00:00 • Cirque de Vaumale depuis D71 (1202m)
Sur ce versant, on tourne les jambes bien plus allègrement que depuis Aiguines. C'est dommage que sur la première partie on entende un peu trop les tirs du camp militaire de Canjuers. Mais quitte à parler des désagréments sonores, je peux aussi évoquer la pétarade des motos sur la rive droite du Verdon où la circulation semble plus intense que sur la rive gauche où je me trouve. Après tous ces bémols, je peux tout de même saluer la majesté du paysage où l'empreinte du temps se lit dans les couleurs, dans la verticalité ou dans les strates des falaises. Des falaises si hautes qu'on ne voit jamais le cours de la rivière tout au fond du canyon. On ne découvre le bleu - et quel bleu ! - du Verdon qu'au moment où l'on atteint le col de Vaumale. Là, la vue est exceptionnelle, car on découvre en même temps les premières vues sur le lac de Sainte-Croix.
00:00:00 • Col de la Croix de Chaubouret depuis Saint Etienne (1201m)
Je craignais la circulation sur le col de la République et du coup, je suis monté par Rochetaillé et je suis arrivé au col de la Croix de Chaubouret. Ce fut un bon choix. La montée est très régulière, sans à-coups. On est dans la campagne, avec un paysage un peu bocager. L'ambiance y est fraîche. A voir le nombre de places de parking en épi après la traversée du Bessat, j'imagine qu'il y a du monde en hiver pour goûter aux joies du ski de fond ou de la randonnée en raquettes. J'ai poursuivi vers le Collet de l'œillon.
00:00:00 • Col de la Croix de Chaubouret depuis Saint Chamond (1201m)
Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas monté ce col seul. Dès le départ je me suis retrouvé en compagnie d'un cyclo du Bessat qui le grimpait pour la... 32éme fois cette année. Je n'en étais qu'à mon coup d'essai. Mais qu'importe puisque nous nous trouvions dans le même rythme et que nous avons pu bavarder un peu tout du long. Cette compagnie m'a un peu fait oublier la rudesse de la pente ainsi que la monotonie de ce col où on n'est pas vraiment récompensé par une belle vue au sommet. Au cours des premiers kilomètres, on côtoie successivement deux lacs de barrage sur le Gier. Sur les 13 km de montée, il n'y a que deux épingles et le reste du temps, la route s'en va toujours plein sud et vers les sapins. Après La Valla en Gier, rares sont les moments où on a autre chose que de la forêt à admirer. N'étant pas le local de l'étape, je ne crois pas que je grimperai ce col 32 fois. A moins que...
00:00:00 • Col de la Croix de Chaubouret depuis Bourg Argental (1201m)
Après avoir grimpé le versant nord depuis St Chamond, je suis descendu à Bourg-Argental, en passant par St Julien-Molin-Molette, pour ensuite remonter ce col par son versant sud tout en faisant un circuit. Avec un peu d'entrainement, ça se fait bien. L'ascension par ce côté sera-t-elle plus attractive que par l'autre côté ? Jusqu'au village de Graix, on est dans l'épaisseur de la forêt (ce qui est appréciable en début d'après-midi) et à l'exception d'une seule fois où on aperçoit quelques maisons du village de Thélis-la-Combe, on doit se contenter d'avoir la route comme seule alternative aux arbres. A Graix, on retrouve la route de St Julien, et une vue plus dégagée vers les hauteurs où s'étagent quelques hameaux agricoles. De beaux troupeaux se partagent les vastes prairies. Alors que le col de la Croix de Chaubouret se devine sur la gauche dans la ligne de crête, le Crêt de la Perdrix domine sur la droite. Je préfère tout de même pédaler à la rencontre des particularités géographiques plutôt qu'enfermé sous les arbres !
00:00:00 • Station du Désert d'Entremont depuis Epernay (1200m)
Cela revient en fait à faire le col de la Cluse depuis Entremont le Vieux. Dans le village, il faut prendre la direction de la fruitière. Ça descend un peu jusqu'au musée de l'Ours des Cavernes- Ensuite, ça va monter de façon soutenue et constante en allant chercher les bosses de la moraine. Après le village du Désert, on arrive dans un bel espace découvert, avec les falaises du Mont Outheran devant nous. Et si on regarde d'où on vient, on attrape forcément une belle vue sur le Granier.
00:00:00 • Col de la Croix de Lampre depuis Maillargues (1199m)
Fait sous un ciel gris. Au sommet du village, on cherche un peu sa route car il n'y a pas de signalisation (et je ne suis pas équipé de GPS). On est vite au col. La descente vers Peyrusse est assez sèche sur une route étroite avec quelques virages bien refermés.
00:00:00 • Feissons sur Salins depuis Moutiers (1198m)
Voilà un village que je ne connaissais pas et que j'ai découvert grâce au site. La montée à Feissons est très agréable, sur une route peu passante, bien exposée au soleil et avec un horizon bien dégagé. C'est ainsi qu'au cours de la progression, on découvre le début de la vallée des Belleville, puis la vallée des Allues, et enfin la station de la Tania et les stations étagées de Courchevel, sans bien sûr oublier tous les sommets et toutes les crêtes environnants. Dès que l'on quitte Moutiers, ça grimpe fort aussi longtemps qu'on côtoie des maisons, puis la route s'en va à flanc de pente bien gentiment. Quelques épingles nous hissent sur le coteau. Et pour finir, il faut bifurquer à gauche, peu avant le hameau de La Thuile pour entamer la partie la plus pentue jusqu'au village de Feissons. De là-haut, on peut admirer dans le plus grand calme toutes les vallées déjà évoquées.
00:00:00 • Col du Buis depuis Entrevaux (1196m)
On passe d'abord le col de Félines qui est une très belle ascension forestière avec de nombreux lacets. Puis on redescend vers le vallon de La Serre sur une route étroite et exposée au vide. Sitôt que l'on a passé le panneau qui indique que l'on arrive dans les Alpes-Maritimes, la pente devient infernale. C'était auparavant un col muletier que l'on a goudronné au début des années 2000. Sur trois kilomètres, la pente, toujours rectiligne, ne descend pas au-dessous de 11%, et avec des murs terribles. On se demande où est le sommet et si on y arrivera sans mettre pied à terre. C’est l’occasion de mettre à l’épreuve le palpitant et de mesurer son endurance. Je me souviens plus du temps qu’il m’a fallu pour reprendre mon souffle que du paysage qu’il y avait là-haut.
00:00:00 • Col du Buis depuis La Serre (ponte) (1196m)
Heureusement que je suis arrivé dans ce mur sans savoir ce qui m'attendait. Je me suis dressé très fort sur les pédales et j'ai avancé mètre par mètre. Pour une surprise, ce fut une surprise ! Vingt ans après, je me revois encore en train de reprendre mon souffle en haut. J'étais allé au-delà de mes forces !
00:00:00 • Col des Pradeaux depuis Saint Antheme (1196m)
J'ai passé le col des Pradeaux à la suite du col de la Croix de l'Homme Mort, dans le but de me rendre à Ambert pour participer à une causerie pour le centenaire de la naissance d'Alexandre Vialatte, grand auvergnat s'il en est. Dans cette contrée, les villages de moyenne montagne sont à des altitudes relativement élevées (800-900 m), si bien que le passage de ce col à 1196 m, ne présente pas une bien grande difficulté. On est en forêt quasiment tout du long et le col en lui-même n'a rien de particulier, sauf une grande antenne rouge et blanche et beaucoup de maisons fermées. La descente vers Ambert est plus sinueuse, avec une jolie vue plongeante sur la ville lorsqu'on s'en approche.

En voici une description faite par Jules Romains, dans son livre les copains "Ils avaient dîné à Saint-Anthême dans la montagne ; ils s’étaient levés de table aux derniers feux du jour ; ils avaient monté, péniblement, entre des arbres d’une grande noirceur. La lueur de la route les guidait, qui semblait à chaque pas plus indécise et plus imaginaire. Puis, devenus la proie d’un rêve tortueux, ils avaient cru descendre en spirale jusqu’aux entrailles du globe. Bénin, qui possédait un lampion rouge, et qui se flattait de connaître la topographie du Massif Central, avait mené sans mort d’homme cette glissade à tâtons. Broudier et Lesueur à un certain virage étaient bien tombés l’un sur l’autre. Mais les machines s’étayèrent mutuellement de telle sorte qu’ils ne roulèrent pas dans le précipice voisin comme il eût été naturel".
00:00:00 • Col des Pradeaux depuis Ambert (1196m)
Comme cela m'est arrivé assez souvent, ce col franchi en fin de journée après quelques autres, m'a vu collé à la route. J'ai trouvé ces 13 km interminables et ce d'autant plus que le paysage se referme progressivement. Ce tournicoti permanent sous les sapins n'a rien de folichon, pas plus que l'immense antenne qui surplombe le col et qui attire immanquablement le regard peu avant de pouvoir basculer vers St Anthème. A noter que les camions de livraison ou de bois constituent l'essentiel du trafic routier. Pour ceux qui collectionnent les cols, ne pas oublier d'aller chercher le col de Chougoirand (1165 m) presque à plat, et à moins de 2 km du col des Pradeaux.
00:00:00 • Col de Combalut depuis Maillargues (1196m)
Un col qui est bien à l'image du Cézallier : sur une petite route qui se faufile entre les clôtures des immenses pâturages où paissent les magnifiques vaches salers. Ce col offre tout de même deux kilomètres à 7% et sans doute que les vaches ont tout le temps de nous regarder passer dans cette portion rectiligne et pentue.
00:00:00 • Fontaulière depuis Montpezat sous Bauzon (1195m)
Une vraie route touristique où l'on prend plaisir à découvrir les paysages au fil des kilomètres. Avant de quitter Montpezat, on peut aller voir la jolie église de Prévenchères (ce n'est pas la grosse église du bourg aux allures faussement médiévales) ou la cascade de Pourcheyrolles. La traversée du village est un peu étonnante avec sa rue étroite et son alignement ininterrompu de maisons anciennes. La pente y est très prononcée et c'est avec plaisir que l'on en sort pour se sentir plus au large. La montée est très régulière avec une configuration habituelle en Ardèche. Les rochers et la lande à genets se disputent la pente. Au détour des virages, surgissent de bizarres pitons. Un muret de pierre nous protège du vide. Dans la tendre lumière du matin, tout cela prend des airs de vacances. Il y a tellement de panneaux d'interdiction au carrefour de la route du tunnel du Roux que l'on se demande qui a encore le droit de passer par-là. Sur les deux kilomètres qui restent jusqu'à Fontaulière, l'ambiance fraichit puisqu'on est maintenant sous les sapins. A Fontaulière, on peut prendre sur la droite, une toute petite route très délabrée et qui nous conduit en 2 km jusqu'au col du Cros du Loup (1281 m). Sinon, on peut continuer vers le Mont Gerbier de Jonc.
00:00:00 • L'Alpettaz depuis Marthod (1193m)
Inutile de chercher une signalisation pour l'Alpettaz. Il n'y en a pas, sauf au moment de prendre la route forestière. J'ai demandé mon chemin à un agriculteur, il a voulu m'envoyer à l'Arpettaz, au-dessus d'Ugine. Donc, qu'on se le dise, l'Alpettaz n'est pas une appellation utilisée localement. Le même agriculteur m'a parlé des alpages de Marthod quand je lui ai expliqué où je voulais aller. Dès que l'on quitte la vallée de l'Arly pour aller au village de Marthod, on se coltine une sévère montée avec de nombreux virages. Les constructions sont denses sur cette partie de l'itinéraire. Passé le chef-lieu et en suivant la route des hameaux, toujours avec de nombreuses épingles, on passe à Bulles, puis Chantemerle. C'est là qu'il faut quitter la route principale pour prendre la route forestière à droite. La pente se durcit, avec un revêtement de plus en plus médiocre et pour finir inexistant. La route se finit par un chemin de terre et une petite plateforme qui est le point de départ pour une excursion à la dent de Cons (2063 m). On n'a aucune vue. Mais en redescendant, j'ai deviné le Mont-Blanc entre deux nuages. Franchement, je ne vois pas l'intérêt de monter là à vélo. Il y a tellement mieux dans le secteur...
00:00:00 • Col de Sur la Semine depuis Molinges (1190m)
C'est toujours un peu le même scénario dans le Jura. On quitte un fond de vallée (ici la Bienne), pour gagner les sommets où s'étirent les combes propices à l'élevage. La partie inférieure du parcours est souvent engluée sous les falaises et la forêt, si bien que la vue est assez médiocre. Ici, on a ce scénario, avec une pente très irrégulière, mais qui heureusement s'apaise avant de croiser la route du col de la Croix de la Serra. En traversant le village de Viry on devine que c'est un satellite de la capitale de la plasturgie qu'est Oyonnax. Le final, après Le Désertin a quelques portions difficiles, mais c'est pour moi le plus beau du parcours avec ses fermes isolées et ses vastes champs.
00:00:00 • Col du Grand Cucheron depuis Les Granges (1188m)
Je suis monté par la vallée des Huiles que j'ai découverte à cette occasion. Très joli parcours dans une nature encore préservée et épargné par le trafic automobile. C'est un peu raide au début pour s'extirper de La Rochette et puis après on progresse de village en village, dans une alternance de prés et de bois. Au hameau des Granges, on rattrape la route qui vient du col de Champ Laurent. La route va alors se diriger vers la paroi de la chaîne des Hurtières et grimper à flanc de montagne pour atteindre la trouée du col du Grand Cucheron. Ce final forestier est le plus éprouvant du parcours.
00:00:00 • Col du Grand Cucheron depuis La Corbiere (1188m)
En partant d'Aiguebelle, on passe au-dessus du tunnel de l'autoroute dont on entend ensuite le grondement du trafic pendant plusieurs kilomètres. Le profil de la montée est assez irrégulier jusqu'au village des Champs où commence la série des 7 lacets de la montée. Le final est entièrement forestier et à plus de 8% de moyenne. Au moment où je débouchais au col, j'ai eu la surprise de rencontrer un troupeau de moutons qui transhumait. Dans la lumière automnale, les sommets de la Lauzière m'ont paru bien austères.
00:00:00 • Col des Garcinets depuis D 900b (1185m)
La montée vers Bréziers fait bien mal aux jambes, surtout à froid de bon matin. J'ai ensuite poussé jusqu'à Turriers, histoire de faire le col des Sagnes. Et je suis revenu vers le col des Garcinets par une belle petite route de campagne sans dénivelé jusqu'au moment de retrouver la route qui vient de Bréziers. Les derniers kilomètres du col se font sur de larges courbes très dégagées. Voici pour le versant lumineux du col. Si on bascule vers Selonnet, on tombe sur le versant sombre. Sombre parce que la route est une horreur, toute rapiécée et malgré tout pleine de trous. C'est infernal de rouler là-dessus et qui plus est, en descente. Et c'est bien dommage car lorsqu'on découvre la vallée de la Blanche, la vue est splendide et on ne peut pas en profiter tellement on est occupé à ne pas choper le trou qui va amener la crevaison.
00:00:00 • Le Markstein depuis Buhl (1184m)
On passe tout d'abord quelques villages alsaciens bien typiques et bien fleuris. Et puis on se rapproche de la forêt sur une route assez rectiligne. La pente s'élève plus sérieusement lorsqu'on commence les virages, avec plusieurs passages difficiles jusqu'au lac de la Lauch qui offre un bon replat. Pour repartir de plus belle ensuite. Heureusement, le paysage se dégage lorsqu'on rejoint la Route des Crêtes. On peut contempler les croupes herbeuses jusqu'au Grand Ballon et au-delà.
00:00:00 • Col de la Clusaz depuis Aix les Bains (1184m)
Rien à dire de plus que ce que j'ai écrit sur la grimpée du Revard puisque c'est la même route. Le passage du col n'est ni mentionné sur un panneau, ni visible dans le paysage. C'est à partir de là que l'on quitte peu à peu la forêt et que l'on découvre les croupes herbeuses du Revard.
00:00:00 • Col d'Entremont depuis Dienne (1184m)
Le col d'Entremont n'est pas redoutable du tout, d'autant moins qu'il est sur une route importante et donc bien profilée. Mais si on le prend (comme c'est mon cas), après avoir gravi le Pas de Peyrol, cette petite bosse peut s'avérer pénible. Et avec la pluie, et la route qui fume sous l'effet de la chaleur, ça pimente un peu le passage. On s'en souvient davantage que si on était passé sur route sèche...
00:00:00 • Col d'Entremont depuis Murat (1184m)
Après le Pertus et le col de Cère, je suis passé à Laveissière d'où j'ai pris la petite route qui passe par le Meynial et rejoint la D3 trois kilomètres avant le sommet du col d'Entremont. En voilà de la route granuleuse qui use bien l'organisme ! Mais sans voitures ! Le col d'Entremont est très ouvert et nous laisse découvrir de beaux pâturages.

A Dienne, je me suis arrêté pour visiter le musée de la pierre. Très belle présentation. On y découvre notamment les techniques de construction des maisons du Cantal.
00:00:00 • Col de Platzerwasel depuis Munster (1182m)
C'est bien de partir faire un col sans avoir au préalable regardé son profil. Ça évite de gamberger et de se demander si on va y arriver ou pas. Pour le Platzerwasel, je suis parti de Munster bien sereinement, en pensant grimper un col du type des jours précédents (Firstplan, Bagenelles, Calvaire). J'ai tout d'abord été étonné de traverser autant de villages proches les uns des autres. La circulation y est assez intense, sur une route au dénivelé modeste.

Ça change brutalement à la sortie de Sondernach avec l'épingle qui nous fait entrer en forêt. Il faut vraiment appuyer fort sur les pédales, et pendant plusieurs kilomètres. Renseignement pris au retour, je m'aperçois que c'était du 9%. Content de voir le sommet, où on n'est pas récompensé par la vue puisqu'on est toujours sous les sapins. Il est donc judicieux de poursuivre vers le Markstein, puis le Grand Ballon d'où on peut découvrir les grands espaces vosgiens. On sera alors sur un profil de route vraiment idéal pour la randonnée cyclo paisible (il y a une zone de silence).
00:00:00 • Col des Sagnes depuis Bresiers (1182m)
Au cours de cet itinéraire, on change de département, mais on garde le même type de paysage lumineux. Pour le vélo, c'est ce qu'on appelle du casse-patte. Une belle petite côte suivie d'une petite descente (oh ! la vue sur l'église de Bellaffaire) et puis on monte à nouveau et on redescend pour enfin monter jusqu'à Turriers. On laisse le bourg sur la gauche pour enchainer quelques lacets au sommet desquels la vue plongeante sur le village mérite une photo. Le final est en ligne droite dans une sorte de combe.
00:00:00 • Col des Sagnes depuis D951 (1182m)
Pour une belle surprise, ce fut une belle surprise ! Depuis Bayons, on s'en vient par une large route pentue et plutôt rectiligne et voici que tout à coup, après avoir passé un petit pont, surgissent "les Tournants". La route vient buter contre la montagne et il faut une succession de cinq lacets pour gagner une échancrure que l'on croit être le col, mais qui ne l'est pas. C'est très beau et pas si difficile que ça à franchir. Vraiment, je vous recommande de venir vous promener par-là, car en plus de ce passage pittoresque, vous pourrez goûter à un calme absolu. Vous verrez que comme moi, vous rêverez de revenir là, même si l'effet de surprise aura disparu.
00:00:00 • Col de la Loubière depuis Lanuéjols (1181m)
La veille, nous étions sur le Causse Méjean où nous avons dormi. Ici, on change radicalement d'ambiance. Des moutons on passe aux vaches. Des horizons désertiques, on passe à la forêt. La montée est bien aimable. Il faut un peu de vigilance car la route est étroite.
00:00:00 • Col de la Loubière depuis Bagnols les bains (1181m)
Je suis monté par ce versant quatorze ans après l'avoir fait depuis Lanuéjols, mais j'en conserve moins le souvenir. Est-ce parce qu'il a été franchi après le col de Finiels qui nous fait découvrir les sommets de la Lozère ?
00:00:00 • Col de Cabre depuis Beaurieres (1180m)
Un régal de col ! Non pas pour sa vue, mais pour la régularité parfaite de son tracé qui nous permet de nous élever à plus de 1000 mètres d'altitude sans jamais éprouver la moindre difficulté. Il n'y a pas la moindre habitation entre Beaurières et le col où un café solitaire survit vaille que vaille. Au passage au sommet, une colonne cylindrique avec une inscription latine semble rendre hommage aux concepteurs de la route. Regardez bien aussi le mur de la maison où vous verrez une plaque ancienne indiquant les directions et le kilométrage.
00:00:00 • Col de Cabre depuis Saint Pierre d'Argençon (1180m)
On peut dire que ce col débute réellement à Aspres-sur-Buëch. Pendant une douzaine de kilomètres, jusqu'au village de La Beaume, on est sur une route assez rectiligne et qui offre une large vue sur l'espace agricole environnant. Devant nous, se profilent les montagnes du Diois. Peu à peu, courbe après courbe nous nous élevons dans la forêt. Les champs laissent la place aux éboulis, aux ravins. On change insensiblement de déclivité, mais jamais avec brutalité. Le col de Cabre fait partie de ces cols où l'on s'étonne d'être en haut sans avoir souffert. Environ trois kilomètres avant le sommet, on peut prendre à droite la route qui conduit au col de Haute Beaume (1262 m) que l'on peut faire en aller-retour. Il est nettement plus costaud que le col de Cabre !
00:00:00 • Col de Cuvery depuis Bellegarde sur Valserine (1178m)
Si on enlève les deux derniers kilomètres, le pourcentage moyen frise les 7%. Ce n'est pas rien ! Mais ce n'est pas infernal car il n'y a pratiquement pas de rupture de pente. On peut s'installer dans un rythme et le conserver tout du long. A l'approche de l'auberge, l'horizon se dégage et on peut voir le Vuache et le Massif du Mont-Blanc. Si vous montez à la fin mai, vous pourrez voir les champs tout blancs de narcisses en fleur. Un peu moins agréable : le passage à basse altitude des avions qui s'apprêtent à atterrir à Genève.
00:00:00 • Col de Cuvery depuis Le Grand Abergement (1178m)
L'itinéraire est le même que celui du col de Bérentin. Un ou deux kilomètre avant le sommet de celui-ci, on bifurque à droite et on s'achemine au col de Cuvéry sur une route presque plate qui laisse voir une vaste combe typique du relief jurassien, et propice à la pratique du ski de fond. Ce versant est incomparablement plus facile que le versant est qui vient de Bellegarde (aujourd'hui rebaptisé Valserhône).
00:00:00 • Col de la Portette depuis Bouvante (1175m)
Quand on fait la liaison col de la Machine-col de la Bataille, on le franchit sans trop s'en apercevoir du fait qu'il est en pleine forêt et qu'on ne voit pas vraiment de passage en crête. Par contre, si on vient de Bouvante, on en prend pour une bonne bavante de 10 km, si je puis dire. On va tout d'abord chercher quelques bergeries isolées et puis on entame la longue série des lacets. La route est assez étroite et peu protégée du vide. On passe deux tunnels avant de rejoindre la route plus importante qui monte vers Font d'Urle.
00:00:00 • Col du Mollendruz depuis Le pont (1174m)
Un petit bonheur de col. Depuis le lac de Joux, la distance n'est pas très importante. Il y a une bonne petite bosse pour commencer qui nous conduit au col de Petra Félix (1144 m). Ensuite, dans un premier temps, la route s'immisce plus ou moins entre de petites falaises et on atteint le col du Mollendruz sans avoir à forcer sur les pédales. Un peu avant le col, une petite route d'alpage conduit au col du Pré de l'Haut (1306 m).
00:00:00 • Col du Mollendruz depuis L'isle (1174m)
C'est au sortir de L'Isle que la pente est la plus forte. Ensuite, elle est très régulière autour des 5,5%. Mais je n'ai pas trop aimé cette montée, sans doute à cause de l'intensité du trafic. Tant que l'on est en direction du nord, au-delà de Mont la Ville, on a un beau panorama à l'est sur les Alpes. Après le croisement de la route de Romainmôtier, on file plutôt vers l'ouest. On est alors en forêt et le paysage devient beaucoup plus fastidieux. On peut s'amuser à dénicher les vieilles bornes kilométriques en ciment qui subsistent tout du long. Joli muret de pierres pour marquer le passage du col.
00:00:00 • Col de Plainpalais depuis Lescheraines (1173m)
Il y a deux routes possibles depuis le pont sur le Chéran à Lescheraines. Soit par Le Noyer, soit par St François de Sales. Les deux routes ont un profil assez similaire, même si on a l'impression que c'est un peu plus dur par St François. On passe successivement les hameaux de chacun des villages, avec de belles vues sur ceux du versant opposé. Par chacune des routes, quelques épingles s’étirent sur le final, avant leur rencontre. La montée se termine par une longue ligne droite ascendante jusqu'à Plaimpalais. On peut admirer les falaises de la Margériaz sur notre gauche.
00:00:00 • Col de Plainpalais depuis Chambery (1173m)
C'est le pied de col, jusqu'à St Jean d'Arvey qui est le plus difficile et le plus spectaculaire. On a d'emblée une succession de lacets assez resserrés et même un petit tunnel qui mettent bien dans l'ambiance montagne. Et si on lève la tête, on aperçoit les falaises du Mont Peney qui donnent la mesure de ce qu'il va falloir avaler comme dénivelé. Tout cela serait fort bucolique, mais c'est sans compter le flot automobile qui met la vigilance à rude épreuve. Heureusement, après St Jean, tout s'arrange : la pente ne dépasse pas les 6% et il y a beaucoup moins de voitures. Mais ce qu'on gagne en tranquillité, on le perd en attractivité. En effet, on n'a plus désormais devant nous que la ligne droite du bitume et un continuel rideau forestier qui masque complètement la vue. Cette monotonie finit par lasser et c'est avec un certain soulagement que j'ai découvert la pancarte du village de Plainpalais, et un peu plus loin, sur une longue ligne droite, celle du col dominé par les falaises de la Margeriaz sur la droite.
00:00:00 • Col de Magnard / Lajoux depuis Saint Claude (1172m)
Je ne sais pas si c'est d'avoir descendu le col de la Croix de la Serra en tremblant de froid, mais j'ai trouvé la remontée des Gorges du Flumen bien éprouvante. Les bornes kilométriques indiquent du 7%. Où que l'on regarde, c'est soit la falaise, soit la forêt. Heureusement que les lacets de Septmoncel apportent un peu plus de diversité, notamment avec le célèbre chapeau de gendarme. Une fois qu'on a atteint le bourg, la pente se relâche et nous arrivons à Lajoux et les hauts plateaux jurassiens par une alternance de combes et de forêts.
00:00:00 • Col de Magnard / Lajoux depuis Mijoux (1172m)
Il faut tout d'abord remonter la vallée de la Valserine depuis Bellegarde. On passe la station de Lélex et on découvre peu à peu les grosses fermes qui annoncent l'architecture jurassienne. A Mijoux, il faut prendre à gauche et traverser la Valserine. Sur le pont Charlemagne, il y a une borne qui relate les grandes dates de l'histoire de la commune. Ensuite, une série de lacets en forêt nous donne le sentiment de grimper un véritable col. L'arrivée à Lajoux, qui se fait par une petite descente, est magnifique avec le vaste panorama qu'elle offre sur le plateau et ses massives maisons comtoises.
00:00:00 • Ballon d'Alsace depuis Malvaux (1171m)
C'était mon premier contact avec les Vosges et j'étais un peu curieux de savoir comment on grimpe au sommet d'un ballon. Ici, ce sont des lacets qui n'en finissent pas, mais avec une déclivité fort raisonnable. Si bien que j'ai été étonné par la facilité avec laquelle je progressais. Comme je m'y attendais un peu, il a fallu attendre le dernier kilomètre pour voir la vue se dégager et goûter au paysage lointain. S'il n'était pas si loin de chez moi, je reviendrais volontiers le gravir régulièrement ce Ballon d'Alsace !
00:00:00 • Ballon d'Alsace depuis Sewen (1171m)
Depuis Sewen, la route s'en va par un petit vallon qui longe un lac et puis, par une succession de lacets superposés elle rejoint un lac de barrage nommé lac d'Asfeld. Enserré dans la forêt, il en conserve une couleur verte peu attirante. La montée se poursuit dans un relief de plus en plus resserré et abrupt. Des murets de pierre protègent du vide. A 3 km du sommet, on change de département et de région, tout en découvrant les infrastructures pour le ski. Le paysage se dégage et on peut découvrir les croupes arrondies si caractéristiques des Vosges. Le vent dans le nez contrarie un peu la progression dans l'ultime kilomètre. Une statue a été édifiée en 2022 pour célébrer le centenaire du département du Territoire de Belfort où nous nous trouvons.
00:00:00 • Ballon d'Alsace depuis Saint Maurice sur Moselle (1171m)
C'est un plaisir de s'extirper du village de St Maurice sur Moselle et de pouvoir admirer son clocher pointu ainsi que les crêtes des Hautes Vosges en arrière-plan. Parvenue en forêt, la route se déroule sur de longs lacets au pourcentage constant : 7% du bas en haut. Au 3/4 de la montée, on aperçoit le Ballon de Servance, bien identifiable avec son relai hertzien à vocation militaire. L'arrivée au sommet offre enfin une vue dégagée avec des horizons à reconnaître. A noter qu'il y a une salle hors-sac avec un point d'eau et des toilettes propres.
00:00:00 • Col de la Clusaz depuis Corbel (1169m)
Découvert à l'occasion d'une randonnée organisée par les cyclos chambériens. J'avais crevé dans la descente du col des Égaux et un gars m'avait dépanné avec sa chambre. Merci à lui ! J'avais bien aimé le village de Corbel, en balcon au-dessus d'un vallon boisé et face à la proue verticale de la Roche Veyrand. Quand il a fallu reprendre la montée, ça a été un peu compliqué car j'avais perdu le rythme et la pente est sévère, mais pas continuellement. Le débouché dans les prés au col de la Cluse est magnifique, avec la vue sur le Granier.
00:00:00 • Col de Val Ferrière depuis Seillans (1169m)
Une montée un peu longue, mais qui permet de savourer les paysages de l'arrière-pays provençal. J'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir le village de Mons très animé. Après avoir roulé dans une ambiance un peu désertique, on est un peu surpris de découvrir un bourg aussi vivant. C'est le Midi chaleureux que l'on aime ! Les derniers kilomètres en balcon sur la route qui vient de Grasse donnent l'impression qu'on a beaucoup grimpé.
00:00:00 • Col de Peyra Taillade depuis Prades (1169m)
Je ne suis pas parti de Prades, mais de Paulhaguet, car je voulais au préalable gravir les cols de Montclard et de Fix-St Geneys. Je suis donc arrivé par Siaugues et Vergonzac. En fin d'itinéraire, avec des routes qui montent et qui descendent sans cesse, j'ai trouvé qu'il y avait quelques rampes bien méchantes. Je me souviens d'une vue bien dégagée dans le dernier kilomètre, tout en ligne droite.
00:00:00 • Saint Nizier du Moucherotte depuis Grenoble (1168m)
Je lis le témoignage de François B. auquel je souscris entièrement. Je dirais en complément que c'est un peu difficile de traverser Seyssinet à vélo (à moins que je n'aie pas su voir l'itinéraire protégé ?). Cette montée alternative sur le plateau du Vercors est de plus en plus empruntée par les voitures et peut être très pénible de ce fait. Elle permet de voir Grenoble bien plus que la montée par Sassenage.
00:00:00 • Espace nordique de Giron depuis Champfromier (1166m)
J'ai entrepris la montée de bon matin le 26 juin. Il faisait 9°. Je n'ai donc pas transpiré et c'est tant mieux. Je suis parti de St Germain de Joux, histoire de bien effectuer tout le dénivelé. Dès qu'on a pris la route de Montanges-Champfromier, la pente s'installe gentiment et on peut prendre un rythme très régulier. Il y a un long replat entre les deux villages, puis la pente s'intensifie dès qu'on entre dans Champfromier. On se retrouve vite en forêt jusqu'à la traversée du petit tunnel. La bascule vers Giron se fait davantage dans les prés, ce qui ouvre l'horizon. Pour atteindre l'espace nordique, il y a un bon kilomètre pentu au-dessus du village. Delà, on peut continuer vers La Pesse. J'ai préféré descendre vers Belleydoux pour gagner le col de la Croix de la Serra.
00:00:00 • Petit Ballon depuis Metzeral (1163m)
Je suis allé au Petit Ballon après avoir fait le Platzerwasel et le Grand Ballon. Disons que je n'étais plus très frais. Mais qu'importe, l'essentiel c'est d'être arrivé en haut et d’avoir pu apprécier le paysage ! Depuis Sondernach, nous suivons une route assez étroite, au pourcentage régulier et lorsque nous débouchons sur le sommet, le panorama est superbe. Dommage que je ne sache pas nommer tout ce qui nous entoure. Mais je reconnais tout de même les crêtes du Linge, au nord. La descente vers Luttenbach m’a paru vertigineuse. Est-ce l'effet de l'étroitesse de la route ?




00:00:00 • Col des Gets depuis Taninges (1163m)
On quitte Taninges par une très belle route en surplomb de la plaine jusqu'à un premier lacet. De là, on va peu à peu rentrer en forêt, puis dans une espèce de gorge toute en courbes et contrecourbes, froide et sombre. La pente est tout à fait acceptable, mais la circulation très intense, notamment avec les camions de chantier. Après avoir laissé sur la gauche la route du Praz-de-Lys, on est très heureux de sortir de la gorge pour découvrir les premiers chalets de la station des Gets. Le nom du col est gravé sur une pierre, sur le rond-point proche de la télécabine du Mont Chéry. On ne peut pas dire que tout soit fait pour accueillir les cyclos routiers dans les meilleures conditions possibles. Aux Gets, tout est axé vers le VTT.
00:00:00 • Col des Gets depuis Morzine (1163m)
En quelques coups de pédales sur une pente modérée, on remonte du trou de Morzine vers la crête des Gets. Tout se passe en forêt sur une large route très fréquentée. Ce n'est pas ce qu'il y a de mieux à conseiller pour une jolie promenade cyclo.
00:00:00 • Col des Arces depuis Lullin (1163m)
Après avoir quitté Lullin, on grimpe dans les prés escarpés. Cette route étroite qui va de hameau en hameau, joue avec le relief tourmenté et offre des pourcentages très soutenus. Il ne faut pas hésiter à mettre le petit braquet. Voilà qui fait démentir l'idée que les cols d'accès à la Vallée Verte sont tous faciles.
00:00:00 • Col des Arces depuis Habère Lullin (1163m)
Jusqu'à Habère-Poche, c'est le même parcours que pour le col de Cou. Dès qu'on a pris la direction des Arces, la route se rétrécit et la pente s'intensifie. On passe près d'une chapelle et quelques maisons anciennes. On débouche très vite au sommet, avec de belles vues sur le Mont Forchat et le Mont Billiat.
00:00:00 • Col de la Croix de l'Homme Mort depuis Montbrison (1163m)
J'ai aimé gravir ce col, car c'était la première fois que je venais dans cette région que je ne connaissais absolument pas. J'étais donc avide de découvrir sa géographie et ses paysages. Dès qu'on quitte Montbrison, la route s'élève sur une pente assez soutenue pour offrir de larges vues sur la campagne vouée à l'élevage. Elle épouse ensuite les accidents du relief par de nombreuses courbes. Les villages sont le plus souvent légèrement à l'écart. Les cinq derniers kilomètres se déroulent sous le couvert des sapins. On ne peut pas dire que l'arrivée au sommet soit inoubliable. Mais elle n'a pas fait de moi un homme mort. Je vais pouvoir atteindre Ambert et sa célèbre mairie ronde.
00:00:00 • Col de la Croix de l'Homme Mort depuis Saint Antheme (1163m)
Quitter St Anthème à 9h00 du matin, alors que les champs sont encore blancs de givre, montre bien la rigueur du climat qui règne ici ! Mais je n'avais pas trop d'inquiétude quant à la possibilité de me réchauffer en pédalant. La pente est régulière, pas trop sévère. Mais le paysage n'est pas très attractif, à toujours se heurter à un mamelon boisé ou un ravin embroussaillé. Après le passage du col des Limites, l'horizon est plus dégagé et la pente presque insignifiante. Je me suis arrêté pour photographier la petite maison où est inscrit "café du Roy". Geste qui n'a pas échappé à la vigilance des chiens de chasse qui se sont mis à aboyer frénétiquement, provoquant ainsi un concert d'aboiements de maison en maison. Oh ! Joie de la campagne !
00:00:00 • Col de la République / Col de Grand Bois depuis Bourg Argental (1161m)
C'est une route à grande circulation et j'avais quelque crainte à l'emprunter. Mais elle a aussi l'avantage d'être bien entretenue et bien dessinée, donc plutôt roulante. Il y a un passage un peu éprouvant au troisième kilomètre (8%). Sinon, on reste quasiment toujours avec la même déclivité de 4-5%. Sous les sapins, on devine aisément qu'il peut faire froid ici, même aux beaux jours. Au final, j'ai trouvé cette ascension plutôt agréable et plus sécurisée que je ne le pensais. Au sommet, un panneau indique que c'est le premier col supérieur à 1000 m qui a été franchi par le Tour de France, en 1905.
00:00:00 • Col d'Espreaux depuis Les Savoyons (1160m)
Voici un col qui ne peut que laisser des souvenirs ! Vraiment ! On se croirait sur la lune ! Le désert total. Que des cailloux et de profondes ravines. Par endroit, on se demande comment la route tient sur un terrain pareil. C'est d'autant plus surprenant que le départ est vraiment tranquille. On remonte longuement et tout en douceur le vallon du Drouzet, et lorsque la route se relève, c'est un changement complet de décor. Si vous voulez de l'inédit et du sauvage, il faut faire ce col !
00:00:00 • Col de Creusaz depuis Bernex (1160m)
Dans le village de Bernex, il faut suivre la direction Mont Bénand, puis plus haut Mont César. Il y a des constructions tout le long de la route et au col on trouve l'auberge des alpages. J'ai fait la montée sur une route épouvantable, remplie de gravillons. J'ai été quelque peu déçu de l'arrivée où on ne voit ni la Dent d'Oche (2221 m), ni le Pic des Mémises (1674 m), mais seulement les parois écaillées du Mont César (1574 m). Ce col de Creusaz n'a finalement d'intérêt que parce qu'il est le point de départ de belles randonnées vers les sommets cités.
00:00:00 • Col Saint-Jean depuis Laborel (1159m)
Je rejoins pleinement Alex V. pour dire que ce col est difficile, surtout si on l'enchaine avec le Perty. Les pentes sont très raides dès le départ. On roule sur une route très sinueuse, dans une ambiance désertique. On est à la fois émerveillé par ce paysage sauvage, et anéanti par la chaleur accablante. A quelques encâblures du sommet, on peut rejoindre le col de Muze si on prend la petite route à flanc sur la droite. La descente sur Egalayes est assez acrobatique, avec une route souvent encombrée de gravillons.
00:00:00 • Montarcher depuis Allézieux (1159m)
Je suis arrivé par St Jean Soleymieux et le col de la Croix de Joanziecq. Après le village de La Chapelle en Lafaye, la montée est brutale, mais courte. Le village de Montarcher se dispute le titre de village le plus haut de la Loire avec le village du Bessat situé dans le Pilat. Une table d'orientation située à côté de la petite église romane signale que l'on peut voir le Mont Gerbier de Jonc. Du sommet de ce village perché, on embrasse tous les environs.
00:00:00 • Ballon de Servance depuis Servance (1158m)
Il est pour ainsi dire normal de grimper au Ballon de Servance depuis Servance, même si l'un et l'autre ne sont pas tout proches. Mais si ce sommet ne permet pas d'ajouter un col dans son escarcelle, il permet d'en ajouter deux au cours de l'itinéraire. Tout d'abord le col des Croix (679 m) qui se fait par une belle et large route, avec d'assez jolies perspectives sur tous les ballons boisés à l'horizon. A ce col, il faut tourner à droite, et quelques centaines de mètres plus loin, on trouve sur la gauche un bref raidard qui aboutit au Trou de l'Enfer (725 m) d'où on a une assez jolie vue sur le versant vosgien et Le Thillot. Maintenant, c'est partie pour une montée franchement casse-patte de dix kilomètres. A d'agréables replats succèdent de brusques raidillons. La route tournicote pas mal au gré des accidents du terrain, mais sans vraiment offrir de beaux points de vue. La forêt habille toutes les croupes et ça devient franchement monotone de rouler dans cette ambiance. Je n'ai pas vraiment envie de revenir par-là, et ce d'autant moins que j'ai été surpris par une méchante averse.
00:00:00 • Ballon de Servance depuis Col des Croix (1158m)
Arrivé au col des Croix depuis Servance, j'ai bifurqué à droite, sans savoir où j'allais. J'aime le vélo pour ces opportunités qu'il nous offre de découvrir un secteur totalement inconnu. Nous sommes sur une petite route au dénivelé assez irrégulier où il faut parfois se mettre en danseuse pour passer quelques bosses. Je ne me souviens pas d'un paysage bien dégagé. Mais je me souviens bien de la descente sur une route étroite et humide, dans la forêt, et avec des dévalés vertigineux. Arrivé en bas, je me suis demandé si je remonterais cette route un jour. Elle m'a vraiment impressionné.
00:00:00 • Ballon de Servance depuis Le Thillot (1158m)
Il faut tout d'abord passer le col des Croix que l'on voit très bien depuis Le Thillot. C'est une montée classique avec quelques virages assez doux. Ensuite, la route se rétrécit. Elle n'a pas un profil régulier. De brusques à-coups m'ont obligé à puiser dans mes réserves pour garder un semblant de rythme. Je croyais évoluer sur une ligne de crête et pouvoir bénéficier d'un joli panorama, mais j'ai été plutôt déçu car sans être véritablement en forêt, on sent bien qu'on est dans un environnement qui se referme peu à peu. Ça devait être bien différent autrefois. Zone militaire, le sommet du Ballon de Servance est inaccessible (barrière). Quant à la descente vers Plancher les Mines, elle réserve quelques émotions sur une route granuleuse, humide, et très sombre.
00:00:00 • Ballon de Servance depuis Plancher Bas (1158m)
Cette fois, je ne vais pas au ballon de Servance par hasard. Je veux affronter la pente qui m'avait parue bien ardue il y a onze ans déjà ! Cet itinéraire comporte deux parties d'inégale longueur et d'inégale intensité. Tout d'abord, il y a pratiquement dix kilomètres pépères à remonter les villages de Plancher Bas puis de Plancher les Mines. Au-delà de l'embranchement de la Planche des Belles Filles, le parcours est encore facile sur trois kilomètres, le long d'un agréable torrent. Ensuite, changement radicale d'ambiance. La pente va passer constamment au-delà des 7%, sur une route très étroite, mais fort heureusement sans circulation. Il faut se mettre dans son rythme et le conserver jusqu'en haut. On a tout loisir de se familiariser avec la fougère et la barbe de bouc qui abondent sur les bas-côtés. Ce serait étonnant que vous ne soyez pas surpris par le fracas d'un avion à réaction : la base militaire de Luxeuil a justement son antenne-radar au Ballon de Servance. Voilà pour l'ambiance quelque peu sauvage et rustique de cette montée. Y accédant après un épisode de canicule, je n'ai pas ressenti l'ambiance humide de mon précédent passage. A l'arrivée au sommet (de la route, pas du ballon), grosse déception : aucune vue. Pire : la route qui accède au ballon est zone militaire, fermée par une chaine. Espérons que la descente vers le col des Croix offre quelques beaux points de vue...
00:00:00 • Col des Limites depuis Montbrison (1157m)
Le col des Limites est juste après le col de la Croix de l'Homme Mort. Il marque la limite entre les départements de la Loire et du Puy de Dôme (jolie borne ancienne). Je ne ferai donc pas une description différente de celle du col de la Croix de l'Homme Mort.
00:00:00 • Côte de Prémanon depuis La Doye (1155m)
Jusque-là, je n'avais fréquenté Prémanon qu'en hiver pour le ski de fond. J'étais passé par cette route enneigée qui m'avait parue glaciale et lugubre. J'avais donc une petite réticence à la faire en vélo. Eh bien, en ce dernier jour de mai, ce fut un véritable enchantement. Mi- champêtre, mi- forestière, la montée se passe sans à-coups. J'ai été accompagné par les chants d'oiseaux, ce qui est bien plus agréable que les pétarades automobiles continuelles de la RN 5 abandonnée à Morez et retrouvée à la Cure. C'est vraiment une alternative agréable pour débuter le col de la Faucille ou celui de la Givrine. Le panneau qui indique le sommet de la montée est à environ un kilomètre après le village de Prémanon.
00:00:00 • Col de l'Arzelier depuis Vif (1154m)
Eh bien moi, je l'ai trouvé bien long ce col ! Avec quelques passages bien raides avant Prélenfrey. Mais il offre de beaux coups d'œil tout du long. Et je n'oublierai pas l'arrivée au sommet avec la vue exceptionnelle sur les falaises des hauts sommets du Vercors et leur dentelle de pierre. Éblouissant !
00:00:00 • Col de l'Arzelier depuis Saint Guillaume (1154m)
Montée qui a deux aspects. Entre St Guillaume et Château-Bernard, on est sur un terrain très accidenté, et si je peux dire encaissé d'un ravin à l'autre. Au-dessus de St Bernard que l'on quitte par de belles épingles, la route s'élargit et l'horizon se dégage. C'est une montée pour puncheur, avec des replats qui succèdent à de brusques ressauts. Pas ce que j'aime le mieux...
00:00:00 • Col de Palaquit depuis Grenoble (1154m)
C'est exactement le même itinéraire que celui du col de Porte, mais avec un panneau qui indique le col de Palaquit 2,5 km avant le sommet. A cet endroit, il y a une route qui permet de rejoindre Sarcenas et Quaix-en-Chartreuse. Pour éviter de faire un doublon, il vaudrait mieux mettre le descriptif qui passe par cette route.
00:00:00 • Col des Étroits depuis Vuiteboeuf (1153m)
A Yverdon, dans la plaine, je me dis "Oulala ! Il faut monter là-haut. Ça va être dur !" Et puis me voilà parti. Les kilomètres s'enchainent. Je suis déjà dans les lacets au-dessus de Vuitebœuf. Je vois le lac au loin. Les premiers bâtiments hôteliers de Ste Croix approchent. Je respire déjà comme un petit air des hauts. Ça sent la station un peu chic, mais pas trop. Il y a bien sûr la petite gare. Des fleurs aux balcons. C'est l'été. La vie est belle. Mais il faut encore faire un effort car le col est un peu au-dessus, avec peut-être les pourcentages les plus exigeants de la montée. Et après, j’ai filé vers le Val de Travers où notre cher Jean-Jacques Rousseau vécut de bien tristes déconvenues.
00:00:00 • Col des Étroits depuis La Gauffre (1153m)
Un itinéraire merveilleux qui nous offre tout du long des paysages ou des villages qui nous donnent envie de séjourner là. Tout d'abord, on peut admirer le château de Joux sur son éperon rocheux. La montée vers Les Fourgs oblige à forcer un peu sur les pédales. Normal : on arrive au village le plus haut du Doubs où il y a de très belles pistes de ski de fond. Son beau clocher comtois aux tuiles vernissées attire l'œil. Ça descend un peu pour passer la frontière suisse et on aborde alors le vaste plateau de L'Auberson et ses riches prairies. Le Chasseron se profile droit devant. Le col arrive après un ressaut qui brise un peu l’harmonie ressentie jusque-là.
00:00:00 • Col de Malissol depuis Nantes en Ratier (1153m)
Quand on est à La Mure, on voit des montagnes chauves. C’est assez peu commun. Le col de Malissol est au pied d’une de celles-ci. Il permet d'accéder à la station de l'Alpe du Grand-Serre. Sitôt après le village de Nantes en Ratier, la pente va jouer avec les 9-10% sur les deux kilomètres qui séparent du sommet. On est content de le franchir !
00:00:00 • Col de Malissol depuis Basse Valette (1153m)
Quand on vient de Valbonnais, on a déjà grimpé pas mal pour atteindre Oris en ratier. C'est le désert ! Qui peut avoir le courage d'habiter par-là ? Quatre kilomètres plus haut, on laisse la route du col de La Morte pour prendre à gauche une route ombragée, mais dont on devine le tracé ascendant. La pente ne cesse de se durcir jusqu'au col heureusement proche.
00:00:00 • Station de la Sambuy depuis Faverges (1152m)
Mes camarades de l'internat natifs de Faverges ne juraient que par la station de la Sambuy et sa piste noire. Cela valait bien une visite à cette station si prestigieuse, mais en été, et à bicyclette. Il avait plu le matin et des orages étaient annoncés pour le soir. Dans cet entre-deux, j'ai pu échapper à la touffeur de l'été. J'ai vraiment beaucoup aimé cette montée somme toute assez courte - 10 km depuis Faverges - avec une pente qui se durcit au fil des kilomètres. La route est très large et sans à-coups. Elle tourne gentiment sous les sapins. On n'a pas de vue en montant, mais en redescendant, on peut voir la Dent de Cons droit devant, et plus à gauche le Mont Charvin et le bout de la chaine des Aravis et la Tournette.

Si vous montez au col de Tamié, ce serait dommage de ne pas faire le crochet par la Sambuy. Il n'y a que 5 km depuis Seythenex.
00:00:00 • Col de Clye depuis Cormaranche en Bugey (1151m)
Après la suée pour atteindre (par erreur) Planachat, la remise sur le bon chemin pour le col de Clye offre un temps de repos : presque 2 km à plat, mais toujours dans la forêt. Et puis soudain, rebelote, une pente ardue où il faut serrer les dents pour rester assis sur la selle. Le revêtement granuleux ne fait que compliquer la tâche. Mais le pire est à venir. La descente vers la ferme de Pré Guichard est un cauchemar pour les vélos de route. Il n'y a pratiquement plus de goudron et il faut passer à pied si on ne veut pas crever. Franchement, je ne crois pas que je reviendrai un jour ici avec mon vélo de route. Aujourd'hui, je vais attraper la route du col de la Rochette pour basculer vers le Valromey où j'espère trouver des routes plus accueillantes.
00:00:00 • Col de la Forclaz de Montmin depuis Vesonne (1150m)
Le col de la Forclaz est connu de tous les annéciens adeptes du vélo pour être très difficile par ce versant. Cette réputation n'est pas usurpée : la première borne kilométrique annonce 11%. Ça commence juste au-dessus de Vesonne avec une longue rampe à flanc de montagne. Après une courbe à gauche, on entre en forêt où la pente se tasse un peu, le temps de remonter la gorge du Nant de Montmin. Mais lorsqu'on aborde les prairies, une série de virages très relevés nous oblige à nous dresser sur les pédales. On laisse à droite la route qui va au hameau du Plan, et au sortir d'un virage, le village de Montmin semble nous narguer sur son promontoire. Hourra ! Voici une petite descente. C'est fini ? Pas du tout ! Ça repart de plus belle : nouvelle borne à 11%, le temps de passer à côté de la petite station de ski alpin (idéale, car pas chère, pour faire débuter les enfants). Si vous n'avez pas été doublé par un, que dis-je, plusieurs, minibus transportant des parapentistes, c'est que vous êtes monté un jour de pluie ou de brouillard. C'est une succession continuelle de décollages, et le col est souvent encombré d'une foule de touristes curieux. Prudence donc !




00:00:00 • Col de la Forclaz de Montmin depuis Menthon Saint Bernard (1150m)
C'est un site de décollage très prisé des parapentistes, ce qui amène constamment du monde au col les jours de beau temps. C'est bien de faire débuter l'ascension à Menthon. Comme ça on a l'altitude du lac (450 m) comme repère. La côte d'Echarvines n'a rien d'effrayant pour commencer, pas plus que la montée vers l'ermitage de St Germain qui se trouve au-dessus du deuxième tunnel. C'est dans ce secteur qu'on a de très beaux points de vue sur le lac d'Annecy. Ça continue encore assez paisiblement jusqu'à Rovagny où la route se redresse d'un coup à 7%. Là, on tourne le dos au lac et on entre dans la forêt et... dans le dur. Après le passage d'un pont, et un virage à droite, c'est à peu près tout droit jusqu'au sommet et à plus de 10% sur deux kilomètres. Au col, on peut admirer le lac (enfin, si ce n'est pas trop la cohue). Avancez-vous de quelques mètres sur l'autre versant et vous pourrez admirer l'impressionnante masse de la Tournette (2351 m) toute proche.
00:00:00 • Col des Quatre Vios depuis Saint Pierreville (1149m)
La traversée de St Pierreville, ainsi que le kilomètre qui suit, tout en ligne droite, sont plutôt éprouvants. Ensuite, ce n'est que du bonheur. On se retrouve en pleine nature, dans une solitude presque totale. On ne voit plus de maisons au bord de la route. Les rares hameaux sont nichés loin en contrebas au creux des ravins. Je n'ai pas été étonné de subir les bourrasques de vent qui de temps à autre venaient contrarier ma progression, eu égard au nom que porte le col où j'allais.
00:00:00 • Col de la Soeur depuis La Tour d'Auvergne (1149m)
Voici un col assez court, avec une pente modérée, et qui offre des paysages agréables. C'est la pleine campagne avec quelques grosses fermes. Au-delà du hameau de Féreyrolles, il y a une prairie avec de mini-dolmens. L’agriculteur a su trouver une utilité aux pierres qui encombraient son champ ! Après le col, dans la descente vers La Bourboule, très jolie vue sur Murat le Quaire et la Banne d'Ordanche.
00:00:00 • Station de la Planche des Belles Filles depuis Plancher les mines (1148m)
J'étais passé au pied de la Planche de Belles Filles en 2011, alors que cette station de ski m'était alors totalement inconnue. Et puis le Tour de France a tout changé : 2012, première victoire d'étape sur le Tour pour Chris Froom. 2020, spectaculaire contre le montre et victoire retentissante de Pogacar. Qu'a-t-elle donc cette Planche des Belles Filles pour révéler les futurs champions ? M'y voici à mon tour ! Ce qui m'a le plus impressionné, c'est que dès qu'on débute la montée, on a cette très longue ligne droite ascendante devant nous et dont on perçoit bien le ressaut où la pente dépasse les 15%. Tout de suite il faut mettre le petit braquet et monter à son allure. C'est ainsi que mètre après mètre je progresse dans le mur que je passe finalement assez bien. Aussitôt derrière il y a une petite accalmie et puis les lacets vont s'enchainer, certes sur un pourcentage soutenu, mais toujours régulier. J'ai presque été étonné de voir apparaître aussi vite le parking et le bâtiment de la station. Mais après tout, il n'y a que 5 km pour arriver là ! Quant à la Super Planche, elle était fermée et je la laisse bien volontiers aux cracks !
00:00:00 • Col de l'Echarasson depuis Saint Jean en Royans (1146m)
A partir du col de Gaudissard, si vous allez au col de l'Echarasson, vous abandonnez la route en surplomb de Combe Laval. Vous y perdez pour la vue, mais pas pour la tranquillité et un relatif repos à l'ombre. Vous pourrez toujours basculer sur le versant de Lente et retrouver la route qui vous ramènera au col de la Machine. A moins que vous ne préfériez aller découvrir le col du Carri (1202 m) ou le col du Chaud Clapier qui est le col goudronné le plus élevé de la Drôme (1431 m).
00:00:00 • Col de Tourniol depuis Saint Jean en Royans (1145m)
Jusqu'à Léoncel, le parcours est commun à celui du col de Bacchus : plutôt régulier, mais un peu lassant dans sa partie boisée. C'est pourquoi, lorsqu'on amorce les lacets au-dessus de Léoncel, on retrouve un peu plus d'envie, porté par un paysage plus attrayant. Mais qui peut parfois être pris dans le brouillard comme en témoigne la stèle commémorative d'un crash d'avion.
00:00:00 • Col de Tourniol depuis Romans (1145m)
La montée au col débute réellement à Barbières. On a les parois du Vercors devant nous qu'il va falloir franchir dans une échancrure au col de Tourniol. Après avoir contourné un premier monticule, on enfile une série de courts lacets qui nous permettent d'embrasser une large vue sur la vallée de l'Isère d'où on vient. On s'approche des parois verticales où des rochers émergent comme de grosses molaires. Une nouvelle envolée de lacets plus rudes que les précédents permet de déboucher au col avec une belle vue sur le vallon de Léoncel tout proche. Je me souviendrai de cette belle montée qui comme dans toutes celles que j'ai effectuées dans le Vercors m'a offert des paysages exceptionnels.
00:00:00 • Col de la Croix de Joanziecq depuis Montbrison (1145m)
Je suis monté depuis St Jean Soleymieux. La route serpente dans les prés, sur une pente assez soutenue, avant de gagner le couvert des sapins si répandus en Forez. Le passage du col est assez insignifiant. En basculant sur l'autre versant, on arrive vite au village de La Chapelle en Lafaye où se trouve un gîte d'étape communal très accueillant, associé à une petite épicerie associative où on peut acheter à l'unité tous les aliments pour un pique-nique ou pour le dîner si on passe la nuit ici. Une très chouette initiative qui mérite d'être encouragée.
00:00:00 • Col du Calvaire depuis Hachimette (1144m)
Je n'ai pas beaucoup apprécié la montée depuis Orbey. J'ai préféré arriver depuis les cols du Bonhomme et du Luschpach. C'est la bucolique route des crêtes, mais avec quelques passages assez raides sur les deux derniers kilomètres. On découvre aussi que le télésiège fonctionne l'été et que de nombreux vététistes l'utilisent afin de pouvoir dévaler les pistes tracées pour eux. Toujours la même cohue de voitures sur le parking.
00:00:00 • Col du Calvaire depuis Orbey (1144m)
Il y a les cols que l'on aime (les Bagenelles) et les cols que l'on n'aime pas (le Calvaire). A quoi cela tient-il ? A la difficulté ? Ce que je n'aime pas, ce sont les à-coups. Ici, il y en a à plusieurs reprises et en particulier à proximité du Lac Blanc. On a l'impression que ça ne grimpe pas et on est collé à la route. A la fréquentation ? Oui, il y a pas mal de voitures. Les motards eux se font plaisir en pétaradant le plus possible. Au panorama ? (ou plutôt au manque de vue) ? La signalisation routière annonce plusieurs lacs que l'on ne voit jamais, ou à peine. Quant au col lui-même, il n'offre pas de vrai beau point de vue, mais des parkings autos bien remplis.

Heureusement que l'on peut s'échapper par la route des crêtes et retrouver le calme des hauteurs.
00:00:00 • Col de Pétra Félix depuis Romainmotier (1144m)
Partir de Romainmôtier pour monter vers le col de Pétra Félix prend vite un petit air de réjouissance, car on a la certitude de parcourir un itinéraire à la fois tranquille et superbe, comme en offre bien souvent le Jura. La déclivité de la route n'ai jamais méchante, sauf peut-être pour passer les virages au-dessus de Vaulion. Je me suis compliqué la tâche en voulant aller chercher le col répertorié Golet 1154 m dans la liste du club des Cent Cols. Misère de misère ! Qu'est-ce que j'ai souffert sur la petite route de Plâne. Je ne savais pas qu'il y avait des pentes pareilles dans un massif réputé pour la douceur de ses combes ! Je fus très heureux de regagner la route initiale qui pour le coup me parut d'une extraordinaire facilité. Le col de Pétra Félix est surtout un carrefour qui nous permet de nous diriger soit vers la vallée de Joux, à droite, soit vers le col du Mollendruz à gauche.
00:00:00 • Col de Bérentin depuis Le Grand Abergement (1144m)
La route idéale pour qui aime le cyclotourisme sur des parcours peu fréquentés et un peu secrets. Ici, on ne roule pas spécialement pour la vue, ni pour accomplir un exploit, mais pour être au calme, à plus de 1000 mètres d'altitude et sans avoir fourni un effort démesuré. A cela s'ajoute que si on est chasseur de cols, on peut aller glaner quelques golets (c'est le nom qu'on donne aux cols dans le secteur) dans les environs : golet Comment, golet Sapin, golet Belon, sans oublier le col de Cuvéry. Bonne promenade !
00:00:00 • Col de Bérentin depuis Nantua (1144m)
On est content de laisser la route nationale aux Neyrolles pour prendre la montée vers Le Poizat. Mais il faut supporter la rumeur continuelle de l'autoroute des Titans. Après le passage du tunnel du Peney, la pente s'adoucit et les sonnailles des troupeaux remplacent le bruit des autos. Au Poizat, on retrouve la route qui vient de St Germain de Joux et on monte paisiblement en forêt les cinq derniers kilomètres.
00:00:00 • Col de Bérentin depuis La Voute (1144m)
En partant de St Germain de Joux, on grimpe par le versant nord, dans la forêt de sapins. On a la rumeur de l'autoroute jusqu'au village de Lalleyriat. Ensuite on rejoint le village du Poizat où il y a un foyer de ski de fond. Le col de Bérentin est cinq kilomètres au-dessus. Il n'a rien de très particulier, si ce n'est qu'il fait communiquer la vallée de Nantua avec les hauts plateaux du Bugey. La montée est à peu près homogène d'un bout à l'autre et il y a très peu de circulation. Je le recommande à ceux qui aiment les coins isolés.
00:00:00 • Les Bergonnes (Plans d'Hotonnes) depuis Le Grand Abergement (1143m)
J'étais venu skier là une fois ou deux et il était donc tout naturel que j'y vienne un jour à vélo. Comme pour tous les cols environnants, ce qui est appréciable par-dessus tout, c'est le calme. Après la station (où il y a maintenant un anneau goudronné pour les adeptes du ski à roulettes et l'entraînement estival des biathlètes), la route s'élève un peu plus fort. Belle vue sur les environs.
00:00:00 • Col de Montirargues depuis La Gazelle (1141m)
C'est le point de passage ouest pour accéder à Allanche. Il y a une petite portion un peu difficile après avoir quitté la route Murat-Riom-ès-Montagne, mais on est très vite sur un large plateau exposé au vent et avec quelques zones humides. J'aime pédaler dans ces espaces ouverts et semi-sauvages. La descente vers Allanche est courte mais prodigieuse. Laissez-vous emporter !
00:00:00 • Torgon depuis Vionnaz (1140m)
Quand on est à Vionnaz et que l'on regarde vers les hauteurs pour essayer de deviner où la route va nous emmener, on a un petit frémissement d'inquiétude à découvrir le versant abrupt de la montagne. Mais c'est sans compter sur le savoir faire suisse et l'art de tracer une route où les lacets s'étirent suffisamment pour dompter la pente très progressivement. C'est un petit régal d'enchainer toutes ces épingles dans un paysage constamment à découvert. On a des vues magnifiques sur la plaine du Rhône et les sommets des Alpes valaisannes. Arrivé au village de Revereulaz on aperçoit les énormes bâtiments de la Jorette, heureusement à l'écart des chalets de Torgon. Après une petite descente, il faut de nouveau affronter la pente. Oh ! Comme les villages de la vallée paraissent petits ! Joie de pouvoir les contempler ainsi que les sommets enneigés au loin. J'ai poursuivi jusqu'au bout de la route goudronnée, au Plan de Croix, à 1333 m, là où partent les télésièges. Pas folichon comme endroit !
00:00:00 • Col de la Schlucht depuis Fraize (1139m)
Parmi les montées proposées, il n'y a pas celle que j'ai faite. Je pense que c'est celle-ci qui est la plus proche. Je suis parti de Xonrupt-Longemer, puis Le Valtin et la Schlucht. Pour atteindre Le Valtin, on passe le petit col de Surceneux dans la forêt vosgienne typique. A partir du Valtin, ça monte vraiment et comme c'est en ligne droite, on n'a aucun répit. Il faut prendre un rythme et le tenir jusqu'en haut. La montée directe depuis Xonrupt-Longemer est sans doute plus facile.
00:00:00 • Col du Cucheron depuis La Diat (1139m)
La montée en épingle de la Diat à St Pierre donne un avant-goût de ce que sera la rudesse de la montée dans ses deux derniers kilomètres. La traversée du bourg nous offre un bon temps de repos et si on jette un regard en arrière, on a une très belle vue sur la pyramide de Chamechaude ou les falaises du Charmant Som; devant, les crêtes du Grand Som. On ne voit pas le col du Cucheron de loin, mais il faut fournir un rude effort pour affronter la pente presque rectiligne. Le passage au sommet permet de voir les majestueuses falaises de la Chartreuse jusqu'au massif du Granier.
00:00:00 • Col du Cucheron depuis Saint Pierre d'Entremont, via Saint Philibert (1139m)
La Chartreuse est un massif fermé, plutôt difficile d'accès. Le col du Cucheron étant situé en son cœur, c'est celui qui demande le plus de kilomètres pour être atteint depuis les agglomérations de Chambéry ou de Grenoble. Mais ce handicap de la distance est largement compensé par la tranquillité des lieux qui ont su conserver la rusticité d'autrefois. Depuis St Pierre d'Entremont, la montée va se faire en deux temps car il y a une légère descente avant d'atteindre le village de St Philibert. A la première épingle, on a une belle vue rétrospective sur le village avec la Roche Veyrand en arrière-plan, et sur les falaises qui surplombent St Même devant. Ensuite on progresse en alternance à travers prés et bois. Le final marque un à-coup dans la déclivité.
00:00:00 • Col du Cucheron depuis Saint Pierre d'Entremont, via Le Villard (1139m)
A la sortie de St Pierre d'Entremont, nous avons deux possibilités pour rejoindre le col du Cucheron. La route qui passe par le Villard est plus courte d'un kilomètre. Ce qui signifie donc que la pente sera plus forte. En effet, dès le départ, il faut s'arracher sec pour rapidement dominer le bourg, et ce n'est qu'au Villard que l'on pourra monter plus tranquillement. La traversée successive des hameaux est agréable. Le final est plus boisé et la pente retrouve de la vigueur une fois que l'on a rejoint la route de St Philibert. Le passage du col n'a rien pour retenir l'attention. Vive la descente rapide vers St Pierre de Chartreuse où la vue est plus dégagée.
00:00:00 • Haut-Crêt depuis Saint Claude (1138m)
Au départ de St Claude, quand on vient de Genève, l'amorce de la route de Chaumont est serrée. Puis celle-ci s'élève par une série de courts lacets pour quitter la ville. Après deux kilomètres, un joli belvédère permet d'admirer St Claude dans toute son étendue et sur tous ses coteaux. Ensuite, le parcours est moins sinueux, plutôt dégagé. Après le village de Chaumont, on croise ça-et-là quelques maisons perdues dans les hauteurs. Un panneau indique col du Haut Crêt à 1125 m. Je n'étais pas mécontent d'arriver car la fatigue se faisait bien sentir au bout de ces 14 km. Ensuite, si on va en direction de Lamoura, il y a encore une petite bosse à passer, mais rien de bien méchant. Et puis on peut dévaler vers St Claude, via les virages de Septmoncel, sans avoir à donner un seul coup de pédale ! Un régal !
00:00:00 • Col des Prés depuis Challes les Eaux (1135m)
Pour un kilométrage similaire à celui du versant nord, le dénivelé est le double sur le versant sud ! Me voilà donc prévenu. Je suis parti de St Alban-Leysse en empruntant la route du col de Plainpalais. A St Jean d'Arvey, j'ai bifurqué à droite pour rejoindre Thoiry. Alors que j'étais satisfait du dénivelé accompli, voici que tout à coup la route plonge vers le ravin de la Leysse. Bigre je n'aime pas ça. Il va falloir refaire le dénivelé perdu ! Désormais, la pente devient sévère jusqu'au sommet, et plus particulièrement avant Thoiry, puis sous les falaises de la Montagne de Bonvillard. Je dois me mettre en danseuse fréquemment. Voici le virage qui oblique plein nord pour rejoindre le col en ligne droite sur une rampe continue où la respiration devient courte. Pas mécontent de finir ! Au milieu des prés et avec le cône de la Galoppaz (1680 m) à contempler.
00:00:00 • Col des Prés depuis Pont d'Escorchevel (1135m)
Voilà un nom évocateur qui laisse imaginer une vue dégagée au sommet. Je suis monté par la route la plus directe depuis Lescheraines. On ne peut pas faire plus paisible, tant du point de vue dénivelé que du point de vue de la circulation. On passe quelques hameaux, mais on est très longtemps tout seul avant d'atteindre Aillon-le-Jeune et sa fromagerie. La route se cabre un peu à la sortie du village, mais rien d'insurmontable et nous débouchons en effet sur un bel espace de prés avec une belle vue sur la Pointe de la Galoppaz.

Premier jour du printemps 2023 : Cette fois, je suis l'itinéraire préconisé. C'est plat jusqu'au hameau de Montlardier, sous la Dent de Rossanaz. Et puis la pente va peu à peu s'accentuer quand la route s'oriente au sud, tout en sinuant entre prés et bois. Ça descend très légèrement entre Aillon-le-Vieux et Aillon-le-Jeune. Passé ce village, on a une double épingle qui nous met tout de suite dans la réalité du col. Et puis l'ascension se termine par une très longue ligne droite avec le dénivelé le plus raide de tout l'itinéraire. Une fois qu'on s'est extrait de la forêt, on peut découvrir devant nous la Pointe de la Gallopaz (1680 m).
00:00:00 • Col du Granier depuis Chapareillan (1134m)
Tous les cyclos le disent : c'est la route la plus difficile pour accéder au Granier. C'est aussi le côté où la montagne s'éboule. Sans atteindre l’ampleur de la catastrophe de 1248 qui fit au moins un millier de victimes, il y a eu ces dernières années plusieurs éboulements spectaculaires. J'entreprends donc la montée avec un œil circonspect sur ces falaises maudites. Je débute aussi la montée avec très peu de kilomètres au compteur, et je vais très vite en payer le prix. La pente est très dure, et ne présente aucun moment d’accalmie. Ça fait déjà deux ou trois kilomètres que j'alterne la position assise avec la position en danseuse, sans jamais pouvoir trouver du rythme. Je sais que ce n'est pas bon signe. Et j'ai beau regarder vers le sommet, je n'y suis pas encore. Arrive donc ce qui devait arriver : je cale. Oui. Plus de jus, plus de force. Je suis obligé de m'arrêter. Ma fierté en prend un coup. Ce genre de panne m'est déjà arrivé. Mais sur des cols plus longs, ou plus difficiles. Caler en montant le Granier, c'est un peu la honte. Et ça m'est arrivé ! Il faudra que je revienne pour effacer cet affront !
00:00:00 • Col du Granier depuis Saint Pierre d'Entremont (1134m)
C'est presque une anomalie pour moi d'avoir grimpé ce versant avant le versant chambérien. J'en garde un souvenir ébloui, grâce à la variété des paysages traversés. Au sortir de St Pierre d’Entremont, on s’engage dans une gorge assez austère avec quelques passages très serrés sous la falaise. La pente est assez douce, quoiqu'avec quelques ressauts non négligeables. Après Entremont-le-Vieux, la déclivité s'accentue au fil des prairies. C'est dans l'épingle, à l'approche de la station de ski, qu'on a le plus fort dénivelé. Dans ce même secteur, la vue sur la proue éboulée du Granier est à la fois splendide et inquiétante. On peut reprendre du rythme dans le final, avec cette fois le dôme boisé de la Pointe de la Bornée devant nous. Le passage du col avec ses marchands de pseudo artisanat local me plait beaucoup moins.
00:00:00 • Col du Granier depuis Chambery (1134m)
Au cours de ces 15 km de montée, on va passer du monde urbain au monde de la montagne, tout en traversant des paysages très variés. La pente n'excédant pas les 7,5%, le col du Granier est accessible à n'importe quel cyclo capable d'enchainer les kilomètres. Il nous faut tout d'abord sortir de Chambéry. Un bon balisage nous conduit sur les premières pentes où l'urbanisation s'étend de plus en plus loin. On n'est pas très loin des Charmettes, chères à Jean-Jacques Rousseau. Un peu plus haut, une méchante usine gâche le paysage côté montagne. Regardons plutôt les collines sur la droite. La route va enfin changer de direction pour se rapprocher de la falaise et nous mettre dans une ambiance plus sévère et plus minérale. On passe le tunnel du Pas de la Fosse et on va finir la montée sur une pente adoucie et dans une ambiance boisée. 4 alternatives s'offrent à nous pour revenir sur Chambéry.
00:00:00 • Col du Granier depuis Saint Baldoph (1134m)
Je me souviens d'avoir serré les dents et levé le cul de la selle pour affronter les premiers kilomètres où l'on domine peu à peu tous les villages du piémont chambérien. Et je me souviens surtout d'avoir été serré méchamment par un abruti d'automobiliste qui m'a obligé à mettre pied à terre. Je ne pense donc pas remonter par cette route au demeurant fort jolie.
00:00:00 • Col des Tribes depuis Le Bleymard (1131m)
Depuis Bagnols-les-Bains, on côtoie les premiers méandres du Lot. C'est ce qu'on appelle une route bucolique où le cyclotouriste peut flâner à son aise !
00:00:00 • Col de Menthières depuis Confort (1127m)
Sans vouloir faire un méchant jeu de mots, on quitte son confort pour une montée bien ardue sur les deux tiers du parcours. On est plutôt dans les prés avec la vue qui s'élargit progressivement sur le bassin de Bellegarde et l'avant pays savoyard. On se sent un peu seul au monde sur ces hauteurs ignorées des masses touristiques. Et du coup on est d'autant plus satisfait d'avoir su découvrir cette montagne jurassienne.
00:00:00 • Col des Tourettes depuis Col de La Saulce (1126m)
De part et d'autre de la route qui va de Serres à Rosans, on trouve des petits cols, sur des petites routes. Le col des Tourettes est sans doute le plus beau, parce que le plus haut (1126 m). Au col de La Saulce, il faut prendre à droite et pendant trois kilomètres, on ne va pas s'amuser : on frise les 8% de moyenne ! Mais on est récompensé par un panorama splendide sur tout le Pays de Rosans. Vraiment, ça vaut la peine d'aller jusque la-haut !
00:00:00 • Col des Tourettes depuis Serre Boyer (1126m)
Je craignais un peu cette montée qui se situait en fin de parcours après La Fromagère, Prémol, Fays et Rossas. Et bien c'est passé comme une lettre à la poste ! Et pour deux raisons : 1- J'avais le vent dans le dos. Eh oui, ça compte ! 2- Depuis La Charce, la montée est bien plus progressive que depuis le col de La Saulce et joliment ombragée sur la fin.
00:00:00 • Col des Moises depuis Draillant (1121m)
La présence d'un foyer de ski de fond au col des Moises laisse présager d'un col plutôt ouvert dans une combe. Les deux premiers kilomètres, après avoir quitté la D12, sont pentus, sinueux et en forêt. Quand on atteint le hameau de Chez Roch, on trouve les prés que l'on ne quittera plus jusqu'en haut. Je ne peux rien dire de la vue puisque ce jour-là j'ai roulé dans le brouillard, hélas.
00:00:00 • Col du Feu depuis Orcier (1120m)
Quand on s'approche d'Orcier, en venant de Draillant, à la vue de la montagne, on se demande bien où va passer la route. Eh bien après le village, sur une longue rampe à flanc de moraine, elle va chercher une échancrure. Elle change alors complètement de direction et se dresse encore plus terriblement le long du torrent du Pamphiot. De hameau en hameau, dans un vallon plutôt resserré, la route zigzague constamment pour atteindre le col. Moins boisé, l’autre versant offre plus de vue.
00:00:00 • Col de la Charme depuis Chabreloche (1120m)
Col fait en compagnie d'Hervé. Partis de St Just-en-Chevalet, nous avons passé le col de St Thomas et sommes redescendus jusqu'à Arconsat. Je me souviens d'une route forestière humide et sombre, où nous avons pu pédaler côte-à-côte, sans être dérangés par les voitures. Le col en lui-même n'est pas signalé et n'offre pas de vue. Nous avons poursuivi vers le col de la Loge des Gardes.
00:00:00 • Col de Mézilhac depuis Le Cheylard (1119m)
Col passé complètement au hasard, à l'occasion de mon premier périple à vélo avec les sacoches. Je me souviens que j'étais terriblement fatigué. Arrivé là en deux jours depuis Seyssel, ça n'était pas rien ! Il me semble qu'on aperçoit le Mont Gerbier de Jonc depuis le col de Mézilhac.
00:00:00 • Col de Mézilhac depuis Vals les Bains (1119m)
Je suis arrivé à Antraigues-sur-Volane depuis le col de Genestelle. Je n’ai pas manqué d’aller au cimetière pour saluer l’ami Jean Ferrat qui a été rejoint cette année par Colette, son épouse. La montée vers Mézilhac est plutôt roulante. On peut la diviser en trois secteurs. Au départ, on remonte les gorges de la Volane. C’est un paysage très minéral où il fait longtemps frais le matin. Passé le village de Laviole, c’est le royaume des châtaigniers omniprésents sur tous les versants. Enfin, sur les deux derniers kilomètres, les pâturages et la lande se disputent les croupes sommitales. Il soufflait là-haut un petit vent qui faisait presque oublier qu’on était au cœur de l’été…
00:00:00 • Col de Mézilhac depuis Albon d'Ardèche (1119m)
La montée entre St Sauveur de Montagut et Marcols les Eaux en suivant le cours de la Glueyre est un enchantement pour les yeux. C'est vraiment la route idéale pour le cyclotourisme où on peut se régaler du paysage tout en pédalant sans peine. Après Marcols les Eaux, ce fut un changement complet de décor et de pénibilité. Les nuages firent leur apparition et j'ai eu l'impression de pénétrer dans un tunnel, tellement il faisait sombre dans l'épaisse forêt. La pente devint sévère, et l'omniprésence de gravillons me fit vite oublier l'allégresse du départ. C’est avec soulagement que je retrouvai une vue dominante peu avant d'arriver à Mezilhac.
00:00:00 • Col de Cou depuis Draillant (1117m)
Montée effectuée bien des années après celle du versant Vallée Verte, en partant d'Allinges. Ce versant est intéressant par sa régularité. On peut se tester sur ce parcours pour essayer de monter à un bon rythme. Rien d'extraordinaire pour la vue (on est très longtemps sous les arbres), sauf au début si on se retourne, on a une belle vue sur le lac Léman et plus particulièrement sur le Golfe de Coudrée. Arrivé en haut, on a le choix de poursuivre vers plusieurs autres cols : les Moises, les Arces, Terramont ou Jambaz.
00:00:00 • Col de Cou depuis Fessy (1117m)
Ce versant ouest est le plus court (7km), mais avec des pourcentages plus difficiles. Dès le centre du village de Fessy ça monte très fort jusqu'au moment où on laisse les dernières maisons. Ensuite, on va être constamment à couvert et pour ainsi dire sans guère de répit (sauf là où il y a une stèle souvenir de la Résistance). On est content de croiser la route qui monte de Thonon pour faire le dernier kilomètre sur une pente plus modérée.
00:00:00 • Col de Cou depuis Habere Poche (1117m)
C'est le premier col éloigné de chez moi que je suis allé découvrir à vélo. Un mercredi après-midi d'automne, je suis parti de Bonneville pour Findrol et ensuite remonter toute la Vallée Verte. Délicieuse impression de ce que peut offrir le plaisir de pédaler. De villages en hameaux, j'ai les yeux grands ouverts sur la campagne, insouciant des kilomètres qui restent à parcourir. L'essentiel est de savourer ce sentiment de liberté nouvelle. C'est peut-être de ce jour qu'est née en moi l'envie de partir à la découverte du plus grand nombre de cols possibles.
00:00:00 • Col de Champ Laurent depuis Chamoux sur Gelon (1116m)
Ce jour-là, le temps était bouché. Brouillard épais qui m'a évité de transpirer. Mais bien évidemment grosse déception de ne pas au moins voir la vue au sommet. Il m'a semblé que la traversée du village de Champ-Laurent était étroite et pentue. Illusion ? Par contre, je me souviens bien des nombreuses épingles.
00:00:00 • Col de la Fageole depuis Massiac (1114m)
On hésite un peu à faire le col de la Fageolle parce que l'autoroute A75 est proche tout au long du parcours entre Massiac et St Flour. Et lorsqu'on fait du vélo, on préfère ne pas subir le grondement du trafic. Rassurez-vous, si vous faites seulement la portion Massiac-La Fageolle, vous ne serez pas dérangé par le bruit des voitures, sauf au col, tout à la fin. On monte sur une route quasiment déserte. J'y ai vu deux renardeaux tranquillement couchés sur le bitume ! Au départ de Massiac, la route doit composer avec le relief tourmenté et tournicote dans une ambiance forestière. Au tiers du parcours, on trouve de belles portions en ligne droite, que l'on peut faire sur le grand plateau. Après être passée sous l'autoroute, la route dégringole vers le village de Vieillespesse pour remonter tout aussi sec vers le hameau de la Fageolle, cette fois en enjambant l'A 75. Je me rends compte en rédigeant ce témoignage que le col de la Fageolle n'est pas si monotone que ça et je vous invite donc à venir goûter à son charme.

Arrivé au sommet, j'ai opté pour la visite de St Flour. Je vous raconterai donc le retour, mais pour cela, il vous faut aller voir le témoignage qui part de la cité cantalienne.
00:00:00 • Col de la Fageole depuis Saint Flour (1114m)
Lorsqu'on descend le col de la Fageolle, on aperçoit assez vite St Flour sur son piton rocheux, sans doute d'origine volcanique. Et on est frappé par la couleur noire qui semble imprégner toute la cité. Ici, les maisons sont solides. Il faut lutter contre le froid...

Après mon petit tour de ville, je reprends la direction de Massiac. Et je me dis que ce sera bien moins facile de grimper que par l'autre versant, car la descente m'a quelque peu impressionné, avec ses longues portions rectilignes, et des panneaux qui indiquent une pente à 8% à l'approche de St Flour. Sans compter que là, on est proche de l'autoroute et de son flot continuel de véhicules. A cela s'ajoute un vent de face qui va s'amplifier à mesure que je monte. Tout ça fait donc pas mal d'éléments négatifs, mais bon, n'exagérons pas trop tout de même. La montée ne fait que 8 km et les paysages de la Planèze sont bien agréables.

J'ai donc grimpé le col de la Fageolle par ses deux versants, dans la même demi-journée : le nord est facile et paisible; le sud est plus pentu et soumis au trafic autoroutier. Ça, c'est pour le tracé le plus direct. Il y a aussi une possibilité de monter par Montchamp, mais bien plus longue.
00:00:00 • Col de la Rochette depuis Ruffieu (1112m)
A Ruffieu, si on prend la direction du col de la Rochette, on tourne le dos au Grand Colombier. Très vite on entre en forêt et on suit une longue ligne droite avant de passer la seule épingle qui nous amène vers le sommet enfermé sous les sapins.
00:00:00 • Col de la Rochette depuis Hauteville Lompnes (1112m)
Le col de la Rochette fait passer des maisons de repos du plateau Hauteville-Lompnès aux prairies du Valromey, après un long itinéraire forestier. C’est un bon petit col qui demande un vrai effort pour arriver au sommet, surtout avec le long passage en ligne droite sous la falaise. A peu près à mi-chemin, dans une épingle, on aperçoit une statue de la vierge. On peut prendre sur la droite, une petite route très dégradée qui conduit au col de la Clye, juste après une clairière où se trouve la ferme de Pré Guichard. Le final, à l'ombre des conifères, conserve une certaine fraicheur, même en été. Dans la descente, j'ai eu la surprise de voir deux chamois sur la route !
00:00:00 • Le Collet depuis Plainfaing (1110m)
Point de passage obligé pour aller à la Schlucht. Montée en ligne droite depuis Le Valtin.
00:00:00 • Col Lebraut depuis Chorges (1110m)
Depuis Chorges, la route est très large et très roulante. Merci le barrage de Serre-Ponçon qui verse les subsides ! On a bien quelques points de vue sur le lac que l'on voit mieux dans le sens de la descente. Si on redescend vers Chorges, on aperçoit aussi très bien le Piolit et sa pointe caractéristique et le Pic de Chabrières.

La montée depuis Espinasses est plus sinueuse, mais plus grandiose aussi puisqu'on passe devant la voute du barrage. Ça fait tout de même quelque chose quand on pense à la quantité d'eau qu'il y a derrière ! Attention aussi à l'insolation : ce versant est très dégagé et très exposé au soleil.
00:00:00 • Megève depuis Ugine (1107m)
La route des Gorges de l'Arly étant fermée très souvent ces dernières années, il vaut mieux se renseigner pour savoir si on peut passer. En cas de fermeture, il y a un itinéraire alternatif par Héry-sur-Ugine qui oblige à monter davantage.

La route des gorges, comme on l'imagine, est encaissée, mais avec un profil plutôt roulant. Il y a simplement un kilomètre un peu plus relevé à partir du croisement de la route qui va à Crest-Volant. Petite descente pour aborder Flumet et puis ça repart sur un dénivelé moyen. On découvre les alpages, mais aussi la promotion immobilière qui peu à peu transforme la montagne en vaste dortoir. De Praz-sur-Arly à Megève, on est continuellement dans les constructions. Ce n'est pas ce que recherche le cycliste solitaire...
00:00:00 • Megève depuis Le Fayet (1107m)
Sur cet itinéraire, ce n'est pas la pente qui est gênante, mais la circulation intense, car il n'y a aucun aménagement pour les cyclistes. Après St Gervais, la route est tellement sombre qu'on a comme l'impression de se sortir d'une gorge. Heureusement que sur les hauts la vue se dégage et que l'on peut admirer la vallée de l'Arve, l'Aiguille de Varan et les Fiz. A la sortie d'un virage on peut admirer tout le village de Combloux un peu en contrebas. De ce beau point de vue, il ne reste que 2 km pour gagner le centre de Megève.
00:00:00 • Megève depuis Sallanches (1107m)
Je suis monté depuis Sallanches car je voulais boucler consciencieusement mon programme qui consiste à gravir chacun des cols par ses deux versants. Bien sûr, la vue sur le Mont-Blanc est magnifique à partir de Combloux. Mais comment goûter à la majesté du paysage alors qu’il faut sans cesse être sur ses gardes à cause de l’intensité du trafic ? Le stress fatigue plus que le dénivelé. Je n'ai pas du tout envie de refaire ce parcours à vélo ! Quand est-ce qu’on se préoccupera des aménagements cyclables dans ce département ?
00:00:00 • Les Rousses depuis Morez (1105m)
C'est le début des cols de la Faucille et de la Givrine. Il a fallu qu'un orage carabiné décharge ses trombes d'eaux au moment où je montais. Pas drôle avec en plus les voitures qui arrosaient en dépassant. Les chaussettes n'ont pas beaucoup aimé et le bonhomme non plus. Dans la catégorie sortie humide, ça fait un souvenir de plus...

Sinon, nous avons une montée régulière qui flirte avec les 6%. On longe des barres rocheuses. On passe même un hameau qui s'appelle Sous les Barres. Il n'y a guère de points de vue. On est heureux de voir des vaches dans les prés un peu avant d'arriver aux Rousses.
00:00:00 • Col du Bulay depuis Les Planches en Montagne (1104m)
Nous sommes partis de Mouthe pour aller au col du Bulay nouvellement inscrit en 2017 au catalogue des Cent Cols. De Mouthe à Chatelblanc, on roule tranquillement à travers les prairies tout en admirant les grosses fermes comtoises. Puis on descend vers Foncine le Haut où il faut prendre à droite une route forestière qui se dirige vers la crête boisée. Bon petit raidillon en perspective jusqu'au moment où la route tourne à angle droit près d'une ferme. On enchaine alors une série de trois épingles plutôt éprouvantes et la route goudronnée se termine près des antennes. Je ne m'attendais pas à trouver un final aussi costaud...
00:00:00 • Col de Lagarde d'Apt depuis Rustrel (1101m)
J'étais déjà allé à Lagarde d'Apt depuis Revest du Bion. Ce versant nord est bien moins exigent que le versant sud qui part de Rustrel. En effet, sur celui-ci, la pente moyenne avoisine les 7%, et reste constante tout du long. Comme le mistral soufflait fort, il m'a fallu appuyer fort sur les pédales sur certaines portions de ligne droite. En haut, j'ai même raté ma photo tellement j'étais secoué par les rafales. Si au départ on a un bel aperçu des Monts de Vaucluse, au fil de la montée on va gagner le couvert forestier et plus guère profiter du paysage. Par contre, en redescendant, j'ai pu me régaler de la magnifique vue sur le Grand Luberon.
00:00:00 • Col de Proncel depuis Les Barraques en Vercors (1100m)
Le col de Proncel fait communiquer La Chapelle en Vercors à Vassieux en Vercors. Une fois qu'on est aux Barraques en Vercors, on ne va pas trop avoir l'impression de grimper dur. On est déjà entré sur le plateau et on va avancer au gré des accidents du terrain. Le replat de La Chapelle nous permet de nous reposer un moment jusqu'au carrefour de la route du col de Carri. Ensuite, il reste quatre kilomètres assez sinueux, où on est quelque peu enserré entre les chainons calcaires. Le débouché au col est remarquable par le coup d'œil qu'il offre sur le vaste plateau de Vassieux et les sommets du Vercors à l'est.

A noter que peu avant La Chapelle, on peut prendre la D256 pour aller faire en aller-retour le col de la Croix de Chatelard (1026 m).
00:00:00 • Col des Moulis depuis D118 / D84 (1099m)
Passé au cours de la 5ème étape de la traversée des Pyrénées. Après Pailhères, cette grimpette de trois kilomètres paraît bien anodine. On ressent comme un air de désolation en traversant Escouloubre-les-Bains où les installations thermales semblent à l'abandon. Après cela, le passage au sommet du col des Moulis offre un chouette moment de communion avec la nature.
00:00:00 • Col de Terramont depuis Habere Poche (1098m)
Joli petit col qui fait transiter de la Vallée Verte à la vallée de Bellevaux. Alors qu'habituellement il est d'une tranquillité absolue, je n'ai rien trouvé de mieux que de le gravir au moment du festival Rock'enPoche. Pas tous très bien réveillés les festivaliers qui zonaient au milieu de la route !
00:00:00 • Col des Dansadoux depuis Viverols (1093m)
La montée depuis Viverols est courte est très agréable. Tout d'abord, on quitte le village en ayant une splendide vue sur les maisons étagées et les ruines du château féodal. Ensuite, on progresse dans les prairies jusqu'au hameau de Bessette et ses fermes d'élevage laitier. Et puis on termine à l'ombre des hauts sapins, au moment où la pente se durcit quelque peu. Je n'ai pas vu de panneau signalant le col que je situerais à proximité du chemin qui conduit au hameau de La Faye.
00:00:00 • Col des Dansadoux depuis Dore l'Eglise (1093m)
Ce col est signalé sur la carte Michelin, mais pas sur la route. Je suis venu depuis St Just et j'ai été frappé par l'absence de toute vie humaine tout du long. Dans chaque hameau traversé, la plupart des maisons semblent fermées. Je n'ai vu personne. C'est sans doute ce qu'on appelle le rural profond ! Le parcours est agréable, tantôt boisé, tantôt dégagé, avec un relief modérément accidenté. J'ai aimé le calme des lieux, tout en m'interrogeant sur ce qu'il faut avoir de courage pour vivre dans une telle solitude...
00:00:00 • Col de la Croix Berthel depuis Vialas (1088m)
C'est la fin de l'itinéraire de Génolhac. A partir de Vialas, la pente s'accentue un peu plus à chaque kilomètre.
00:00:00 • Col de la Croix Berthel depuis Le Pont de Montvert (1088m)
Comme toujours sur les routes cévenoles, pour atteindre le col de la Croix-de-Berthel, ça tourne et ça vire sans cesse. Si on débute sous un couvert forestier, l'horizon se dégage peu à peu au fil de la montée. Les croupes sur le versant desquelles les pierres affleurent laissent imaginer que les sols ici ne sont pas très propices aux cultures, ni à l'élevage. Terre aride, terre du vide...
00:00:00 • Col de la Croix Berthel depuis Génolhac (1088m)
Cette ascension que j'imaginais bucolique et paisible a failli virer au cauchemar lorsque j'ai été mordu par un chien dans le hameau de Nojaret, un peu avant Vialas. Plus que ma blessure, c'est la lâcheté du propriétaire de l'animal qui m'a affecté. Il prétendait que son chien était enfermé ! Heureusement qu'un voisin a bien voulu témoigner en ma faveur !

Il faut tout d'abord passer la grosse bosse du col de Valoussière (501 m) et poursuivre assez tranquillement jusqu'à Vialas. A partir de là, la route s'élève un peu plus durement à chaque kilomètre, partant de 4% pour finir à plus de 7%. Et avec le vent de face. On comprend pourquoi le village proche du sommet s'appelle St Maurice de Ventalon (qui est aussi le nom de la montagne). C'est la route cévenole typique : sinueuse, bordée par un ravin et agrémentée de solides parapets de pierre (des ouvriers dont l'idiome n'était pas le français en reconstituaient un).
00:00:00 • Col du Rouge Gazon depuis Saint Maurice sur Moselle (1086m)
C'est à cause d'une bataille de la Guerre de Trente Ans, au 17è siècle, où le sang coula à flot, que le lieu porterait ce nom. Aujourd'hui, on y pratique des activités de détente bien plus paisibles. C'est ainsi que j'ai été doublé par un grand nombre d'autocars qui acheminaient des adeptes d'activités de pleine nature. La traversée de St Maurice sur Moselle se prolonge sur presque quatre kilomètres. Il existe encore quelques petites entreprise, dont bien sûr des scieries. Ensuite, c'est une montée typiquement vosgienne, avec peu de lacets, mais plutôt de longues lignes droites en forêt. Ce qui m'a valu d'arriver passablement fatigué, et un peu déçu par le paysage que j'imaginais plus vaste. Il aurait fallu pouvoir poursuivre en marchant sur les sentiers de randonnée. Ce sera peut-être pour une autre fois. Qui sait ?
00:00:00 • Col des Limouches depuis Saint Jean en Royans (1086m)
Je suis monté là un 29 avril et s'il y a une chose à laquelle je ne m'attendais pas c'est d'avoir froid. Je grelottais véritablement (car bien sûr je n'avais pas de tenue chaude). Malgré ce désagrément, je garde un bon souvenir du passage au petit village de La Vacherie et de ses prairies. C'était plus attrayant que l'interminable montée entre St Jean et Léoncel.
00:00:00 • Col des Limouches depuis Chabeuil (1086m)
Monter au col des Limouches depuis Chabeuil, c'est franchir un premier chainon montagneux pour ensuite gagner le cœur du Vercors. On aura une bonne dizaine de kilomètres de véritable montée à partir de Peyrus. Après avoir remonté un petit vallon abrité, la route s'élève vers la falaise boisée et puis change brusquement de direction pour aller chercher un passage dans un effondrement du relief. La pente diminue en intensité dès lors que l'on est passé au-dessus de la muraille. C'est le moment de regarder en arrière pour découvrir la plaine au loin. L'arrivée sur le plateau sommitale est un peu décevante dans la mesure où on ne débouche pas sur un vaste horizon.
00:00:00 • Mont Pèlerin depuis Vevey (1080m)
La montée au Mont Pèlerin présente des visages très contrastés entre son départ en milieu urbain et huppé à Vevey et son final avec ses grosses fermes dispersées sur le flanc de la montagne. On emprunte d'abord une route passante constituée de longues épingles avec une pente non négligeable. A Corsier sur Vevey, on passe à proximité de la maison de Charlie Chaplin devenue musée. Une fois atteint le Seuil d'Attalens, on a un bon répit et c'est tant mieux, car après la traversée du village de Mont Pèlerin, les choses vont se corser sérieusement. Il faut suivre les panneaux qui indiquent "Plein Ciel". On a une succession de petits murs alternant avec des replats et qui mettent à mal la fréquence cardiaque. Un kilomètre avant le sommet, une barrière ferme la route aux autos. Peu après, on entre en forêt et on n'a plus aucune vue sur le lac. La route goudronnée se poursuit après l'antenne, mais elle se termine subitement devant un chalet. Il faut faire demi-tour pour redescendre. On pourra ainsi jouir du fantastique panorama sur le lac Léman beaucoup mieux qu'à la montée.
00:00:00 • Col de la Loge des Gardes depuis le Moulin Gitenay (1077m)
Le jour où j'ai appris qu'il y avait un col dans l'Allier, à plus de 1000 mètres d'altitude, ce fut une sacrée surprise ! Et encore plus, en venant à vélo de constater qu'il y avait un domaine pour pratiquer le ski de fond ! C'est aussi pourquoi j'aime bien grimper de nouveaux cols à vélo. On découvre des portions de territoires un peu secrets et pourtant riches de tout un passé.

Pour ce qui concerne la montée, je l'ai d'abord faite depuis Renaison, en passant par les cols de la Croix du Sud et de Rivière Noire. Quand on a passé Rivière Noire, c'est une route de crête, tantôt boisée, tantôt à découvert où on avance sans peine. Le col est à un carrefour de routes, avec une maison forestière et un point de vente de produits du pays (fermé lors de mon passage)

La seconde fois, je suis venu depuis Laprugne, en étant passé auparavant par les cols de St Thomas et de la Charme. Il y a beaucoup de virages et une portion bien rude quand on entre dans la forêt. Mais on arrive tout de même assez facilement à la maison forestière...
00:00:00 • Col du Lancier depuis Mignovillard (1075m)
Je suis parti de Mouthe, je suis passé au col du Lancier, puis j'ai filé vers Mignovillard, Frasne et Sombacour pour faire le Pertuis de la Vrine. A la suite de quoi je suis passé à Pontarlier et au col de la République et puis je suis revenu à Mignovillard pour faire l'autre versant du col du Lancier. En fin de parcours, je l'ai trouvé bien long ! Faut dire que cette montée en ligne droite renforce cette impression. Ayant découvert la cabane du foyer nordique sur le parcours, j'y suis revenu en famille pour une très belle journée de ski de fond.
00:00:00 • Col du Puy de Renel depuis Rochebrune (1075m)
La portion qui est décrite ici est assez courte. Il serait plus judicieux de faire partir l'itinéraire d'un des ponts sur la Truyère. On aurait ainsi une meilleure idée de ce qu'est le cyclotourisme dans le Cantal : souvent ardu pour s'extirper des fonds de vallée. Pour ma part, je suis parti de Ruynes-en-Margeride (pour voir le viaduc de Garabit), puis je suis passé au barrage de Grandval d'où je suis remonté jusqu'à Neuvéglise pour retrouver le parcours indiqué. On a le Plomb du Cantal en face de nous. On pédale dans un espace très ouvert où les immenses pâtures accueillent les vaches aubracs. C'est le parcours rêvé pour tout cyclo qui aime se retrouver en pleine nature !
00:00:00 • Col de Cuvillat depuis Champdor (1073m)
Il y a pléthore de cols dans le Haut Bugey et c'est donc un plaisir d'y aller pour compléter sa liste. Cuvillat n'est pas situé sur un axe nord-sud, comme la plupart de ceux du secteur. Il faut donc aller le chercher comme on dit dans le jargon. Mais il n'est pas très long, ni d'un côté, ni de l'autre (4 km). Avec plus de 6% de moyenne, ce n'est tout de même pas qu'une simple bosse. Vous pouvez aussi être presque sûr de ne pas rencontrer de voiture. Heureusement parce que la route est étroite, en particulier au sommet où on passe entre deux parois qui ont dû être taillée pour laisser passer la route. Joli coup d'œil au départ sur Champdor et la tour originale de son château.
00:00:00 • Col de Cuvillat depuis Le Petit Abergement (1073m)
Pas long, mais très exigent au départ. Le pied du col monte tout de suite très fort dans les prés. Et puis en gagnant de la hauteur, on va à plusieurs reprises se trouver enserré entre des parois rocheuses. L'entrée en forêt change brusquement la luminosité et la température. Il y a vraiment un passage très, très sombre. Puis on retrouve un espace découvert au moment où la route s'aplanit enfin. Les deux derniers kilomètres sont très paisibles en comparaison de ce qu'il a fallu affronter au début. Le passage du col se fait de nouveau entre deux parois rocheuses très resserrées.
00:00:00 • Col de la Fromagère / Pommerol depuis La Charce (1072m)
Je n'ai décidément pas de chance avec ce col ! En remontant le versant drômois, j'ai dû affronter une route gravillonnée infernale, sur une pente aux pourcentages supérieurs à 7%. Une galère dont on se passerait bien si les services de la DDE étaient plus réceptifs aux besoins des cyclotouristes ! Ajoutés à cela un ciel bas et tourmenté ainsi que les aboiements continuels des chiens de chasse, et j'avais tout pour me sentir sous une menace permanente. Ce ne fut pas sans un immense soulagement que je franchis le sommet, poussé par une ultime bourrasque de vent.
00:00:00 • Col de la Fromagère / Pommerol depuis Rosans (1072m)
12 mai 2019 - Depuis Rosans j'emprunte une petite route qui serpente au flanc du massif. J'évolue dans un univers boisé. Je ne croise personne. Je ne sais pas où conduit cette route. Peu à peu, je me sens gagné par un sentiment d'inquiétude lié à l'extrême isolement des lieux. Oui, c'est paisible ! Oui, c'est préservé ! Oui, c'est reposant, même s'il faut tout de même appuyer sur les pédales pour grimper à plus de 1000 m d'altitude ! Mais mon appréhension ne fait que se renforcer au fil des kilomètres. Et ce n'est pas la dégringolade vers les bergeries de La Fromagère, sur l'autre versant qui va l'atténuer. Que se passerait-il si je venais à chuter dans un endroit aussi désert ? Combien de temps resterais-je sans secours ? Pourquoi ces idées morbides me viennent-elles ici ? Est-ce la morsure de la bise contre laquelle je lutte depuis le départ qui me désespère ainsi ? Est-ce la noirceur du ciel ? Il est des jours plus incertains que d'autres. Heureusement, je n'ai connu aucun incident et j'ai pu réaliser l'intégralité du circuit prévu.
00:00:00 • Ahusquy depuis Saint Jean le Vieux (1072m)
Je ne sais pas pourquoi, mais beaucoup de cols ou de montées au Pays-Basque m'ont paru abominables. La montée vers Ahusquy depuis Mendive n'échappe pas à la règle. J'étais collé à la route, avec le cœur qui battait terriblement. Je n'avais pas l'impression de devoir affronter des pentes soutenues, mais... je n'avançais pas. C'est dommage de devoir se battre pareillement alors qu'on est dans un cadre très ouvert, très verdoyant, avec des vues plongeantes extraordinaires.

PS : Maintenant que je vois le profil, je comprends pourquoi j'ai trouvé cette montée aussi difficile. Visuellement, elle ne me paraissait pas aussi forte.
00:00:00 • Col des Baraques depuis Annonay (1072m)
Rouler sur de longues lignes droites en Ardèche est suffisamment rare pour qu'on se rappelle qu'une bonne partie du col des Baraques depuis Villevocance est sur un parcours plutôt rectiligne. Il faut dire que ça monte à peine. C'est après St Julien que ça devient vraiment un col. Les cinq derniers kilomètres en forêt sont plus sinueux. L'ombre des sapins est bienvenue.
00:00:00 • Col de Romeyère depuis La Balme de Rencurel (1069m)
C'est le même itinéraire que celui qui part de Pont e Royans, mais raccourci. (Se reporter à cette fiche).
00:00:00 • Col de Romeyère depuis Saint Gervais (1069m)
Il y a des cols qui laissent plus de souvenirs que d'autres. Celui-ci en fait partie. Pas pour son passage au sommet qui est très classique dans les pâturages. Mais pour toute la portion du canyon des Écouges. La route taillée dans la falaise et le tunnel impressionnent. A plusieurs reprises, ma roue arrière a patiné tant la pente était ardue. J'en ai encore des frissons, à la fois de plaisir et à la fois de peur rétrospective. Que se serait-il passé si j'avais dû croiser une voiture pendant l'effort le plus intense ? Il est toujours possible de mettre pied à terre. Mais ensuite, c'est dur de repartir. Même pour regarder les gorges je n'osais pas m'arrêter, de peur de couper mon élan. Il y a comme un jeu de fascination-répulsion avec cette route exposée au vide. Et sans doute que ce premier passage laisse plus d'émotion qu'une fréquentation plus assidue...
00:00:00 • Col de Romeyère depuis Pont en Royans (1069m)
Pour une belle route, c'est une belle route ! On quitte Pont-en-Royans et ses maisons suspendues pour remonter les Gorges de la Bourne, sous les hautes falaises du Vercors. C'est un régal permanent pour les yeux ! A hauteur de La Balme, on quitte la route de Villard-de-Lans pour prendre à gauche la route qui conduit à la combe de Rencurel. La pente est plus difficile, mais sans être insurmontable. On retrouve des prairies. Après le col, la descente vers St Gervais est très spectaculaire. Vérifiez les freins et ouvrez les yeux !
00:00:00 • Col de Portet d'Aspet depuis Aspet (1069m)
Gravi lors de la 4ème étape de la traversée des Pyrénées. Nous l'avons pris depuis Henne-Morte, ce qui nous a permis de faire les quatre kilomètres les plus difficiles. Ça demande un effort très intense. Les plots en béton fichent un peu la trouille, surtout après être passé devant la stèle de Fabio Casartelli.
00:00:00 • Col de Clavel depuis La Bastide (1069m)
Depuis La Bastide, la distance et courte. Néanmoins, c'est à partir de ce village que la pente se fait davantage sentir. Personnellement, j'étais parti de Comps sur Artuby. Pour les collectionneurs de cols, ça permet de ramasser au passage, moyennant deux petits allers-retours le Collet (83-0960) et la Colle (83-0910). Ça permet surtout de profiter des très belles vues sur la montagne de Malay devant nous et la montagne de Brouis plus au nord. Je suis bien sûr ensuite monté à la montagne de Lachens.
00:00:00 • Col de Macuègne depuis Montbrun les Bains (1068m)
Celui-là, j'avais vraiment envie de le monter ! Rien qu'en regardant la carte et en découvrant tous les méandres de la route, je savais que je me ferais plaisir ! Au départ, on peut déambuler dans les petites rues en pente de Montbrun-les-Bains qui est classé "plus beau village de France". La montée au col est superbe. On devine de loin où la route va nous conduire dans ce paysage de lumière, et on a comme une impatience à gagner le virage supérieur. Vraiment, ce fut un moment d'enivrement cycliste exceptionnel. Après deux kilomètres, on aperçoit le village perché de Barret de Lioure, comme mis en valeur par un piton rocheux qui lui fait face. Et puis après avoir passé la première épingle, si on regarde vers la gauche, on a une image superbe avec un champ de lavande ponctué d'oliviers qui va se perdre au pied d'un cône de déjection. Inoubliable ! Le passage au sommet offre une vue tout aussi remarquable sur le versant de Séderon.
00:00:00 • Col de Macuègne depuis Sederon (1068m)
Quand on est au col de la Pigière, on voit le col de Macuègne et le beau déroulé de la route qui y conduit. Il nous faut alors descendre sur trois kilomètres et remonter sur quatre. C'est un parcours charmant, à la pente modérée, entièrement à découvert et empreint de solitude. Que rêver de mieux pour le cyclotourisme ? Si vous collectionnez les cols, au sommet vous pouvez prendre la petite route goudronnée qui se dirige vers l'antenne et vous passerez le col de Bays (1125 m).
00:00:00 • Col de la Vierge depuis Cornimont (1067m)
A Cornimont, il faut prendre la direction de Xoulces, traverser complètement ce hameau et poursuivre sur la route forestière. Le col de la Vierge est fléché deux fois sur le même carrefour, et plus jamais sur les autres croisements. Il faut privilégier la direction nord, nord-est et ne pas compter sur une éventuelle rencontre. Je n'ai croisé personne. J'ai compris pourquoi. A mi-parcours environ, un panneau indiquait route barrée, y compris aux piétons, pour cause de travaux forestiers. N'entendant ni tronçonneuses, ni engins de débardage, je me suis hasardé à poursuivre. Je n'ai pas vu le moindre forestier. Au col du Bockloch, un panneau disposé dans le sens inverse, formulait les mêmes interdictions. Ma désobéissance m'a heureusement permis de boucler tranquillement le circuit prévu. Et j'ai retrouvé le col de la Vierge où j'étais arrivé complètement essoré 10 ans plus tôt en venant depuis Xonrupt-Longemer.
00:00:00 • Col de la Vierge depuis Kruth (1067m)
Il faut tout d'abord franchir le col de Bramont par une belle route généreuse en paisibles lacets. Une fois là, il faut prendre à gauche une étroite route forestière à la déclivité bien plus rude et dont le revêtement a du être refait puisque je l'ai trouvé très correct en cette fin juin 2023. Au col, une stèle commémore la destruction du village de La Bresse en 1944. Des tables de pique-nique nous permettent de nous sustenter confortablement.
00:00:00 • Col de Marcieu depuis La Buissière (1065m)
Niché sous les falaises du massif de la Chartreuse, ce col méconnu est difficile d'accès. Depuis la vallée de l'Isère, il y a deux façons d'y parvenir : soit en partant de La Terrasse, soit en partant de St Vincent de Mercuze et en passant par Ste Marie du Mont. Dans les deux cas, le dénivelé est le même et la difficulté semblable. A chaque fois, ce sont les 6-7 premiers kilomètres qui sont les plus terribles. Depuis St Vincent, ça va grimper très fort jusqu'à Ste Marie du Mont que l'on laisse sur la droite peu après avoir passé un tunnel. On termine en forêt, avec une déclivité plus modérée. Très belle vue sur le massif de Belledonne en face.
00:00:00 • Col de Marcieu depuis La Terrasse (1065m)
L'altitude modérée du col de Marcieu peut être trompeuse quant à sa difficulté. C'est un col exigent, surtout dans sa première partie. En effet, les sept premiers kilomètres ont une déclivité moyenne qui avoisine les 8%. Depuis La Terrasse, on emprunte la route qui conduit au Plateau des Petites Roches (très connu des parapentistes). De nombreux lacets nous hissent au-dessus du rebord du plateau. Quand on l'a atteint, il faut laisser la route du col du Coq sur la gauche et prendre à droite une route beaucoup plus apaisée, mais relativement étroite. La vue sur le Grésivaudan et Belledonne est magnifique, en dépit du voile de pollution omniprésent.
00:00:00 • Col de la Moréno depuis Ceyssat (1062m)
Accéder au col de la Moréno par cette route nous assure une parfaite tranquillité en comparaison de ce que peut être le passage par la RN. Le paisible cheminement se conclut en forêt après avoir passé le village d'Allagnat.
00:00:00 • Col du Mont d'Orzeires depuis Vallorbe (1061m)
Il faut quitter le fond de la vallée pour aller vers les hauteurs du lac de Joux et on passe le col du Mont d'Orzeires. Si j'ai eu mal aux jambes, c'est surtout parce qu'auparavant j'avais grimpé le col de l'Aiguillon depuis Baulmes. Rien de sensationnel à voir au cours de la montée. Les surprises sont à voir dans les grottes de Vallorbe et leur rivière souterraine.
00:00:00 • Col du Mont d'Orzeires depuis Le pont (1061m)
Des cols comme celui-ci, je veux bien en grimper tous les jours ! On tourne le dos au lac de Joux pour longer le lac Brenet et la voie ferrée qui finit par disparaître dans un tunnel. La pente se manifeste un peu plus, mais c'est déjà le sommet. Un régal !
00:00:00 • Col de Pierre Vesce depuis Laborel (1056m)
Après le col de Perty et le col St Jean, le col de Pierre Vesce a l'air bien anodin par sa longueur (3 km). Mais je l'ai trouvé passablement difficile. Et j'ai eu la peur de ma vie lorsqu'au sommet, j'ai vu surgir un 4x4 qui avait oublié qu'on roule à droite et qu'on ralentit pour croiser sur une route étroite. J'ai dû me jeter dans le fossé ! J'ai abordé la descente vers Villebois tout tremblant, ce qui n'était pas le mieux sur cette route très raide, très tournante et très bosselée.
00:00:00 • Col de Pierre Vesce depuis Villebois les Pins (1056m)
Je l'ai remonté aussitôt après l'avoir descendu. Je me demande un peu pourquoi on a établi une telle route tellement la roche parait peu stable. Certains passages sont très acrobatiques aussi bien du point de vue de la déclivité que de la sinuosité.
00:00:00 • Col de Belle Roche depuis Nantua (1056m)
Parcours commun avec le col de Colliard. Ensuite, la route monte sans aucun virage jusqu'au col de Belle Roche. Les talus herbeux font progressivement place à un affleurement pierreux, si bien que le col se trouve bien marqué dans une sorte d'étranglement rocheux.
00:00:00 • Col de Belle Roche depuis Ruffieu (1056m)
Sur ce versant, le parcours est commun avec le col de la Cheminée. Ensuite, la route est rectiligne. On sent à peine une légère élévation sur la fin. Le parcours est fléché « route des sapins ». On imagine donc facilement l’ambiance forestière dans laquelle on évolue. Si vous voulez vous promener au calme, il faut venir là !
00:00:00 • Col du Reychasset depuis Villebois les Pins (1052m)
J'ai beaucoup aimé cette route en partant d'Orpierre. On est au calme et ça ne monte pas beaucoup, sauf sur le dernier kilomètre quand la route vient se coller à la montagne. J'ai ensuite filé vers le col du Laux, ce qui m'a permis de découvrir de petites routes épargnées par le trafic.
00:00:00 • Champéry depuis Monthey (1050m)
La route est extrêmement fréquentée jusqu'à Troistorrents. Ça va un peu mieux quand on a laissé la route de Morgins. Ça va aussi nettement mieux pour la déclivité qui s'atténue. Malgré les voitures, on peut tout de même avoir un œil sur les Dents du Midi au loin devant et sur le versant opposé à la route. A moins que l'on préfère regarder passer le train... Après Champéry, je suis monté à Sur Cou (1350 m) sur une route très étroite et extrêmement pentue. J'ai mis un bon moment à reprendre mon souffle, pas forcément très bien récompensé par le paysage vu de là-haut.
00:00:00 • Col de la Croix de la Serra depuis Saint Claude (1049m)
On peut dire que la route monte tout droit de St Claude au col, et toujours avec la même déclivité (environ 6%), sauf sur une portion à 4% après 8 km de montée. On peut donc prendre un rythme et le conserver. On ne rencontre pas grand monde et on a une vague impression de solitude. Les hameaux portent de jolis noms (gaité, abondance, chalet modèle), mais je ne suis pas sûr qu'ils reflètent bien la vie d'ici. Peu avant le sommet, on aperçoit le village des Bouchoux étalé sur sa combe herbeuse. Jusque-là, il fallait se contenter des croupes boisées. En conclusion : facile, mais monotone.
00:00:00 • Col de la Croix de la Serra depuis Saint Germain de Joux (1049m)
Le parcours est assez long : plus de 17 km. C'est une sorte de marche lente vers les hauts. La route sinue tout d'abord entre la falaise et le ravin. On passe à trois kilomètres du village de Plagne où ont été découvertes les plus importantes traces de dinosaures de France. En quittant la forêt, on découvre le village d'Echallon où les villas récentes se mêlent aux grosses bâtisses anciennes sur plusieurs kilomètres. Passé Belleydoux, on trouve le caractère montagnard du Jura. La végétation est bien moins avancée et les fermes sont très dispersées. Un peu avant le sommet, on peut prendre à droite, direction La Pesse, pour faire le col de Sur la Semine.
00:00:00 • Col de Besseyre depuis Riom es montagnes (1048m)
Je venais pour la première fois à Riom-ès-Montagnes et j'ai été très agréablement surpris par l'activité qui règne dans ce bourg. Je n'ai pas grand-chose à dire sur le col de Besseyre (qui n'était pas l'objectif principal de ma journée). Nous montons progressivement en suivant les vallonnements du relief, ce qui fait que les points de vue varient constamment. Nous sentons que cette montagne est encore bien vivante grâce à son activité agricole. Le village de Trizac en témoigne. Je poursuis vers le col d'Aulac.
00:00:00 • Plan du Four depuis Saint Paul sur Isère (1048m)
J'ai fait cette montée après la Croix de Dormiaz, en partant de La Bathie. Dès qu'on a traversé l'Isère, ça grimpe sec pour atteindre Esserts-Blay. Après avoir traversé le village, on arrive tout de suite à un hameau de St Paul sur Isère et il faut immédiatement prendre sur la droite une petite route qui s'en va dans la pente. Sans être franchement difficile, la montée offre tout de même quelques passages assez costauds. On traverse une multitude de torrents qui dévalent de la montagne de la Grande Lanche. Hormis le passage dans trois petits hameaux, on progresse le plus souvent en forêt, et on n'a pas de vue remarquable. La route goudronnée se termine subitement, juste à l'endroit où il y a un panneau de bois qui indique "Plan du Four 1060 m".
00:00:00 • Col de la Chaudière depuis Saillans (1047m)
Depuis Saillans, on grimpe le col de la Chaudière par son côté nord, ce qui nous offre un parcours en grande partie boisé. Si on débute dans les vignes, on entrera vite dans la forêt typique de l'étage alpin. A défaut de paysage, on pourra se concentrer sur son pédalage. La pente n'est jamais excessive, même si on sent bien qu'à plusieurs reprises il y a comme une crispation dans l'effort. C'est ainsi que l'on ressent les passages au-dessus de 8%. A l'approche du sommet, on peut voir sur la gauche le village de La Chaudière, et sur la droite, au-dessus de nous, la falaise des Trois Becs. Je n'oublierai pas que j'ai dû descendre l'autre versant sur une route fraichement goudronnée. Vous aimez ? Moi, pas du tout, du tout !
00:00:00 • Col de la Chaudière depuis Bourdeaux (1047m)
Le col passe entre deux montagnes connues de la Drôme : les Trois Becs et le Couspeau. Il est bien visible depuis tous les villages du secteur. Je me souviens que j'aurais préféré rester à l'ombre des platanes de Bourdeaux plutôt que d'entreprendre la montée du col de la Chaudière en ce milieu d'après-midi brûlant. Mais il fallait bien boucler le circuit ! Disons que ce fut moins cuisant que je ne le redoutais. On a tout d'abord quelques kilomètres assez tranquilles, comme une sorte d'encouragement à poursuivre plus loin. Puis quand on laisse les dernières maisons, la pente s'installe et ça va grimper avec de longues épingles sur cinq kilomètres, dans un paysage plutôt dénudé. Je n'ai pas à me plaindre puisque j'ai aussi ramassé au passage un col dont j'ignorais l'existence : le col du Gourdon, 953 m.
00:00:00 • Col du Tourrond depuis Saint Etienne du Laus (1047m)
On monte un véritable chemin de Croix. Oui, je ne rigole pas. Jusqu'au sanctuaire, la montée est ponctuée de croix. Sans doute pour nous faire oublier la pente (supérieure à 7%). Le sanctuaire passé, la route se rétrécit brutalement, devient très rugueuse et monte dans la forêt, sans plus jamais offrir de point de vue. La descente sur Jarjayes est assez courte, en meilleur état, et offre un beau panorama sur la montagne de Céüse.
00:00:00 • Col de la Croix Ladret depuis Sail sous Couzan (1046m)
Je suis parti de Boen car je voulais prendre le col de la Pelletière au passage. Mais de ce fait, je n'étais plus sur la bonne rive du Lignon que j'ai dû traverser au Pont du Diable sur une route vertigineuse, sinueuse et étroite. La remontée sur St Georges en Couzan a été la portion la plus pentue de tout l'itinéraire. Ensuite, petite promenade jusqu'à Chalmazel avec de belles vues sur les crêtes de Pierre sur Haute très identifiables grâce au relai hertzien. La grimpée finale est assez tranquille en alternant parties boisée et petits vallons où se nichent quelques fermes. Au col, on peut poursuivre vers le col de la Loge.
00:00:00 • Col de Foureyssasse depuis La Saulce (1042m)
On quitte la vallée de la Durance et ses vergers (pommiers) pour grimper sur le plateau de Sigoyer. Et ce n'est pas de tout repos, surtout en début de saison ! Ce col n'offre aucun répit. Après le village de Lardier et Valença, la pente s'accentue et on entre vraiment dans un univers montagnard, avec la route à flanc de montagne et un profond ravin. Les pins font leur apparition. Au sommet, jolie vue sur les falaises de Céüse et du Pic de Bure.
00:00:00 • Col du Grand Taillet depuis Chevenoz (1041m)
On passe par le hameau du Fion où la route est maculée de bouses ! Un comble ! Ce désagrément étant passé, l'ascension se fait par une série de très beaux lacets que l'on peut voir se dérouler au fur et à mesure que l'on progresse. On est ainsi dans la représentation idéale que l'on peut se faire d'un col. C'est pourquoi j'ai beaucoup aimé découvrir cette route à l'écart des circuits réputés.
00:00:00 • Col du Grand Taillet depuis D902 (1041m)
Les chablaisiens disent sous forme de boutade qu'à La Forclaz il faut ferrer les poules. Voilà qui peut donner une idée de la nature du terrain ici. Nous sommes donc prévenus : nous serons en pleine pente et il faut s'accrocher pour ne pas dégringoler. Depuis la route Thonon-Morzine, nous grimpons en forêt jusqu'au village de La Forclaz et puis nous finirons dans les prés où carillonnent les cloches des vaches abondances. Autant mettre d'emblée le petit plateau et essayer de pédaler en souplesse le plus longtemps possible. La traversée des deux villages permet de reprendre un peu sa respiration. Au col, nous pouvons poursuivre vers le col de Tréchauffé ou redescendre directement vers la vallée d'Abondance.
00:00:00 • Col du Barioz depuis Goncelin (1041m)
La route des balcons de Belledonne va d'Allevard à Uriage, avec une multitude de cols tout du long (Barioz, les Ayes, Hurtières, Lautaret, les Mouilles, Rousset). Le col du Barioz est le plus septentrional et demande un bon effort pour s'extirper de la vallée de l'Isère et monter à plus de 1000 mètres d'altitude. C'est à St Pierre d'Allevard que l'on quitte la route très fréquentée qui relie Goncelin à Allevard. On va alors évoluer sur un relief typique des piémonts, mi-boisé, mi-champêtre, avec des pentes ardues, suivies de portions plus roulantes. Si on a de la peine à suivre un rythme constant, on pourra se consoler en respirant l'odeur caractéristique des sous-bois humides et en attrapant quelques beaux points de vue sur la vallée du Grésivaudan, sans oublier les falaises de la Chartreuse, en face.
00:00:00 • Col du Barioz depuis Tencin (1041m)
On peut dire que la montée se divise en deux parties sensiblement égales du point de vue de la distance, 6 km, avec le village de Theys comme point de partage . La première partie est la même que pour aller à Prapoutel. La pente présente quelques passages assez raides, mais toujours suivies de longues portions plus roulantes. Après le village de Theys, le parcours est plus agréable parce que davantage ouvert, avec de belles perspectives sur le massif de la Chartreuse. Dès la traversée du village, la déclivité s'accentue et ne se relâchera guère au fil des hameaux. Le passage au sommet du col, plus boisé et plus resserré, ne permet guère la contemplation des environs.
00:00:00 • Col de Fourques depuis Col de Perjuret (1040m)
Ce n'est pas un col connu pour être un but de randonnée. On y passe pour aller au Mont Aigoual si on vient de Florac en passant par le col de Perjuret. La route suit une ligne de crête assez vallonnée avec la végétation typique des causses.
00:00:00 • Col de Pennes depuis Saint Benoit en Diois (1040m)
La remontée de la vallée de la Roanne depuis St Benoit est un enchantement pour les yeux. Je n'hésite pas à dire que c'est un paradis cyclo-touristique. La tranquillité va être rompue au moment de prendre la direction de Pennes le Sec. Non pas à cause du trafic (il est nul), mais à cause de la déclivité qui va demander un rude effort pour affronter des passages à plus de 9% C'est ainsi que le col de Pennes va bien mériter son nom... phonétiquement ! Ambiance minérale, végétation qui s'accommode de la rareté de l'eau et route qui s'accroche comme elle peut sur ce terrain escarpé. C'est âpre, mais inoubliable ! Et complètement différent de l'autre versant. On passe près d'un site d'escalade. Au moment où la route vient se coller à la montagne dans un virage très resserré, la vue plongeante sur la vallée est extraordinaire. Je conseille un arrêt pour goûter à ce panorama... et aussi pour un repos bien mérité !

Voilà un col que je n'oublierai pas de sitôt !
00:00:00 • Col de Pennes depuis Barnave (1040m)
C'est le dernier col de la Drôme à plus de 1000 mètres d'altitude que je n'ai pas encore gravi. Ce sera chose faite en ce beau matin de septembre, avec une certaine fraicheur au départ. Belle petite route méconnue qui s'en va gentiment vers les hauteurs forestières, sans demander un gros effort. Au début, elle offre de beaux coups d'œil sur le Diois et les falaises du Glandasse et puis peu à peu la vue se ferme avec l'enchainement des lacets. Dans les derniers hectomètres, on passe sous une haute muraille qui maintient une ambiance assez froide. Le passage au sommet n'est pas inoubliable, mais au cours de la descente vers la vallée de la Roanne, on pourra goûter à de magnifiques vues.
00:00:00 • Col de Chamauche depuis La Motte Chalancon (1037m)
Voilà un col perdu sur une route désertique et qu'il faut aller chercher ! Et ce faisant, si on vient de La Motte-Chalancon, on passe d'abord le col de la Croix (907 m) et si on vient de St Nazaire le Désert, on passe d'abord le col de Planlara (1000 m). La montée depuis La Motte-Chalancon se fait en deux temps. Tout d'abord, on monte vers le hameau de Chalancon qui semble nous narguer depuis son éperon rocheux. Juste après le hameau, on franchit un passage étroit entre les rochers où la température contraste vraiment avec celle des kilomètres précédents. Juste après cette curiosité géologique, on quitte la route principale qui va vers le col des Roustans pour prendre une petite route sinueuse qui nous élève et nous promène sur les crêtes. Les habitations sont rares et les voitures aussi. C'est ce qu'on appelle un itinéraire bucolique, à faire au printemps quand les fleurs égayent les talus, et que la température reste supportable !
00:00:00 • Col Palomère depuis La Bastide (1036m)
Parti de Maureillas. Palomère est l'ultime col après LLauro, Fourtou et Xatard. On s'extirpe peu à peu des villages arboricoles pour entrer dans un univers plus montagnard. Belles vues sur le Canigou. La descente sur Vinça m'a parue interminable, sans doute par le fait que nous sommes sur une route étroite et assez dégradée.
00:00:00 • Col de Richemond depuis Lochieu (1036m)
L'intérêt de prendre cette route, c'est de pouvoir faire le tour du Grand Colombier, en partant d'Artemare, en passant par le col de Richemond pour ensuite revenir par Seyssel. On se fait plaisir tout du long, sans jamais avoir à forcer excessivement. Sur la portion Lochieu-col de Richemond, on est comme sur une route en balcon. On ne rencontre presque personne et on pédale avec allégresse. Je recommande cet itinéraire à ceux qui veulent faire des kilomètres, avec du dénivelé, mais sans souffrir.
00:00:00 • Col de Richemond depuis Bellegarde (1036m)
C'est un col que j'aimais beaucoup faire depuis Seyssel, même si à partir d'Injoux-Génissiat les pylônes et les lignes à haute tension gâchent un peu le paysage. La route s'en va très progressivement sur le flanc de la montagne et puis entre en forêt. Après une succession de courbes légères le sommet se signale avec un peu plus loin, une large prairie sur la gauche. Il faut y venir au printemps pour voir le jaune des jonquilles illuminer toute la combe.
00:00:00 • Col de Richemond depuis Hotonnes (1036m)
On laisse Hotonnes et ses quelques grosses fermes pour se diriger vers le chainon montagneux boisé. Ça monte un peu plus que la paisible route qui vient de Champagne en Valromey. Après le virage qui nous oriente en direction du sud, on a une très belle vue rétrospective sur tout le Haut Valromey. En sortant de la forêt, on retrouve la route qui vient de Lochieu. Peu avant le point haut, on croise une ferme qui semble bien isolée. On a une légère descente qui longe une vaste combe et on atteint le col par une courte remontée. Une stèle commémorative donne le nom des morts du maquis du col de Richemond.
00:00:00 • Col de la Joux depuis D 28 (1035m)
Pas si anodin que ça ce petit col jurassien. Il nous emmène tout de même vers le domaine nordique de Prénovel !On peut dire que pour la tranquillité en forêt, il n'y a pas mieux.
00:00:00 • Col de Marie Blanque depuis Escot (1035m)
Gravi en matinée, au cours de la 2ème étape de la traversée des Pyrénées. J'avais tellement entendu de superlatifs au sujet de Marie-Blanque, que je m'attendais au pire : finir à pied. Bon, je ne vais pas démentir tout ce qui a été écrit par ailleurs, mais je dois dire que j'ai presque été surpris de finir sur mon vélo et sans jamais mettre pied à terre. J'en avais tellement bavé sur les cols basques la veille (Haritxarat, Bestako Lepoa, Lecharria) que j'ai pu profiter de cette mise en bouche pour rallier le sommet sans accroc.
00:00:00 • Col d'Ayens depuis Moustiers Sainte Marie (1032m)
C'était il y a plus de 30 ans. Je descendais dans le Midi avec les sacoches. Je n'avais pas programmé d'itinéraire et j'avançais au gré des panneaux de signalisation. C'est ainsi qu'en fin de journée je me suis retrouvé à Moustiers-Ste-Marie, avec déjà plus de 100 km dans les jambes. Après avoir flairé l'ambiance snob de la cité de la faïence, et ne la trouvant pas tout à fait à mon goût, je m'enquis de savoir si on trouvait, pas trop loin, un hébergement type auberge de jeunesse. On m'indiqua La Palud sur Verdon, à 15 km. Je repartis à la nuit tombante, accablé par toute une journée sous un soleil ardent, et avec rien dans l'estomac. Et sans me douter que pour atteindre La Palud sur Verdon, il fallait passer le col d'Ayen. Je n'ai rien vu de la beauté du site. A la fois à cause des ombres crépusculaires et à la fois à cause des crampes qui tout du long m'ont fait souffrir un calvaire. A chaque coup de pédale je ne pensais pas pouvoir aller plus loin, usant mes dernières forces à ne pas tomber du vélo. L'horreur totale ! Heureusement, il y avait bien une auberge de jeunesse à La Palud, mais l'heure du dîner était passée depuis longtemps et je dus me coucher sans manger, tout perclus de douleurs. Pourrais-je repartir le lendemain ? Quant au col d'Ayen, inutile de dire que je n'ai pas eu la moindre idée de son décor !
00:00:00 • Col de Perjuret depuis Fraissinet de Fourques (1028m)
Nous sommes partis de Florac. Merveilleux souvenir d'une grimpée sous le soleil printanier avec les genets en fleur. Depuis les Vanels, le regard se porte vers le sommet et on peut évaluer ce qui nous reste à grimper. On voit les méandres de la route qui jouent avec la pente. Un peu au-dessus du village de Fraissinet-de-Fourques, on peut voir la stèle érigée à la mémoire de Roger Rivière dont la carrière cycliste s'arrêta brutalement dans un ravin proche, au cours du Tour de France 1960. Mais dans le sens de la montée, aucun risque de basculer dans le vide !
00:00:00 • Col de Perjuret depuis Meyrueis (1028m)
C’est vraiment un régal de pouvoir découvrir ce col à vélo depuis la vallée de la Jonte. La luminosité est comme démultipliée par la blancheur des falaises du Causse Méjean. La pente est assez douce et l’on gagne le sommet comme si on avait des jambes de vingt ans.
00:00:00 • Col de Chemintrand depuis Usson en Forez (1028m)
Voici un col dont le profil moyen annoncé (1,1%) ne reflète pas les efforts qu'il va falloir fournir pour arriver au sommet. En effet, les six premiers kilomètres sont plutôt en descente pour rejoindre la rivière Ance qui marque la limite entre la Loire et le Puy de Dôme. Après une petite remontée, on aperçoit Viverols et les tours ruinées de son château féodal sur une éminence qui domine le village. Très jolie vue qui agrémente vraiment le parcours ! La traversée du bourg est la partie la plus raide de ce col. Sorti du village, on côtoie les pâturages jusqu'au hameau de Paillanges, avant d'entrer en forêt par quelques courbes tranquilles. Un hôtel est installé au col qui est loin d'être le plus beau de tous ceux que j'ai déjà franchis.
00:00:00 • Col de Chemintrand depuis Fourchevat (1028m)
Au sortir de la plaine de la Dore, la route s'insinue quelque temps entre les talus qui bordent le ruisseau de Tonvic. Et puis la vue se dégage au fil des hameaux agricoles qui ponctuent l'itinéraire. Le contournement du village de Baffie avec son clocher élancé est sans doute le plus beau moment de cette montée typiquement forézienne. Le passage du col avec sa scierie aux entrepôts disgracieux n'est pas le plus inoubliable qui soit.
00:00:00 • Pic de Bertagne depuis Plan d'Aups Sainte Baume (1027m)
La route du Pic de Bertagne n'est pas indiquée dans le village de Plan d'Aups. Il faut prendre le chemin de la Brasque qui est juste avant le restaurant. Ne pas se laisser impressionner par sa médiocrité. Au départ de la montée, il y a un panneau qui indique "Voie privée non ouverte à la circulation publique". Et aussi un panneau où il est écrit "Protection incendie col de Bertagne". La route, très pentue, conduit à des antennes militaires bien visibles sur la crête de la montagne. C'est maintenant l'épreuve de vérité. La route grimpe tout droit dans la forêt, à plus de 10%. Irai-je jusqu'au bout sur ma machine ? Elle est interminable cette rampe ! La route va toujours tout droit. Il n'y a qu'un seul virage qui va nous faire changer de direction. Heureusement, que les murs sont quelquefois entrecoupés de parties plus faciles. Ça m'a permis d'arriver en haut sur le vélo. En ce mois de mars 2024, la route est en parfait état. Pas le moindre trou ! Arrivé sur la crête, j'ai failli être couché au sol par le vent, alors que jusque-là je ne l'avais pas senti. On peut partir vers l'ouest, en direction d'un radar, ou vers l'est où il y a les antennes un peu plus proches. La vue à 360° est magnifique, même si elle est un peu brouillée du côté de la mer.
00:00:00 • Col de Jambaz depuis Saint Jeoire (1027m)
C'est la route pour aller skier à la station d'Hirmentaz depuis la vallée du Giffre. Même si elle progresse assez régulièrement, elle nous fait passer de la basse vallée aux sommets du Chablais. La sortie de St Jeoire jusqu'à Pouilly est sans doute la portion la plus pentue de l'itinéraire. Ensuite, on remonte les Gorges du Risse, avec un passage dans un tunnel avant d'arriver à Onnion et ses nombreuses constructions nouvelles. A Mégevette, on peut découvrir les bâtiments massifs des fermes d'autrefois. Les derniers kilomètres jusqu'au col se font en ligne droite dans une belle combe.
00:00:00 • Col du Pertuis depuis Blavozy (1026m)
J'étais déjà passé de nombreuses fois au col du Pertuis, mais... en voiture. Et je n'avais pas très envie de faire le col à vélo car il est sur la RN 88 qui relie St Etienne au Puy, avec une circulation intense. Et puis je me suis décidé à gravir tous les cols du Velay et j'ai donc trouvé une solution pour échapper au trafic routier. Une solution qui permet aussi d'aller chercher quelques petits cols routiers assez proches. Voici donc mon itinéraire : Yssingeaux- col de Pozedonne- col du Pertuis- St Julien Chapteuil- le Collet- St Pierre Eynac- Tournecol- St Germain Laprade- Tournecol- St Hostien- Col du Pertuis- Col de Pozedonne- Yssingeaux.

Hormis la portion St Hostien-Col du Pertuis, on est sur de petites routes, parfois avec des côtes abruptes (au Tournecol et au Pozedonne), mais pour qui aime passer des bosses, on se fait plaisir.
00:00:00 • Le Tracol depuis Riotord (1023m)
Une jolie route bien dessinée pour les camions. Les vélos en profitent aussi...
00:00:00 • Le Tracol depuis Bourg Argental (1023m)
Je l'ai fait à la mi-avril, et j'ai eu des flocons au sommet. Quand on remonte la vallée, on voit la présence d'usines anciennes. Mais combien sont encore en activité ? Avec le ciel bas, tout m'a paru lugubre ici. Le fait que la route soit encaissée renforce aussi cette impression. Du coup, la fin de la montée, avec ses deux belles épingles offre comme une espèce de respiration bienvenue.
00:00:00 • Col du Faux depuis Saint Félicien (1021m)
On passe tellement de cols où qu'on soit en Ardèche que j'ai de la peine à me remémorer la physionomie de chacun. Je n'ai pas de souvenir particulier de celui-ci. C'est donc que je n'ai pas dû peiner pour le franchir !
00:00:00 • Col des Mouilles depuis Villard Bonnot (1020m)
Au pays des conduites forcées, il y a forcément de la pente ! Il m’a fait souffrir ce col des Mouilles ! Bon, c'était le début de saison. Mais je n'en voyais pas le bout ! Ils sont durs les lacets pour sortir de Villard-Bonnot ! J'étais un peu collé à la route, sur un itinéraire sans grand attrait puisqu'on est le plus souvent sous le couvert forestier, et qu'on tourne le dos à la vallée. La rampe avant d'arriver à Sainte Agnès m'a parue particulièrement ardue, et ce d'autant plus que la route étroite surplombe sans cesse le ravin. En seconde partie de montée, une fois rejointe la route des balcons de Belledonne, la pente est moins sauvage avec plusieurs hameaux au fil des lacets. Le col est boisé, avec son incontournable établissement de loisirs mais qui m'a semblé fermé.
00:00:00 • Col des Faisses depuis Le Pompidou (1018m)
C'est le point culminant de la Corniche des Cévennes. Depuis Le Pompidou, on voit les trois épingles qui en un kilomètres nous propulsent sur la Can de l'Hospitalet. La rampe à la sortie du village est saisissante. C'est le passage le plus ardu de tout l'itinéraire. Quand on débouche sur le plateau, c'est un changement radical de décor. La forêt laisse la place aux pâturages où paissent quelques troupeaux de vaches allaitantes. De loin en loin, on aperçoit des pierres dressées, appelées montjoies, qui autrefois guidaient les voyageurs.
00:00:00 • Col des Faisses depuis Col du Rey (1018m)
Il est plus logique de fixer le départ à Florac et de considérer que le col des Fraisses est le point haut sur la route de la Corniche des Cévennes. Juste avant, on a passé le col du Rey et on poursuit vers le col de Solpérière. C'est un parcours idéal pour le cyclotourisme, avec de larges vues, peu de circulation et un dénivelé modeste.




00:00:00 • Thollon les Mémises depuis Evian les Bains (1017m)
Si vous voulez faire une belle sortie, sur une pente régulière, en balcon au-dessus du lac Léman, je vous recommande vivement de monter d'Évian à Thollon-les-Mémises. Passé Neuvecelle vous serez toujours dans la campagne. Vous pourrez pédaler à votre rythme et lorsque le rideau d'arbres disparaitra, votre regard ira immanquablement vers la surface lacustre et les coteaux suisses de la rive opposée. Arrivé au village de Thollon, n'hésitez pas à poursuivre jusqu'à la station. La pente est un peu plus soutenue, mais vous pourrez avoir une vue encore plus large sur le lac, et une belle approche des falaises des Mémises. Un très joli souvenir pour moi !
00:00:00 • Col de Montjardin depuis Meyrueis (1016m)
Ça monte fort jusqu'à la limite du département du Gard. Sur cette portion, on est à couvert (versant nord). Ensuite, on est sur le plateau et c'est vallonné, avec la vue qui porte loin.
00:00:00 • Sauveterre depuis Sainte Enimie (1015m)
Même si vous n'êtes pas adepte des montées, il faut faire celle-ci au départ de Sainte-Énimie ! Vous aurez rarement l'occasion de pédaler dans un site aussi grandiose. On est très vite au-dessus des toits d'ardoise et on se régale de pouvoir admirer à la fois le village, le Tarn, et les falaises du Causse Méjean en face. Parvenus sur le Causse de Sauveterre, nous avons été surpris par sa nudité et l'ambiance aride qui règne. Nous avons rapidement compris que ce n'est pas l'eau qui abonde ici. Cette âpreté minérale alliée à un silence vespéral nous a tout de même fait goûter à quelque chose qui ressemble au bonheur. Restait une question essentielle : dans ce quasi-désert, serait-il possible de trouver un toit où dormir ce soir ?
00:00:00 • Crête de Blandine depuis D324 / D224 (1015m)
On peut accéder à la Crête de la Blandine soit depuis St Laurent sous Coiron, soit depuis le col du Bénas, soit depuis le col de l'Escrinet. On la repère très bien avec la présence de ses antennes. Toutes ces routes convergent à l'altitude 904 m d'où part la route sommitale qui est fermée par un portail grillagé. Je ne suis donc pas allé plus loin.
00:00:00 • Col des Salides depuis Saint André de Valborgne (1014m)
On passe par le col de Salidès si on veut monter à l'Aigoual depuis la vallée du Gardon. En quittant la vallée, on a vraiment l'impression de pénétrer dans un autre monde, plus fermé, plus solitaire. Un mamelon en cache un autre et ainsi de suite. On a l'impression que l'on va déboucher sur le haut, mais toujours il faut contourner encore avant d'aboutir. C'est là tout le charme des Cévennes !
00:00:00 • Col des Salides depuis Gaseiral (1014m)
Gaseiral est dans une combe et pour en sortir, il faut se hisser vers les hauteurs. La direction du col des Salides est la plus raide. On croit voir se dessiner un col alpin. Heureusement, la montée est brève (moins de 2 km).
00:00:00 • Col de la Machine depuis Saint Jean en Royans (1011m)
Le Vercors offre de nombreux itinéraires magnifiques pour le cyclotourisme. Depuis la fermeture des Grands Goulets, la route de Combe Laval en surplomb dans la falaise et ses tunnels est peut-être le parcours le plus saisissant que l’on puisse encore emprunter. A chaque courbe, on a envie de s'arrêter pour faire une photo. La vue est vertigineuse dans tous les sens du terme. Pour moi, la montée au col de la Machine est un enchantement, même si le parcours est exigent. On peine jusqu'au col de Gaudissart où la pente s’établit autour des 8%. Mais par la suite, on emprunte une route absolument inoubliable. Il faut saluer les hommes qui ont su tailler ce long passage dans la falaise et qui nous permettent aujourd'hui de jouir de ce paysage exceptionnel. Si vous n'avez pas encore gravi le col de la Machine, mettez-le en priorité sur la liste de vos prochaines sorties ! Vous ne serez pas déçus !
00:00:00 • Col de la Machine depuis Saint Laurent en Royans (1011m)
Je suis parti de St Laurent tout émoustillé à l'idée de redescendre par la magnifique route de Combe Laval. Mais je n'avais pas imaginé que la montée puisse être aussi ardue. Je n'en voyais pas le bout ! Quand on voit un profil moyen de 4%, on s'attend à quelque chose de facile. Mais il faut prendre en compte le fait qu'on monte plus haut que le col que l'on atteint après 2 km de descente. La route est large et en parfait état : c'est la route d'accès au plus haut domaine skiable de la Drôme, Font d'Urle. Dès qu'on a passé la première épingle au-dessus de St Laurent, la pente durcit fortement pour nous conduire à flanc de falaise dans deux tunnels successifs, tout noirs, humides et en courbe. Heureusement qu'il n'y a pas de circulation ! Ensuite, la route continue à grimper par une succession de courts lacets dans une ambiance plus forestière. On sent que la pente se relâche lorsque la route s'oriente vers le sud pour se rapprocher des falaises de Combe Laval que l'on découvre tardivement. Au point culminant de la montée, un magnifique belvédère nous permet de contempler le vallon de Combe Laval et St Laurent avec ses jolis damiers de champs cultivés.
00:00:00 • Col de Solpérière depuis Col du Rey (1010m)
Même commentaire que pour le col des Faisses.
00:00:00 • Col de Solpérière depuis Le Pompidou (1010m)
C'est le même itinéraire que pour le col des Faïsses qui est quelques centaines de mètres plus loin. Il n'y a pas de panneau qui signale le col de Solpérière. Il est juste après l'Hospitalet qui autrefois recevait les voyageurs.
00:00:00 • Col de Solpérière depuis Saint Jean du Gard (1010m)
Faire la Corniche des Cévennes en intégralité de St Jean du Gard au col du Rey n'est pas de tout repos. Les 7 km de montée vers le col Saint Pierre nous amènent déjà à 600 mètres d'altitude. Ensuite, nous avons vingt kilomètres assez roulants (excepté la bosse du col de l'Exil et sa descente) pour atteindre Le Pompidou. Là, il y a une sévère montée à plus de 10% pour atteindre le plateau de l'Hospitalet et son large panorama. Les derniers kilomètres sont presque plats et rectilignes. Attention au vent dans le nez !
00:00:00 • Col de Geine depuis Eygaliers (1009m)
C'est le même parcours que pour aller au col d'Aiguières. Passé celui-ci, on poursuit la route dont la pente s’accentue encore. Passé le hameau, on entre dans un espace pastoral plus dégagé, mais pas complètement dénué de végétation. Les mamelons semblent être envahis peu à peu par les taillis. Le col de Geine débouche plein sud sur un vaste espace venté, aux croupes plus ou moins hardies. Mais ce n’est pas le belvédère attendu sur le Ventoux en parti caché par un chainon rocailleux.
00:00:00 • Col de Joux depuis Dornas (1008m)
A la sortie de Dornas, il faut prendre une toute petite route plus ou moins ombragée et qui passe par quelques hameaux isolés au fil du relief escarpé. On débouche ainsi à la Croix du Planas où l'horizon va subitement s'ouvrir sur les sucs du plateau ardéchois et le Mont Mézenc. On roule alors en balcon et on peut apercevoir le lac de St Martial en contrebas. Au col, on peut choisir soit de descendre vers le lac, soit de poursuivre vers Lachamp-Raphaël et le Mont Gerbier de Jonc. Si on choisit cette possibilité, on pourra prendre au passage le col du Pras (1035 m).
00:00:00 • Col du Pré de Raves depuis Sainte Marie aux Mines (1005m)
Je pourrais dire la même chose que pour le col des Bagenelles : mon col préféré de tout mon séjour dans les Vosges. Normal, c'est la même route qui se poursuit 2 km plus haut. C'est là que débute la route des crêtes, par le nord. Il y a comme ça des points symboliques que l'on n'oublie pas.
00:00:00 • Col de la Rivière Noire depuis Les Villards (1005m)
Pourquoi ce nom de Rivière Noire ? Je m'attendais à quelque passage encaissé et sinistre, avec une rivière qui gronde... Rien de tout ça ! Une route qui grimpe bien tranquillement avec de beaux coups d'œils sur la plaine de Roanne.
00:00:00 • Col de Portes depuis Saint Sorlin en Bugey (1005m)
Pour la première partie jusqu'à Souclin, c'est le même itinéraire que pour le col de Fay. La route grimpe a flanc de falaise où il y a deux kilomètres bien costauds. Ensuite, on roule en balcon au-dessus de la vallée bleue, avec les vestiges de Creys-Malville tout au fond. Peu avant Souclin, on tourne à droite et on s'engage sur une route plus étroite et plutôt ombragée, ce qui veut dire que la vue disparait. J'ai réussi à garder un rythme régulier jusqu'au sommet, aidé par un agréable replat de deux kilomètres. Un peu avant le sommet, une trouée nous permet de revoir le Rhône, et cette fois on aperçoit les cheminées de la centrale nucléaire du Bugey. Bien qu'elle soit proche du sommet, on ne voit pas la chartreuse de Portes. A la montée, comme à la descente, je n'ai croisé aucune voiture.
00:00:00 • Col de Portes depuis Serrières de Briord (1005m)
Je l'ai fait à l'époque où je n'étais pas encore chasseur de cols, un peu au hasard. Parti de Culoz, je suis allé au gré de la signalisation routière et j'ai suivi sans savoir ce que c'était exactement "chartreuse de Portes". Je ne savais pas qu'il pouvait y avoir une aussi longue montée dans cette partie du département de l'Ain, ni que je dépasserais les 1000 mètres d’altitude. Sur un revêtement très grossier, ça m'a paru interminable, avec en prime un début de fringale. C'est ça aussi le charme des circuits improvisés. Je me souviens encore de cette lointaine journée.
00:00:00 • Col de Portes depuis Saint Rambert en Bugey (1005m)
Lorsque je me suis engagé sur la petite route qui conduit à Conand, ce fut un peu comme si je partais vers l'inconnu. Jamais je ne serais passé là si je n'avais pas découvert cet itinéraire sur le site cols-cyclisme. Et pour une route perdue, ce fut une route perdue ! Pas rencontré une seule voiture ! On passe tout d'abord dans un défilé sombre et humide qui longe le ruisseau de la Caline. Comme la pente est à peine marquée, c'est vraiment une promenade bucolique. Passé le village de Conand, la pente s'accentue continuellement. Sur les 8 km de la fin, on passe de 3% à 8,5%. Cette progressivité est très agréable, sans aucun à-coup. Passé le hameau de Charvieux, on retrouve la forêt jusqu'au sommet. L'absence de vue contribue à renforcer le caractère solitaire de ce col. Au sommet, surprise, plus de panneau, alors que j'en avais vu un au printemps dernier...
00:00:00 • Station de Lans en Vercors depuis Sassenage (1004m)
C'est le même itinéraire que pour le col de la Croix Perrin (voir sa description), mais qui s'arrête au village de Lans en Vercors.
00:00:00 • Col de la Republique depuis D47 / D248 (1003m)
Col forestier et pas vraiment attrayant. On peut aussi y monter depuis un village dont le nom m'épate : Vaux et Chantegrue. Pourquoi col de la République ?
00:00:00 • Col de la Bane depuis Fraisse sur Agout (1003m)
Encore un col vraiment casse-pattes qui m'a surpris avec quelques passages ardus. Depuis Fraïsse-sur-Agout, le col de la Bane est court : un peu plus de 3 km. Mais il est précédé de deux autres cols (Tribi, 864 m et l'Ayrole, 916 m). Trois cols en trois kilomètres, ça doit être un record. (Dites-moi si vous connaissez mieux). Peu après la sortie de Fraïsse, on peut voir un gros bâtiment couvert de chaume.
00:00:00 • Col de la Bucle depuis Morez (1000m)
Dans la montée entre Morez et Morbier, il faut prendre à droite la route qui va à Bellefontaine. On longe quelque peu la voie ferrée et ses spectaculaires ouvrages d'art. Quand on arrive à l'usine Girod qui fabrique les panneaux de signalisation routière, il faut prendre la petite route qui part sur la gauche, après le dernier bâtiment. Le col de la Bucle n'est pas signalé et on hésite un peu de peur de pénétrer dans le domaine de l'usine. Ça va monter subitement très fort jusqu'à une première épingle où se trouve le col. Il n'y a rien de particulier à voir. Dommage !

A la descente, il m'est arrivé une mésaventure rare : j'ai cassé ma chaine. Que faire ? Je suis descendu en roue libre jusqu'à Morez, espérant trouver un vélociste. Mauvaise pioche : le vélociste est à Morbier. Me voilà bon pour faire les 5 km à pied. Mais la chance m'a souri. Tandis que je marchais le long de la nationale, un gars s'est arrêté et m'a proposé de mettre le vélo dans le coffre et de m'emmener. J'ai pu faire la réparation et repartir. Ouf ! La voiture était à St Claude...


00:00:00 • Col de la Liguière depuis Saint Saturnin les Apt (998m)
Ligne droite, courbe, ligne droite, courbe, ligne droite, courbe, avec pour seul horizon la cime des chênes ou des pins. On ne peut pas faire plus monotone. Je l'ai trouvée bien longuette cette montée plus sévère qu'il n'y parait. J'ai eu l'impression de refaire la montée de Lagarde d'Apt. Même goudron rugueux et même déclivité. La descente sur l'autre versant est plus attractive avec l'apparition du Mt Ventoux.
00:00:00 • Col de la Savine depuis Morez (995m)
Partir de Morez (capitale de la lunette), pour aller au col de la Savine, c'est se régaler en regardant les ouvrages d'art de la ligne SNCF, appelée ligne des Hirondelles. J'aurais bien voulu y voir passer un train, mais ils se font rares de nos jours, hélas. Ce n'est pas le pourcentage de la route qui est désagréable, mais le trafic routier. Le col en lui-même n'a rien d'extraordinaire. A noter qu’il y a une boutique de cycles à moins d’un kilomètre du col, dans la zone artisanale des Marais.
00:00:00 • Col de la Savine depuis Champagnole (995m)
Je suis passé par là en rentrant de Besançon et ça commençait à faire pas mal de kilomètres. En fait, ça monte bien depuis Salins les Bains et quand on est à Champagnole, le pourcentage s'atténue. Mais la route n'en continue pas moins de jouer avec les caprices du relief. Ça veut dire qu'on passe d'une combe à un défilé ou d'un massif boisé à des prés plus ou moins bosselés. La campagne est partout verdoyante et semble garder une certaine fraicheur en permanence. Après St Laurent, il y a une courte descente vers le hameau de la Savine et en quelques coups de pédale, on atteint le col qui n'est pas le plus joli point de passage de la route.
00:00:00 • Col de Soubeyrand depuis Remuzat (990m)
Au départ de la vallée de l'Eygue, il faut lever la tête pour deviner où va passer la route : où que l'on regarde il y a des parois montagneuses. La route s'élève rapidement dans un petit 7% qu'elle ne quittera plus jamais. La régularité est l'atout principal de cette montée. Pour ce qui est des paysages, s’ils restent ouverts dans le premier tiers avec la présence de quelques fermes ovines, c'est ensuite la forêt qui s'impose et qui nous prive de vue. Mais attention, cela ne veut pas dire que l’on n’a pas chaud. Je suis arrivé en haut très assoiffé car ici l’air est particulièrement sec et oblige à se désaltérer régulièrement.
00:00:00 • Col de Soubeyrand depuis Sainte Jalle (990m)
La montée débute devant l’église et son beau porche sculpté. La pente s’installe tout de suite. On va laisser le château et sa tour monumentale sur notre gauche pour aller dans les champs où la culture de la lavande semble avoir pris le pas sur tout le reste. La déclivité devient brutale sur un bon kilomètre avant d’atteindre le village du Poët-Sigillat. De là, la route s’oriente franchement vers l’est pour se dérouler à flanc de pente, dans la caillasse, jusqu’au col. On a une belle vue sur les villages en contrebas. Très exposé au soleil, ce versant sud fait transpirer, mais offre plus de souvenirs que le versant nord et sa forêt.
00:00:00 • Collet du Linge depuis Munster (987m)
Je ne me doutais pas que ce serait aussi raide. J'étais déjà monté depuis Orbey et je me souvenais d'un col régulier et tranquille. Sur ce versant, il y a des passages supérieurs à 9% et ça marque l'organisme. Nous traversons Horodberg qui semble être un lieu religieux (on croise des sœurs en habits) et de repos.

Au sommet, se trouve le Mémorial du Linge où on peut voir les tranchées françaises et allemandes. Je suis stupéfait de découvrir qu'elles étaient si proches les unes des autres. De nombreuses croix indiquent où on a retrouvé des corps (et encore tout récemment).
00:00:00 • Col du Rey depuis Florac (987m)
C'est la porte d'entrée nord de la Corniche des Cévennes. Il y a à peu près trois kilomètres d'ascension qui font passer de la vallée du Tarnon au plateau. Mais ce petit effort est bien récompensé par le vaste panorama que l'on peut ensuite contempler. Au col, on peut aussi bifurquer à gauche pour rejoindre Barre des Cévennes.
00:00:00 • Col du Rey depuis Saint Germain de Calberte (987m)
En venant de St Germain de Calberte, on passe d'abord par le col de Malhaussette (602 m), puis par le Plan de Fontmort (896 m) et on poursuit vers Barre des Cévennes et le col du Rey. Rien de droit et rien de plat ! Il y a des bosses qui font très mal aux jambes. On ne rencontre personne. Heureusement le paysage est là pour régaler les yeux !
00:00:00 • Col de l'Epine depuis Novalaise (987m)
Depuis Novalaise, la montée va se faire en deux temps. Tout d'abord, il faut approcher la falaise. La route grimpe par de longues épingles au fil des hameaux. Puis lorsqu'on atteint la paroi, une courbe sur la droite nous propulse dans le dur : 9% sur 4 km. Le parcours rectiligne et à flanc offre quelques beaux points de vue sur le lac d'Aiguebelette ou Novalaise. On est au calme (surtout si on pense au flot de voitures de l'autoroute quelque part sous nos pieds). Le franchissement du col sous le couvert forestier n'offre pas de vue. Pour cela, il faut s'arrêter à environ 2 km du sommet, là où est indiqué un belvédère. Si on chasse les cols, on peut aller chercher le Pas du Lièvre et le Passage de Barbiset en prenant une route forestière sur la gauche un peu avant le sommet.
00:00:00 • Col de l'Epine depuis Chambery (987m)
J'ai un peu cherché mon itinéraire à partir de La Motte-Servolex. Ce n'est jamais facile dans le péri-urbain (et sans connexion). C'est pourquoi l'arrivée à St Sulpice a été comme une délivrance, même si la pente se poursuit à un rythme soutenu à plus de 6% de moyenne. Les vergers cèdent la place aux prés, puis à la forêt. On peut admirer tout le bassin chambérien et le lac du Bourget.
00:00:00 • Pas de la Faye depuis Grasse (981m)
En vacances à Mougins, j'ai voulu aller jusqu'au col de Valferrière en passant par le Pas de la Faye. Je n'étais pas très rassuré à l'idée de devoir traverser Grasse sur une route à grande circulation et sans bande cyclable. La seule solution que j'ai trouvée, c'est de partir à 6h00 du matin en espérant qu'à cette heure-là le trafic serait supportable. Pas facile la traversée de Grasse avec des rues toujours en pente. On a d'ailleurs fait la moitié du dénivelé quand on est au-dessus de la ville, non loin de la maison d'arrêt. On passe le col du Pilon, puis on redescend légèrement vers St Vallier de Thiey. On évolue ensuite sur une très belle route, avec un horizon très ouvert. On devine de très loin où la route va passer et qu'elle ne sera pas trop raide. Ça fait un peu rêver.
00:00:00 • Col de la Sentinelle depuis Valserres (981m)
17-09-2019 - Je l'avais fat dans l'autre sens au printemps et j'ai voulu découvrir l'autre versant à la fin de l'été. Entre temps, le Tour de France est passé par-là, et la route est toute recouverte d'inscriptions. Quelques-unes sont à la gloire des coureurs, mais le plus grand nombre est du fait des Gilets Jaunes (GJ).

Plus court que le versant Gap, ce versant est aussi plus soutenu et ce n'est pas pour me déplaire. Beaux points de vue sur la montagne de Céüse et plus au nord, le Dévoluy.
00:00:00 • Col de la Sentinelle depuis Gap (981m)
Au départ de Gap, on attrape tout de suite quelques petits coups de cul et à froid, ce n'est pas forcément facile. D'une manière générale, je n'ai pas trop apprécié ce col car il n'est pas régulier, et je n'aime pas quand il faut relancer après une accalmie. Mais je reconnais bien volontiers que l'on roule sur une route paisible, avec de très beaux points de vue.
00:00:00 • Col de Bacchus depuis Beaufort sur Gervanne (980m)
Il a un nom mythologique et on l'imagine au milieu des vignes. Que nenni ! Il est dans les champs, balayé par le vent. Au départ de Beaufort, on est dans une ambiance provençale, mais au fur et à mesure que l'on monte, il se dégage de plus en plus un caractère alpin. Ça tortillonne beaucoup au départ, puis la route file plein nord après Plan de Beix. On reste cependant toujours dans le même profil de pente. Il faut poursuivre jusqu'à Léoncel où l'église abbatiale mérite une visite.
00:00:00 • Col de Bacchus depuis Saint Jean en Royans (980m)
On est parti pour un long périple ! Ce n'est pas tellement la pente qu'il faut vaincre, mais la longueur. En effet, la route monte bien régulièrement en forêt jusqu'à Léoncel (où il faut prendre le temps de visiter l'église abbatiale). Ensuite, on est dans les prés où la pente est infime.
00:00:00 • Col du Sentier depuis Oyonnax (979m)
On s'extirpe de la "Plastic Vallée" pour aller respirer l'air pur sous les sapins. Et il ne faut pas croire que c'est facile, facile, surtout au début. Quand on a atteint le village d'Apremont ça devient bien plus roulant. Attention à la descente vers Charix qui tourne et dévale brusquement par endroits.
00:00:00 • Col du Sentier depuis D1084 / D95 (979m)
En partant de St Germain de Joux, on emprunte d'abord un bout de route nationale où on croise pas mal de bâtiments à l'abandon. Aux Moulins de Charix il faut prendre à droite une petite route qui avec un ouvrage d'art acrobatique nous fait passer au-dessus de l'autoroute. J'ai ensuite trouvé la montée pénible car on n'arrive pas à se tenir dans un rythme à cause des fréquents changements de déclivité. En somme, c'est un col pas si anodin que ça. Ensuite, on peut aller vers le lac Genin qui a des airs de petit Canada.
00:00:00 • Col du Clergeon depuis Ruffieux (979m)
Je l'ai monté moins souvent par ce versant que par l'autre, étant rumillien et non chautagnard. Il faut avoir le goût des gros efforts pour faire le Clergeon par la Chautagne : 8 km à plus de 8% de moyenne ! Je pense qu'on peut diviser la montée en trois parties d'à peu près égale longueur. De Saumont à Montagnet en passant par le village de Ruffieux, on est à découvert, en partie dans les vignes, avec des belles vues sur Culoz et le Grand Colombier, les marais de Chautagne et l'extrême bout du lac du Bourget. Sitôt passé le hameau de Montagnet, on entre en forêt. C'est là que la pente est la plus rude, avec des épingles d'inégal développement. Enfin, à trois kilomètres du sommet, on découvre des prés d'altitude et on retrouve le panorama des premiers kilomètres (à condition de se retourner). En ce mois d'avril 2023, la route est en très bon état et je me suis régalé à découvrir la feuillaison nouvelle et les violettes sur les talus. Je n'ai pas rencontré une seule voiture. C'est suffisamment rare en Savoie pour être souligné !
00:00:00 • Col du Clergeon depuis Rumilly (979m)
Bien que ça a été longtemps le col le plus proche de mon domicile, je l'ai rarement gravi. C'est dire s'il ne me plait pas ! Ça commence avec deux kilomètres difficiles à la sortie de Rumilly. On gagne 150 m de dénivelé en 2 km, mais pour aussitôt presque tout reperdre dans la traversée du village de Moye. Et il faut regagner le terrain perdu. Je n'aime pas ça du tout. Après le hameau du Nivelard, lorsqu'on entre dans la forêt, on en prend pour cinq kilomètres à plus de 8% de moyenne, sur une route très granuleuse. C'est ainsi qu'à quatre kilomètres du sommet, on a fait tout le dénivelé. On redescend très légèrement sur 3 km et le dernier kilomètre se fait avec deux épingles, dans les champs. Je n'aime pas le profil du col, mais sinon, on rencontre très peu de voitures et au sommet la vue est large sur l'Albanais et la chaîne du Mont-Blanc à l'est, sur la Chartreuse au sud ou sur le Grand Colombier à l'ouest et sur le Jura au nord.
00:00:00 • Col de Colliard depuis Les Neyrolles (979m)
On laisse derrière nous Nantua et ses infrastructures routières et autoroutières pour grimper en forêt une route de médiocre qualité. On profite de la fraîcheur des sapins et on serpente tranquillement jusqu'au col qui n'offre pas de vue. Il marque l’entrée sur les plateaux du Haut Bugey.

Le 25 août 2020, je suis arrivé au col Colliard depuis le col de Belleroche dans l'intention de descendre sur les Neyrolles. Je suis tombé sur une route fermée (sans avertissement préalable). Je suis tout de même passé. Il y a énormément de pierres sur la route (qui doit être fermée depuis un certain temps déjà). Au bout de 2 km, ça redevient praticable sans encombre.
00:00:00 • Relais Télécom de Sainte Marguerite depuis Dubois (976m)
Dès le passage du pont sur la Fontaulière, à Pont de Veyrières, on attaque la montée assez sèchement. Après Chirols, on aperçoit quelques chapelets de maisons étagées sur le coteau et on devine que la route va passer quelque part là-haut. On a ainsi tout le temps d'évaluer ce qu'il nous faut avaler comme dénivelé. Heureusement, la route tourne et détourne suffisamment pour rester dans une déclivité acceptable. L'inconvénient principal vient de l'étroitesse de la route qui oblige à poser pied à terre pour croiser les véhicules, rares heureusement. Une première rampe sévère précède l'arrivée au hameau de Rabeyrie. Au-delà, le revêtement devient très dégradé. On atteint le col de Font Rognon (844 m). Et à partir de là, c'est du tout droit sous les conifères, sur une pente qui dépasse largement les 10%. Mais au sommet, malgré la présence de plusieurs antennes, la vue à 360° récompense largement les efforts consentis.
00:00:00 • Sainte Marie du Mont depuis La Flachère (974m)
C'est en fait la première partie du col de Marcieu quand on part de Barraux ou de St Vincent de Mercuze. Ça grimpe sec pour atteindre le rebord du plateau où l'on rencontre la route qui vient de Chapareillan et qui va à St Hilaire du Touvet en passant par le col de Marcieu. Si on lève la tête, on peut contempler les falaises de la Chartreuse. Mais pas sûr que l'intensité de l'effort nous offre ce loisir... Quand on a passé le petit tunnel, on peut se dire qu'on tient le bon bout.
00:00:00 • Sainte Marie du Mont depuis La Palud (974m)
Voici comment j'ai découvert ce village, sans avoir jamais entendu parler de lui, ni prévu d'y aller. En redescendant du col du Granier, j'ai voulu emprunter la D 285, histoire de varier un peu l'itinéraire avant de retourner sur Chambéry. J'avais un peu de temps. Mais je n'avais pas de carte. Je pensais qu'il y aurait assez vite une route qui ramènerait dans la plaine. Et me voilà à grimper vers Bellecombe et son vieux château menaçant ruine. Puis ce fut St Marcel d'en Bas, suivi de St Marcel d'en Haut. Toujours plus haut. Toujours plus loin. Et des nuages qui commençaient à s'accumuler. Et la fatigue qui se faisait sentir. Et je ne savais toujours pas où j'allais. La sagesse eût commandé que je fisse demi-tour. Mais je m'obstinais à suivre mon idée première sur cette route tortueuse et jamais plate. C'est alors que l'orage s'abattit. Une pluie froide. Et rien pour me couvrir. Brrr ! Ça commençait à faire floc floc dans les chaussures. Enfin un clocher apparut : Sainte Marie du Mont.
00:00:00 • Col de la Pertie depuis Villeperdrix (972m)
J'étais déjà venu au col de la Pertie par le versant nord et je ne gardais pas un souvenir réjouissant de cette montée. C'est pourquoi j'hésitais un peu à gravir le versant sud depuis Villeperdrix. Et bien ce fut un véritable régal ! Tout d'abord en passant dans les très sinueuses gorges St May aux falaises impressionnantes. La montée au village de Villeperdrix exposé au plein soleil nous change radicalement d'ambiance. Les oliveraies semblent bien résister à la déprise agricole. Aussi longtemps que la route file vers l'est, on reste en présence d'une activité arboricole qui défie quelque peu la pente. Et puis lorsque la route s'oriente plein nord, c'est un changement radical de paysage. La garrigue s'installe et la route va peu à peu se plaquer contre la paroi rocheuse et quitter la lumière. A 16h30 en ce mois de septembre l'ombre s'était déjà emparée des lieux, et avec elle une certaine fraicheur. Il faut grimper jusqu'au village de Léoux pour retrouver le soleil. Les modestes fermes d'autrefois font aujourd'hui le bonheur de quelques citadins qui ont trouvé là un havre secret pour leurs vacances. A peine sorti du hameau, on retrouve un petit défilé rocheux où la pente est la plus raide de tout l'itinéraire. On débouche finalement au col en côtoyant une très inattendue prairie de fauche. Bien que gravi en fin de journée, je n'ai pas trop peiné pour monter ce col qui m'a offert beaucoup de plaisir par la diversité des paysages qu'il offre. Je vous le recommande très chaleureusement.
00:00:00 • Mont Saxonnex depuis Scionzier (970m)
J'ai grimpé là-haut après être allé sur le Plateau d'Agy, histoire d'explorer les deux versants de la vallée. Une fois qu'on a gagné les hauts de Marnaz, la route file tout droit à flanc de montagne, sans jamais offrir de point de vue. Les 8% de moyenne pèsent vite dans les jambes. On perçoit assez longtemps la rumeur du trafic de la vallée de l'Arve. Bref, il y a mieux comme parcours enchanteur. Heureusement que l'on peut poursuivre soit vers le plateau de Cenise, soit vers le plateau de Solaison pour trouver le calme. A Mont Saxonnex, il faut faire le détour vers l'église qui, du haut de son promontoire, est comme une vigie au-dessus de la vallée de l'Arve. On peut voir la Pointe d'Andey; le Môle, le Pic de Marcelly, les sommets du Haut Giffre, et bien sûr les falaises du Bargy.
00:00:00 • Mont Saxonnex depuis Thuet (970m)
J'avais plutôt bien roulé, gravi quelques cols réputés, avant de me lancer dans la grimpée du Mont-Saxonnex depuis Bonneville. J'étais, comme on dit, bien entrainé. Eh bien ils m'ont vraiment fait mal aux jambes ces cinq premiers kilomètres à plus de 9% de moyenne ! Sitôt qu'on a passé le hameau de Thuet, ça grimpe sec, constamment sous le couvert forestier. Au bout de deux kilomètres, on laisse la route de Brizon et du Plateau de Solaison sur la droite pour s'engager dans les Gorges du Bronze, toujours avec cette sacrée pente à 9%. Ça ne se calme que quelques hectomètres avant l'entrée du village que l'on traverse assez longuement avant de trouver le promontoire de l'église et son exceptionnel point de vue. Je suis rentré par Brizon, histoire de dévaler l'étroite petite route taillée dans la falaise.
00:00:00 • Col des Fourches depuis D996 / D906 (970m)
Le col des Fourches est situé entre Ambert et St Amant-Roche-Savine. La route est particulièrement bien roulante. Si tous les cols étaient comme celui-ci, on en ferait davantage au cours de la saison ! Cette petite grimpée permet aussi d'admirer les belles maisons de pierre que l'on retrouve si souvent en Auvergne.
00:00:00 • Col de la Pigière depuis Séderon (968m)
Il y a tout d'abord 3 km de descente vers Séderon dans un décor provençal splendide où les champs de lavande gagnent du terrain sur les anciens parcs à moutons. La montée depuis Séderon est courte (3 km), avec tout de même une belle rampe finale. Au sommet, on passe dans le département des Alpes de Haute-Provence. On a le choix de descendre vers la splendide et solitaire vallée du Jabron, ou de continuer à grimper vers le col du Négron.
00:00:00 • Col de la Pigière depuis Sisteron (968m)
En fait, on remonte entièrement, sur plus de 35 km, la vallée du Jabron connue pour ses villages abandonnés. Ce qui n'empêche pas de traverser encore quelques beaux villages au caractère provençal bien marqué. Giono y a promené son Ennemonde à la foire des Omergues. Voici ce qu'il dit de la vallée :"Le doux Jabron. A peine un peu d'eau et qui va lentement, en ligne droite contre le flanc nord de la montagne de Lure, à travers des saules nombreux et un pays du Moyen Age". A main gauche donc, le regard est arrêté par les falaises boisées de la Montagne de Lure. Après Montfroc, on a comme un étranglement et la route va davantage grimper tout en s'accrochant au versant dénudé de la montagne. Si vous voulez faire une belle promenade, solitaire et ensoleillée, n'hésitez pas à prendre le col de la Pigière comme objectif. Vous pourrez aussi éventuellement, si vous êtes collectionneur de cols, faire deux jolis crochets par prendre le Collet (738 m) à Châteauneuf-Miravail et le col de Villevielle (827 m). A cette occasion, vous verrez quelques bergeries isolées.
00:00:00 • Col de Pisseloup depuis Outriaz (968m)
Le col de Pisseloup n'a rien d'insurmontable. Mais comme je l'ai passé à la fin d'un circuit dans le Bugey et qui comprenait les cols d'Evosges, des Pézières, de Montgriffon, du Cendrier, et du Sappel, j'ai tout de même un peu peiné. Depuis Outriaz, on grimpe toujours en forêt, et on n'est pas mécontent, après avoir passé le sommet, de plonger vers Champdor dans un paysage bien plus ouvert.
00:00:00 • Col de Pisseloup depuis Corcelles (968m)
Ce col n'est pas un objectif en soi, mais il s'intègre très bien dans un circuit pour découvrir les hauteurs du Bugey. Pour ma part, je l'ai fait en partant de Jujurieux et en passant les cols du Cendrier, puis de la Berche et enfin du Cruchon avant d'arriver au col de Pisseloup. La montée depuis Corcelles est très brève, mais très sèche. On domine à main droite la combe qui relie Brénod à Champdor dont on aperçoit les clochers. La descente en forêt vers Outriaz est très rapide.
00:00:00 • Col de Prémol depuis Luc en Diois (964m)
Par ce versant, le col de Prémol va nous permettre de découvrir des paysages variés tout en ne présentant pas de difficulté majeure pour y accéder. On quitte la vallée de la Drôme étrangement plate pour gagner le village de Poyols en toute sérénité. C'est de là que la route va s'élever par une série de douces épingles jusqu'au village de Jonchères. Là, changement radical de relief. La route descend légèrement pour s'immiscer contre une paroi rocheuse qui domine un profond ravin. A quelques hectomètres du col, la pente retrouve de la vigueur pour nous faire découvrir le panorama vers le sud et ses curieux sommets arrondis.
00:00:00 • Col de Prémol depuis La Charce (964m)
Ce sera le col le plus au nord de mon circuit à partir de Rosans. Et sans doute le plus facile parmi les cinq gravis ce jour (Fromagère, Fays, Rossas, Tourettes). Ça monte bien entre La Charce et Establet, et ensuite, c'est tout gentil, même avec le vent dans le nez. Je savoure la luminosité de la Drôme provençale !
00:00:00 • Col de Vence depuis Pont du Loup (963m)
Ce fut le terme de notre randonnée itinérante Annecy-Nice. Nous sommes arrivés au col de Vence en partant de Seillans et en passant par le col de Valferrière. Après Gréolières, ce n'est qu'une formalité puisqu'on roule à peu près à plat, voire en légère descente.
00:00:00 • Col du Perret depuis Viuz en Sallaz (963m)
C'est une montée régulière où on ne reste jamais très longtemps sans rencontrer des habitations. C'est au départ de Viuz que la pente se fait le plus sentir. Ensuite on remonte paisiblement le vallon tout en ayant de beaux coups d'œil sur les hameaux du versant opposé. Quand on passe en contrebas de la fruitière de Bogève, on peut se dire que le sommet est tout proche. On pourra ensuite revenir un tout petit peu sur nos pas pour aller vers Plaine-Joux et le col de l'Avernaz, à moins que l'on préfère poursuivre vers les cols de Cou, des Arces, ou des Moises.
00:00:00 • Col de la Vierge depuis Goumois (962m)
Je suis venu là au printemps pour débuter la saison et je me suis régalé. Goumois est une charmante bourgade frontière très fleurie. N'importe où que l'on aille depuis là, il faut monter. Si on se dirige vers le col de la Vierge, on emprunte la corniche de Goumois d'où on a de magnifiques points de vue sur la vallée du Doubs. Comme la pente est très régulière, ça se monte facilement. Et puis ensuite on a de belles prairies avec de gros troupeaux de vaches montbéliardes. Le col lui-même est dans une sorte de verrou rocheux.
00:00:00 • Col de la Vierge depuis Saint Hippolyte (962m)
Je suis parti de Maîche et je me suis acheminé vers le col de la Vierge par une très charmante route de campagne, à peine vallonnée, avec beaucoup de troupeaux dans les champs. C'est là sans doute ce qu'on appelle une promenade bucolique et que je referais volontiers.
00:00:00 • Col du Marquairès depuis Saint André de Valborgne (961m)
C'est le type d'itinéraire qui ne peut que faire aimer le vélo. On peut admirer les paysages cévenols préservés à chaque tournant : croupes arrondies, vallées profondes. Les voitures sont rares. On goûte au calme des lieux agrémenté de quelques chants d'oiseaux. Le dénivelé modéré est progressif. La découverte du tunnel à l'emplacement du col surprend un peu en ces lieux où l'homme semble avoir si peu marqué sa présence.
00:00:00 • Col du Marquairès depuis Les Vanels (961m)
Merci à Jean-Jacques T. pour son descriptif minutieux et informatif. J'ai beaucoup aimé remonter la vallée du Tapoul jusqu'à Rousses. En comparaison du col de Salidès, le col du Marquaires c'est du gâteau.
00:00:00 • Col des Egaux depuis Saint Jean de Couz (958m)
En quittant la route nationale, on apprécie de pouvoir rouler au calme dans la campagne. Mais cette paix champêtre a un prix. En effet, dès la sortie du village de St Jean de Couz, la pente est rude. On passe assez vite deux lacets pour ensuite suivre une interminable rampe où l’épaisseur de la forêt nous maintient longtemps dans une sensation de froid. C’est pourquoi l’arrivée au col dans une jolie combe ensoleillée est tout à fait réjouissante. La plongée vers Corbel offre, à mon avis, un des plus jolis coups d'œil de tout le massif de la Chartreuse.
00:00:00 • Col de Marocaz depuis Arbin (958m)
Le col de Marocaz jouit d'une réputation d'ogre si on le grimpe depuis la vallée de l'Isère. Je l'ai attaqué à l'occasion d'une randonnée organisée par les cyclos chambériens, et après avoir passé le col de Couz, le col des Egaux, le col de la Cluse et le col du Granier. Je n'en garde pas du tout un mauvais souvenir. Certes, la route est étroite, avec un revêtement rugueux, mais la constance de la déclivité permet de monter toujours sur le même rythme. Je préfère ça à des montées en escaliers. Autre atout : on est toujours en forêt et sur un versant sud, ça compte !
00:00:00 • Col de Marocaz depuis Chambery (958m)
La première fois, je suis parti de Chignin pour flâner dans les vignes et compter les tours. Ça m'a aussi permis de découvrir la route qui monte en spirale en-dessous de Curienne (curiosité inattendue). Mais alors que je croyais que ce serait une montée pépère, je me suis retrouvé sur un terrain accidenté où les descentes succèdent à des raidillons éprouvants. Impossible de trouver le bon braquet ! Je suis arrivé au sommet complètement lessivé. A tout prendre, je préfère la sévérité et surtout la régularité de l'autre versant !

Ayant appris qu'il existait un col de Crouz à proximité du col de Marocaz, je me suis décidé à aller le dénicher, et cette fois, je suis parti de Chambéry. Oublions vite la traversée de l'agglo où je n'ai pas toujours su prendre les bonnes voies cyclables, et me voici à grimper les lacets de Barby pour enfin atteindre la campagne. Ça ne rigole pas jusqu'à Curienne où j'ai retrouvé mon premier parcours, toujours aussi casse-pattes. Quant à ce col de Crouz, je me demande franchement pourquoi on l'a accepté et compté comme un col goudronné. C'est un chemin franchement pourri, toujours à couvert et strictement sans aucun intérêt paysager.
00:00:00 • Col de Marocaz depuis Thoiry (958m)
Parmi les routes d'accès au col de Marocaz, je mets celle-ci très loin devant toutes les autres. Je me suis régalé avec de très beaux paysages préservés et plus particulièrement entre Thoiry et Puygros. Je n'ai pas rencontré de côte impossible et j'ai toujours pu pédaler avec entrain. Je n'ai pas été gêné par la circulation. Un authentique bonheur cyclo-touristique !
00:00:00 • Col du Page depuis Bussang (957m)
Je m'attendais à trouver assez rapidement la fraicheur et l'ombre de la forêt sur une petite route forestière. Et bien pas du tout ! Puisqu'au bout de 5 km, je découvris l'existence d'une station de sports d'hiver, avec constructions ad hoc, c'est à dire des immeubles pour loger du monde. C'est le domaine de Larcenaire. Et de là-haut, on a une belle vue plongeante sur Bussang et son viaduc construit en 1971. C'est à partir de là qu'on s'engage sur une petite route forestière à la déclivité moins prononcée, mais très irrégulière. Il y a une petite cabane au col signalé par un panneau de bois.
00:00:00 • Col du Page depuis Les Baranges (957m)
Nous sommes tout d'abord sur une belle route départementale où l'on progresse facilement. Mais lorsqu'on bifurque à droite sur la route forestière, la pente s'accentue et les deux derniers kilomètres sont assez costauds. Crevaison en prime...
00:00:00 • Col de Bramont depuis Wildenstein (956m)
Très beau col qui sait se faire aimer des cyclistes avec ses longues épingles forestières qui offrent un temps de repos appréciable avant de repartir dans la pente. Le dernier kilomètre oblige à se lever de la selle. Fatigue et déclivité doivent se conjuguer pour chasser la sérénité jusque-là bien installée, surtout après le beau moment où on longe le lac de Kruth-Wildenstein.
00:00:00 • Col de Saint-Jean-de-Sixt depuis Thones (956m)
On est sur la route qui conduit aux stations de La Clusaz et du Grand-Bornand. Elle est donc très fréquentée et sans aucun aménagement pour les cyclistes. La rampe de La Vacherie coupe soudainement la douce approche du plat de Thônes. Ça reste assez soutenu dans la traversée des Villards et au-dessus et puis ça redevient plus facile deux kilomètres avant le sommet qui est dans le village de St Jean-de-Sixt.
00:00:00 • Col de Grosse Pierre depuis La Bresse (954m)
Col plutôt roulant, mais qui ne me laisse pas un très bon souvenir car je l'ai passé au cours d'un long circuit au départ de Gérardmer. Après le col de la Schlucht et le col de la Vierge, j'avais mal aux jambes...
00:00:00 • Col de Pichillon depuis Saint Marcellin en Forez (951m)
Venu depuis St Jean Soleymieux, St Bonnet le Château. C'est ce que j'appelle du casse-pattes. Jamais difficile, mais jamais au repos. Perché sur sa hauteur, avec ses anciens bâtiments religieux, le village de St Bonnet attire immanquablement le regard.
00:00:00 • Col du Frêne depuis Saint Pierre d'Albigny (950m)
Lorsque j'étais gamin, nous allions piqueniquer chaque été au col du Frêne. Nous venions du Châtelard, mais jamais nous ne descendions jusqu'à St Pierre d'Albigny. C'est pourquoi ma première ascension par ce versant sud fut une véritable découverte. Et aussi un rendez-vous avec un lieu chéri de l'enfance. Tout au long de la montée, nous pouvons admirer les particularités de ce versant : la vue sur le château de Miolans au cours les premiers kilomètres, en même temps que les arpents de vignes qui montent à l'assaut de la pente et bien sûr les parois abruptes de la Dent d'Arclusaz qui se dresse comme une forteresse. La route va et vient dans ce décor, en une succession de douces épingles qui jamais ne nous obligent à forcer sur les pédales. Une montée qui nous fait passer de la douceur de la Combe de Savoie au climat plus âpre des Bauges.
00:00:00 • Col du Bonhomme depuis Sainte Marie aux Mines (949m)
La première partie de l'itinéraire est commune à celle du col des Bagenelles (voir fiche). Ensuite, il faut monter deux kilomètres pour atteindre le col du Pré des Raves, à l'extrémité nord de la Route des Crêtes. Et de là, on fait le toboggan pour atteindre le col du Bonhomme : on descend, puis on remonte.
00:00:00 • Col du Bonhomme depuis Ammerschwihr (949m)
J'ai eu la bonne idée de venir un samedi pour éviter les camions. Qui dit route à camions, dit aussi route roulante. Donc jamais d'à-coup. Ça m'a paru plus facile après le Bonhomme qu'entre Lapoutroie et Le Bonhomme.

Le col ne présentant pas d'intérêt, il faut poursuivre par la route des crêtes, soit vers le col du Calvaire via le col de Louschbach, soit vers le col des Bagenelles, via le col de Pré de Raves.




00:00:00 • Col de l'Epine depuis Serraval (947m)
Grand classique pour les annéciens qui veulent se mettre en jambes au printemps. Les cols de Bluffy et du Marais ont été franchis sans trop de peine. On tire la langue sur la rampe de 1,5 km entre la maison familiale de l'Arclosan et le village du Bouchet. Mais le final est vraiment peinard, tantôt à l'ombre, tantôt dans les prés.
00:00:00 • Col de l'Epine depuis Saint Ferreol (947m)
Les annéciens n'ont pas trop l'habitude de grimper le col de l'Épine par cet itinéraire. Ils font plutôt Annecy-Faverges-col de l'Épine-col du Marais-Thônes-Annecy, ou l'inverse. C'est donc une petite originalité que de monter les Essérieux pour aller faire l'Épine, avec au milieu la grosse rampe pour atteindre Le Bouchet.

Je mets une photo où l'on voit le début du parcours. Bonne découverte !
00:00:00 • Col de l'Epine depuis Marlens (947m)
C'est un col qu'on a l'habitude de faire en début de saison. Sur ce versant sud, il fait bon. Mais il faut tout de même avoir un peu d'entraînement pour l'aborder. On ne grimpe pas 500 mètres de dénivelé sur 7 km sans avoir un peu roulé avant. Dès qu'on a passé Marlens, ça monte fort, mais régulièrement. On voit la route qui serpente au-dessus. On compte les minutes pour atteindre un groupe de maisons, puis un pont, puis une maison isolée. Et voilà, on est en haut. On a eu le temps de regarder le Val de Chaize et la Dent de Cons. Tout ça pour dire que même si ça monte, on a aussi le plaisir de rouler dans un cadre magnifique.

Rendez-vous au col du Marais !
00:00:00 • Col des Caugnous depuis Massat (947m)
Passé au cours de la 5ème étape de la traversée des Pyrénées. Le col en lui-même n'est pas difficile. Mais comme il se situe sur un parcours très vallonné (il est précédé des cols d'Espiès et du Four) il permet de faire une halte bienvenue. On laisse à gauche le col de Péguère pour aller tout droit vers le col de Port.
00:00:00 • Col des Ayes depuis Tencin (944m)
C'est une des routes qui conduit à la station de Prapoutel-les 7 Laux. Le col des Ayes est à environ 4 km de la station, à un carrefour de routes, dans un espace bien dégagé qui offre un beau panorama sur toute la plaine du Grésivaudan et le massif de la Chartreuse. Depuis Tencin, il y a plusieurs possibilités pour monter jusqu'à Theys. J'aime bien prendre la D 255 avec ses nombreux lacets. Le final est plutôt soutenu, mais comme on traverse successivement plusieurs hameaux, on a un peu moins l'impression de souffrir que si on était perdu dans la nature. A noter que Theys est à peu près à mi-chemin entre le col du Barioz et le col des Ayes.
00:00:00 • Col de Saxel depuis Bons en Chablais (943m)
La montée au col de Saxel depuis Bons en Chablais est assez courte, sur une pente paisible et la plupart du temps à l'ombre. Le col donne accès à la Vallée Verte, et si on poursuit la montée, au massif des Voirons. Voici comment Anna de Noailles décrit sa montée à l'Ermitage des Voirons où elle allait faire une cure en 1891 : " Le train qui longeait le lac s'arrêtait à Bons-Saint-Didier et confiait ensuite son peu de voyageurs à quelques voitures destinées à gravir la montagne. L'attelage vigoureux et ennuyé dépensait son courage, au bruit de ses grelots, sur les routes hautes et tortueuses. Je souffrais du soleil vertical et du froid soudain que déversaient, de distance en distance, des groupes compacts de sévères sapins. Mais seuls les chevaux intéressaient la collectivité; on nous faisait descendre de voiture, marcher à leurs côtés quand la route devenait trop ardue. Et puis, vers le soir, on arrivait sur un terre-plein où s'élevait une étroite auberge en face du formidable et triste mont Blanc".
00:00:00 • Col de Saxel depuis Boege (943m)
C'est le col d'entrée le plus à l'ouest de la Vallée Verte. Si on bascule sur l'autre versant, on a de beaux points de vue sur le Lac Léman. L'ascension depuis Boëge est des plus tranquilles. On peut la prolonger de 6 km, sur une route forestière plus pentue en allant au monastère des Voirons occupé par des religieuses (pas accessible à la visite).
00:00:00 • Col du Ballon depuis Tenay (942m)
Le fond de la vallée de l'Albarine n'étant pas très folichon (on l'appelait autrefois la vallée de la mort), on a tout intérêt à grimper au-dessus des falaises pour aller voir en haut comment c'est ! Mais pour cela il faut avoir de bons mollets et pas mal d'endurance car le col du Ballon n'est pas facile. On s'engage sur une petite route rectiligne, étroite et gravillonneuse, à flanc de montagne, pour ensuite avaler une série d'épingles très sèches. Après ces 4 km éprouvants, on laisse la route d'Hostiaz sur la gauche et on continue de monter aussi abruptement vers Prémillieu. On ne voit pas grand-chose car on est toujours à couvert. Pour finir, comme on est sur le plateau, le cheminement vers le col du Ballon est très aisé. Enserré entre deux talus boisés, il n'offre pas d'intérêt particulier. On redescend alors vers Thézillieu où un petit restaurant accueille volontiers les cyclos.
00:00:00 • Col du Ballon depuis Virieu le Grand (942m)
Je suis monté depuis Rossillon, après être allé à Egieu. A partir du village d'Armix, l'essentiel du dénivelé est déjà gravi. La route s'en va à travers prairies et bosquets et monte juste ce qu'il faut pour donner l'impression qu'on est bien en train de faire un col. On roule dans une grande solitude jusqu'à Prémillieu où on emprunte la route du col du Ballon pour faire les deux derniers kilomètres.
00:00:00 • La Maxane depuis Les Vignes (940m)
Je suis monté là un après-midi de juillet, après avoir fait les Gorges du Tarn en canoë le matin. Je sens encore la sueur ruisseler sur mon visage et ma tête bouillir sous le casque. L'air était si chaud que j'avais constamment l'impression d'entrer dans un four. La pente est rude. Pouvoir contempler les Gorges d'en haut nécessite de puiser dans ses forces. Mais la récompense est à la hauteur de l'effort accompli !

Merci à Ulysse R. pour ses belles photos et ses commentaires circonstanciés.
00:00:00 • Col de Ludran depuis Saint André de Boëge (938m)
Très beau petit col méconnu. Il offre une montée régulière, mais très soutenue à plus de 6,5%. On est un bon petit moment sous les sapins et puis on débouche au col après avoir rencontré quelques vieilles bâtisses traditionnelles. Le col est proche du sommet du Mont Vouan. Sur le versant opposé à celui où passe la route, on peut aller à pied découvrir les anciennes meulières. C'est vraiment une curiosité à découvrir.

NB : La grand-mère du réalisateur américain Oliver Stone est native du hameau de Ludran.
00:00:00 • Col de l'Ouillat depuis Le Perthus - Saint Jean d'Albère (938m)
Il faut aller le chercher, car la route goudronnée s'arrête un peu plus loin, au Pic Neulos. Quand on a quitté la route nationale, on est sur une petite route, en forêt, avec beaucoup de virages. C'est un peu raide au début et puis ça serpente plus calmement après le village de St Jean des Albères. L'auberge du col est le premier hébergement rencontré sur le GR10 quand on vient de Banyuls.

Ensuite, on peut poursuivre vers le col des Trois Termes et le Pic Neulos. C'est très dur ! Mais ça vaut le coup, car par beau temps, la vue est magnifique sur la côte catalane et le Canigou.
00:00:00 • Garde Grosse depuis Nyons (934m)
J'ai hésité à monter là-haut, et puis comme je voulais ajouter le col la Croix à mon palmarès, je me suis décidé à affronter cette montée annoncée comme redoutable. La pente est en effet soutenue, mais plutôt régulière. Au tiers du parcours environ, on se trouve face à une ligne droite dominée par l'antenne sommitale. C'est l'entrée définitive en forêt. La route va constamment suivre le flanc de la montagne, comme si elle cherchait à la contourner. Le revêtement est parfait jusqu'au col de la Croix (709 m). Ensuite... Ensuite ce n'est plus pour le vélo de route, hormis sur quelques portions où le bitume subsiste. Disons moitié-moitié. Donc un coup sur le vélo et un coup à côté. Et on finit par découvrir Garde Grosse et son fabuleux panorama, du Mont Ventoux à l'enclave des papes, à l'ouest, de Nyons aux éoliennes de Serre Colon, et à la Montagne d'Angèle au nord.
00:00:00 • Col de Muse depuis Saint Nazaire le desert (932m)
J'ai fait le col de Muse à la fin d'un parcours de 80 km qui comprenait 7 cols plus ou moins comparables du pont de vue de la difficulté. Quand on est à St Nazaire le Désert, c'est un peu comme si on était dans une souricière, car quelle que soit la direction que l'on prend, il faut affronter un col pour poursuivre sa route. Le col de Muse s'en va gentiment par un étroit vallon ponctué de quelques bergeries. La pente se raidit un peu quand on aborde les premières épingles, pour ensuite assez vite retrouver la déclivité initiale. Les abords du col dépourvus d'arbres offrent une belle vue en direction du col de Lescou où l'on va descendre rapidement.
00:00:00 • Col de Chalais depuis Voreppe (930m)
Encore une montée que j'ai attaquée la fleur au fusil, sans savoir où j'allais ! "Un col à moins de 1000 mètres, ça doit pas être grand-chose" que je m'étais dit. Eh ben ! Si j'avais su ! Quoi que si j'avais su, j'aurais pas venu, comme dit l'autre. (Louis Pergaud, la guerre des boutons). Il n'y a que 5 km consécutifs à plus de 12% de moyenne. Je dois dire que je suis très content de les avoir passés sur le vélo et sans m'arrêter. Et comme dit la chanson "Chalais, c'est fini ! Je ne crois pas que j'y retournerai un jour!" Je n'ai même pas pu goûter une douceur de l'abbaye, car la boutique était fermée. Très jolie vue sur le coude de l'Isère à la pointe nord du Vercors.
00:00:00 • Col des Fleuries depuis La Roche sur Foron (930m)
Habitant Annecy, j'ai moins souvent l'occasion de grimper ce versant que celui de Thorens. Mais il est tout aussi agréable, même s'il y a davantage d'urbanisation. Au départ, on joue un peu à saute-mouton avec la voie ferrée et ça donne quelques bons repères pour étalonner la montée. Arrivé au sommet, on peut poursuivre soit vers Mont-Piton, soit vers Orange, ou bien rejoindre le col d’Evires, ou Thorens-Glières.
00:00:00 • Col des Fleuries depuis Thorens Glières (930m)
De tous les cols de moyenne altitude des environs d'Annecy, c'est mon col préféré. Il monte très régulièrement. On croise quelques fermes. C'est paisible. On arrive en plein champ, avec souvent un petit vent qui vient nous caresser le visage. Bref, un col facile, dans une nature encore préservée.

Si on part d'Annecy, les montées vers Annecy-le-Vieux, puis Naves et Villaz sont bien plus pénibles que le col des Fleuries depuis Thorens.
00:00:00 • Col Saint-Thomas depuis La Bombarde (930m)
En préparant l'itinéraire, j'avais vu, en effet, trois chevrons et 16% annoncés sur la carte Michelin. (oui, je fais à l'ancienne). Ça aiguillonne un peu. On a hâte d'y être pour savoir si c'est aussi terrible qu'on le pressent. Et alors ? Parti de St-Just-en-Chevalet, je n'étais pas usé par les kilomètres, et ma foi, c'est passé bien correctement. Bien sûr, il a fallu se mettre en danseuse, mais quand tu es dans le rythme, tu le tiens, surtout qu'il n'y a pas des kilomètres, mais un au maximum à ce pourcentage. Heureux d'être en haut. En sachant que je devrai grimper l'autre versant qui est du même acabit, si je veux prétendre avoir "fait" le col St Thomas.
00:00:00 • Col Saint-Thomas depuis Chabreloche (930m)
Onze ans après être venu depuis St Just en Chevalet, je tiens ma promesse de gravir le versant Chabreloche. Je me souvenais d'une route rectiligne et pentue. Me voilà parti tout plan-plan sur cette longue ligne droite ascendante, bordée de maisons de plus en plus disséminées. Arrivé au village de la Croix St Martin, en voyant la descente qui surgissait, j'ai cru avoir passé le col, un peu étonné toutefois par sa brièveté et de ne pas avoir vu de panneau. C'était plonger pour mieux remonter ! Après le village de la Meule, la route se cabre véritablement et il faut serrer les dents pour rester assis sur la selle. Ça gamberge pas mal dans ma tête. Il faut que je tienne bon. Mètre à mètre je progresse et je vois le haut de la côte se réduire, pas vraiment tranquille quand j'entends une voiture arriver derrière moi. Et puis il y a eu la certitude que je ne mettrais pas pied à terre. Heureux de découvrir le panneau du col et la borne de limite des départements 42 et 63. Une main facétieuse a même écrit "Ici finit la France. Ici commence l'Auvergne." Mais ça, c’est pour ceux qui vont dans l’autre sens…
00:00:00 • Col de Félines depuis Entrevaux (926m)
C'est une montée qui ne s'oublie pas, ne serait-ce que par les jolis points de vue qu'elle offre sur le village fortifié d'Entrevaux dans les premiers lacets du col. On a plaisir à s'arrêter pour admirer les toits et le système de défense de la petite cité. Ensuite, la quasi totalité de l'ascension se passe en forêt, avec beaucoup de lacets, ce qui donne une impression de facilité. Si le sommet est dans les prés, l'ambiance va vite changer dans la descente vers La Serre où l'on côtoie le ravin de près.
00:00:00 • Col de la Cheminée depuis Le Petit Abergement (925m)
Pas du tout verticale cette cheminée. Bien au contraire ! Il y a quelques lacets bien gentils pour sortir du village du Petit Abergement (salut à Corinne Niogret) et puis on est dans les champs sur une pente très douce. Sur la gauche, on peut voir l'échancrure du col de Cuvillat. J'ai eu la bise dans le nez sur la fin. J'ai poursuivi non pas vers Brénod, mais vers le col de Belleroche.
00:00:00 • Fort des Quatres Seigneurs depuis Gières (920m)
Le fort des 4 Seigneurs est un peu au sud de Grenoble ce qu'est la Bastille au nord. Mais actuellement, le fort, propriété privée, est interdit d'accès. Une grosse pierre obstrue le final de la route. A Gières, pour débuter la montée, il faut suivre la direction "crematorium", puis "quartier le Mûrier" qui est un écart de la ville de St Martin d'Hères et où se trouve aussi un fort. Toute la montée se fait en forêt - ce qui est appréciable au moment des grosses chaleurs - à l'exception d'un petit kilomètre après le Mûrier où on rencontre des pâtures. C'est aussi de là qu'on a de très belles vues sur l'agglomération grenobloise et sur les falaises du Vercors. Cette grimpée est exigeante, car hormis la courte descente dans le Mûrier et le replat où il y a les pâtures, la déclivité de la route est toujours supérieure à 8%. La qualité du revêtement est bien meilleure que ce que décrivent les témoignages les plus anciens de ce site. Pour conclure, je dirai que j'ai aimé faire cette grimpée où on n'est pas dérangé par les autos et où on se retrouve en pleine nature alors qu'on est pourtant proche de l'agglomération grenobloise.
00:00:00 • Fort des Quatres Seigneurs depuis Tavernolles (920m)
Ce versant sud est plus court et plus nerveux que le versant nord par Gières. Il est aussi beaucoup plus exposé au soleil. C'est sans doute ce qui a permis l'urbanisation quasi continue si on excepte le dernier kilomètre avant la jonction avec la route qui vient de Gières. Entre Tavernolles et Herbeys, c'est une montée en escaliers. Ensuite, la pente s'affirme continuellement dans une succession de courts lacets où les maisons ont mangé tout l'espace. Si on a quelques belles vues sur le massif de Belledonne au départ, ce n'est plus le cas dans le final où nous nous heurtons à la pente de la montagne. Mais par contre, nous pouvons admirer une bonne partie du massif du Vercors.
00:00:00 • Montchaffrey depuis Vaulnaveys le Haut (918m)
Montchaffrey est un village situé 6,5 km au-dessus de Vaulnaveys-le-Haut. C'est un cul de sac pour la route goudronnée. Dès le départ, la déclivité est redoutable et restera à peu près constante jusqu'en haut. Il faut donc trouver son rythme et le garder. Ce que j'ai fait. Quand on a passé La Gorge, la route grimpe par de longues lignes droites, en forêt tout du long, excepté au passage de deux petits hameaux. Au sommet, le panorama est assez joli sur la Chartreuse et le Vercors dont les sommets étaient malheureusement dans les nuages le jour de ma montée.
00:00:00 • Saint Julien en Vercors depuis Choranche (917m)
Le parcours de rêve pour les cyclotouristes à la recherche de paysages inédits et de sensations fortes ! La remontée des gorges de la Bourne nous garde en permanence sous les falaises, à tourner et virer à fleur de rocher, à franchir quelques petits tunnels étroits. Je ne peux m'empêcher de penser à la peine des ouvriers qui ont ouvert cette route à une époque où les machines ne suppléaient pas encore le travail manuel. La Balme de Rencurel offre deux possibilités de s'échapper des gorges : au nord vers le col de Romeyère, au sud vers la Drôme et St Julien en Vercors. Où que se pose le regard, il se cogne à une falaise. Cela veut dire qu'il va falloir grimper sérieusement pour atteindre le plateau. En effet, la pente est rude dans sa succession de lacets, mais d'une tranquillité totale. Je n'y ai pas rencontré le moindre véhicule. Au moment où l'on retrouve la route qui vient directement de Villard-de-Lans, on a une très belle vue en direction du col de Romeyère. Les derniers kilomètres avant d'atteindre St Julien-en-Vercors sont une merveille de douceur et de beauté. On longe les crêtes de Chalimont, et on découvre quelques fermes qui donnent vie à ces espaces immuables. Bien qu'il y ait pas mal de maisons à vendre à St Julien, des signes de résistance à la désertification se manifestent, avec des affiches poétiques dans tout le bourg. Cela me donnerait presque envie de rester !
00:00:00 • Col du Buisson depuis Saint Félicien (917m)
Est-ce à cause du nom ? Celui-ci, je me souviens bien d'y être arrivé par une route en balcon d'où l'on peut voir les fonds de vallées, les croupes dénudées et quelques villages par-ci, par-là.
00:00:00 • Col des Chevrères depuis Servance (916m)
Je me souvenais d'une descente périlleuse, sur une route particulièrement étroite et mal entretenue. Et c'est donc avec une petite appréhension que j'ai entrepris de grimper au col des Chevrères par ce versant redouté de tous. En quittant Servance, la route se glisse dans un étroit vallon où déjà de petits raidillons bousculent la tranquillité du pédalage. Après le village de Miellin, la route fait une grande virgule sur la droite pour gagner définitivement la forêt. Et c'est dans les trois derniers kilomètres que ce col apparemment anodin se transforme en véritable calvaire. La pente s'accentue très fort, avec sans cesse des toboggans. Rien de changé : le bitume est toujours en mauvais état. Il faut sans cesse que je regarde où je mets mes roues, alors que je suis à la limite de la rupture. Je le déteste ce col ! Oui, je le déteste ! Et ce n'est pas la vue au sommet qui peut servir de lot de consolation. Le débardage forestier contribue, s'il en était besoin, à encore salir la route un peu plus. Je sais bien que si la route existe c'est pour l'exploitation forestière et que nous cyclos, nous en profitons. Mais je suis épuisé comme je l'ai rarement été et je ne peux pas apprécier ce lieu comme il se doit, hélas.
00:00:00 • Col des Chevrères depuis Plancher Bas (916m)
Je suis passé par là en 2011, avant que le Tour de France ne mette ce col en lumière. Ce fut une réelle surprise ! Je pensais franchir une petite bosse et ce fut long, rugueux et parfois extrêmement difficile. Heureusement, j'ai trouvé un restaurant à Belfahy, peu avant le sommet, pour reprendre des forces. La descente vers Miellin est épouvantable. Des nids de poule et du gravier sans cesse. Prudence !
00:00:00 • Col du Bel Homme depuis Broves (915m)
Le versant nord du col du Bel Homme est très différent du versant sud. On pourrait le faire commencer depuis le village de La Bastide. Il est entièrement situé dans le périmètre du camp militaire de Canjuers, ce qui nous vaut une multitude de panneaux tout au long de la route et libellés ainsi "Terrain militaire. Défense d'entrée". Le village de Brovès a été entièrement vidé de sa population et sert maintenant de camp d'entrainement pour les forces spéciales. Au cours de la traversée, plutôt facile puisqu'on est sur un plateau sans rudes aspérités, on pourra entendre des tirs ou voir des engins militaires. On trouvera ainsi le piment qu'il n'y a pas dans le relief.
00:00:00 • Col du Bel Homme depuis Bargemon (915m)
C'est LE COL du Var qu'il faut faire ! Il a un dénivelé conséquent (surtout si on part bien avant Bargemon), un joli tracé avec quelques belles épingles et une longue rampe finale sous la falaise. Si la montagne est entièrement couverte de chênes verts, ça ne veut pas dire qu'on va rouler constamment à l'ombre. Attention au coup de chaud. On est plein sud ! Le dernier kilomètre, là où se promène un troupeau de chèvres, est de toute beauté avec la vue plongeante sur Bargemon, et surtout sur la côte que l'on voit au loin, par-delà les montagnes bleues. J'ai adoré ce col et vous invite à venir le découvrir à votre tour !
00:00:00 • Col de la Lèbe depuis Artemare (914m)
Malgré sa longueur (16 km), j'ai beaucoup aimé grimper ce col qui nous conduit de la basse vallée au plateau du Bugey, en traversant les prairies du Valromey. La route monte régulièrement dans un cadre champêtre, avec la masse imposante du Grand Colombier en toile de fond vers l'est. Quelques épingles nous offrent une vue rétrospective sur l'Avant Pays Savoyard et les Alpes qui émergent de la brume. Si les villages sont assez denses sur la première partie, le final lui, ne traverse que prés et bois et nous a un petit air de montagne balayée par le vent.
00:00:00 • Col de Patoux depuis Col de Crie (910m)
Du col de la Crie (624 m), au col de Patoux (910 m), il y a en gros 300 mètres de dénivelé. Mais ça, c'est sur le papier. Car la réalité est bien différente. Cette route forestière ne fait que monter-descendre, si bien que l'on fait en réalité bien plus que 300 mètres de dénivelé. Et ces bosses ne sont pas régulières du tout. Y'en a de terribles. Les feuilles et les gravillons sur la route ne facilitent pas la progression. Vous avez compris : je n'ai pas du tout aimé cette traversée où il faut constamment être sur ses gardes à se demander ce qui nous attend après chaque raidillon.
00:00:00 • Col de Patoux depuis Les Depots, D37 (910m)
Dans ma chasse aux cols, le col de Patoux attire mon attention : c'est le col routier le plus élevé du département du Rhône. Je suis déjà venu quelquefois dans le Beaujolais et je sais qu'il y a de belles bosses. Avec le Patoux, je vais être gâté, surtout après Chenelette où ça monte, comment dire ? Sévèrement ? Irrégulièrement ? Continument ? C'est plutôt en ligne droite. On n'a pas trop l'impression que ça grimpe raide et pourtant on est dans le dur. Comme ça, par paliers successifs. On finit par comprendre pourquoi c'est le col le plus élevé du Beaujolais. Au début on est dans les champs, et puis toute la fin est sous un épais couvert forestier. J'ai l'impression que même par grosses chaleurs, on doit encore y être au frais.



Après cela, il m'a fallu trouver la route pour aller au col de la Crie. Il y a de multiples routes forestières, mais avec un balisage tellement dérisoire que je ne savais jamais si j'avais pris la bonne direction.




00:00:00 • Col de Tamié depuis N90 (Frontenex) (907m)
On part de la vallée de l’Isère et on va traverser plusieurs villages où les plantations arboricoles (pommes et poires) s'étagent au fil de la pente. Sur le haut, la route se rétrécit et serpente en forêt. Au col, il n'y a pas de vue.
00:00:00 • Col de Tamié depuis Faverges (907m)
C'est l'un des tous premiers cols que j'ai franchi. Ce col a beaucoup d'attraits. Je l'aime bien parce que le rapport distance-dénivelé est idéal. On ne dépasse jamais les 6%. Je l'aime bien parce qu'on évolue dans une belle campagne où résonnent encore les clarines des vaches au pré. Je l'aime bien parce que l'on peut aller voir l'abbaye, toute proche du sommet. Je l'aime bien parce que l'on peut poursuivre la montée vers un autre petit col : le collet de Tamié dominé par un fort accessible à la visite. Faut-il ajouter autre chose ?
00:00:00 • Col de Tamié depuis Albertville (907m)
Comme tous les cols des Bauges, ce col est plus ardu par son versant sud que par son versant nord. On part de plus bas et on progresse à flanc de pente bien exposée au soleil. Attention au coup de chaud ! Après la Soffaz, la route se rétrécit jusqu'au Collet de Tamié qui permet de basculer sur le col cinquante mètres plus bas.
00:00:00 • Vieil Armand depuis Cernay (906m)
Pour ceux qui collectionnent les cols, la grimpée au Vieil Armand revient à faire le col du Silberloch. C'est un haut lieu de la Première Guerre Mondiale où est érigé un mémorial. J'ai vraiment sué pour arriver jusque-là ! Passé Uffholtz, la route grimpe constamment en forêt, avec énormément de virages. Jusqu'au col de Herrenfluh (835 m), la déclivité est constamment au-dessus des 6%. Nous avons ensuite une petite dépression, pour repartir par un bon petit coup de cul vers le sommet. La bascule sur l'autre versant offre très vite de beaux points de vue sur le Grand Ballon.
00:00:00 • Col de l'Asclier depuis L'Estréchure (905m)
Il y avait un panneau "route barrée" au départ de l'Estréchure, mais je m'engageai tout de même. Deux kilomètres plus haut, des ouvriers étaient en train de remplacer des poteaux. Ils m'ont gentiment fait passer. J'ai eu une impression de grande facilité, en comparaison du col du Mercou que je venais de gravir depuis Lasalle. Les maisons sont plutôt clairsemées sur ce versant. Cependant, le passage au hameau de l'Abric est particulièrement remarquable. Une grosse bâtisse à l'aspect de maison fortifiée laisse deviner une prospérité disparue.

La route grimpe jusqu'au fond du vallon pour ensuite changer complètement de direction et atteindre la Tranchée, un passage entre deux rochers (qui est aussi considéré comme un col). A partir de là, c'est un faux-plat jusqu'au croisement de la D 20 qui arrive des Plantiers. Il reste alors un peu plus d'un kilomètre à plus de 7% pour franchir le col... sous un pont. Arrivée plutôt insolite !
00:00:00 • Col des Bagenelles depuis Sainte Marie aux Mines (903m)
Depuis Ste Marie-aux-Mines, la route du col des Bagenelles nous conduit dans un paysage montagnard qui rappelle les leçons de géographie de notre enfance.On suit la rivière la Lièpvrette sur une pente assez douce et qui se relève subitement à la première épingle qui correspond aussi à l'entrée dans la forêt. Et alors on grimpe sans à coup, sous les sapins, dans une vivifiante fraîcheur. Le sommet est vite là, avec son téléski et son prolongement vers le col de Pré de Raves.

C'est le col que j'ai préféré gravir au cours de mon séjour dans les Vosges.
00:00:00 • Col des Bagenelles depuis Hachimette (903m)
La remontée depuis Lapoutroie est tout de même assez soutenue (supérieure à 5%) et il vaut mieux ne pas emprunter cet itinéraire en semaine si on ne veut pas être frôlé de trop près par les camions (il n'y a pas de bande cyclable).

A partir du Bonhomme, on retrouve la tranquillité des routes des cols vosgiens qui ne sont pas sur les grands axes. Ça monte d'autant plus facilement que l'on sait que le sommet est proche. On le voit quasiment depuis le village du Bonhomme, ainsi que le tracé de la route qui y conduit. Une grimpée paisible pour arriver au col le plus au nord de la route des crêtes.
00:00:00 • Col du Marchand depuis Saint Félicien (903m)
Une route qui épouse le relief pour grimper gentiment jusqu'au col. Idéal pour se mettre en jambes... ou pour pédaler jusqu'à cent ans !
00:00:00 • Col du Cruchon depuis Corcelles (903m)
Il se fait dans la foulée du col de Pisseloup, mais il est trois fois moins long et bien moins pentu. Il se situe juste après le hameau du même nom où on peut voir quelques grosses maisons emblématiques du Bugey. Une table de pique-nique est installée en face d’une croix de pierre datée de 1829.
00:00:00 • Col de l'Oumenet depuis Pont Ravagers (902m)
Je suis monté depuis St Jean du Gard par la Corniche des Cévennes. Au col du Rey, j'ai bifurqué à droite pour venir à Barre des Cévennes où j'ai rejoint l'itinéraire de Pont Ravagers pour les cinq derniers kilomètres.

La route est continuellement déformée par des emplâtres de goudron posés à la va-vite. Il faut sans cesse slalomer si on ne veut pas être trop secoué. Heureusement qu'on ne croise aucune voiture ! Aucun intérêt paysager sur ce versant. On est en forêt. On trouve le col après une légère descente en débouchant sur une combe. Aucun panneau ne le signale. J'ai presque regretté d'avoir fait le détour pour découvrir un col aussi peu visible.
00:00:00 • Col de Leschaux depuis Sévrier (897m)
On ne peut pas faire plus régulier comme col ! Juste une légère accentuation aux 2/3 du parcours, après la stèle souvenir de Pierre Lamy. De ce fait, le col de Leschaux est très prisé des cyclistes annéciens et des touristes en vacances au bord du lac. Vous rencontrerez, ou vous serez accompagné de nombreux adeptes de la petite reine à n'importe laquelle de vos sorties là-haut. Pour ma part, je trouve cela fort sympathique. Ils ne sont pas si nombreux que ça les cols accessibles à tous !
00:00:00 • Col de Leschaux depuis Pont Detrier (897m)
Sur son versant sud, le col de Leschaux n'a pas du tout la même physionomie que sur son versant nord. Il est beaucoup moins boisé et plus attractif. On a tout d'abord deux épingles pour quitter Lescheraines et atteindre La Charniaz où l'on prend à droite la route du col de Leschaux. Au carrefour de la route de Bellecombe, on peut prendre le temps d'aller voir le Pont du Diable situé à une centaine de mètres. C’est un joli canyon qui mérite le détour. C'est à partir de là que la montée tire le plus jusqu'au village de Glapigny. Pour finir, les trois derniers kilomètres au milieu des prés sont un régal. On a le col en point de mire et on se sent pousser des ailes pour y arriver au plus vite.

On peut aussi atteindre le col de Leschaux en passant par le village de Bellecombe-en-Bauges. C'est plus long avec un profil plus contrasté : très pentu jusqu'au chef-lieu de Bellecombe pour finir avec 6 kilomètres sinueux et boisés, mais à peu près plats.




00:00:00 • Col du Sapenay depuis Chindrieux (897m)
Tout comme pour les autres cols que l'on prend depuis la Chautagne (Clergeon et Chambotte), la pente est rude dès l'entame de la montée et n'offre pas vraiment de temps de repos. Il faut donc tout de suite s'installer dans un tempo et le conserver tout du long. Le col du Sapenay comporte pas mal d'épingles, mais hélas la plupart du temps en forêt, ce qui ne permet pas de voir le lac du Bourget autant qu'on le voudrait. Ce sont les premiers kilomètres qui offrent les plus beaux coups d'œil sur le lac, mais aussi sur les marais de Chautagne et le Grand Colombier. L'arrivée au col ne présente pas un grand intérêt, mais si on s'avance jusqu'à l'aire d'envol pour les parapentes, on pourra se régaler du large panorama.
00:00:00 • Col du Sapenay depuis La biolle (897m)
Voici un de mes itinéraires préférés. Jusqu'à St Germain la Chambotte, le parcours est commun avec le col de la Chambotte, dans une belle campagne préservée. Puis il faut prendre la direction de Cessens avec une alternance de replats et de lacets. A partir de l'ancienne fruitière de Cessens, la pente forcit. On quitte le village par une série d’épingles très serrés sur une route étroite. Arrivé à proximité des falaises, on découvre un beau point de vue sur le lac du Bourget, mais pour très peu de temps. La route file alors à plat, dans une alternance de prés et de bosquets, vers le col peu marqué géographiquement, mais signalé par un panneau. A la belle saison, vous aurez surement l’occasion de voir des parapentistes à l’entrainement sur les pentes environnantes.
00:00:00 • Plan de Fontmort depuis Saint Germain de Calberte (896m)
C'est un carrefour de route où a été érigé une pyramide qui commémore la lutte des Camisards. Je suis arrivé au Plan de Fontmort en poursuivant la route du col de Malhaussette, avec le même environnement, mais avec en prime quelques raidillons qui font bien mal aux jambes.
00:00:00 • Col d'Araud depuis La Méouge (Serre des Ormes) (893m)
Après avoir remonté les Gorges de la Méouge et ses splendides paysages rocheux, s'engager dans le col d'Araud va produire une toute autre impression. En effet, on s'engage sur une toute petite route perdue dans les taillis et qui grimpe par de brusques épingles. C'est la solitude totale dans un paysage rocailleux et boisé. On se demande un peu où on va arriver. La vue se dégage au col d'où on aperçoit le village d'Éourres. La descente vers Lachau est plus paisible et plus habitée.
00:00:00 • Col de Burdignes depuis Bourg Argental (893m)
Je suis monté là un peu au hasard, début avril. Eh ben ! J'ai pas trouvé ça facile ! Ça monte vraiment et il n'y a pas de temps de repos. Il y avait une atmosphère brouillardeuse au village et il ne faisait pas chaud. J'ai été bien content de pouvoir me restaurer à l'auberge.
00:00:00 • Col Gaudissart depuis Saint Jean en Royans (889m)
Je me demande un peu pourquoi il y a un col mentionné à cet endroit. Ça en fait toujours un de plus sur la liste... De St Jean, la route nous conduit gentiment vers la montagne boisée et alors la pente devient de suite difficile. Elle a le mérite d'une certaine constante pour s'établir autour de 8%. Mais elle parait interminable du fait qu'on ne voit rien et que c'est une rampe continuelle (une seule épingle). La récompense vient après, lorsqu'on aborde le défilé de Combe Laval. On peut aussi aller au col de l'Écharasson, sauvage et solitaire en comparaison de l'affluence du col de la Machine.
00:00:00 • Col d'Oderen depuis Kruth (884m)
Un authentique col vosgien, pas méchant pour deux sous, mais qui n'offre rien pour retenir l'attention, si ce n'est une rampe un peu costaude au 2/3 de la montée. Heureusement qu'au sommet un cycliste allemand est venu me serrer la main pour me témoigner sa reconnaissance de l'avoir gentiment accompagné. Ça, je ne l'oublierai pas !
00:00:00 • Col d'Oderen depuis Cornimont (884m)
Un col de plus qui fait la limite entre le département des Vosges et celui du Haut-Rhin. Combien y en a-t-il comme cela ? On traverse une belle campagne vosgienne pour s'élever bien régulièrement. A découvrir ! A noter que peu avant le sommet, on peut prendre sur la droite une petite route forestière qui nous emmène en 2 km au col du Page (959 m).
00:00:00 • Col du Wettstein depuis Orbey (882m)
Nous sommes le 3 mai 2014. A Orbey, il fait 3° et le brouillard avale le paysage. Tant pis ! Je ne suis là qu'aujourd'hui et je vais tout de même y aller au Wettstein. Au cimetière, il y a Firmin, mon grand oncle, tué à la bataille du Linge le 22 juillet 1915. L'idée de me recueillir sur sa tombe me donne l'énergie nécessaire pour affronter l'opacité météorologique, le froid et la pente somme toute assez facile.

Mon arrivée au col et au cimetière se fait au moment où le soleil troue les nuées et ça donne un très beau spectacle d'ombre et de lumière sur les centaines de croix de la nécropole. J'ai froid aux doigts, mais j'oublie ce désagrément pour me recueillir un long moment face à tous ces hommes morts pour notre liberté. Et puis je vais un peu plus haut pour visiter le mémorial du Linge.



Pour moi, ce fut une journée très particulière, chargée de beaucoup d'émotion.
00:00:00 • Col du Wettstein depuis Munster (882m)
22 août 2019. Je suis monté au Wettstein depuis Munster, mais en passant par Horodberg et le collet du Linge. Eh ben ! Ce fut plus dur que je ne pensais. J'avais l'impression d'être collé à la route. Mais j'étais aussi très motivé pour arriver. Pour la seconde fois, je venais au Wettstein où se trouve la tombe de mon grand-oncle Firmin. Après avoir passé le collet du Linge, on redescend sur 3 km pour arriver au Wettstein. Pas de chance : des travaux de réfection de l'allée centrale du cimetière perturbent le calme habituel du lieu. Mais c'est toujours un moment particulier que de pouvoir se recueillir là où sont morts ceux qui ont combattu pour notre liberté.
00:00:00 • Col des Mille Martyrs depuis Saint Laurent du Pont (874m)
Depuis Entre-Deux-Guiers et jusqu'à Miribel, la pente est tout de même assez soutenue. Ensuite, c'est un parcours très agréable, à découvert sur un relief vallonné. Le genre de parcours que j'affectionne tout particulièrement, ne serait-ce que parce que la vue porte loin aux alentours.
00:00:00 • Col des Mille Martyrs depuis Saint Geoire en Valdaine (874m)
Avec son tracé sinueux et son amorce vraiment pentue, le versant ouest du col de Mille Martyrs n'est pas qu'une simple formalité. Il donne un bon aperçu du relief tourmenté de cette région du nord Isère.
00:00:00 • Col des Mille Martyrs depuis Saint Nicolas de Macherin (874m)
Ce jour-là, j'ai fait un peu de labour avant de parvenir au col de Mille Martyrs. En effet, j'ai voulu au préalable passer par le col de la Grange Michel (749 m). Je savais que ce col était en cul de sac. Mais j'avais cru pouvoir m'éviter l'aller-retour en poursuivant brièvement par un chemin de champ pour retrouver une autre route goudronnée qui pourrait me conduire vers St Sixte et puis au col des Mille Martyrs. Je ne sais pas trop comment je m'y suis pris, mais je me suis paumé en essayant d'emprunter les petites routes (souvent bien raides) et qui toutes finissaient nul part. Bref, ce fut un véritable soulagement quand enfin, après avoir sauté un talus, je me remis en selle sur la D 28 pour le coup très roulante et qui me permit d'atteindre le col.
00:00:00 • Col de la Forclaz de Queige depuis Queige (871m)
On part de Queige qui est joliment exposé au soleil sur son versant sud. Bien que courte, l'ascension est exigeante puisqu'elle frôle les 8% de moyenne. On va alterner les passages sous le rocher ou en forêt avec les hameaux étagés au fil de la pente. Le plus élevé donne son nom au col. Heureusement qu'il n'y a pas beaucoup de circulation, car la route est vraiment étroite.
00:00:00 • Col de la Forclaz de Queige depuis Ugine (871m)
Pas long, mais bien costaud. Assez caractéristique de ces cols qui montent droit dans la pente et sans répit. Heureusement ombragé. On le prend en amont des aciéries d'Ugine que l'on voit au cours du premier kilomètre d'ascension quand la route monte en lacet dans les pâturages. Mais la forêt va vite cacher le panorama et on n'aura plus qu'à appuyer fort sur les pédales pour retrouver de la vue un peu avant le sommet. La route est particulièrement étroite et cassée par endroit, ce qui ne contribue pas à la sérénité. A faire une fois, mais à quoi bon y retourner si la route n'est pas en meilleur état ?
00:00:00 • Col de la Croix des Adrets / Col d'Hurtières depuis Froges (871m)
Attention à ne pas sous-estimer la difficulté de ce col en ne se fiant qu'à sa modeste altitude. Le col d'Huretières est situé en contrebas du col des Ayes, un peu à l'écart du village des Adrets. On y a une jolie vue sur le massif de Belledonne. La montée depuis Froges est assez éprouvante, avec quelques longues rampes qui succèdent aux épingles. Une fois qu'on est là, si on est collectionneur de cols, on peut aller jusqu'au village d'Huretières d'où on rejoint par un petit chemin communal le col de La Croix de Theys (799 m), terminus de la route goudronnée. Sinon, il ne faut pas hésiter à poursuivre vers le col des Ayes tout proche. Une fois arrivé là, on se trouve sur l’itinéraire des balcons de Belledonne et on peut choisir de partir soit vers le nord pour rejoindre le col du Barioz, soit vers le sud pour gagner le col des Mouilles. Si on se sent en forme, on peut aussi grimper vers les stations de Prapoutel et Pipay.
00:00:00 • Col de Chalamont depuis Salins les Bains (867m)
La présence du col de Chalamont m'a permis d'accomplir une jolie boucle au départ de Salins-les-Bains et de découvrir les petits villages pittoresques du Haut-Doubs (Nans-sous-Ste Anne, Boujailles). La route n'est jamais très pentue, mais finit par user à force de passer d'un coteau à l'autre. La forêt alterne avec les prairies d'élevage où les vaches montbéliardes se comptent par dizaines. Alerté par des panneaux posés à proximité du col, je suis allé à la découverte de l'ancienne voie de passage au col qui est taillée dans la roche. Voilà un petit détour qui agrémente encore plus cette bien jolie sortie.
00:00:00 • Col des Brosses depuis Yzeron (866m)
Depuis Vaugneray, en passant par Yzeron, on a le temps de se gaver du paysage champêtre. La route ne cesse pas de tournicoter. On en voit des champs et des vaches ! Sur un tel tracé, on ne se fatigue pas. On tourne bien les jambes et on avance avec bonheur. Le cyclotourisme tel qu'on le rêve ! Suprême récompense, on arrive au plus haut col des Monts du Lyonnais !
00:00:00 • Col des Brosses depuis Sainte Foy l'Argentiere (866m)
J'ai peiné pour monter à Duerne. La route est assez passante, avec pas mal de poids-lourds. Il y a quelques lignes droites qui usent bien l'organisme. On voit le sommet de loin et quand on est fatigué, le découragement peut s'ajouter au manque d'efficacité. Je pensais pouvoir me ravitailler à Duerne, mais ce lundi tout était fermé (boulangerie, Vival) et le bistrot refuse de faire des sandwichs. N'y aurait-il pas comme un manque de coordination entre les commerçants ? (même situation à Courzieu un peu plus tard).

Malgré la faim et la fatigue, j'ai bien aimé la fin du parcours jusqu'au col des Brosses, puis de la Croix de Part. On est en plein champs, avec une large vue et un petit vent qui fait du bien.
00:00:00 • Pas de Bonnet depuis Les Augiers (866m)
Une fois sorti du quartier des Augiers pas vraiment aménagé pour les cyclistes, on emprunte une belle route de campagne avec en point de mire le village de Champtercier et le Pic de l'Oise. Passé le village, la pente s'affermit avec en prime deux lacets assez costauds. Ensuite, c'est une alternance de prés puis de bois parmi lesquels se cache le pas de Bonnet.
00:00:00 • Col de Boenlesgrab depuis Buhl (865m)
Je pensais monter une route forestière peu fréquentée. Mais en ce beau dimanche d'août, j'ai été doublé par des dizaines de voitures. C'est encore la saison des myrtilles ! Il faut pourtant être vigilant, à la sortie de Lautenbach, pour trouver le départ de la route. Il y a seulement un panneau qui indique "Petit Ballon". La route granuleuse est en très bon état. Nous avons seulement deux épingles sur les deux premiers kilomètres et nous sommes toujours au-dessus des 7%. La régularité est un atout pour grimper à son rythme. Pas de vue au sommet, mais plusieurs sentiers pour la balade de son choix. On peut rejoindre le col de Firstplan en 1h15 à pied. Il y a 4 km, faisables en VTT. Pour ma part, je redescendrai à Soultzmatt pour l'aborder par Osenbach.
00:00:00 • Col de la Croix Casard depuis Tarare (864m)
Printemps 2007. J'ai pris un peu à l'aveugle la direction de Violay depuis Joux, pour ne pas rester sur la RN7. Il n'y avait pas encore l'autoroute. Belle campagne. Mais aussi montée soutenue, un peu inattendue. Joli panorama. Quel est ce gros bâtiment d'usine au bas du village de Violay ? J’ai ensuite poussé jusqu’à la Tour Matagrin du sommet de laquelle on bénéficie d’une vue à 360°.
00:00:00 • Col de la Berche depuis Jujurieux (864m)
Ce n'est certainement pas le col que j'ai préféré gravir ! Comme il est assez long (19 km) il nous fait passer dans des secteurs très différents. J'en distinguerai quatre. Nous quittons Jujurieux (qui connut la prospérité grâce aux manufactures de soie) par une route qui s'insinue entre les falaises et longe le torrent du Riez. Le matin, à l'ombre, c'est frisquet ! Après 4 km, on découvre les coteaux où pousse le vignoble de Cerdon. C'est dans cette partie de la montée que la pente est la plus rude. Mais c'est aussi la plus belle pour le paysage. Passé Chatillon de Cornelle, on trouve la forêt et la pente est toujours bien marquée. Enfin, on arrive à Corlier sur le plateau du Bugey. Le paysage s'ouvre. Le vent se lève. On voit des éoliennes sur une crête. Sur les six derniers kilomètres, la route ne grimpe quasiment plus, hormis quelques bosses que l'on redescend aussitôt. Le paysage nu est assez quelconque. Le col se trouve au bout d'une ligne droite bordée de sapins et ne présente aucun intérêt. Pas la peine d'envisager y faire un pique-nique.
00:00:00 • Col des Crozatiers depuis D436 / D470 (858m)
Pour quitter la vallée de la Bienne et jusqu'au village de St Lupicin, il y a quelques belles rampes à franchir. Ça donne un assez joli parcours quoique pas mal urbanisé. Ensuite la déclivité s'atténue, mais ça devient beaucoup plus monotone avec une prédominance forestière comme bien souvent dans le Jura. Le col des Crozatiers est juste au-dessus du village des Crozets, là où la route passe dans une tranchée rocheuse.

Au passage de St Lupicin, ça vaut le coup d'aller voir la belle abside romane de l'église.
00:00:00 • Col de Moucheyre depuis Labastide sur Besorgues (858m)
En passant à Labastide sur Bésorgues au mois d'août, avec toutes les maisons habitées, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander combien étaient fermées en dehors de la période estivale. Tout ça pour dire que j'ai été un peu étonné de découvrir que cette vallée retirée de la Bésorgues a un bâti ancien plutôt dense. Dans ce relief resserré et tourmenté, la route se faufile habilement pour nous conduire vers les hauteurs, avec de-ci, de-là un petit à-coup. Passé Freyssenet, elle se rétrécit encore, et de courbe en courbe va gentiment nous amener au col de Moucheyre d'où on ne découvre que des versants boisés quel que soit l'endroit où porte le regard.
00:00:00 • Col de Moucheyre depuis Burzet (858m)
L'étroitesse de la route m'empêche de trouver du charme à ce col. Certes, il y a peu de circulation, mais je n'aime pas devoir être sans cesse aux aguets à me demander ce qui va surgir au prochain virage. Et je peux dire que les virages succèdent aux virages ! Jamais de visibilité ! Jamais de vue non plus. Une impression de solitude qui me rend morose. Bon, je n'en rajoute pas plus. Je vais essayer de me régaler davantage du côté du Jardin de Cuze...
00:00:00 • Egieu depuis Rossillon (858m)
Egieu étant un hameau en bout de route, on n'y va pas en passant, mais en ayant décidé de faire cette montée. Depuis Rossillon, on voit une falaise qu'il faut franchir et on se dit que ça va sûrement grimper fort. En effet, la route offre des passages ardus, mais aussi quelques replats qui permettent de se relancer. C'est le profil assez typique des ascensions en bord de précipice. Un peu avant Armix, on trouve des champs plus ou moins embroussaillés. De ce village, il faut prendre une route à droite et on termine avec une longue rampe rectiligne.
00:00:00 • Col de Favardy depuis Ranchal (856m)
J’ai d’abord passé le col de Favardy en venant de la Croix de Nicelle. Il n’y avait plus grand-chose à monter. Puis je suis descendu vers Ranchal où je fus un peu étonné de trouver un si gros bourg au milieu des forêts. Je suis alors remonté au col de Favardy (toujours dans le but de gravir les deux versants) et je suis reparti vers Ranchal pour faire le col des Écorbans. En kilomètres et en dénivelés, ce n’est pas énorme.
00:00:00 • Col de Favardy depuis Saint Nizier d'Azergues (856m)
Quitter la paisible vallée de l'Azergues pour rejoindre le col de Favardy nous oblige tout de même à gravir un dénivelé de presque 500 m sur une route particulièrement sinueuse. Il faut d'abord rejoindre le col de la Croix de Nicelle (782 m) à travers champs et herbages, avec quelques passages très costauds. De là, le final en forêt est beaucoup plus tranquille du point de vue du dénivelé. Mais le passage du col n'offre pas de souvenir marquant.
00:00:00 • Col de la Croix d'Ajoux depuis Chenelette (853m)
Après être monté depuis Propières, je me suis dirigé vers Chénelette d'où je suis remonté vers la Croix d'Ajoux. Ce fut infernal ! On a comme une sorte de succession d'escaliers, de longueur très inégale. Pas moyen de garder un rythme. Franchement, si ce n'était pas que je suis fidèle à mon idée de grimper chaque col par chacun de ses versants, je n'aurais pas fait à rebours ce que je venais de descendre et dont j'avais bien mesuré la malignité !
00:00:00 • Col de la Croix d'Ajoux depuis Propières (853m)
Dans ce massif du Mont St Rigaud, la première difficulté, c'est de trouver son itinéraire. Si vous êtes comme moi, sans GPS, dans toutes ces routes forestières avec une signalisation plus que sommaire, c'est vite la confusion. Ensuite, il faut affronter un terrain particulièrement capricieux. Comme je me suis fait un devoir de grimper chaque col par toutes ses faces, je ne me suis pas contenté de franchir la Croix d'Ajoux en descente depuis le col des Patoux. Je suis allé jusqu'à Propières et je suis remonté à partir de là. Les ruptures de pente dans la descente m'avaient bien prévenu que la remontée serait terrible. Bon sang que ce fut dur ! Mais fort heureusement assez bref ! La croix sommitale en sortie de forêt fut un bon indicateur pour annoncer la fin des souffrances... pour ce versant. Car la journée n'était pas finie...
00:00:00 • Col de la Flachière depuis Saint André de Rosans (853m)
13-05-2019 - Je pensais gravir un col isolé, dans un paysage de rêve, à la lumière du Midi. Et bien je peux dire que je suis tombé de haut ! Quelques centaines de mètres en contrebas du col, il y a une décharge à ciel ouvert. Je suis passé le lendemain d'un jour où la bise avait soufflé et ce n'était pas beau à voir : des plastiques éparpillés partout. Deux pauvres gars ramassaient tout ça dans des sacs plastiques. Je n'en croyais pas mes yeux ! Comment se fait-il qu'alors qu'on ne cesse de parler de protection de l'environnement, on puisse encore voir de telles choses ? Que font les autorités ? Et les gens du pays, qu'en pensent-ils ?

Après une telle scène, comment parler des charmes de ce pauvre col ?
00:00:00 • Mont Poupet depuis Salins les Bains (851m)
Il faut d'abord se hisser sur le rebord de la falaise qui domine Salins. C'est fait au bout de quatre épingles. Peu avant le village de Saizenay, on prend une petite route sur la gauche qui va vers le col du Coda. On rencontre assez vite la route forestière du Mont Poupet. Elle va suivre un parcours sinusoïdal pour nous conduire vers les antennes du sommet. La pente est très soutenue. On doit passer sur des dérivateurs pour la pluie. J'y suis monté après une semaine de pluie et la chaussée était jonchée de débris et de feuilles. Je n'ai malheureusement pas pu bénéficier de la vue à cause des nuages qui continuaient à s'accrocher. Je ne remercie pas Météo-France qui avait pourtant annoncé un soleil généreux.
00:00:00 • Col de la Brousse depuis Céret (850m)
Belle ascension depuis Céret, sur une belle route ombragée et régulière. Pour les chasseurs de cols, on en ramasse 3 au passage depuis Céret (Boussels, Pla Boulat et Llamouzy) et on peut poursuivre jusqu'au sommet de Fonfrède à 1004 m. On peut redescendre par Las Illas où il y a une stèle à la mémoire des républicains espagnols réfugiés en 1939.
00:00:00 • Col de la Croix du Planil depuis Izieux (847m)
L'itinéraire est commun à celui du col de la Croix de Chaubouret jusqu'au barrage de la Rive. Là, on bifurque sur la gauche pour remonter tranquillement le vallon du Gier. Le parcours est forestier et peu pentu. Au sortir des bois et après une épingle à gauche, le dénivelé devient soudain rude. Après un virage à droite, maintenant que l'horizon est dégagé, on devine très nettement dans le lointain le col de la Croix du Planil. Même si la pente se fait soutenue, la fin de l'itinéraire est très agréable grâce aux vastes panoramas qu'il offre. Au col, une espèce de monticule pelé attire les promeneurs. On peut aussi voir l'extrémité du barrage du Dorlay.
00:00:00 • Col d'Aulan depuis Montbrun les Bains (845m)
Voilà une route très agréable, tout à fait propice au cyclotourisme ! On pourra goûter à la fraîcheur des Gorges du Toulourenc, et si on accepte de faire un tout petit crochet, admirer le château d'Aulan. Aucune difficulté pour atteindre le sommet où la vue est dégagée, notamment vers le Mont Ventoux.
00:00:00 • Col d'Aulan depuis Saint Auban sur l'Ouvèze (845m)
Un petit bonheur de route dans les paysages de la Drôme provençale, avec une déclivité toujours modérée. La descente vers les Gorges du Toulourenc est un peu plus sinueuse. Pour compléter votre collection de cols, vous pouvez prendre la petite route à droite à la sortie des gorges pour aller cueillir le col de l'Aiguillon (742 m). La pente y est autrement plus sévère et l'ambiance plus rocailleuse et désertique.
00:00:00 • Col du Marais depuis Saint Ferreol (833m)
Entre St Ferréol et Serraval, il y a aussi le col des Esserieux. Ce sont ces 5 km du départ qui sont les plus pénibles car la route étroite n'est pas en bon état. De plus, l'après-midi, sous les parois rocheuses, il fait très chaud ! Le final, après Serraval est beaucoup plus agréable, dans les prés et moins pentu. Attention : cette route est fréquemment fermée à cause des éboulements.
00:00:00 • Col du Marais depuis Thones (833m)
Pourquoi ce nom ? Il n'y a pas vraiment de zone humide, ni de marais à proximité... La pente s'accentue un peu sur quelques centaines de mètres après le village des Clefs. Ensuite, on relance facilement jusqu'au sommet en longeant constamment les pâtures. Idéal pour débuter la saison !
00:00:00 • Col de Freland depuis Hachimette (830m)
Juillet 2002. Col gravi en fin de parcours, en venant de Buhl, Le Markstein, la Schlucht, les Bagenelles. Ce fut donc un peu difficile de se hisser jusqu'à Aubure. Mais la vue est chouette.
00:00:00 • Ezy depuis Noyarey (830m)
Je suis monté à Ezy après être allé à Mont Saint Martin. Pour une distance similaire, la déclivité y est légèrement inférieure. Et pourtant j'ai beaucoup plus souffert pour atteindre le bout de la route. Cela est sans doute dû au fait que la pente est beaucoup plus irrégulière ici, avec plusieurs rampes rectilignes. La traversée du village de Trucherelle est particulièrement éprouvante. Si le début est entièrement forestier, le final est plus ouvert, avec plusieurs hameaux qui se suivent. Depuis Ezy, on a une très belle vue sur la confluence du Drac et de l'Isère.
00:00:00 • Col Lescou depuis Crupies (829m)
C'est à partir de Bouvières que la pente se durcit un peu et offre une ou deux épingles, histoire de bien nous faire comprendre qu'on est enfin sur les hauteurs. En cette mi-juin, les genets sont fleuris tout du long. Le col qui est aussi un carrefour de routes, offre de belles vues, en particulier dans la direction du col de Muse (par où je bouclerai mon circuit de la journée). Les bergeries présentes au loin signalent une montagne encore vivante. Je n'aurai pas toujours cette impression tout au long de mon parcours où la forêt s'est installée sur la plupart des pentes.
00:00:00 • Col des Ecorbans depuis Lamure sur Azergues (825m)
Si on suit l'itinéraire présenté, ça revient à faire les Echarmeaux, puis le col des Ecorbans, en passant par le col des Aillets. Sur la fin, on est donc en forêt, avec peu de circulation. Route idéale pour le cyclotourisme.
00:00:00 • Col du Beau Louis depuis La Tuiliere (824m)
C'est un col roulant, d'où qu'on le prenne (St Priest-Laprugne ou Ferrières-sur-Sichon). D’où vient donc ce nom inhabituel ? A qui fait-il référence ?
00:00:00 • Col du Mont Tournier depuis Saint Genix sur Guiers (821m)
La route qui sort de St Genix n'est pas sensationnelle. Mais à partir du carrefour pour St Maurice de Rotherens quand on débute vraiment la montée, le paysage avec les falaises attire davantage. On grimpe toujours au milieu des prés et il y a de quoi fondre sous la chaleur estivale. La déclivité la plus forte est dans la traversée du village de St Maurice. Ce n'est qu'à un kilomètre du sommet qu'on entre en forêt.
00:00:00 • Col du Mont Tournier depuis Ameysin (821m)
Je suis parti vers le Mont Tournier en m'interrogeant pour savoir si j'allais découvrir un col ou si j'allais découvrir un sommet. C'est un col qui porte le nom du sommet qui le surplombe, mais que l'on ne voit pas car nous sommes en forêt. Il y a 600 m de dénivelé pour l'atteindre, ce qui n'est pas rien. Il ne faut donc pas l'entreprendre en se disant que c'est une bagatelle. Au cours de la montée, on va rencontrer pas mal de petits hameaux avec d'anciennes maisons de pierres très remarquables. Durant la longue partie vallonnée avant d'entrer en forêt, on a le temps de contempler le Massif du Chat et le Massif de l'Épine à l'est. Toutes les fois où je suis passé à ce col, j'y ai rencontré des marcheurs en route pour Compostelle.
00:00:00 • Pragondran depuis Chambery (820m)
Je suis monté à Pragondran dans la foulée du col de St Saturnin. On peut dire que les choses se corsent après cette mise en bouche. Mais avec l'avantage d'être toujours dans le même rythme : 8,5% tout du long. Il ne reste plus guère de portions non habitées. Normal quand on découvre la vue sur le bassin chambérien et le Granier ! Une belle route qu'il ne faut pas hésiter à affronter !
00:00:00 • Col de la Croix de Part depuis Montromant (812m)
Une des rares sorties effectuées avec mon frère qui me faisait découvrir les Monts du Lyonnais. Depuis Ste Foy-l'Argentière, la route est paisible. On passe plusieurs villages avant d'entrer en forêt. Comme l'ascension est assez longue, on ne peine pas trop, mais on a bien le sentiment de faire un authentique col.
00:00:00 • Col de la Croix de Part depuis Thurins (812m)
Je ne suis monté que depuis Yzeron. On laisse à gauche la route du col des Brosses qui semble plus pentue. Ici, c'est une petite route qui semble conduire nulle part. Il y a bien un panneau au col, et aussi une croix. Il y a aussi une petite route qui part à droite, en direction du col de Malval. Mais je n'ai pas osé la prendre, ne sachant pas si elle était goudronnée tout du long. La descente sur Courzieu m'a impressionné. Que de virages ! Et du dénivelé supérieur à 10% !
00:00:00 • Col de la Croix de Part depuis Courzieu (812m)
Il a bien fallu que je la fasse cette montée qui m'avait beaucoup impressionné lorsque j'étais descendu par ce versant. Surtout qu'entre temps le Tour de France est passé par-là et a mis un bon coup de projecteur sur ce col méconnu, mais rude. Dès la traversée du village de Courzieu, le ton est donné avec un petit mur à franchir pour prendre la direction du col. Ensuite, ça va aller cahin-caha jusqu'à ce qu'on arrive au bout d'une ligne droite d'où on voit le versant de la montagne se dresser comme une muraille en face de nous. Une ferme sert de repère pour localiser le passage le plus difficile. Comme prévu, j'ai tiré la langue sur un bon kilomètre ! Après un bref passage en forêt, on rejoint la route qui monte depuis Ste Foye l'Argentière. On a alors un final beaucoup plus roulant.
00:00:00 • Camp militaire de Canjuers depuis Montferrat (812m)
Route large et en parfait état. Merci les militaires ! Ça monte assez facilement, dans une ambiance très minérale, avec la luminosité si particulière de la Provence. Point de passage pour rallier Comps sur Artuby, et plus loin la Corniche Sublime au-dessus des Gorges du Verdon.
00:00:00 • Col de la Croix de Montvieux depuis Pélussin (811m)
Sur ce versant, il y a plus de lignes droites que sur l'autre et on a l'impression que ça tire plus. Mais c'est une illusion car la pente et la distance sont à peu près équivalentes.
00:00:00 • Col de la Croix de Montvieux depuis La Terrasse sur Dorlay (811m)
Je suis venu là à l'automne pour finir la saison paisiblement. J'ai bien aimé, à la fois pour l'ambiance semi-montagnarde (forêt, relief accidenté), et à la fois pour la tranquillité des routes. La route tourne pas mal et on cherche à savoir où elle va passer plus haut, mais ce n'est guère facile à cause des replis du terrain. J'aime bien cette incertitude, ne pas savoir ce qu'il y a après chaque virage. (Ce que je dis là, je peux aussi le dire pour beaucoup d'autres cols).
00:00:00 • Col des Pezieres depuis Saint Rambert en Bugey (810m)
Jusqu'au village d'Oncieu, l'itinéraire est similaire à celui du col d'Evosges. Après Oncieu, la route va s'enfoncer sous les falaises, et contourner l'une d'entre elles, ce qui laisse plutôt une impression d'enfermement. Avant et après le passage du village de Résinand, il y a quelques passages assez ardus, et même un ou deux lacets qui donnent vraiment le sentiment de grimper un bon petit col. Au passage du col, un écriteau manuel indique "col de la Teyssonnière 800 m". Il n'y a pas d'indication pour le col des Pézières. Tout de suite après, on arrive au village d'Aranc qui ne semble pas avoir beaucoup changé depuis bien des années. Et c'est là tout son charme !
00:00:00 • Col de la Barrière depuis Saint Jean du Bruel (809m)
La montée vers Sauclières n'est pas si aisée que ça, surtout au départ à froid ! On peut au passage aller chercher le Pas de St Jean (en aller-retour, la route se finissant dans une cour de ferme). Ensuite, la route vers Alzon a un vrai parfum de vacances sous les platanes.
00:00:00 • Duerne depuis Sainte Foy l'Argentiere (806m)
Je me suis un peu trainé dans cette montée. C'est normal en début de saison. J'ai été un peu étonné d'y voir autant de camions. Pour ce qui est du paysage, c'est magnifique, très ouvert, vallonné et très vert.
00:00:00 • Col d'Evires depuis La Roche sur Foron (801m)
Bien que situé sur la commune d'Etaux, il a pour nom col d'Evires. C'est vrai qu'on voit le clocher de ce village au sommet. N'en déplaise à certains, il a bien le profil d'un col et fait bien communiquer deux vallées, l'Arve côté rochois et la Fillière côté annécien. Pour les habitués, l'hiver, il marque souvent la limite entre brouillard versant rochois et soleil versant annécien. La grimpée depuis La Roche est tranquille du point de vue du relief, mais pénible à cause de la densité de la circulation et de l'absence de bande cyclable. Il est préférable de venir par Les Fleuries et de filer ensuite par Le Chaumet.
00:00:00 • Haut de Montfroide depuis Thurins (800m)
C'est une alternative pour monter à St Martin en Haut sur une route beaucoup plus tranquille que la D 11 et ses multiples 2 voies. On passe par le village de Rontalon où l'activité arboricole et maraîchère semble prospère. La pente est assez régulière, avec ça-et-là une petite accentuation. Sur la fin du parcours, j'ai été très surpris, de voir aussi bien, au loin, la chaine des Alpes enneigée. Pour atteindre le Haut de Montfroide, il faut prendre un petit chemin vicinal sur la gauche peu après être entré en forêt. La pente s'accentue. On passe Bas de Fontfroide et après un brusque virage sur la droite, la pente est franchement ardue pour arriver à Haut de Montfroide. Très beau panorama.
00:00:00 • Montagne de la Loube depuis D5 (798m)
A l'amorce de cette route, un panneau indique "Route privée. Accès interdit à tout véhicule". Et à côté de la barrière levée, cet autre avertissement "Voie privée non ouverte à la circulation publique". Visiblement, je n'ai pas le droit de passer, mais comme le site est référencé (y compris sur le catalogue des Cent Cols qui situe le Pas Gravet à 660 m sur cette route), je m'engage. J'ai à peine fait quelques centaines de mètres que je me trouve face à une belle petite rampe, mais sur laquelle il n'y a plus de goudron, mais une belle terre ocre-orangée comme on en voit partout ici. Je descends de machine et je monte à pied, en espérant retrouver une route cyclable plus loin. Si le goudron revient par endroits, il n'en devient pas cyclable pour autant à cause des trous énormes qui se succèdent. Peu avant que la route n'amorce une courbe à droite, le bitume semble se stabiliser et je reprends mon pédalage. C'est très difficile car la pente dépasse allègrement les 10%. J'ai énormément de peine à trouver la cadence. A l'approche d'un virage à gauche, la pente devient insoutenable. Je préfère mettre pied à terre plutôt que de tomber. Voici le fameux Pas Gravet là où se dressent de nombreux rochers aux formes spectaculaires. Je me remets en selle. Bon dieu que c'est dur ! A chaque courbe de la route j'ai l'impression que la pente s'accentue et je zigzague, à bout de force. Je ne suis pas mécontent de voir apparaître la gigantesque antenne de Télédiffusion de France au bout d'une ligne droite. Ouf ! Le calvaire est fini ! Je suis au sommet de la Montagne de la Loube, exténué. Il va falloir avoir l'œil à la descente !
00:00:00 • Col des Sagnes depuis Viscontat (798m)
Si la montée au col des Sagnes n’est pas vraiment difficile, elle n’en est pas moins terriblement sinueuse. Et ponctuée de châtaigniers que je n’aurais pas forcément remarqués si les châtaignes n’étaient pas tombées en nombre sur la route au cours de la journée. Par moment, il m’a même fallu être vigilant afin d’éviter les bogues pleines qui pouvaient être aussi désagréable au contact qu’une pierre. Qu’y avait-il de stocker au col ? La même chose qu’au col du Pertuis… des troncs d'arbres !
00:00:00 • Passage de la Douleur depuis Noirefontaine (796m)
Je suis venu de loin pour chercher ce col... et pour débuter la saison. Je suis monté depuis St Hippolyte et le lendemain depuis Pont de Roide. Ambiance fraîche et prés jaunes de pissenlits.
00:00:00 • Côte de Domancy depuis Domancy (796m)
Si j'avais su qu'on pouvait emprunter la côte de Domancy pour monter à Megève, je l'aurais gravie plus tôt. Il y a tout de même moins de voitures que sur la route qui monte depuis Sallanches ! Si mes souvenirs sont bons, Bernard Hinault a triomphé sous la pluie. Pour mon premier passage, c'était sous la canicule. Même avec le Mont-Blanc en face, j'ai transpiré sévèrement. Il faut dire que les deux kilomètres après l'église ne sont pas de la rigolade ! Le retour en descente permet de bien admirer la vallée de l'Arve dominée par l'Aigulle de Varan et de mesurer le dénivelé accompli. En si peu de kilomètres, c'est impressionnant !
00:00:00 • Mont-Saint-Martin depuis Le Fontanil Cornillon (795m)
Après avoir vu le graphique du dénivelé quasiment tout en noir, j'étais très hésitant à faire cette montée. Et puis comme c'était la seule de Chartreuse que je n'avais pas encore faite, je me suis décidé. Et j'ai bien fait ! Je suis arrivé au bout de la route d'une traite et en moins de 50 mn, ce qui n'est pas une performance exceptionnelle, mais qui me satisfait entièrement. La route est large, parfaitement revêtue. Ça aide beaucoup. Quelle plaisir d'entendre les oiseaux gazouiller, même si sur les premiers kilomètres ils sont sérieusement concurrencés par la rumeur continuelle de l'autoroute. A la descente, j'ai pu faire quelques photos du Vercors que l'on a en face de nous, de l'autre côté de la vallée de l'Isère. Et j'ai pu repérer la montée d'Ezy depuis Noyarey que j'avais l'intention de faire dans la foulée.
00:00:00 • Col du Bénas depuis Privas (795m)
Je l'ai bien aimé pour plein de raisons. Ses épingles nous font penser à un col alpin. La vue dégagée au sommet avec sa lande a quelque chose de sauvage. On a l'impression d'être loin du monde. Il permet aussi d'attraper le col de l'Escrinet par le haut.
00:00:00 • Col du Bénas depuis Lussas (795m)
De Lussas à Darbres, on s'en va assez tranquillement dans la campagne ardéchoise. Ensuite, la route va faire une succession d'épingles assez nerveuses pour gagner de la hauteur vers le plateau du Coiron. On se dégage progressivement de la forêt par un cheminement redevenu rectiligne où on longe de façon presque continuelle un solide muret de pierres. Il a dû en falloir des heures de travail pour que cet ouvrage parvienne intact jusqu'à nous ! Le col du Bénas est juste après le village de Freyssenet, sur un plateau où ont été installées des éoliennes.
00:00:00 • Col de Peyruergue depuis Saint Sauveur Gouvernet (794m)
Le col de Peyruergue fait communiquer la vallée de l'Ennuyé à la vallée de l'Ouvèze. A partir de St Sauveur Gouvernet, la route va et vient tranquillement à flanc de coteau où les plantations arboricoles semblent prospères. C'est un cadre idéale pour le cyclotouriste qui aime les routes tranquilles et les paysages ouverts.
00:00:00 • Col du Sappel depuis Vieu d'Izenave (794m)
Aurai-je emprunté cette route s'il n'y avait pas eu le col du Sappel ? Probablement pas. Petite route forestière qui peut se passer sur le grand plateau.
00:00:00 • Col du Sappel depuis Cerdon (794m)
La montée depuis Cerdon est assez remarquable. La route est à flanc de falaise et se faufile dans les plis de la montagne. On passe devant le monument à la mémoire des maquis de l'Ain. Dans le village de Labalme il faut prendre une petite route sur la droite et dont la pente est tout de suite très prononcée. Le col se cache en forêt deux kilomètres plus loin.
00:00:00 • Col du Cendrier depuis Saint Rambert en Bugey (793m)
Je suis parti de Tenay pour faire d'abord les cols d'Evosges, des Pézières et de Montgriffon. Les premiers kilomètres sont difficiles car il faut sortir de la vallée de l'Albarine pour gagner le plateau du Bugey. Après le col des Pézières, on a un parcours plus vallonné puisqu'on va d'un col à l'autre avec quelques petites descentes et des remontées équivalentes. Le col du Cendrier est un col forestier où on ne rencontre personne.
00:00:00 • Pas de la Bigue depuis Aups (792m)
Les deux premiers kilomètres de la montée se font plutôt sur de longs bouts droits où la pente se fait assez sentir. Le final est plus sinueux, avec une bande cyclable que je trouve un peu trop rugueuse. C'est le paysage classique de l'arrière pays où le rocher ne favorise pas la présence d'une végétation diversifiée.
00:00:00 • Col la Sausse depuis Saint Ferréol Trente Pas (791m)
Un vrai beau col qui nous fait découvrir de multiples paysages ! Je suis parti de Nyons, à la découverte de cette région que je ne connaissais pas du tout. Ça a été un vrai plaisir, même si au départ matinal, j'ai eu froid aux doigts en remontant les méandres de l'Eygues. Jusqu'à St Ferréol-Trente-Pas, on peut goûter aux paysages de la Drôme provençale. Et puis on va franchir une sorte de défilé austère aux falaises un peu menaçantes. A l'autre extrémité, il y a comme un petit miracle qui s'est opéré puisqu'on se trouve dans une toute autre ambiance. Quelques lacets nous font gagner le col. Adieu lavandes et bonjour les pâtures. Pour un peu, on se croirait dans les Vosges avec tous les ballons qui émergent au loin...
00:00:00 • Col de la Croix de Chal depuis D82 (789m)
François B. a fait une description parfaite à laquelle je souscris entièrement.



Le col de la Croix de Chal est accessible par un seul côté sur route goudronnée. On peut y grimper en même temps que l'on fait un circuit qui passe par le col de la Croix de Thel.
00:00:00 • Col de l'Escrinet depuis Privas (787m)
Je suis parti de Privas où il faisait 28° à 10h00 du matin. C'est dire si je m'attendais à suer pour atteindre le col ! Là, pas de mise en jambes. Ça grimpe direct. Certes pas méchamment, mais j'ai pas trop l'habitude de démarrer comme ça, en pleine ville. Surtout qu'il faut aussi faire attention à la circulation qui est assez dense, et qu'il n'y a pas de bande cyclable. Ça fait donc pas mal d'éléments négatifs pour appréhender ce col. Et pourtant, il ne m'a pas déplu. Les virages succèdent aux virages. La route surplombe plus ou moins un profond vallon où quelques fermes s'accrochent à la pente. Passé le col de l'Arénier (682 m), la pente forcit quelque peu. Un léger vent nous accompagne et a certainement ralenti quelque peu ma sudation. Bref, j'étais ravi d'être là-haut, prêt à dévaler sur l'autre versant, à la rencontre de la vallée de l'Ardèche et ses sites naturels exceptionnels.
00:00:00 • Col de l'Escrinet depuis Chauliac (787m)
Pour réaliser l'entièreté du dénivelé, il faudrait faire débuter la montée du pont sur l'Ardèche, à Aubenas. La route est à peu près rectiligne jusqu'à Vesseaux où la pente commence à se faire plus sentir. Un peu plus haut, on passe le col d'Auriolles (494 m) pas vraiment identifiable. On repère le col de l'Escrinet d'assez loin, car sur tout ce versant sud-ouest, la vue est toujours très dégagée. Le final est un peu plus sinueux, avec deux belles épingles pour finir. Certes, il y a une circulation importante sur cette route interdite aux camions à fort tonnage, mais il ne faut pas en faire une obsession. La beauté du paysage ardéchois peut aussi nous rendre cette montée très agréable si on prend le temps de s’arrêter pour contempler croupes et vallons.
00:00:00 • Col du Praye depuis Moussey (785m)
Nous sommes dans une ambiance forestière constante. Ce n'est donc pas étonnant de côtoyer une grosse scierie au départ de Moussey. La montée est régulière, agrémenté par la présence d'un petit torrent.
00:00:00 • Pylône des Orgues depuis Bort les Orgues (784m)
Je suis monté au Puy de Bort (810 m), ce qui est sensiblement la même montée. Ce n'est pas mon meilleur souvenir cyclo. J'imaginais la ville de Bort les Orgues comme une jolie petite cité pimpante au bord de son lac. Je me suis retrouvé à errer dans une ville où les friches industrielles semblent plus nombreuses que les entreprises en activité, et où le cycliste est sans cesse à la merci d'un trafic automobile anarchique. Et pas le moindre panneau indicateur pour me diriger vers ce Puy de Bort. C'est donc passablement agacé que je me suis retrouvé sur la longue pente ascendante qui longe les falaises basaltiques. En plein midi, le coup de chaud a été pénible. Et ce n'est pas l'arrivée au sommet qui m'a consolé : rien à voir. J'aurais peut-être dû aller à ce pylône des Orgues...
00:00:00 • Col de la Croix Nicelle depuis Ranchal (782m)
Je ne m'attendais pas à trouver autant de scieries en parcourant le nord du Beaujolais à vélo. Rien d'étonnant alors si je vous dis que l'itinéraire entre Ranchal et la Croix Nicelle est en grande partie boisé ! J'ajoute un petit commentaire sur le profil qui est indiqué. Il est juste d'un point de vue mathématique, mais il est absurde du point de vue de la réalité du terrain. En effet, pour aller de Ranchal à la Croix Nicelle, on passe d'abord par le col de Favardy à 856 m, puis on redescend. Le dénivelé réel est au moins le double de ce qui est indiqué : 150 m au lieu de 74 m...
00:00:00 • Col de la Croix Nicelle depuis D385 (782m)
Y'a parfois des cols que l'on passe sans se douter de leur existence. C'est ce qui s'est passé dans mon cas pour le col de la Croix de Nicelle que j'ai franchi dans le but d'aller au col de Favardy. Depuis Lamure sur Azergues, on enchaine pas mal de virages pour gravir un dénivelé de plus de 350 m, dans une ambiance pastorale qui cède la place à la forêt à l'approche du col. La Croix de Nicelle est en fait un carrefour de routes qui sert de point de bascule entre la vallée de l'Azergues et la vallée du Reins, ou qui permet de filer plus au nord dans le massif forestier du Beaujolais.
00:00:00 • Col de Vence depuis Grenoble (782m)
Quand on monte ou quand on descend le col de Porte, on est un peu étonné de trouver un col mentionné en cet endroit. Mais si on vient du col de Clémencière, on comprend mieux son appellation. Il y a bien un point de bascule à cet endroit. Très jolie vue sur l'agglomération grenobloise.
00:00:00 • Col de Berthiand depuis Serrières sur ain (780m)
Depuis le pont sur l'Ain, c'est ce qu'on appelle une montée sèche : rien au-dessous de 8% (à peine une petite accalmie à mi-pente) et un départ canon à plus de 15%. Voilà de quoi se muscler les jarrets ! La route bien large file droit à flanc de montagne. On a le temps de voir s'accomplir notre peine. Et aussi de deviner la vallée de l'Ain loin en contrebas
00:00:00 • Col de Berthiand depuis Nurieux Volognat (780m)
Une double épingle nous extirpe du village de Nurieux-Volognat et permet d'avoir une belle vue plongeante jusqu'à la zone industrielle de Montréal-la-Cluse et même sur le lac de Nantua. Arrive alors un super toboggan qui nous arrête net dans notre progression harmonieuse. Il faut se dresser sur les pédales pour conserver l'allure. Heureusement que ce n'est qu'un escalier. Sur la droite, on peut alors prendre la route qui va à Vers. Elle nous permet de passer le Goulet du Bois si on est chasseur de cols. Revenu sur nos pas, il reste un peu moins de deux kilomètres pour franchir le col du Berthiand sur une route qui n'ose plus se cabrer. Mais c'est pour mieux se précipiter vers la vallée de l'Ain sur l'autre versant. Attention, descente en ligne droite vertigineuse !
00:00:00 • Col du Pilon depuis Grasse (780m)
Je suis passé par-là en allant au col de Valferrière. C'est dans la traversée de Grasse qu'il y a les pourcentages les plus difficiles. On est content quand on est arrivé au-dessus de la ville ! On peut même s'arrêter pour jeter un regard rétrospectif en direction de la mer que l'on devine au loin.
00:00:00 • Col de la Croix des Fourches depuis Ronno (776m)
Une montée en forêt plutôt facile. J'ai bien vu la croix, quant aux fourches... Cela veut-il dire qu'il y aurait plusieurs embranchements de chemins ?
00:00:00 • Col de la Croix des Fourches depuis Grandris (776m)
Je suis arrivé à St Just d’Avray depuis le col de la Croix de Thel par une route forestière très dégradée. C’est pourquoi, même si elle est très granuleuse, j’ai trouvé la montée vers la Croix des Fourches infiniment plus agréable. Comme un certain nombre de cols du coin, celui-ci n’a rien de particulier qui puisse retenir l’attention, mis à part un stockage de bois.
00:00:00 • Col de Sainte Marie depuis Sainte Marie aux Mines (772m)
Lorsqu'on redescend le col Ste Marie vers Ste Marie-aux-Mines, des panneaux annoncent une descente à 10%. Mais ce n'est pas exact, car si on prend les altitudes : Ste Marie 370 m et col Ste Marie 772 m et que la distance entre les deux est de 5 km, on a vite compris qu'il y a erreur. Mais bon, il faut appeler les automobilistes à la prudence... Nous avons tout de même un bon 7% tout du long et ce n'est déjà pas rien !
00:00:00 • Côte de la Croix Perriere depuis Thurins (770m)
C'est sans doute la montée vers Yzeron ou St Martin en Haut la moins fréquentée par les voitures. Mais c'est aussi la plus exigeante pour le cyclotouriste. Je n'aime pas beaucoup la traversée de Thurins où il faut emprunter des rues étroites et pentues. Peu après le village, on gagne un charmant vallon qui longe le torrent du Garon. C'est la partie la plus paisible du parcours. Lorsque la route fait une large courbe sur la droite, on quitte les bois pour se retrouver dans un creux de vallon dont il va falloir s'extirper. La pente se fait sentir. Mais ce n'est pas le pire. Après avoir passé une épingle à gauche, on se trouve face à la rampe du Biternay. Elle est franchement corsée, mais heureusement brève. On arrive alors sur le plateau de la Croix Perrière qui offre un très large panorama vers l'est sur l'agglomération lyonnaise, et aussi sur les Alpes.
00:00:00 • Col de Chaudebonne depuis D94 / D567 (763m)
J'y suis allé depuis St Ferréol Trente-Pas, en redescendant du col la Sausse. La remontée du vallon jusqu'au hameau de La Baume est assez paisible. Mais le final est terrible, avec des lacets très resserrés et une déclivité bien supérieure à 10%. J'ai pu goûter à la solitude du coureur de fond ! Un peu surpris aussi de découvrir des résidus de neige sur les pentes de la Montagne d'Angèle à la mi-avril !
00:00:00 • Col du Pin Bouchain depuis Tarare (759m)
J'étais déjà passé au Pin Bouchain, mais en venant des Sauvages, et j'avais donc passé le col en descendant, et dans le brouillard. Pour bien faire, j'ai décidé de le monter depuis Tarare. Et j'ai choisi un dimanche, jour où il n'y a pas de camions. Sous les rayons du doux soleil de mars, c'est parfait. Certes, le revêtement est rugueux, mais j’éprouve comme un frisson de plaisir à reprendre le vélo pour m'échapper vers des horizons éloignés de chez moi. C'est ma foi bien plus beau et bien plus calme que je ne l'attendais. Les fermes éparpillées sur les coteaux perpétuent une activité agricole d’élevage.

Je redescends du côté de Marchézal. Mais là, il faut faire attention à bien prendre la petite route à droite, sinon on se retrouve sur la 4 voies pas recommandée aux vélos !


00:00:00 • Col d'Evosges depuis Saint Rambert en Bugey (758m)
Je pensais faire une petite grimpette, et ce fut un authentique col ! J'étais passé dans la vallée de l'Albarine, plutôt sinistre avec ses friches industrielles, mais je n'étais jamais monté sur les hauteurs. Ce fut un véritable enchantement que de suivre cette petite route qui s'élève vers les falaises. Quand on se hisse au col par une série de lacets après le village d'Oncieu, on découvre sa forme circulaire qu'on n'avait pas remarqué en passant. Vraiment cet endroit secret et isolé mérite d'être admiré !
00:00:00 • Col d'Evosges depuis Tenay (758m)
D'où que l'on parte de la vallée de l'Albarine pour gagner les hauteurs au-dessus des falaises, on a un parcours escarpé sur une route contrainte à suivre les caprices du relief. La montée au col d'Evosges depuis Tenay n'échappe pas à la règle. Au départ, où que se porte le regard, il se cogne aux falaises et on se demande bien comment on va pouvoir s'en échapper. C'est au prix d'un effort soutenu, dans le hameau de Malix, qu'on se hisse d'une épingle à l'autre pour enfin découvrir un panorama plus vaste où prés et bois se disputent l'espace. Passé le tranquille village d'Evosges, on longe un petit lac et on est très vite au col qui nous offre une magnifique vue surplombante sur le village circulaire d'Oncieu. Personnellement, je n'étais pas plus motivé que ça pour faire cet itinéraire. Mais maintenant que je le connais, il fait partie de ceux que je voudrais refaire très volontiers.
00:00:00 • Col du Pavillon depuis Cours la Ville (755m)
C'est un peu brutal au départ de Cours-la-Ville et puis après c'est très agréable, sous les arbres. Après le col, si on prend la D108, direction du col de la Buche, on a de beaux points de vue sur Cours-la-Ville.
00:00:00 • Col de Campviel depuis Alzon (754m)
Le col est situé sur le Causse Blandas, pas très visible géographiquement. Mais il y a un panneau. La végétation est rase. La pierre abonde plus que l'herbe dans les champs. Si on poursuit vers Blandas, on passe aussi le col de Fontaret. De là, on peut aller voir le Cirque de Navacelles. Ça vaut vraiment le coup, pour découvrir une formation géologique vraiment inhabituelle.
00:00:00 • Col de la Lattaz depuis Gerbaix (754m)
Comme bien d'autres cyclos je l'ai fait au cours d'un parcours incluant les cols du Mont Tournier, de la Crusille et du Banchet. La route qui part du col de la Crusille file d'abord à travers une combe avant de commencer à s'élever au hameau du Vivier. On prend le col de la Lattaz un peu avant d'arriver à Gerbaix et on a tout de suite de beaux lacets. Le panneau du col est posé contre une maison. Il porte le nom du hameau que l'on rencontre en descendant sur l'autre versant. La route qui conduit à St Maurice de Rotherens est moins pentue, et beaucoup plus dégagée.
00:00:00 • Col de la Lattaz depuis Saint-Genix-les-Villages (754m)
Jusqu'à St Maurice de Rotherens, la parcours est le même que celui du col du Mont Tournier. J'aime particulièrement la route qui grimpe vers Grésin, et la falaise qui nous domine et que l'on contourne par une longue épingle. Peu après St Maurice, on prend une petite route sur la droite, et qui s'en va dans les champs par de jolies courbes. On atteint un point haut d'où on domine le hameau de La Lattaz et ses vieilles maisons de pierre. Le col est un peu plus loin, à l'étroit entre une grange et le talus.
00:00:00 • Yzeron depuis Thurins (751m)
J'ai plus peiné que je ne l'imaginais pour arriver à Yzeron. La route est assez monotone, plutôt champêtre au départ, et plutôt forestière dans sa deuxième partie. Plus on monte et plus on a l'impression de s'enfoncer vers des terres hostiles. Par contre, le passage à Yzeron dominé par le crêt boisé de la Madone (864 m) est assez remarquable. J'ai pu reconnaître le col de la Croix de Part et la route du col des Brosses. Et puis lorsque j'ai pris la direction de St Martin en Haut, alors là, quelle découverte ! Une route en balcon avec une vue exceptionnelle sur les sommets alpins enneigés au loin vers l'est. La fatigue s'est dissipée d'un coup !
00:00:00 • Yzeron depuis Vaugneray (751m)
On est sur le flanc est des monts du lyonnais. La route sinue beaucoup pour épouser le relief, mais sans jamais accuser une pente redoutable. C'est vraiment le parcours idéal pour respirer le parfum de la campagne et se mettre en jambes pour des parcours plus longs. Plusieurs possibilités pour se ravitailler à Yzeron.
00:00:00 • Côte de Vesc depuis Crupies (750m)
Il y a énormément de cols dans la Drôme et ils ne sont pas tous majestueux. Perdu au milieu des champs, le col de Vesc a pour seul mérite de nous faire parcourir une route que nous aurions ignorée s'il n'avait pas été mentionné.
00:00:00 • Col de Hundsrucken depuis Masevaux (748m)
Ce col de Hundsucken a le profil type des cols vosgiens. C'est à dire que dans son ensemble il ne présente pas un pourcentage excessif, mais il a quelque brefs passages assez costauds. Après avoir atteint le col Schirm (605 m), on redescend vers Bourbach le Haut pour ensuite reprendre la grimpée sur un tracé plus sinueux où on voit nettement que la végétation est en train de prendre le dessus sur les rares prés subsistants. Pour ma part, je n'ai pas vu le Grand Ballon depuis le col, sans doute à cause de la feuillaison des arbres. Ce qui illustre bien le fait que les paysages nous apparaissent différemment au fil des saisons.
00:00:00 • Col de Hundsrucken depuis Thann (748m)
En fait, je l'ai grimpé beaucoup plus aisément que ce à quoi je m'attendais après l'avoir descendu juste avant. J'avais bien senti qu'il y avait une bonne prise de vitesse dans quelques lignes droites, ce qui pouvait constituer une difficulté pour la montée. Mais tout compte fait, les quatre kilomètres les plus pentus sont très réguliers. Sous le couvert forestier on transpire moins ! A cela, il faut ajouter le présence d'autres cyclos qui m'ont permis de garder un bon tempo. Bref, ce fut une montée bien agréable.
00:00:00 • Col de la Pelletière depuis Montbrison (747m)
Depuis Boen, le col de la Pelletière se gagne sans trop de peine hormis quelques passages assez raides de part et d’autre du village de Trelins. La route serpente gentiment à travers la campagne. Au hameau de Chorigneux, on distingue au loin les murailles du château de Sail sous Couzan. J’ai été un peu surpris par la localisation du col que l’on atteint en descente quelle que soit la direction par laquelle on arrive, car il se trouve dans une légère dépression.


00:00:00 • Col de la Croix depuis Beaufort sur Gervanne (745m)
Le col de la Croix se niche dans un cadre forestier sur les contreforts sud du Vercors, à l'écart des grandes voies de passage. Il faut donc y aller intentionnellement si on veut le découvrir. Depuis Beaufort sur Gervanne, on va remonter les vallons de la Gervanne, puis de la Sépie, dans une ambiance sèche et aride. Les premiers kilomètres dénivèlent à peine, et c'est peu avant le passage au village de l'Escoulin que la pente se raidit pour atteindre les 7% sur les deux derniers kilomètres. Inutile de dire qu'on goûte à un calme des plus absolus.

Peu après le départ de Beaufort, on peut prendre une route sur la droite qui conduit au village d'Eygluy d'où l'on peut faire deux cols : col de Veraut (juste au-dessus du village) et le col de Fonteuse avec une rampe terrible pour nous amener à 818 m au milieu de nul part.
00:00:00 • Col de la Croix depuis D172 / D129 (745m)
Je suis monté depuis Die, en passant par le col de Marignac. Je suis ensuite descendu vers St Julien en Quint, avant de me retrouver au carrefour des routes D 172 et D 129. A ce moment, la grimpée vers le col de la Croix par la D 172 devient assez sportive. La route est étroite et s'en va, au fil de quelques lacets, à la rencontre du hameau de Lallet, avant de pénétrer en forêt. Au col, même si la vue est assez réduite, on peut voir au loin, vers le Nord-Est, les falaises du Vercors.
00:00:00 • Col des Fossés depuis Appregnin (745m)
Un petit col qui permet de découvrir le lac d'Ambléon.
00:00:00 • Col du Fut d'Avenas depuis Vauxrenard (743m)
En partant du Fief, on peut en effet faire le crochet par Vauxrenard dont l'église classée mérite une visite. Il faut ensuite prendre la route direction Beaujeu qui nous conduit au col de Durbize. Le final est commun à ceux du Fief ou de Villiers-Morgon, avec le passage à La Terrasse et son splendide panorama.
00:00:00 • Col du Fut d'Avenas depuis Le Fief (743m)
La remontée du vallon à partir du Fief marque comme une limite entre le Beaujolais du vignoble et le Beaujolais des prairies. Nous sommes sur une route ombragée où les vignes ne sont présentes que sporadiquement. Le début est vraiment facile et la pente forcit en même temps que la route devient plus sinueuse après le croisement de la route de Fleurie. C’est après le col de Durbize que la vue est la plus remarquable sur la plaine de Saône et les plus grands crus du Beaujolais (Chiroubles, Morgon, etc.).
00:00:00 • Col du Fut d'Avenas depuis Beaujeu (743m)
Depuis Beaujeu, c'est un véritable col qui se mérite. 9 km avec quelques passages supérieurs à 7%, ce n'est pas rien ! La petite route serpente continuellement et laisse progressivement les vignes pour nous emmener dans les prairies. C'est par ce côté que la montée est la plus exigeante.
00:00:00 • Col Haut de Ribeauvillé depuis Sainte Marie aux Mines (742m)
Août 2019. La route se cabre assez vite dans la traversée de Ferrupt, puis serpente dans la forêt. On atteint Petit-Haut et ses champs, avant de retrouver les sapins et le col du Haut de Ribeauvillé. Retour assez délicat, car des gravillons parsèment la descente sinueuse.
00:00:00 • Col de Chatillon sur Cluses depuis Pont des Thezieres (741m)
Depuis Taninges, la montée au col de Chatillon est courte, avec un petit raidard après le pont qui traverse le Giffre. On a tout de même le temps de se faire frôler par bien des voitures et de souhaiter quitter au plus vite cette route trop passante.
00:00:00 • Col de Chatillon sur Cluses depuis Cluses (741m)
On peut passer par le col de Chatillon pour aller aux stations de Flaine-Les Carroz, Morzine-Les Gets, Samoëns et Praz-de-Lys. Il ne faut donc pas être surpris d'être confronté à un trafic intense, et si possible ne pas emprunter cette route les jours de départ ou d'arrivée des vacanciers. Depuis Cluses, la pente est tout de même toujours supérieure à 5% et offre rapidement de belles perspectives sur la vallée de l'Arve. Le col situé au cœur du village de Chatillon n'invite pas forcément à la pause, sauf si on veut profiter des bienfaits d'un café.
00:00:00 • Montaud depuis Saint Quentin sur Isere (740m)
C'est une montée assez classique des Alpes. On part de la vallée de l'Isère pour grimper sur le plateau où se niche le village de Montaud. Et pour cela il nous faut affronter des rampes soutenues contre la falaise et qui nous conduisent d'une épingle à l'autre. Sur le bas on a une large vue sur la vallée, Tullins et les Chambarans, alors que sur le haut on est davantage sous bois. Au village de Montaud on ne voit plus la vallée, mais si on lève la tête on découvre les parois verticales de la pointe nord du Vercors.
00:00:00 • Col de la Casse Froide depuis Beaujeu (739m)
Je ne sais pas si c'est parce qu'il me faut du temps pour me mettre en train, mais au départ de Beaujeu, en passant par St Didier, j'ai trouvé cette montée éprouvante. Ça n'en finissait pas de monter et il y avait un vent aigrelet qui me contrariait. Je n'aurais pas pensé peiner autant...
00:00:00 • Col de la Casse Froide depuis Lamure sur Azergues (739m)
Comme je l'avais monté le matin par l'autre versant et que je l'avais trouvé bien pénible, je m'attendais à souffrir à nouveau, surtout après avoir passé la Croix des Brosses, les Echarmeaux, et les Ecorbans. Un miracle avait dû opérer car j'ai trouvé ce versant bien agréable, avec son paysage ouvert et une montée régulière comme on aime en avoir pour rouler sans peine.
00:00:00 • Col d'Aiguières depuis Eygaliers (738m)
La route est paisible jusqu'à la bifurcation pour Plaisians. Mais dès que l'on a passé la clue, la pente se cabre à plus de 7% pour ne plus jamais se relâcher jusqu'au col. Il y a quelques virages bien étroits et bien serrés dans le village. Gare à ne pas se retrouver nez à nez avec une voiture qui descend et qui occupe toute la place, comme ce fut mon cas. Le col, non signalé, est un peu au-dessus du village. De son emplacement, on peut voir l’éparpillement des constructions sur tout le versant de la montagne. La contemplation du Mont Ventoux n’intéresse pas que les cyclistes !
00:00:00 • Col de la Croix Montmain depuis Le Papilloud (737m)
Depuis Vaux-en-Beaujolais (le village de Clochemerle) on roule sur une route très sinueuse et qui n'offre pas de point de vue. On est dans la forêt et ça grimpe tout de même assez fort. A partir du col, on peut poursuivre vers la Croix Rosier, puis la Croix Marchampt sur une route de crête facile.
00:00:00 • Col de la Croix Montmain depuis Lamure sur Azergues (737m)
Ce col a le profil type des cols du Beaujolais : il part d'une vallée (l'Azergues) pour conduire à une autre vallée (la Vauxonne) en passant par la crête. On grimpe à flanc de coteau sur un tracé qui suit les plis du terrain en gagnant assez vite la forêt. C'est agréable, pourvu que l'on ait l'entraînement nécessaire pour aborder ce type de terrain.
00:00:00 • Col de Valouse depuis La Pailette (735m)
J'ai découvert le col de la Valouse à l'occasion d'une randonnée printanière, en ayant très peu roulé auparavant. Sans être franchement difficile, il m'a tout de même paru un peu longuet. Je pense que cela est dû au fait qu'on grimpe sur une route assez quelconque qui n'offre pas de paysage remarquable. Heureusement qu'un panneau signale l'emplacement du col, car il se situe sur une sorte de plateau, sans véritable rupture de pente.
00:00:00 • Plateau de Valensole depuis La Bégude Blanche (734m)
On quitte la vallée de l'Asse pour se hisser sur le plateau de Valensole. Le parcours est à dominante forestière. La route ne cesse de tourner. Elle n'est pas équipée de bande cyclable. La circulation est assez importante, et de ce fait, je me suis constamment senti en insécurité. Je n'étais pas mécontent d'arriver au sommet.
00:00:00 • Col de Malval depuis Courzieu (732m)
Le village de Courzieu se nichant au fond d'une gorge, il faut s'en extirper par un rude effort pour gagner les hauteurs. Après avoir passé deux épingles, on a une splendide vue dominante sur le clocher ainsi que sur les multiples serres disséminées sur le coteau. Voilà de quoi alimenter les marchés lyonnais en légumes ! La seconde partie de la montée est beaucoup moins radieuse puisqu'on s'enfonce dans la forêt sans plus jamais la quitter.
00:00:00 • Col de Malval depuis Vaugneray (732m)
C'est vraiment une montée agréable où il n'y a pas de piège. On prend son rythme et on le tient tout du long. On finit une fois de plus dans la forêt, si bien que le col n'offre pas de point de vue. Alors pour le panorama, il faut prendre direction Yzeron. On va pédaler sur une sorte de route de crête et lorsque la forêt s'estompe on pourra admirer les multiples verts des prés et les villages dans le lointain.
00:00:00 • Col de Champ Juin depuis Monsols (731m)
Un bon souvenir. Un col en pleine campagne et qui ne fait pas mal aux jambes. J'avais aussi bien aimé la montée depuis St Igny de Vers. J'ai continué vers le col de Patoux, en forêt. Sur ce versant, il est beaucoup plus facile que depuis le versant sud.
00:00:00 • Col de la Croix de l'Orme depuis Saint Just d'Avray (730m)
On est vraiment en pays forestier : au col, des piles de bois attendent d'être chargées. La route qui vient de la Croix de Thel est étroite, parfois dégradée, et sans indication. Si on vient de St Just d'Avray, la route est plus large et plus roulante, même si la pente est supérieure.

En rédigeant cet avis, je réalise qu'il y a un autre col qui porte le même nom dans le département du Rhône. Il est plus au nord, limitrophe avec la Saône-et-Loire.
00:00:00 • Saint Martin en haut depuis Thurins (730m)
J'ai entrepris la montée en me souvenant du film documentaire de Christophe Tardy "là où le temps s'est arrêté" et qui raconte la fin de vie d'un vieux paysan célibataire de St Martin en Haut. Solitude totale et poignante ! Quel contraste avec le flot de voitures qui vont me dépasser sans arrêt. Je ne m'attendais vraiment pas à ça ! Qu'y a-t-il de si attractif là-haut ? La halte fermière "un dimanche à la campagne" qui fait un clin d'œil au cinéaste Bertrand Tavernier ? En grimpant, je comprends mieux ce que sont les Monts du Lyonnais : pas franchement hostiles, mais sans jamais un mètre de plat. Le regard se cogne toujours à une pente. Derrière chaque virage il y a un nouveau relief. Je n'étais donc pas mécontent d'arriver à St Martin où règne une sympathique activité commerciale.
00:00:00 • Col du Donon depuis Moussey (727m)
Il faut savoir que si on s'engage sur la route du col du Donon depuis Moussey, on ne rencontrera plus aucune habitation au cours des 19 km. C'est le royaume de la forêt vosgienne ! On y est au frais, même en été ! Ça monte tranquillement au gré des plis du terrain. Dommage que la route soit autant dégradée. On prend au passage le col du Prayé (785 m) qui est légèrement plus haut que le col du Donon (727m).
00:00:00 • Col de Bussang depuis Le Thillot (727m)
Entre Le Thillot et Bussang, il existe une voie verte très agréable et qui évite d'emprunter la route à grande circulation. A Bussang, il faut suivre le fléchage qui conduit à la source de la Moselle qui est 300 m en-deçà du col. Ça vaut le coup de s'y arrêter pour voir le petit édifice original qui trace tout le cours de la rivière. Quant au col, aperçu de loin, il se repère aisément, tellement il paraît étranglé entre les deux ballons boisés qui le dominent.
00:00:00 • Col de Bussang depuis Urbes (727m)
Par le versant alsacien, il n'y a pas d'échappatoire à la route à grande circulation avec ses nombreux camions. Mais si les camions sont si nombreux, c'est donc que le col est peu pentu pour être franchissable par eux. En effet, si l'on quitte Urbès par une rampe assez prononcée, on enchaine ensuite une succession de lacets assez paisibles, dans un environnement très forestier. Au col, on peut poursuivre la montée au Petit Drumont où l'on pourra tester des pentes autrement plus raides !
00:00:00 • Col du Pilon depuis Valsonne (727m)
Gravi après la Croix du Chal, le col du Pilon m’a paru bien roulant ! La route monte assez longtemps en ligne droite sous les contreforts rocheux jusqu’au moment où une large épingle nous oriente dans la direction opposée tout en nous faisant bénéficier du couvert boisé. Peu avant cette épingle remarquable, on peut avoir une image assez triste de ce qu’a été l’exode rural en voyant les ruines du hameau de Chez Pirote.
00:00:00 • Col du Pilon depuis Amplepuis (727m)
Voilà un col que j'ai gravi avec beaucoup de plaisir. Ce n'est pas souvent qu'on a une bande cyclable tout du long (sauf quelques hectomètres entre l'entrée en forêt et la maison pour enfants aveugles "les Grillons") ! La première moitié ne demande pas un gros effort, et puis à l'approche du hameau des Quatre Vents, la pente forcit significativement. Tout cela en côtoyant des prés au relief plus ou moins tourmenté et grillés par la canicule. Peu après Amplepuis, la petite chapelle St Fortunat, isolée au pied d'une butte, attire l'œil.
00:00:00 • Col de la Coche depuis Gières (725m)
C'est un itinéraire que je n'aurais probablement jamais emprunté s'il n'y avait pas eu ce col de la Coche, entre Venon et St Nizier d'Uriage. Il y a quelques beaux lacets au départ de Gières et puis la route zigzague pas mal d'un hameau à l'autre. Je suis ensuite revenu sur Venon pour faire le col de Pressembois sur une route extrêmement dégradée.
00:00:00 • Col des Sauvages depuis Tarare (723m)
Avril 2007. Ici, je suis loin de chez moi, et je roule complètement au hasard, au fil des indications que je trouve sur la route. Mon frère qui habite le coin et qui devait m'accompagner, a cassé sa chaine et a dû rentrer. Parti des Ponts-Tarrets, j'ai d'abord passé la Croix Paquet et me voilà sur les hauteurs, sur une petite route sinueuse, hélas absorbée par le brouillard. Du passage aux Sauvages, je garde un souvenir assez fantomatique, les doigts engourdis par le froid.

Mars 2019. Cette fois, j’ai vu le col des Sauvages sous le soleil printanier. Je suis d’abord monté au col de Pin-Bouchain et j’ai tourné à droite à quelques encablures du sommet. Une route idéale pour le cyclotourisme !




00:00:00 • Col des Sauvages depuis Amplepuis (723m)
C’est le genre de col que je n’apprécie pas particulièrement. Non pas à cause de la difficulté de la pente qui ici se renforce au fil de la montée, mais à cause de la monotonie du paysage. On est plus ou moins enfermé dans un vallon encaissé où les prés sont peu à peu envahis par la végétation. Il n’y a pas grand-chose pour distraire la vue. L’arrivée aux Sauvages sur la ligne de partage des eaux Atlantique/Méditerranée est donc une heureuse réjouissance.




00:00:00 • Col de l'Espigoulier depuis Auriol (723m)
En séjour printanier à Aubagne, je n'ai pas manqué l'occasion de gravir le col de l'Espigoulier. Je voulais monter depuis Gemenos, mais les indications sont tellement minables pour sortir d'Aubagne, que je me suis retrouvé sur la route d'Auriol et que j'ai donc fait le col depuis là. Je dois dire aussi que circuler à Aubagne à vélo est presque du suicide tellement les aménagements cyclables sont inexistants et la circulation automobile infernale. Où sont les collines désertes de Pagnol ?

Malgré les désagréments rencontrés au départ, je conserve un souvenir ébloui du col de l'Espigoulier. Il y a quelques passages un peu raides, mais dans l'ensemble, la montée est assez roulante. J'ai beaucoup aimé les rochers blancs et les falaises crénelées. Et le must, c'est dans le panorama qu'il faut le voir. Quel belvédère sur Marseille et la mer Méditerranée ! J'en étais tout ébahi de surprise ! Finalement, je suis descendu vers Gemenos, sur une magnifique route en lacets où on ne se laisse jamais emporter par la vitesse. J'espère donc bien monter une autre fois par ce versant...
00:00:00 • Col de l'Espigoulier depuis Gemenos (723m)
Voilà 8 ans que je rêvais de faire cette montée, tellement je l'avais aimée lors de mon passage en descente. Mais lorsque j'arrive à Gemenos, le couvercle est mis. Tant pis, je me lance quand même, espérant que le vent chassera les nuages. J'ai un peu de peine à trouver mon rythme, mais déjà il me semble que des coins de ciel bleu apparaissent. Et aussi les falaises qui m'avaient tant plu. Un cyclo local me rattrape. Nous causons un moment, puis il s'en va. D'une épingle à l'autre je me hisse vers le col, reconnaissant les rochers blancs, immenses molaires qui marquent la proximité du sommet. Presque subitement, je me mets à pédaler avec beaucoup plus d'entrain. Le plus dur est accompli. Je peux m'arrêter pour admirer le long ruban de la route qui ne cesse d'aller d'un accident du relief à l'autre. Au col, je ne retrouve pas la vue sur Marseille et la mer à cause de la nébulosité. Je me contente de localiser Aubagne où les collines chères à Marcel Pagnol semblent avoir été englouties par l'urbanisation.
00:00:00 • Col de l'Espigoulier depuis Saint Zacharie (723m)
On quitte St Zacharie par une petite route forestière étroite et granuleuse qui laisse présager une montée ardue. Il y a d'emblée quelques petits à-coups qui ne font que confirmer cette impression. Mais quand on a passé Notre Dame d'Orgnon (qui est aussi un col répertorié 363 m), la pente se radoucit et c'est tant mieux ! On atteint alors le Pas de Peyruis où on peut lire un panneau explicatif sur le massif de la Sainte Baume. Un dernier à-coup permet de basculer sur Plan d'Aups où on se dégage de l'emprise forestière. On redescend un peu, jusqu'à la rencontre de la route qui vient d'Auriol. De là, on gagne le col bien tranquillement, sur une route en balcon et dans une ambiance un peu fraiche puisqu'on est en face nord.
00:00:00 • Col de Firstplan depuis Wihr au Val (722m)
Montée régulière, mais soutenue, sur une route granuleuse, en grande partie en forêt. Au sommet, on s'étonne de n'être qu'à 722 m d'altitude. La descente sur le versant vignoble offre de belles dégringolades, notamment près du couvent St Marc. La vue sur les vignes est fabuleuse.
00:00:00 • Col de Firstplan depuis D40 / D5 (722m)
Fait après le Boenlesgrab, en passant par Lautenbach, le Bannstein et Wintzfelden. Ça fait une succession de montées assez casse-pattes, avec les cinq derniers kilomètres constamment à plus de 5,5%. J’ai ainsi pu gravir le versant que j’avais descendu deux jours plus tôt.
00:00:00 • Col de la Croix Rosier depuis Le Perréon (721m)
Sur la ligne de crêtes, le col de la Croix Rosier est situé entre le col de la Croix Marchampt au nord et le col de la Croix Montmain au sud. On peut se contenter de le franchir quasiment à plat en venant du nord, ou alors de le prendre d'en bas (au moins trois possibilités : Le Perréon, Quincié, et Lamure-sur-Azergues).

Depuis Le Perréon, le parcours est commun à celui du col de Pierre Plate (voir descriptif à ce col). Ensuite il reste moins de deux kilomètres et c'est beaucoup plus relaxe.
00:00:00 • Col de la Croix Rosier depuis Marchampt par le col de la croix marchampt (721m)
Je suis venu en passant par le col de la Croix Marchampt (voir descriptif) et ce ne fut qu'un jeu de poursuivre jusqu'ici !
00:00:00 • Ontex depuis Lucey (720m)
Je suis monté jusqu'à Ontex depuis Lucey et je ne suis pas descendu vers le lac du Bourget. Tant pis pour moi ! Sur les trois premiers kilomètres, il faut jouer du dérailleur, car après un départ en fanfare (7,5%), on a une série de replats et d'escaliers. Quand on quitte la route de St Pierre de Curtille, on entre en forêt pour escalader la falaise. Autant dire que la pente se fait sentir. Mais comme elle est constante, ça passe bien. Pas vu âme qui vive dans le village d'Ontex à trois heures de l'après-midi...
00:00:00 • Col d'Ey depuis Saint Sauveur Gouvernet (718m)
Après avoir passé le col de Peyruergue, je suis descendu jusqu'à St Sauveur pour ensuite prendre la D 162 qui va à Buis par le col d'Ey. Cette belle petite route permet d'avoir une jolie vue sur la vallée de l'Ennuye et son parcellaire agricole varié entre lavande et arbres fruitiers. Un itinéraire tranquille que j'aimerais refaire bien vite...
00:00:00 • Col d'Ey depuis Buis les Baronnies (718m)
En quittant Buis, on passe d'abord dans les Gorges d'Ubrieux où les parois rocheuses conservent toujours une certaine fraicheur. Ensuite, il faut quitter la route principale pour s'élever à flanc de pente parmi les oliviers. La pente est constante, jamais trop sévère. A l'approche du sommet, une belle série dépingles permet de finir tranquillement tout en appréciant le cheminement effectué. Au col, la vue sur le vallon de Sainte-Jalle et son parcellaire agricole est vraiment belle.
00:00:00 • Col d'Ey depuis Sainte Jalle (718m)
On peut commencer par jeter un coup d'œil à l'église de Sainte Jalle et son joli tympan sculpté. Et me voici parti pour une belle petite promenade champêtre. Au fur et à mesure que la route s'élève dans un paysage très ouvert, je découvre le formidable parcellaire agricole où l'arboriculture se marie avec les champs de lavande. J'ai rarement eu l'occasion de goûter à pareil mélange. Je peux aussi deviner l'itinéraire du col de Soubeyrand par où je suis descendu. Quel plaisir de pouvoir embrasser un horizon aussi vaste, sur une pente non négligeable, mais plutôt régulière. En cours de montée, j'ai pris la direction de Rochebrune pour aller chercher le col de la Croix (723 m). Et puis comme j'ai vu "route du col des Lantons", je l'ai suivie jusqu'à son terminus pour cueillir aussi ce col qui est en fait un peu plus loin. Voilà un très beau parcours que je referais très volontiers à une autre saison.
00:00:00 • Col du Cerisier depuis Vouglans (716m)
On quitte les rives de l'Ain à Vouglans, à 340 m d'altitude pour atteindre le col à 716 m, sur une distance de 6,5 km. On comprend tout de suite que la pente moyenne est supérieure à 5%, ce qui n'est pas rien pour un col jurassien. C'est dans la traversée du village de Lect que la déclivité est la plus forte. Ensuite, c'est une longue ondulation ascendante, entre taillis et rochers, avec quelques petits ressauts de-ci de-là. Dommage qu'on ne voit jamais la retenue d'eau du barrage de Vouglans ! Pour le panorama, il ne faut pas hésiter à prendre la route fléchée belvédère, après un kilomètre de montée. Ça fait un aller-retour de 2 km. On a une très belle vue sur le barrage, ainsi que des explications sur sa construction.
00:00:00 • Col des Aillets depuis Lamure sur Azergues (715m)
Depuis les Echarmeaux, il est sur la route des Ecorbans et ne donne pas l'impression d'être un col. Et dans l'autre sens, ça descend... Ce qu'il faut faire, c'est monter depuis Belmont-de-la-Loire en passant par Belleroche. C'est une très belle route, quasiment sans voitures. On enfile quelques lacets et ainsi on a vraiment le sentiment de gravir un col.
00:00:00 • Col de la Luère depuis Grezieu la varenne (715m)
Je n'aime décidément pas ce versant. Tout comme pour la Croix du Ban, j'en avais plein les pattes de faire les montagnes russes pour arriver à Grézieu. Quand j'ai été pour de bon sur la route du col, j'étais fatigué et je ne voyais pas le bout d'arriver au sommet. Rouler en forêt, sur une route granuleuse, finit par lasser et par produire de l'impatience.
00:00:00 • Col de la Luère depuis Saint Pierre la Palud (715m)
Va savoir pourquoi, il me laisse un meilleur souvenir que la Croix du Ban, alors qu'on emprunte le même type de routes. Il y a quelques kilomètres en plus et ça se connaît. Le fait de rouler sous les arbres renforce un peu plus l'impression d'être en montagne.
00:00:00 • Col du Vorger depuis Marthod (714m)
4 kilomètres de montée à plus de 8%. S'il avait davantage de kilomètres, il aurait tout d'un grand ! Mais sa modeste longueur au pays des grands cols le relègue au rang des oubliés. Si vous aimez les petites routes pentues et sinueuses dans les prés, le col du Verger vous ravira !
00:00:00 • Col des Echarmeaux depuis D10 / D66 (712m)
C'est rien du tout en comparaison des murs que l'on trouve à la Croix d'Ajoux ou aux Patoux ! Mais ne boudons pas notre plaisir. Il n'y a pas d'obligation à se faire mal sur un vélo !

Ma montée préférée aux Echarmeaux, c'est depuis Chauffailles. De là, passez par Belleroche, puis prenez la direction du col des Aillets. On est tout seul dans une magnifique ambiance champêtre.
00:00:00 • Col des Echarmeaux depuis Les Depots, D37 (712m)
Je suis passé par là en juillet 1994, en étant parti de Villars-les-Dombes, avec les sacoches, en route vers l'océan. Depuis la traversée de la Saône, à Belleville, ça ne fait que monter et je me demandais bien quand j'aurais un peu de répit. J’avais très soif. Carrefour de six routes, les Echarmeaux offre un beau coup d'œil sur le haut de la vallée de l'Azergues. Le buste de Napoléon est imposant. Mais qui le regarde encore de nos jours ?




00:00:00 • Col de Saint-Genest depuis Lamastre (709m)
Comme toutes les routes de l'Ardèche, ça tournicote beaucoup sous les châtaigniers. Se passe bien, même en fin de parcours.
00:00:00 • Col de la Serve depuis Monsols (708m)
Je l'intègre à ma liste des cols, mais franchement, il ne ressemble pas trop à un col, même s'il se trouve sur une ligne de crêtes d'où on a une large vue sur la campagne environnante. On peut y arriver soit par le col de Crie, soit par le col du Fût d'Avenas qui eux, pour le coup sont de vrais cols, bien marqués dans le paysage.
00:00:00 • Col de la Cambuse depuis Cublize (707m)
J'avais gardé le meilleur pour la fin. C'est à dire que j'avais gravi l'autre versant plus pentu le matin et que je me réservais celui-ci pour l'après-midi, après avoir tournicoté dans le coin (col Burdel, col de Sabatin). Mais la chaleur a eu raison de mes forces. Bien que la pente ne soit pas très marquée, j'ai trainé ma misère pour arriver au sommet. J'aurais volontiers bu toute l'eau du lac de Cublize !
00:00:00 • Col de la Cambuse depuis Grandris (707m)
Chez nous, une cambuse, c'est une pièce à tout faire, à côté de l'écurie. Et Ici ? D'où vient donc ce nom de Cambuse ? En tout cas, c'est un fort joli coin que l'on aborde par une belle route qui monte, mais pas trop fort et nous fait passer de la vallée de l'Azergues à celle de Reins. Il y règne comme une sorte d'immobilité. Des maisons anciennes. Peu de constructions récentes.
00:00:00 • Col de l'Exil depuis Saint Jean du Gard (705m)
Passé en remontant la Corniche des Cévennes de St Jean du Gard à Florac. Après les sept kilomètres de montée du col Saint Pierre, nous avons six kilomètres de replat bien agréables avant de devoir nous dresser sur les pédales pendant les 200 derniers mètres pour franchir le col de l'Exil. Pourquoi ce nom d'exil ? Est-ce ici qu'on se rassemblait autrefois, avant de migrer vers de lointaines contrées ?
00:00:00 • Col du Chêne depuis Denice (704m)
J'étais déjà venu par l'autre côté et j'avais hâte de revenir par le versant des vignes. J'aime beaucoup la pierre des villages et la lumière particulière qui inonde les coteaux. Côté vélo, c'est assez simple. La route serpente suffisamment pour ne pas être trop abrupte. Et quand on arrive au carrefour du Saule, on ne dédaigne pas de grimper au col pour goûter à l'ombre des bois de châtaigniers.




00:00:00 • Col du Chêne depuis Chambost Allieres (704m)
Ça monte fort jusqu'à la Croix Papin, et puis c'est tranquille jusqu'au Joncin et ça ne monte quasiment plus jusqu'au col du Chêne (aussi appelé col du Chatoux). Les grimpeurs le dédaigneront. Pour ma part, je suis ravi de pouvoir arriver au sommet d’un col sans être exténué. De plus, il nous fait passer de l'ambiance boisée de la vallée de l'Azergues aux vignobles du Beaujolais et nous offre donc des paysages différents.
00:00:00 • Col de Fontenelle depuis Saint Martin sur Lavezon (703m)
Avant d'aller au col de Fontenelle, j'ai voulu grimper au col des Tribles (506 m). Ce fut terrible, tant à cause de la déclivité supérieure à 10%, qu'à cause de l'état de la route complètement délabrée au-delà du hameau de Cougourdas. Ainsi, après cette épreuve, la montée au col de Fontenelle m’a paru bien paisible. Tout en pédalant bien gentiment, j'ai pu apprécier tout le charme du paysage et la tranquillité des lieux. Je me suis régalé avec les formations géologiques variées, en particulier un dyke basaltique. Les bergeries occupent encore les versants dans la partie basse, alors que la partie haute est plus forestière. J'ai bien aimé le débouché au col où on découvre les prairies bocagères du plateau du Coiron. J'ai poursuivi en direction du col du Bénas.
00:00:00 • Col des Oncins depuis Col de Crie (702m)
Une fois de plus, je suis dans l'embarras pour situer ce col : aucune indication sur le terrain. Et comme on est en forêt, rien pour se repérer. Comme j'ai parcouru la route forestière dans un sens, puis dans l'autre, je suis à peu près sûr d'être passé au col des Oncins. Mais on ne sait jamais... Je pense qu'il se situe sur la liaison col de la Crie-col de Patoux et que si l'on va de l'un à l'autre, on y passe sans même le savoir.

Pour ce qui est du parcours, je ne vais pas renier ce que j'ai dit sur le col de Patoux depuis le col de Crie : de vilains raidillons sur une route gravillonnée et jonchée de feuilles mortes.
00:00:00 • Col du Joncin depuis Chambost Allieres (699m)
Après avoir passé la Croix Papin, le col du Joncin est vraiment une formalité au milieu des prés. On peut regarder le paysage tranquillement, sans forcer.
00:00:00 • Col de l'Aire dei Masco depuis Cereste (697m)
J'ai voulu remonter ce versant nord sitôt après l'avoir descendu, histoire de ne pas avoir à revenir ici juste pour gravir ce côté. Ça m'a permis de savoir où étaient les portions les plus accentuées pour passer chaque kilomètre en connaissance de cause. Et j'ai plutôt bien apprécié.
00:00:00 • Col de l'Aire dei Masco depuis D42 / D33 (697m)
Grimpé en plein midi, un dimanche de Pentecôte. Souvenir d'une grande solitude, sous le soleil ardent de Provence. Route à flanc de rocher et pas ombragée. Pas récompensé par la vue au sommet.
00:00:00 • Col Saint-Louis depuis Caudiès de Fenouillèdes (696m)
Col gravi au cours de la 6ème étape de la traversée des Pyrénées. Ce col m'a enchanté ! On roule sur une petite route taillée à flanc de montagne. Ça monte fort. Et brusquement, surprise : voici un pont qui enjambe notre route. Que fait-il là ? C'est tout simplement le prolongement de notre route qui, par un ingénieux système de colimaçon s'élève en prenant appui sur le niveau inférieur. Je n'avais encore jamais vu cela.
00:00:00 • Col Lachard depuis Vinay (695m)
C'est le col que j'ai préféré dans le secteur des Chambarand. Sans doute parce qu'il offre une vue très dégagée au sommet et parce qu'on l'atteint par de jolis lacets, aussi bien par le versant sud que par le versant nord. Quand on vient de Vinay, on peut aussi passer par le col de Cassière (491 m).
00:00:00 • Col du Trisson depuis RN 85 (691m)
Un joli petit col pour débuter la saison sur une route bien tranquille ! La pente, régulière, n'est pas insignifiante. On part dans les champs de lavandes, on croise un très bel alignement de chênes et on termine sous des affleurements rocheux. On a de quoi se régaler sur ces 3 km on ne peut plus bucoliques.
00:00:00 • Col de Madale depuis Saint Gervais sur Mare (691m)
Le col de Madale est dans le prolongement du col de Pierre Plantée. C'est une montée douce dans un paysage à dominante forestière. Ne vous attendez pas à découvrir une vue sensationnelle. Mais vous pouvez vous faire plaisir sur la route qui conduit au sommet de l'Espinouse (à condition de ne pas subir la pluie, comme ce fut mon cas).
00:00:00 • Col de la Croix Marchampt depuis Marchampt (687m)
Quand on part de Quincié, on est dans les vignes et quand on arrive en haut, on est dans la forêt. Tout en pédalant, on a donc le temps de voir la transformation du paysage. Par sa longueur (10 km) et par son déroulement à flanc de coteau, la Croix Marchampt mérite vraiment d’être considéré comme un col respectable, même s’il se monte avec facilité.
00:00:00 • Col de la Buche depuis Cours la Ville (683m)
Le col de la Buche marque la limite entre les départements du Rhône et de la Loire. Que l'on vienne de Cours ou que l'on vienne de Belmont, il est très roulant. Ce qui m'a marqué sur ce circuit cyclo (je ne suis pas du coin), ce sont les énormes roues en bois qui servent à enrouler les gros câbles électriques, à Belmont. Y a-t-il localement une usine qui fabrique ce type de matériel ?
00:00:00 • Col de Chatain depuis Tullins (683m)
J'étais déjà passé au col de Chatain en venant de La Forteresse. Mais j'ai voulu le gravir depuis Tullins, fidèle à mon idée de grimper chaque col par ses deux faces. On peut vraiment dire qu'en venant de Tullins, la montée est éprouvante. Par deux fois (et toujours dans les bourgs), il y a des côtes terribles. Si la portion entre Tullins et Morette est assez roulante et à découvert, le final entre Morette et le col est forestier et s'apparente à un col alpin avec ses lacets assez exigeants.
00:00:00 • Col du Burdel depuis Cublize (680m)
Je me revois en train de monter ce col en plein midi, avec une température caniculaire, et dans une solitude totale. Et c’est ainsi que je me suis demandé pourquoi je m'astreignais à faire cela. Sur le vélo, il y a des moments de grâce et d’autres plus pénibles où le doute n’aide pas à progresser. Je me suis arrêté au sommet pour manger mon casse-croûte. Et j’ai repris vaille que vaille mon itinéraire vers Thizy et ses routes toboggans et puis je suis retourné à la voiture à Chambost-Allières via le col de la Cambuse.
00:00:00 • Col de Fay depuis Saint Sorlin en Bugey (680m)
La première partie de la montée à flanc de falaise est assez difficile. Il faut s'extirper de la vallée du Rhône pour atteindre les hauteurs. On roule ensuite pendant quelques kilomètres sur une large route en balcon au-dessus de la vallée bleue. Puis on découvre le village de Souclin et ses jolis toits de tuiles sur son versant ensoleillé. Le col de Fay est un peu au-dessus, dans son cadre champêtre qui ne semble pas avoir changé depuis qu'on a goudronné la route.
00:00:00 • Col de Fay depuis Torcieu (680m)
Il n'est pas bien haut en altitude (680 m), mais il se cache et pour y arriver, c'est une alternance de montées et de descentes. Au final, on a plus à grimper que la simple différence point haut moins point de départ. Tout ça dans un décor champêtre immuable. Sitôt qu'on a traversé la voie ferrée, la pente se durcit et les épingles se succèdent jusqu'au village de Cleyzieu. Ensuite, la route va se promener tout en redescendant vers le fond d'un vallon, puis remonte tranquillement dans les pâturages. Après une nouvelle descente, cette fois plutôt forestière, on découvre le hameau de Fay. Il ne reste alors plus qu'un kilomètre pour atteindre le col et ses champs clos de barbelés.
00:00:00 • Col de Fay depuis Vaux en Bugey (680m)
3 juin 2021. Depuis que j'ai découvert le site, je mets un point d'honneur à gravir les routes que je n'ai pas encore empruntées. Me voici donc parvenu à Vaux-en-Bugey pour rejoindre le col de Fay. Dans le village, il y a bien un panneau "route barrée", mais sans plus. Je m'engage malgré tout. Passé le hameau de Vaux-Févroux, je retrouve un panneau "route barrée", mais aussi le panneau "route ni salée, ni déneigée en hiver". Je poursuis sur un bitume très granuleux, mais en bon état. Après la pluie de la veille, l'air est moite. Je transpire. Soudain, un monticule de terre obstrue la route, avec un panneau indiquant "danger imminent d'éboulement". Que faire ? Je suis tout de même venu de loin. Je n'ai pas très envie de renoncer. Je franchis le monticule et je repars sur mon vélo. Je passe la première épingle, puis la seconde où la route se rétrécit considérablement suite à un dépôt de gravier. Ici, la pente est rude (8%). Enfin, j'arrive au croisement de la route de Cleyzieu où un nouveau talus de terre empêche tout passage automobile. Depuis quand cette route est-elle condamnée ? Jusqu'à quand ? Suis-je le dernier à oser l'emprunter ? La fin de l'itinéraire est le même que celui qui vient de Torcieu, heureusement dépourvu de tout obstacle.
00:00:00 • Col des Croix depuis Le Thillot (679m)
Me voici enfin à faire le versant vosgien du col des Croix où j'étais déjà passé par deux fois, mais sur le versant comtois. Le col, avec ses deux maisons, est bien repérable depuis Le Thillot. On s'en approche par quelques virages assez paresseux où des habitations s'échelonnent assez longtemps. Des panneaux touristiques nous invitent à découvrir les mines des ducs de Lorraine...
00:00:00 • Col des Croix depuis Servance (679m)
Après le col des Chevrères, on a l'impression que le col des Croix se monte tout seul ! En ce début avril, la végétation est encore rase, les arbres nus, ce qui permet d'avoir une vue dégagée sur tout les versants alentour. Au sommet, jolie vue sur le versant vosgien et les villages de la vallée de la Moselle.
00:00:00 • Col d'Ispéguy depuis Arizkun (671m)
Lors de notre traversée intégrale des Pyrénées, St Jean-de-Luz-Rivesaltes, nous avons mis le nez en Espagne lors de la première étape et nous avons découvert ce très joli col d'Ispéguy. Je me souviens d'une belle route qui monte très progressivement et régulièrement. La vue au sommet est très dégagée et on peut admirer toutes les crêtes du Pays-Basque. Descente très sinueuse sur le versant français.
00:00:00 • Col des Nonières depuis Lamastre (670m)
J'ai passé le col des Nonières sans me douter qu'il y avait un col-là. C'était au cours de notre périple vers le sud, mais en empruntant les chemins de traverse, et à une époque où je ne chassais pas encore les cols. Depuis Tournon, nous avons le temps de goûter aux charmes de la montagne ardéchoise : aucune ligne droite, des virages et encore des virages, taillis, maisons dispersées, ravines, éperons rocheux, croupes boisées. Depuis Lamastre, on remonte tranquillement le vallon de la Sumène jusqu'au village de St Prix, dans une ambiance semi-forestière. C'est moins la rudesse de la pente que la longueur de l'itinéraire qui finit par peser dans les jambes. Le passage au village de Nonières aux vieilles maisons de pierre est l'occasion de se ravitailler. Une bonne halte avant de poursuivre vers le Mont Gerbier de Jonc.




00:00:00 • Col de Fontmartin depuis Vauxrenard (664m)
Juin 2015 - Je suis monté par ce versant depuis Ouroux, où bien avant la crise des gilets jaunes, le cafetier affichait déjà son désespoir. En début d'après-midi, le soleil tape dur et ralentit quelque peu le rythme. Silence et sueur !
00:00:00 • Col de Fontmartin depuis Le Fief (664m)
Il y a deux kilomètres difficiles pour passer le col de la Sibérie. Ensuite on emprunte une belle route sur un plateau largement ouvert sur tout le nord du Beaujolais où les vignes ont disparu. On passe les cols de Boubon et de Fontmartin sans presque s'en apercevoir.
00:00:00 • Col de Pierre Levée depuis D20 / D290 (660m)
C'est typiquement le profil de col qui en fin de parcours vous reste en travers des jambes ! Il fait tout de même 8 km, avec des passages supérieurs à 8%. Il m'a vraiment usé celui-là ! Et puis, comment faut-il l'appeler ? Pierre Levée ou Pierre Plantée ? Le panneau sommital indique "Pierre Plantée".
00:00:00 • Tourtour depuis Villecroze (657m)
La montée depuis Villecroze n'est pas très difficile. Mais elle m'a tout de même parue un peu longue. Ça tourne sans cesse. On est enfermé dans les pins et le rocher affleure de partout. J'ai préféré, et de loin, l'itinéraire depuis Aups où on est plus en balcon, avec l'impression de mieux goûter au paysage. Arrivés au carrefour où les deux routes se rejoignent, un peu au-dessous du village de Tourtour, nous avons deux possibilités : soit monter directement au village, là où la route est fermée aux voitures, soit suivre l'itinéraire routier de contournement. C'est celui-ci qui est présenté sur le graphique, avec une belle rampe pour atteindre le point haut.
00:00:00 • Col de la Croix de Thel depuis Valsonne (651m)
Au départ de Valsonne, on est un peu cueilli à froid par les petites rampes qui nous conduisent au sommet du village. Puis la route s'élève dans les champs par une série de lacets. En ce mois de septembre 2018, les prés sont jaunes, limite couleur terre. La sécheresse a frappé fort. Je plains les éleveurs qui n'ont plus de quoi faire pâturer leurs animaux...

Et je poursuis ma route qui maintenant monte bien plus paisiblement. Je vais chercher le col de la Croix de Chal. Bon sang ! Il est costaud ! J'ai le palpitant qui s'emballe à plusieurs reprises. La route goudronnée se termine au col. Je n'aurai pas à le grimper par l'autre versant...

Demi-tour donc et me revoilà sur la D82, en sous-bois pour finir le col sur le grand plateau. La vue plonge sur la vallée de l'Azergues où je vais aller pour remonter le col par ce versant (si, si, un col ça se fait par ses deux versants !).
00:00:00 • Col de la Croix de Thel depuis Chamelet (651m)
Ce versant est complètement différent de celui de Valsonne. Ça monte fort du bas en haut, à plus de 7% de moyenne, sur 4,5 km. On cherche le col du regard et on le voit assez vite. Du coup, on a envie d'appuyer un peu plus fort sur les pédales pour atteindre le but.

Quelques hectomètres avant le sommet, on peut prendre à droite la petite route qui conduit au col de la Croix de l'Orme.
00:00:00 • Col de Pavezin depuis Rive de Gier (651m)
Quel contraste de quitter la vallée de Givors à St Etienne avec ses usines monstrueuses et sa circulation permanente pour grimper en pleine nature et dans le silence ! Jusqu'à Ste Croix en Jarez, la vue n'est pas spécialement dégagée et c'est un peu avec surprise que j'ai découvert que le village était classé "plus beau village de France". J'ai aussi pris le temps de traverser le barrage de Couzon pour essayer de voir toute l'étendue du lac de retenue. Le dénivelé de la route reste très modeste, ce qui nous permet d'arriver au village frais et dispos. Ensuite, la pente s'accentue un peu et se déroule plus à découvert. Passée l'épingle au-dessus du village de Pavezin, on a une très jolie vue sur celui-ci et le col bien marqué dans le paysage. Une montée paisible que je recommande à tous les citadins qui veulent prendre l'air !
00:00:00 • Col de Pavezin depuis La Terrasse sur Dorlay (651m)
Je garde un bon souvenir de la grimpée par ce côté, car ça monte bien régulièrement, sur une route un peu en balcon au départ, puis sous un couvert forestier. On peut toujours rester bien assis sur la selle et on arrive vraiment décontracté.
00:00:00 • Col de Pavezin depuis Sainte Croix En Jarez (651m)
On passe à Sainte Croix en Jarez quand on monte depuis Rive de Gier. Après avoir contemplé les tours et les murailles de pierre qui constituent l'ancien prieuré, on peut poursuivre la montée. Le dénivelé va s'accentuer, mais sans jamais atteindre les 5%. On a même une épingle au-dessus du village de Pavezin, histoire de bien s'assurer qu'on est en train de grimper un col. Fougères et châtaigniers bordent la route vers le sommet. Quant au col, en parti urbanisé, il n'offre pas vraiment de vue, mais sert de point de départ à des randonnées pédestres dans le Pilat.
00:00:00 • Col de La Croix du Mazet depuis Sainte Croix En Jarez (650m)
Court, mais brutal au départ. A Ste Croix en Jarez, la direction n'est pas indiquée, contrairement aux cols de Pavezin et de Grenouze. C'est sans doute parce qu'on emprunte un chemin communal, et non une route départementale. C'est très raide, avec une belle épingle jusqu'aux abords d'une grosse ferme. Ensuite on progresse dans les prés à flanc de coteau et on aperçoit quelques fermes en contrebas de la route. La partie finale est plus boisée, avec une pente qui retrouve de la vigueur. Au col, on rejoint la route qui va au col de Pavezin en venant depuis La Terrasse sur Dorlay.
00:00:00 • Col de la Chambotte depuis La biolle (650m)
Les plus beaux souvenirs de mon enfance : les pique-niques à la Chambotte. Il est donc normal que j'aime à retourner régulièrement à ce magnifique belvédère sur le lac du Bourget. Et quelquefois à vélo. Depuis Albens, la route qui rejoint celle de La Biolle est vraiment tranquille et dénuée de toute difficulté. C'est après le village de St Germain que la montée se corse un peu. Mais on reste toujours dans une ambiance très champêtre. Au col, on prend à gauche pour rejoindre le belvédère avec une série de trois épingles au pourcentage très relevé.
00:00:00 • Col de la Chambotte depuis Chindrieux (650m)
Ce versant ouest a la réputation d'être beaucoup plus difficile que le versant est. C'est normal, on débute cent mètres plus bas et il y a un kilomètre de moins. En fait, la montée se résume à une montée rectiligne sous la falaise et dans une végétation aux senteurs méditerranéennes. Le soleil cogne fort tout l'après-midi. Outre la pente à plus de 9% sur trois kilomètres, c'est l'étroitesse de la route qui accentue l'impression de difficulté de la montée. Le sommet est juste après le franchissement d'un petit tunnel. Si on veut contempler le lac du Bourget, il faut rester en-deçà du tunnel. Au col, on ne le voit pas.
00:00:00 • Col de Montfuron depuis Manosque (649m)
On est sur les contreforts du Luberon avec ses chainons successifs où se nichent de beaux villages perchés. La route présente un joli tracé, mais elle est relativement passante. En redescendant vers Céreste, je vous conseille de faire un petit crochet par le village de Montjustin peu à peu réhabilité par des habitants opiniâtres et généreux. Les peintres Lucien Jacques et Serge Fiorio y ont vécu.
00:00:00 • Col de Boubon depuis Le Fief (648m)
Fait avec un VTC en avril 2018, en allant rejoindre la Loire à Digoin pour notre traversée "la Loire à vélo" depuis Mâcon. J'ai été très étonné d'être en haut aussi vite, malgré quelques passages assez pentus. On laisse derrière nous les vignes du Beaujolais pour entrer dans le Charolais et ses fermes d'élevage.
00:00:00 • Col de Boubon depuis Saint Mamert (648m)
Passé dans la foulée du col de Fontmartin.
00:00:00 • Col des Aires depuis D5 (648m)
A faire dans le prolongement du col de Fontaube, avec toujours cette vue magnifique sur la face nord du Mont Ventoux. On aura alors le droit de prendre un petit rafraichissement au village de Brantes classé "plus beau village de France".
00:00:00 • Echevannes depuis Vuillafans (647m)
J'ai regretté qu'en cette matinée automnale le soleil ne fut pas de la partie. La brièveté de la montée n'enlève rien à sa beauté. On se demande où la route va aller pour franchir la falaise. Et puis on a la réponse quand on est dans l'ultime épingle et qu'on se retourne et qu'on découvre la route en spirale autour du mamelon. C'est assez unique ! Si vous êtes allergiques aux longs efforts, mais que vous voulez tout de même découvrir de beaux paysages, je vous recommande tout particulièrement cette montée.
00:00:00 • Col de la Croix des Brosses depuis Claveisolles (646m)
Situé sur un chemin communal, le col de la Croix des Brosses est un peu à l’écart des axes nord-sud que l’on trouve habituellement dans le secteur. Il faut donc être vigilant, après le hameau de Lafont, à bien prendre la petite route qui plonge sur la gauche vers l’Azergues (pas de panneau indicateur). Après le passage du pont, il faudra affronter une bonne grimpette pour trouver le col.
00:00:00 • Col Fourtou depuis Calmeilles (646m)
Effectué lors de notre seconde traversée des Pyrénées (est-ouest). Nous venions de la plaine (Maureillas). Il n'y paraît pas, mais au fil des kilomètres, on prend de l'altitude. Ici, le regard est attiré par le massif du Canigou.
00:00:00 • Col de Ceignes depuis Cerdon (646m)
L'autoroute passe au col des Ceignes. Mais on peut aussi très bien atteindre ce col par la route en partant soit de Cerdon, soit de Nantua. Le départ de Cerdon se fait bien sûr dans les vignes, par une route alternative à la route nationale. La carte Michelin indique un passage à 15%. Et je crois bien qu'elle ne ment pas. Je me souviens d'une rampe terrible, où la réverbération solaire donne à fond (c'est bon pour le raisin) et où le gosier réclame à boire constamment. Fort heureusement, ce supplice ne dure pas et la fin du col est beaucoup plus paisible au milieu des champs.
00:00:00 • Col de Saint-Bonnet depuis Salles Arbuissonnas (645m)
Si on vient de St Etienne-des-Oullières, on laisse la plaine de Villefranche et son vignoble derrière soi, pour gagner progressivement pâtures et forêt. La montée sur ces coteaux, sans être ardue, ne demande pas moins un effort constant.

Si on vient de Rivolet, il y a un passage très costaud avant Montmelas et puis ça se termine vraiment facilement.
00:00:00 • Col du Carcan depuis Cenve (D23 / D68) (645m)
C'est un col assez costaud, où on arrive sur une route granuleuse peu fréquentée. Fait dans un circuit qui intégrait aussi le col de Grand Vent et le col de la Croix de l'Orme.
00:00:00 • Col du Goléron depuis Cusy (643m)
Le col du Goléron fait communiquer la plaine de l'Albanais avec le massif des Bauges. Lorsque je suis venu là pour la première fois, je ne savais pas que c'était un col. Depuis Cusy, l'ascension n'est pas très longue, ni difficile. Elle a perdu de son charme maintenant que les lotissements occupent une bonne moitié de la montée. La montée depuis St Girod est plus exigeante et plus "sauvage".
00:00:00 • Col d'Aizac depuis Antraigues sur Volane (642m)
Le col d'Aizac permet de passer de la vallée de la Volane à celle de la Bésorgues. Il est situé au cœur du village qui lui donne son nom. Depuis Antraigues, la montée est assez rude, mais courte puisqu'elle mesure moins de 4 km. Elle se passe dans une ambiance typiquement ardéchoise, avec châtaigniers et fougères qui bordent la route. Antraigues garde le souvenir de Jean Ferrat dont on peut voir la tombe au cimetière.
00:00:00 • Col de Montessuit depuis D 118 (640m)
Une première difficulté pour ce col, c'est de savoir où le prendre entre Ugine et Albertville. Il permet en effet d'amorcer la montée vers le Beaufortin dans une ambiance plus calme que sur la route principale où le trafic est de plus en plus important. Quand on a enfin trouvé la direction de Césarches, on s'embarque pour une montée de costaud : trois kilomètres à plus de 8%. Ça fait mal aux jambes, et encore plus sur une route gravillonneuse et très étroite. A ne pas choisir pour goûter à la majesté du paysage, car on est toujours enfermé sous les arbres.
00:00:00 • Col de Montessuit depuis D 925 (640m)
On peut passer par-là en rentrant du Beaufortin, pour éviter Albertville. Un peu après Queige, il faut suivre la direction Césarches. C'est une toute petite route au-dessus du ravin, fort étroite, où on croise difficilement. La pente est d'emblée brutale, mais la brièveté de la montée n'a pas de quoi affoler. Une grange marque le sommet.
00:00:00 • Col de la Croix Papin depuis Chambost Allieres (636m)
Sur la D116 qui part de Chambost-Allières, il y a trois cols à la suite. La Croix Papin est le plus bas. Il n'est pas très marqué lorsqu'on monte par cette route. Mais si on va sur la route qui monte depuis Chamelet, on a alors une tout autre impression. C'est pourquoi il faut vraiment grimper chaque col par toutes ses faces pour pouvoir en appréhender le profil et la difficulté.
00:00:00 • Col de Fontaube depuis Eygaliers (635m)
Voilà une route paisible, aux pourcentages somme toute modérés, et qui offre de belles vues sur le Mont Ventoux tout proche. On a de quoi savourer ce parcours en se disant que l'on est bien moins fatigué que si on était sur le géant d'à côté !
00:00:00 • Col du Chat depuis Le Bourget du Lac (633m)
Un col que l'on aime gravir car il est court et offre de belles vues sur le lac du Bourget. Si on veut éviter la grosse circulation, il vaut mieux au début passer par les bords du lac et Bourdeau.



A noter qu'avant 2017, et le percement d'une galerie cycliste au tunnel du Chat, les cyclos qui voulaient rejoindre l'Avant Pays Savoyard étaient obligés de passer par le col du Chat.
00:00:00 • Col du Chat depuis Yenne (633m)
Sur ce versant, il n'y a que 4 km de montée réelle à partir de St Jean de Chevelu. Mais on a tout de même deux kilomètres ardus à 8%. On aperçoit les vignes et les lacs de St Jean de Chevelu et aussi la fameuse Dent du Chat. Mais la plupart du temps, on est sous les arbres.
00:00:00 • Col de Bluffy depuis Chavoire (630m)
On ne peut pas rêver plus joli col pour débuter la saison de vélo (ou pour débuter le vélo tout court !). Depuis les rives du lac d'Annecy, il y a un peu moins de deux cents mètres à grimper sur une distance de 5 km. A partir de la bifurcation de Veyrier, la pente s'installe tranquillement. Au bout d'un kilomètre, on laisse les habitations et la route serpente entre la paroi rocheuse à gauche et un ravin boisé à droite. Le lac se devine entre les branches. Le col se profile bientôt sous la masse imposante des Dents de Lanfon. Le château de Menthon et ses tours gracieuses semble être là comme la perle suprême à ce décor alpestre. Il est rare qu'en si peu de kilomètres on puisse jouir d'autant de beautés.
00:00:00 • Col de Bluffy depuis Menthon Saint Bernard (630m)
C'est par cette route que l'ascension est la plus difficile. Cela s'explique par la brièveté du parcours : presque 3 fois moins long que depuis Veyrier. Il y a donc quelques passages bien raides qui peuvent surprendre en début de saison. On est presque tout le temps à couvert. Au départ et à l'arrivée, belles vues sur le château de Menthon.
00:00:00 • Col de la Croix de Toutes Aures depuis Vinay (628m)
Le col de la Croix de Toutes Aures (qui porte le même nom qu'un col du Vercors) est à la croisée de 5 routes, sur une ligne de crêtes qui offre quelques larges vues sur la campagne environnante. Quand on vient de Vinay, la montée est très agréable et nous permet de découvrir progressivement les murailles du Vercors à l'est et le vallonnement des Chambarans. A noter que l'on passe par le col du Cognet (525 m).
00:00:00 • Col de Murs depuis N. Dame de Vie (626m)
Ça grimpe pour aller au village de Vénasque. Plus que la route du col ! J'ai vraiment aimé cette route qui sinue dans un relief de petites falaises et dans une végétation de garrigue, de chênes et de pins.
00:00:00 • Col du Pertuis depuis Dieulefit (626m)
Ce n'est pas la pente qui m'a gêné, mais le froid qui mordait mes doigts. Ce 14 avril, j'avais omis de prendre les gants longs et je l'ai bien regretté. Du coup, j'ai un peu oublié le paysage qui m'entourait. Je vous raconterai lorsque je grimperai par l'autre versant et que je redescendrai par-là.
00:00:00 • Col de Crie depuis Monsols (624m)
Le col idéal pour une mise en jambe ! On se régale à contempler la campagne environnante. On aimerait qu'il y ait un peu moins de motos, ou plutôt que les motos fassent moins de bruit. Du col de Crie, les possibilités pour aller chercher d'autres cols ne manquent pas : Fût d'Avenas, Casse froide, Patoux, Fontmartin, Boubon...
00:00:00 • Col de Crie depuis Saint Didier sur Beaujeu (624m)
J'aime bien grimper ce col depuis Beaujeu, car bien que d'altitude modeste, il ressemble à un vrai col, avec ses lacets et ses points de vue. On a vraiment l'impression qu'il nous emmène dans la montagne pour un total dépaysement.
00:00:00 • Col de Bantarde depuis La Rouvière (624m)
Après avoir grimpé l'Asclier et Pierre-Levée, le col de Bantarde apparaît comme bien anodin par ce versant.
00:00:00 • Col de Couz depuis Chambery (624m)
C'était autrefois (avant l'autoroute) la route de Lyon. Autant dire une route à grande circulation. Il en reste quelque chose : grande largeur, longs bouts droits et pente modérée. Si elle n'est pas prévue pour les cyclos, cette route n'a pas non plus de quoi les rebuter. Sauf qu'elle est située plein nord et que le matin il peut y faire froid, même en été. Quant à la vue, c'est un peu misère en comparaison de ce que peut nous offrir la suite du parcours, soit vers Les Échelles, soit vers Corbel.
00:00:00 • Col de Couz depuis Les Echelles (624m)
Je préfère ce versant au versant chambérien, ne serait-ce que parce qu'il est plus ouvert et plus ensoleillé, au moins jusqu'au tunnel. On s'élève gentiment par une large courbe qui va rejoindre la falaise. Un bâtiment avec une immense cheminée semble nous attendre comme une vigie alpine éternelle. Peu à peu, nous dominons le village de St Christophe-la-Grotte qui semble endormi sous les parois. Après la traversée du tunnel, le décor change radicalement puisque la route s'insinue désormais entre les falaises rocheuses. Si on a le temps, on peut aller visiter les grottes, ou plus simplement parcourir la voie sarde et voir le monument à la mémoire du roi Charles-Emmanuel II. Cet ancien passage est tout à fait remarquable à découvrir. Au col, on peut filer vers Chambéry, ou bien prendre la direction de Corbel pour découvrir le cœur de la Chartreuse.
00:00:00 • Col de Grenouze depuis La Chapelle Villard (624m)
Le kilomètre après la Chapelle Villard est difficile. Ensuite, la montée en forêt est agréable. On a comme l'impression d'être un peu hors du temps. Le col en lui-même n'est pas attractif, malgré la présence de tables de pique-nique.
00:00:00 • Col de Grenouze depuis Rive de Gier (624m)
C'est le départ qui est le plus exigent. Après quatre kilomètres, on peut soit filer directement au col de Grenouze par la petite route forestière, soit faire une boucle un peu plus large en passant par Longes.
00:00:00 • Col de Grenouze depuis Sainte Croix En Jarez (624m)
Si vous voulez faire une randonnée paisible et sans voitures, je vous conseille le col de Grenouze par Ste Croix en Jarez. La montée est assez douce à travers les champs, même si on rencontre quelquefois des bosses qui obligent à se dresser sur les pédales. Quel que soient les points de l'horizon où on regarde, on trouve un vaste mamelon partagé entre les herbages et les champs de céréales. Des tables de pique-nique nous attendent au sommet d'où l'on peut poursuivre soit vers Longes, soit vers Condrieu et la vallée du Rhône.
00:00:00 • Col de Grenouze depuis Condrieu (624m)
Il y a quasiment 500 m à monter en 8 km. Ce n'est donc pas un col anodin. C'est au départ de Condrieu que se trouve la partie la plus ardue. La route sinue dans les vignes, entre les murets de pierre et au bout de deux kilomètres, on a une très large vue sur la vallée du Rhône et ses méandres. Parvenu sur le plateau, on ne voit plus le fleuve, mais les croupes montagneuses où se niche le col de Grenouze. Après un assez long replat champêtre, la pente reprend de la vigueur après la Chapelle-Villars où une ligne droite se fait durement ressentir. Le final est plus forestier. Le passage du col nous fait basculer sur le bassin versant du Gier.
00:00:00 • Col des Cassettes depuis Valsonne (622m)
Montée assez courte sur une pente très régulière et à l'ombre. Au début, jolie vue sur Valsonne sur le versant opposé. J'ai prolongé vers Les Sauvages, puis Amplepuis et retour à Valsonne par le col du Pilon. Jolie boucle de 35 km.
00:00:00 • Col des Cassettes depuis Tarare (622m)
Passé une première fois dans un épais brouillard en venant de la Croix Paquet. Je suis revenu, cette fois à la suite du Pin Bouchain. La petite route après Les Sauvages serpente dans la forêt et c'est plutôt en descente. Le col en lui-même n'a pas beaucoup d'intérêt, si ce n'est de nous offrir trois possibilités d'itinéraire : à gauche vers Valsonne pour rejoindre le col du Pilon; à droite vers Tarare pour prendre le col de la Croix Paquet par ce versant; ou encore tout droit vers le col de la Croix du Plat (non signalé) et le col de la Croix Paquet par une petite route forestière.
00:00:00 • Col de Clémencière depuis Grenoble (622m)
Mon souci, c'était de trouver le départ de la route à St Martin le Vinoux. Ensuite, ça se monte tout droit, en appuyant bien fort sur les pédales, surtout au début où on est dans les 7-8%. En allant chercher ce col, on découvre aussi que l'on est vite dans la nature. C'est sans doute dû au fait que ces versants sont peu propices à l'urbanisation. Et tant mieux !
00:00:00 • Col du Mont de Fourche depuis Rupt sur Moselle (620m)
Je suis allé faire un petit coucou à la rivière Moselle, un peu tristounette à l'entrée du village de Rupt, et puis je suis remonté au col du Mont de Fourche. Ces quatre kilomètres se déroulent sur de très longs lacets qui atténuent bien la pente et offrent de jolis points de vue sur le village étalé au pied de son ballon couvert de forêt. Une promenade paisible comme je les aime !
00:00:00 • Col du Mont de Fourche depuis Faucogney (620m)
Je suis parti en début d'après-midi avec une température caniculaire, me demandant bien un peu si c'était sage de faire cette grimpée dans ces conditions. Mais n'étant pas précisément le local de l'étape, je n'avais pas trop le choix. Ce fut une belle promenade sur une route peu fréquentée, à la rencontre des villages successifs. Impression de désolation à Corravillers avec cette usine à l'abandon. Après cela, la pente est un peu plus marquée, avec trois ou quatre lacets et puis le café du col apparait au bout d'une longue ligne droite. Des moments paisibles comme celui-ci, j'en redemande, avec ou sans canicule !
00:00:00 • Col de la Grange depuis D955 (616m)
La route est large, plutôt roulante. Belle vue sur Draguignan au départ. Permet d'accéder aux petits villages du Haut Var.
00:00:00 • Col du Grand Sambuc depuis Jouques (615m)
C'est une montée sans grande difficulté, régulière et en forêt. Pourquoi ai-je eu l'impression de rester collé à la route ? Je n'ai personne rencontré, même pendant la pause pique-nique au sommet. J'ai eu le temps de contempler la face nord de la Sainte Victoire, bien sombre et bien sinistre en ce jour où le soleil se faisait rare. Par contre, j'ai beaucoup aimé la sinueuse descente vers Vauvenargues, et plus particulièrement la partie encaissée entre les falaises.
00:00:00 • Col du Grand Vent depuis Tramayes (615m)
Voilà un nom de col qui laisse augurer de quelque tourbillon venteux. Mais non. Rien du tout ! Je me souviens davantage de la montée depuis Pierreclos, puisqu'on laisse progressivement les vignes pour rencontrer les prés. Et la pente n'est pas négligeable. Le côté Tramayes a sans doute été trop bref pour me laisser un quelconque souvenir.
00:00:00 • Col de Fontay depuis Saint Félicien (613m)
Beau petit col passé en provenance de Tournon puis de St Félicien. C'est la campagne paisible, idéale pour le cyclotourisme.
00:00:00 • Col du Gerbey depuis Julienas (612m)
A la frontière Mâconnais-Beaujolais. C'est peut-être le col qui m'a paru le plus éprouvant. Je me souviens d'une route qui tournicote pas mal, avec quelques virages bien relevés, du côté de Cenves. Comme le col est situé à un carrefour de 4 routes, on a le choix pour les grimpées qui nous amènent toutes à un beau point de vue.
00:00:00 • Col de la Chevestraye depuis Plancher Bas (611m)
Il n'y a en fait que 2,5 km de montée après avoir bifurqué sur la gauche dans le village du Mont. C'est un parcours forestier, assez sinueux, mais sans à coup. Une fois au col, on peut prolonger vers le col des Chevrères où il faudra appuyer un peu plus sur les pédales, notamment dans le dernier kilomètre.
00:00:00 • Col de la Chevestraye depuis Belonchamp (611m)
Ce n'est pas un col difficile, mais si on le passe après la Planche des Belles Filles, puis le Ballon de Servance et le col des Chevrères, en plein après-midi, accablé de chaleur, il peut laisser une vilaine impression. Sitôt qu'on bifurque à gauche pour traverser l'Ognon, et se diriger vers Fresse, on a une très jolie vue sur les ballons comtois vers lesquels on va se diriger et prendre un peu de hauteur. On passe régulièrement dans de petits hameaux parfois sur le déclin, comme celui de La Chevestraye qui donne son nom au col. La plongée vers Plancher-Bas est un régal après les efforts consentis.
00:00:00 • Col de la Sibérie depuis Le Fief (611m)
Pourquoi ce nom de Sibérie ? Il y a le hameau qui porte ce nom à proximité. Est-ce à dire qu'il y fait particulièrement froid ? Ce que je retiens, c'est que d'où qu'on vienne, le col de la Sibérie est une rigolade, car il est toujours précédé d'un autre col où a été fait l'essentiel du dénivelé : col de Gerbey au nord-est, col de Boubon à l'ouest, col de Fontmartin au sud. C'est une route paisible, sur un plateau dégagé.
00:00:00 • Col du Fayet depuis Bourg Argental (611m)
Situé à l'extrême nord de l'Ardèche, ce col se rapproche plus de ceux du Pilat que de ceux de l'Ardèche méridionale. Je n'ai rencontré aucune voiture sur la route entre St Julien-Molin-Molette et le col du Fayet qui est au carrefour de cinq routes. Dans un champ à proximité, il y avait un chapiteau théâtral mobile. Il doit donc y avoir un peu de monde par-là de temps en temps. Aucune difficulté pour faire ce trajet.
00:00:00 • Col du Fayet depuis Serrières (611m)
Les quatre premiers kilomètres sont les plus difficiles, à la fois à cause de la pente (on frise les 7%) et à la fois à cause du trafic très intense. Si on veut monter au calme depuis la vallée du Rhône, il vaut mieux passer par Charnas et Vinzieux. Après Félines, on est dans les champs et ça monte beaucoup moins fort.
00:00:00 • Col de Fouchy depuis Fouchy (608m)
La longueur et la difficulté sont à peu près les mêmes que sur le versant Haut-Rhin. Ce qui change ici, c'est qu'il y a de petits hameaux et quelques maisons isolées le long de la route.
00:00:00 • Col de Fouchy depuis Lièpvre (608m)
C'est le col cyclable le plus septentrional du Haut-Rhin. L'autre versant est dans le Bas-Rhin. Après Rombach-le-Franc, la route se relève pour rester au-dessus de 5%. Elle est jalonnée de bornes de pierre sur le côté aval. On est en pleine nature, sans une maison sur les quatre derniers kilomètres.
00:00:00 • Col de Fontcouverte depuis Saint Michel de Llotes (605m)
Ça monte bien régulièrement. Il m'a semblé que les trois premiers kilomètres, au sortir de St Michel, sont un peu plus soutenus que ceux de la fin. Une chose est sûre : il ne faut pas espérer suivre une route ombragée. Peu après le sommet, l'église solitaire de Fontcouverte attire l'œil et invite à un arrêt.
00:00:00 • Col de la Croix du Ban depuis Pollionnay (604m)
Si on ne regarde que l'altitude terminale, on se dit que ce n'est pas grand-chose. Mais en fait, ce col est bien plus pénible qu'on ne croit quand on vient depuis Charbonnières. On attrape des rampes vraiment dures, la sortie de Pollionay en particulier. Ça donne un profil très irrégulier où il faut se battre pour trouver le rythme adéquat.
00:00:00 • Col de la Croix du Ban depuis Saint Pierre la Palud (604m)
La montée commence réellement de la vallée de la Brévenne. C'est vrai qu'après St Pierre on est dans le dur (2,5 km qui frôlent les 8%). On est en forêt et de ce fait on souffre un peu moins de la chaleur... Descente assez vertigineuse en direction de Pollionay, surtout à l'entrée du village.
00:00:00 • Col de Malhaussette depuis Saint Germain de Calberte (602m)
C'est tout à fait la montagne telle que Jean Ferrat l'a chantée ! On progresse sans peine sur cette petite route sinueuse, le rocher à droite et le ravin à gauche. Comme il n'y a pas de panneau pour indiquer le col, il faut le situer au croisement de la route qui va à Ste-Croix-Vallée-Française.
00:00:00 • Col de Malhaussette depuis Sainte Croix Vallée Française (602m)
Je crois qu'on peut parler d'enfer pour cet entame de montée. Il y a des virages incroyablement relevés et resserrés, et des bouts droits terribles. La route est très étroite. Il faut être très aguerri pour grimper une route pareille. C'est ainsi pendant 3-4 km. Ensuite ça devient plus gentil. On arrive en surplomb de St Martin de Lanuscle, d'où l'on descend pour atteindre un fond de vallée avant de remonter très légèrement vers la col de Malhaussette. Il faut être vigilant, car les petits ponts n'ont pas toujours un parapet. C'est une des routes les plus difficiles que j'ai eu à dompter.
00:00:00 • Château de Queribus depuis Maury (602m)
En cinq kilomètres, on passe de la plaine arboricole à l'aridité caillouteuse des Corbières, sur un versant sud écrasé de chaleur. Jusqu'au Grau de Maury, même si elle n'est pas très longue, cette montée n'est donc pas forcément une partie de plaisir. Je me suis dispensé de monter une seconde fois au château, pour filer vers Soulatgé et découvrir la blancheur et la fraîcheur des Gorges de Galamus. Un refuge inespéré pour échapper à la canicule !
00:00:00 • Château de Queribus depuis Cucugnan (602m)
Depuis le village de Cucugnan (a-t-il toujours un curé, comme du temps d'Alphonse Daudet ?), nous avons constamment le château de Quéribus en point de mire. Ainsi, pendant trois kilomètres, nous avons le temps de regarder cette forteresse perchée dans la rocaille. Mais ce qui retient l'attention du cycliste, c'est le dernier kilomètre à plus de 13%. J'ai dû poser pied à terre. Je savais que le but était tout proche et j'ai préféré marcher pour avoir le temps de reprendre mon souffle, plutôt que d'arriver cramé. La visite du château est intéressante pour les prises de vues que l'on peut faire à 360°.
00:00:00 • Col du Nivollet depuis Saint Rambert en Bugey (602m)
J’ai gravi ce col avec un immense sentiment de bonheur, tôt le matin, sans rencontrer personne. Ce qui me plaisait surtout, c'était de découvrir une route où je n'étais jamais passé et qui me révélait des horizons insoupçonnés dans un relief beaucoup plus tourmenté que je ne l’imaginais. Le démarrage pour s'extirper de St Rambert nous oblige tout de suite à affronter une rampe rectiligne et ardue. Et puis une fois qu'on laisse la D11 sur la droite pour aller à Montgriffon, on se dégage progressivement de la falaise pour découvrir des prés où la route va s'élever lentement par deux larges lacets. Oui, vraiment, c'était un moment d'une sérénité absolue.
00:00:00 • Col du Nivollet depuis Saint Jean le Vieux (602m)
Je suis monté par ce versant quelques années après le versant de St Rambert et autant qu'il me souvienne, les deux versants ne se ressemblent pas du tout. Ici, on va rouler presque tout le temps sous le couvert forestier, sur une route assez étroite. J'ai tout d'abord goûté aux routes rectilignes de la plaine de l'Ain pour arriver à St Jean-le-Vieux. De là, j'ai pris la direction de l'Abergement-de-Varey. L'ambiance est tout de suite différente. Je me demandais bien un peu où allait me conduire cette route qui s'enfonce dans un étroit vallon, dans une ambiance humide. C'est le vélo comme je l'aime, à la découverte de lieux à l'écart. Après l'Abergement, la pente devient exigeante, et je fus plutôt soulagé de voir le panneau du col. Je suis revenu très légèrement sur mes pas, pour poursuivre dans la direction de Nivollet et aller vers le col de Montgriffon.
00:00:00 • Col de la Croix Paquet depuis Saint Clément sur Valsonne (598m)
Si on collectionne les cols, celui-ci est un joli trophée, qu'on le fasse depuis Tarare ou depuis St Clément. Sur les deux versants on dépasse les 10%. Mais la brièveté (moins de 2 km) permet de concentrer son effort et de parvenir au sommet à la force du mollet. En reprenant son souffle au pied de la croix, on peut admirer la campagne environnante et les fermes dispersées.
00:00:00 • Col de Vieille Morte depuis Rivolet (597m)
Pas de panneau. Pas de cadavre de la morte jeune ou vieille. Pas d’échancrure dans le paysage. Comment sait-on que l'on est au col ?
00:00:00 • Col Saint-Pierre depuis Saint Jean du Gard (596m)
Nous sommes sur l'ancienne route royale Nîmes-St Flour, comme le rappelle une borne au sommet du col. C'est le col le plus au sud de la Corniche des Cévennes qui a une longueur totale de 48 km. La route est très large, très bien dessinée et très bien entretenue. C'est un plaisir de rouler là ! Avec la déprise agricole, où que porte le regard, on trouve des versants boisés. Sans être difficile, la montée jusqu'au col St Pierre offre tout de même 7 km de montée à 6,5% de moyenne. En début de journée, c'est un peu rude pour une mise en route.
00:00:00 • Col de Pierre Plate depuis Le Perréon (593m)
A froid, au départ de mon circuit, j’ai vraiment peiné pour atteindre le col de Pierre Plate. Renseignement pris, je découvre qu'il y a 300 mètres de dénivelé pour 4,5 km. Ce n'est pas rien ! Il n’y a d’ailleurs pas que l’humble cyclo que je suis qui n’a pas aimé aller là-haut : les vignes si présentes autour du village ont totalement disparu du paysage ! Je poursuis vers la Croix Rosier.




00:00:00 • Col du Moulin à Vent depuis Privas (592m)
Avant de débuter la montée, je suis passé à l'atelier du cycle, place du foirail, à Privas, pour faire quelques petits réglages sur mon vélo. Je vous recommande cette adresse en cas de besoin. J'ai été très bien reçu, par un gars hyper compétent et scrupuleux.

Le col du Moulin à Vent se trouve sur la voie de passage entre Privas et la vallée de l'Eyrieux où le trafic est assez dense. Le plus beau moment de la montée c'est au départ quand on passe sur le pont qui enjambe le Mézayon. Ensuite, c'est très banal, y compris le passage du col.
00:00:00 • Col de la Mort d'Imbert depuis Manosque (591m)
Situé à 5 km de Manosque, ce col au nom funèbre, se prête bien aux balades familiales pour aller respirer l'air de la campagne. Tout du long, on a de belles vues sur la ville, et en particulier sur le Mont d'Or et sa tour que Giono en son langage imagé voyait ainsi : « Ce beau sein rond est une colline ». La route tourne beaucoup et il faut être prudent. Mais à tout prendre, je préfère largement être là plutôt que dans la ville de Manosque où on ne semble pas savoir qu’il serait judicieux d’aménager des itinéraires pour les cyclistes.
00:00:00 • Eyroles depuis Saint Ferréol Trente Pas (591m)
Si vous aimez les montées sèches et brutales, vous vous régalerez. La succession de lacets en sous-bois donne vraiment l'impression qu'on est en train de gravir un col dur. Quelques trouées dans les feuillages permettent d'avoir un joli coup d'œil sur St Ferréol Trente Pas ou le vallon qui conduit à Chaudebonne. Passé le village d’Eyroles, on peut rejoindre le col de Brus (550 m). Pour cela, il faut descendre en direction de Sahune et puis quitter la route principale pour continuer à plonger vers un fond de ravin pour remonter tout aussitôt en ligne droite jusqu’au col, bien visible de loin, là où il y a des champs de lavande qui précèdent la garrigue.
00:00:00 • Col du Banchet depuis La Bridoire (590m)
A la sortie de La Bridoire, il faut prendre une petite route à droite fléchée Verel de Montbel. On longe la falaise à distance avant de monter au village par quelques lacets. Attention au froid matinal ! Après être passée sous l'autoroute, la route s'élève soudainement contre la falaise. Une succession de longues rampes et autant de lacets amènent au col. Dans la deuxième épingle, on se trouve à l'aplomb de l'autoroute dont on perçoit la lancinante rumeur. A travers la végétation on a quelques belles vues sur l'Avant-Pays Savoyard, mais pas au col où on a érigé une petite chapelle.
00:00:00 • Signal de Cuiron depuis Ceyzériat (589m)
Quel beau belvédère sur la plaine de Bresse ! Mais pour y arriver, il faut souffrir un peu. Le plus court, c'est par Ceyzériat. Mais qui dit court dit aussi pentu. Donc il faut s'apprêter à passer plus que du 10%. Ce qui est bien aussi, c'est qu'on peut ramasser deux cols si on fait la ligne de crête tout du long. Tout d'abord le col de la Pérouse (518 m). Il faut prendre à droite dans l'épingle qui est à côté de la première antenne et suivre la route en descente jusqu'à son terme. Ensuite, il y a le Trou du Sac (512 m) que l'on passe peu avant la chapelle Notre-Dame des Conches. Si on poursuit vers Drom, on a encore la possibilité de faire le col de France (370 m) et le col de Rousse (379 m).
00:00:00 • Col de la Placette depuis Voreppe (587m)
On est à peine sorti de Voreppe que l'on enchaine deux lacets qui donnent bien le tempo de cette montée : courte, mais intense ! Ensuite, ce sera plein nord et relativement rectiligne, de hameau en hameau. On reste à une altitude modérée, ce qui favorise la présence humaine constante. Le col situé entre les falaises de la Chartreuse et la barre du Gros Mollard mérite bien son appellation.
00:00:00 • Col de la Placette depuis Saint Laurent du Pont (587m)
Très relax du point de vue de la déclivité. Mais il faut être très vigilant car la circulation est intense. A noter qu'en quittant St Laurent, on passe devant le 5/7, le dancing qui a brûlé en faisant 146 victimes le 1er novembre 1970. Dans le final, on aperçoit les falaises de la Grande Sure sur notre gauche.
00:00:00 • Col du Verdun depuis Limonest (585m)
Ce col du Mont Verdun est un régal pour qui veut échapper à la cohue de l'agglomération lyonnaise. Les samedis et dimanches, la route est fermée aux automobiles et motos et on peut donc monter en toute quiétude. Ce qui est formidable, c'est qu'on se retrouve rapidement dans les champs, au fil des épingles. On a vraiment l'impression de gravir un col, comme dans les Alpes. En haut, on peut jouir d'un panorama exceptionnel sur toute l'agglomération et les Monts du Lyonnais.
00:00:00 • Col du Verdun depuis Albigny sur saone (585m)
En montant depuis les berges de la Saône, c'est très différent du versant Limonest. On est beaucoup plus dans les maisons, sur des routes assez étroites et avec pas mal de changements de rythme. Heureusement que mon frère connaissait très bien l'itinéraire, sinon je crois que je me serais un peu perdu.
00:00:00 • Grand Wintersberg depuis Niederbronn les Bains (581m)
Je retrouve le Grand Wintersberg à nouveau 15 ans plus tard. Cette fois, je suis monté en toute connaissance de cause, même si je ne me rappelais pas que le final fût si terrible. Dès que l’on prend la route forestière au-dessus de Niederbronn, le parcours est totalement forestier, mais avec une pente régulière à 6%. A défaut de voir du paysage, on peut se laisser bercer par les chants d’oiseaux. Érigée en 1889-1890, la tour mesure 25 mètres de hauteur. Elle appartient au Club Vosgien. Si on n’est pas trop fourbu, ça vaut la peine de monter au sommet pour découvrir ce coin d’Alsace du nord et aussi un peu de la Moselle toute proche. Revenu au col de la Liese, un sens interdit oblige à redescendre par le versant de Philippsbourg.
00:00:00 • Grand Wintersberg depuis Leitzelthal - N62 (581m)
Je n'étais pas parti dans l'idée de faire le Grand Wintersberg, mais de gravir les cols de Riesthal (502 m) et Liese (514 m) et puis de passer au Pottaschkopf (482 m). Et puis, quand j'ai vu que la route montait jusqu'au Grand Wintersberg, je l'ai bien sûr suivie jusqu'au sommet, histoire de découvrir ce lieu. Lorsque j'aperçus la tour, j'ai eu comme un flash. Ne serais-je pas déjà venu là ? Oui, mais c'est bien sûr ! Une quinzaine d'années plus tôt, avec mes parents. Nous étions montés au sommet de la tour pour voir les alentours. Car il faut dire que si on reste sur la pelouse, avec la présence de la forêt, on ne peut pas découvrir les environs. A ma décharge, je dois aussi dire que nous étions venus par la route de Niederbronn-les-Bains, alors que sur mon petit vélo, je suis monté depuis Philippsbourg. Trois chevrons sur la carte Michelin ! Je comprends pourquoi il m'a fallu me dresser sur les pédales un certain temps. Cette route forestière offre des murs, heureusement suivis de replats réparateurs. L’intensité de l'effort demandé permet de considérer cette ascension comme la plus difficile du secteur.
00:00:00 • Col des Très Vents depuis Hérépian (580m)
Ce col m'a mis un peu plus en difficulté que ce à quoi je m'attendais. Il y avait de sacrées bourrasques de vent et même quelques vagues de crachin. Ça m'a permis de faire une jolie photo où on voit la montagne couleur arc-en-ciel. La descente en lacets et en forêt vers St Gervais sur Mare contraste vraiment avec le versant Hérépian qui est beaucoup plus ouvert et rectiligne.
00:00:00 • Col de la Percée de Chatillon depuis Chatillon (579m)
Une grosse bosse qu'il faut aller chercher si on veut l'ajouter à sa liste de cols. Il y avait un mariage à Chatillon. Ça a agrémenté la sortie !
00:00:00 • Col de Parménie depuis Tullins (578m)
Tout comme son voisin, le col Chatain, le col de Parménie a un démarrage assez abrupt au départ de Tullins. Il nous emmène un peu plus au nord dans ce massif des Chambarans que je ne connaissais absolument pas avant d'y venir à vélo. On sent bien que ce n'est pas un coin très attractif à cause du relief capricieux et de l'omniprésence de la forêt.
00:00:00 • Col de Bessey en Chaume depuis Bouilland (576m)
Un des trois cols de la Côte d'Or, sans doute un peu connu car l'autoroute du soleil y passe. Bouilland étant dans une sorte de combe, il faut s'en extraire pour atteindre le plateau où se trouve le col. Et de ce fait, on a une belle petite montée jusqu'au village de Crepey. Inutile de prévoir un pique-nique au col, le vacarme de l'autoroute nous ferait fuir bien vite !
00:00:00 • Col de la Crusille depuis Saint Genix sur Guiers (576m)
Venir au col de la Crusille c'est s'offrir une belle balade dans l'Avant-Pays savoyard avec des paysages ouverts et riants. A partir de Ste Marie d’Alvey, il faut tout de même fournir un bel effort pour gagner le sommet. Avant d’arriver, on peut faire une halte au belvédère des Chenevières pour voir la vue plongeante sur le vallon, ou sur les falaises, car le col en lui-même n’offre pas beaucoup d’intérêt.
00:00:00 • Col de la Crusille depuis Novalaise (576m)
Voici un col qui permet d'allonger sa liste sans avoir à forcer outre mesure. Heureusement qu'on peut l'intégrer sur un parcours avec le Mont Tournier, la Lattaz ou le Banchet. C'est une montée roulante, mais irrégulière, avec quelques jolies épingles, dans une campagne encore préservée.
00:00:00 • Col du Coda depuis La Chapelle sur Furieuse (575m)
Malgré son altitude modeste (575 m), ce col présente toutes les caractéristiques d'un grand col. En effet, on monte tout d'abord sur une route étroite, mais plutôt roulante à flanc de falaise avec une gorge profonde où dévale un ruisseau. Puis on passe le paisible village d'Ivrey pour terminer l'ascension avec deux beaux lacets et une pente nettement plus soutenue. Caché dans les bosquets, le col ne mérite pas vraiment qu'on s'y arrête, mais nous offre un beau prétexte à découvrir cette route aux visages multiples. Après deux kilomètres de légère descente, on peut entreprendre la montée vers le Mont Poupet.
00:00:00 • Col des Trois Termes depuis Venasque (574m)
En allant faire le col de Murs, j'ai fait une petite digression jusqu'au col des Trois Termes et puis je suis revenu sur mes pas. La route est étroite et s'insinue entre les talus rocheux où pousse une végétation méditerranéenne adaptée au sec. Au printemps, c'est agréable. Idéal pour une remise en jambes !
00:00:00 • Col des Trois Termes depuis Gordes (574m)
Il est rare, en si peu de kilomètres, de côtoyer autant de sites classés : Gordes, classé plus beau village de France, et l'abbaye de Sénanque. Depuis la plaine de Vaucluse, il faut appuyer fort sur les pédales pour venir contempler Gordes qui s'expose au soleil du midi sur son promontoire rocheux. Ce n'est que le début de l'effort à fournir, car pour s'extirper du village vers l'abbaye de Sénanque, la pente est vraiment ardue. Mais on ne se fatigue pas pour rien. On arrive sur le rebord du plateau et on surplombe le monastère cistercien blotti au fond de sa combe. Absolument magnifique avec les champs de lavande alentours ! La route très étroite, mais fort heureusement à sens unique, redescend très brutalement. Qu'on ne se réjouisse pas trop vite, car il va falloir gravir à nouveau le dénivelé perdu et les deux kilomètres qui précèdent le col des Trois Termes vont faire bien mal aux jambes. Depuis le col, on peut filer soit vers Vénasque, soit vers Murs, ou revenir à Gordes par une autre route.
00:00:00 • Col du Mercou depuis Lasalle (570m)
La longue et étroite traversée de Lasalle laisse une impression de désolation (usine en friche, maisons fermées). Ensuite, la montée s'effectue dans une ambiance forestière. Sans que l'on soit enfermé, où que porte le regard, on rencontre des croupes boisées. J'ai eu l'impression de me trainer comme une limace dans ce col. Je n'ai jamais trouvé le rythme et j'avais l'impression d'aller vers nulle part.
00:00:00 • Puerto de Otxondo depuis Dancharia (570m)
C'est le premier col que j'ai franchi sur le sol espagnol. La campagne basque espagnole ne diffère guère de la campagne basque française. Nous sommes sur une jolie route de piémont où il est agréable de progresser sous les frondaisons. Ce relief collinaire fait le bonheur du randonneur qui s'étonne presque de franchir le sommet aussi vite.
00:00:00 • Col de Portes depuis Le pradel (557m)
Bien que de faible altitude, ce col a tous les ingrédients des grands cols sur ce versant : une succession de lacets, une portion de route à double voie, un ravin encaissé. Il est donc plus éprouvant qu'on ne l'imagine. Et la circulation intense n'arrange rien.
00:00:00 • Col de Portes depuis Chamborigaud (557m)
Si on vient de Chamborigaud, on passe par La Canebière et on arrive au Vieux Port. Euh ! Non ! On arrive aux Portes ! Jolie vue sur le château féodal. Route passante, mais très roulante.
00:00:00 • Col de Chassenoud depuis Condrieu (557m)
Comme pour son voisin le col de Grenouze, la montée au col de Chassenoud depuis Condrieu demande un effort au départ, quand la route passe dans les vignes. Mais aussitôt qu'on arrive sur le plateau, la vigne disparaît pour laisser place aux cultures et aux prairies. De loin on devine l'emplacement du col grâce à l'abaissement des lignes de crête qui barrent l'horizon. Ça nous permet de monter en toute confiance, car on peut jauger l'effort qu'il reste à fournir. Je suis arrivé en haut assez ragaillardi, ce qui n'est pas le cas du panneau sommital qui accuse le poids des années. Le col de Chassenoud devient ainsi le col de Chasse...d.
00:00:00 • Col de Chassenoud depuis Rive de Gier (557m)
Après être sorti de la vallée industrielle par une petite route sinueuse et forestière, on gagne le plateau vallonné. On roule sur une belle route de campagne qui va de village en village. On peut compter les vaches dans les champs. C'est paisible. Le passage du col de Chassenoud nous fait basculer vers la vallée du Rhône.
00:00:00 • Le Saule d'Oingt depuis Lacenas (553m)
C'est un carrefour de cinq routes. On a donc de multiples possibilités pour venir au Saule d'Oingt qui offre une jolie vue dominante sur les villages des Pierres Dorées et plus loin la plaine de Saône. Depuis Lacenas on chemine d'abord tranquillement dans les vignes jusqu'au moment où une succession de lacets nous élève dans les prés. C'est amusant de découvrir comment en si peu de kilomètres le paysage se transforme complètement.
00:00:00 • Col de la Cépée depuis D10 / D66 (550m)
Je suis venu depuis Aigueperse par une agréable route où l'on voit des troupeaux dans les champs. En descendant, belle surprise de découvrir le viaduc de Mussy-sous-Dun. On se croirait dans un paysage de carte postale oubliée.
00:00:00 • Col de Durbize depuis Beaujeu (543m)
Tout l’intérêt de cette petite grimpée c’est de découvrir le vignoble du Beaujolais. Le regard se perd dans les vignes. L'esprit s'égare en lisant les invitations à découvrir les caves...
00:00:00 • Col de Durbize depuis Le Fief (543m)
En partant du Fief, on va très longtemps rouler sur une route ombragée où la vigne est peu présente. Ce n'est qu'en basculant sur l'autre versant du col que l'on se régale du formidable paysage constitué par le vignoble. La pente est tout d'abord très atténuée, pour forcir dans la seconde partie lorsque la route se met à tourner pas mal.


00:00:00 • Col des Fourches depuis Collobrieres (537m)
Les deux premiers kilomètres sont communs avec le col de Taillude. Puis la route très étroite s'en va le long du ruisseau de la Sauvette. Quand la déclivité s'accentue, le torrent disparait au fond du ravin et on progresse, comme partout ici, sous le couvert forestier. Au bout de six kilomètres, un morceau de route s'est effondré et on ne passe que sur une voie. Le col (où il n'y a plus de panneau) se trouve au croisement de la route qui va à Gonfaron et de celle qui conduit à Notre Dame des Anges.
00:00:00 • Col de Meselier depuis D292A / D531 (534m)
Il n'est pas haut en altitude, mais il offre de rudes pourcentages ce col de Meselier ! Mais qu’importe puisque je le classe à coup sûr parmi les plus beaux cols que j’ai gravis. Il vaut absolument le détour, car c'est comme un avant-poste pour admirer les falaises du Vercors. Si vous ne le connaissez pas encore, dépêchez-vous d’aller le découvrir avant d’enchainer avec le col du Mont Noir ou le col de la Machine qui eux aussi offrent des paysages à couper le souffle.
00:00:00 • Col de Meselier depuis Choranche (534m)
Cette fois, je savais à quoi m’attendre du point de vue du paysage et j’ai encore éprouvé un grand enchantement ! Ça avait été un de mes grands coups de cœur cyclotouristiques lorsque je l’avais gravi par l’autre route d’accès. Les rochers de Presles sont toujours aussi majestueux et colorés. Au fur et à mesure que l’on monte, la vue se déploie sur le col de Toutes Aures dont on voit tout le déroulé de la route. Peu avant d’arriver à Chatelus, on voit bien le verrou formé par les rochers du Mt Baret et des Garides, juste en amont de Pont en Royans. Tout est admirable sur cet itinéraire qui a en plus le mérite d’être moins pénible que lorsqu’on monte depuis Pont en Royans.

Petit détail pratique : il y a des toilettes au col.
00:00:00 • Pas de la Couelle depuis Trets (531m)
Le Pas de la Couelle est situé dans la montagne de Regagnas, un chainon montagneux situé entre la Sainte Victoire et la Sainte Baume. Lorsqu'on grimpe ce col et que l'on n'est pas en forêt, on a de très beaux points de vue sur ces massifs réputés. Je suis parti de Trets en toute fin de matinée en ce premier dimanche d'avril, et ce fut une belle montée. On rencontre tout d'abord quelques champs cultivés, mais on va progresser le plus souvent en forêt. Le hameau de Kirbon marque une petite pause dans la montée. Les chèvres se donnent en spectacle à la ferme pédagogique. Puis on gagne le sommet par quelques boucles bien tranquilles. Au sommet, on a le plaisir d'admirer le village de St Zacharie qui occupe tout le vallon en contrebas.
00:00:00 • Pas de la Couelle depuis Saint Zacharie (531m)
Dans St Zacharie, il y a un panneau qui indique "col du Petit Galibier". Je ne sais pas si celui-ci désigne le Pas de la Couelle, mais il faudrait alors écrire "petit, petit, petit Galibier". Qu'importe ! J'ai adoré gravir ce col. Un pur bonheur cycliste auquel je ne m'attendais pas du tout ! La route se dégage peu à peu des habitations, avec quelques petits escaliers assez raides, puis elle s'en va en forêt par de longues épingles qui s'empilent de plus en plus les unes sur les autres à l'approche du sommet. C'est d'une tranquillité et d'une facilité rares ! Au sommet, on peut jeter un coup d'œil en arrière pour saluer St Zacharie qui semble occuper tout l'espace libre, enserré par les pentes forestières.
00:00:00 • Col des Enceints depuis Pierreclos (529m)
C'est un col qui conduit des vignes du Mâconnais aux pâturages du Charolais. Ça veut dire que l'on change complètement d'ambiance selon que l'on est sur le versant sud ou sur le versant nord.

La route est relativement étroite et tout de même assez passante. Il faut s'attendre à appuyer un peu sur les pédales, surtout côté Cluny. Question difficulté, il y a quelque chose de plus terrible à proximité : les Grands Gouillats, soit au départ de Bourgvilain, soit au départ de Clermain.
00:00:00 • Col de la Croix de Presles depuis Vaise (Lyon) (527m)
Je suis parti des quais de la Saône, à Lyon et je pensais que j'allais galérer pour trouver le bon itinéraire. Mais non ! Une fois qu'on a trouvé la route de St Didier au Mont D'Or, il suffit de la suivre. Ce n'est pas très intéressant de longer de hauts murs qui cachent les propriétés. Mais bon... En ce dimanche matin c'est calme du point de vue de la circulation. Sont-ils tous à la messe ? Arrivé sur les hauteurs, au milieu des champs, on a une très belle vue sur l'agglomération. C'est vraiment chouette d'être là en si peu de temps.
00:00:00 • Col de Propiac depuis Puyméras (526m)
J'ai apprécié de grimper ce versant où la vue est beaucoup plus dégagée que de l'autre côté. La pente reste raisonnable et les petits villages ont tous leur charme. De loin en loin, les silhouettes élancées des cyprès attirent le regard, tout comme le Mont Ventoux au sud. A l'approche du sommet, ne manquez pas de lever la tête pour regarder sur la gauche les vestiges d'un château accrochés aux rochers.
00:00:00 • Col de Propiac depuis Propiac (526m)
En venant de Buis les Baronnies, on passe d'abord le col de Perponcher (460 m) d'où on redescend légèrement vers Propiac. De ce petit village anobli de la qualification "les Bains", on grimpe au col par un empilement de lacets. L'ambiance est forestière, même si à mi-parcours on côtoie un imposant, mais vieux bâtiment, vestige d'un passé thermal. Le débouché au col offre un bel horizon de vignes et de vergers, avec la silhouette du Ventoux au loin. Je recommande chaleureusement ce parcours qui offre une belle diversité de paysages.
00:00:00 • Col de la Grange du Bois depuis Saint Verand, la roche (523m)
Je suis monté depuis Crèches-sur-Saône, histoire d'avoir bien effectué tout le dénivelé possible pour atteindre le col. La traversée du vignoble est agréable, mais ce qui vaut vraiment le coup d'œil, c'est la Roche de Vergisson, puis la Roche de Solutré. Ces formations géologiques sont vraiment des vigies étonnantes au milieu des vignes. Là aussi, le col marque la limite entre vignoble et élevage.
00:00:00 • Col de la Croix Rouge depuis Mirabel aux Baronnies (513m)
Ce versant ouest du col de la Croix Rouge est bien différent du versant est. C'est dans sa première partie qu'il nous offre de côtoyer les plantations d'arbres fruitiers et de vignes. Il y a des oliviers remarquables avec leurs troncs énormes et tourmentés. La seconde partie est plus sauvage, avec quelques passages sous la falaise et en surplomb du ravin. Les quelques lacets de la fin augmentent brutalement la déclivité.
00:00:00 • Col de la Croix Rouge depuis Les Pilles (513m)
Quand on a franchi le pont sur l'Eygue et pris la direction de Chateauneuf de Bordette par la D 185 (embranchement scabreux et sans visibilité) on a un petit belvédère qui permet d'avoir une jolie vue sur le village des Pilles et ses maisons blotties sous la falaise. Ensuite, la route s'en va bien gentiment dans la campagne, sans jamais forcer sur la déclivité, en suivant plus ou moins un ruisseau. C'est entre le village de Chateauneuf de Bordette et le col que l'on voit le plus de plantation d'arbres fruitiers (dont des cognassiers) et de vigne. Il y a bien une croix au col, mais si elle semble bien vieille, elle n'est pas rouge !
00:00:00 • Col de la Bégude depuis La Tavernoles (510m)
Très roulant sous les châtaigniers.
00:00:00 • Collet Blanc de Suberoque depuis D17 / D46 (510m)
Quand on a les images des tableaux de Cézanne en tête, c'est un peu un rêve de venir rouler au pied de la Montagne Sainte Victoire. Quelle belle route ! Paisible à souhait, baignant dans une lumière méditerranéenne. Un régal !
00:00:00 • Collet Blanc de Suberoque depuis Puyloubier (510m)
Comme j'approchais de Puyloubier depuis Rousset, dans la clarté matinale, les plissements de la montagne Sainte Victoire m'ont fait penser à des pachydermes géants. Pourvu qu'ils ne se mettent pas à bouger ! Je suis parti du village à mon allure bien paisible et j'ai tout de suite été rattrapé par un cycliste local avec qui j'ai bavardé un peu. Ça m'a permis d'oublier la pente et le vent contraire. Salut à toi, ami viticulteur, si tu lis ces lignes un jour...
00:00:00 • Col de Pierre Plantée depuis Saint Gervais sur Mare (509m)
Après le col des Très Vents, le col de Pierre Plantée est une petite récréation très roulante, sur une route en parfait état. Un petit crachin m'a accompagné tout du long. Je dois être maudit à St Gervais sur Mare, car que j'y soit passé à pied, ou à vélo, j'y ai toujours eu du mauvais temps. Le col de Pierre Plantée n'offre pas un grand intérêt, si ce n'est de pouvoir rejoindre la route qui conduit au sommet de l'Espinouse.
00:00:00 • Pas de Lauzens depuis Aouste sur Scye (504m)
En chemin, on voit le panneau "route remarquable". Je pense que ce n'est pas usurpé. L'approche depuis Aouste sur Sye se fait par une petite route qui monte tranquillement à travers champs. On voit les falaises boisées de Roche Colombe et on se demande où va se faufiler notre itinéraire. A deux kilomètres du sommet, les choses sérieuses se précisent. On est soudain sous la falaise où est taillé le passage à côté du torrent. La pente approche les 10% et on est saisi par un courant d'air glacé. Ce que j'ai plutôt apprécié après avoir sué sous la chaleur de l'après-midi. Une fois la gorge franchie, la montée se finit en forêt, par une succession de lacets très resserrés. Quand on bascule sur l'autre versant, on a un kilomètre très acrobatique, mais ensuite la pente est très atténuée pour arriver à Saou d'où on a une vue tout à fait différente sur les falaises. Je vous recommande de faire la montée par ce côté. Vous vous régalerez autant par la diversité des paysages que par la facilité de la progression qui ne devient ardue que dans le dernier kilomètre.
00:00:00 • Croix Régis depuis Loire sur Rhône (503m)
La Croix-Régis c'est un carrefour de routes. Après le Bourrin, c'est presque de la descente. La difficulté est au départ de Loire-sur-Rhône. Il faut s'extirper de la vallée et ça demande un bel effort. Vision un peu dantesque sur la ville, avec cette ancienne usine en voie de démolition.
00:00:00 • Col de la Croix de Montmain depuis igé 71 (500m)
Depuis Cluny, comme depuis Verzé, on est sur une petite route départementale ombragée qui sinue bien tranquillement.
00:00:00 • Col de Montratier depuis Pont de Préau (500m)
On est sur un versant nord et donc boisé, où il est difficile de voir les coteaux de Cerdon pourtant tout proches. La petite route nous conduit tout d'abord paisiblement au village de Préau blotti sous les falaises. Lorsqu'on sort du village, la pente se raidit et il va falloir appuyer fort sur les pédales pour franchir les quelques épingles qui nous hissent vers le sommet. Là-haut, l'ambiance est plus champêtre, ce qui ne manque pas de réjouir l'œil.
00:00:00 • Col de la Croix de l'Orme depuis Germolles sur Grosne (493m)
Lorsqu'on quitte la bien tranquille vallée de la Grosne, on a en effet l'impression que ça monte fort. Mais il ne faut pas beaucoup de temps pour atteindre la croix sommitale. Depuis Trades, c'est plus dur encore, mais tout aussi bref.
00:00:00 • Col des Quatre Vents depuis D15 / D134 (maison forestière) (489m)
Depuis Cluny, c'est le même parcours que le col de la Percée qui est un peu plus loin. On s'attend à subir quelques rafales de vent, mais ce ne fut pas le cas les fois où je suis passé.
00:00:00 • Col de la Croix depuis Blanot (486m)
C'est bien qu'il y ait un col existant ici. Sinon, je ne serais probablement jamais venu découvrir ces petites routes bocagères et relativement ardues. J'ai prolongé vers le col de la Pistole, puis Brancion.
00:00:00 • Col du Bannstein depuis Buhl (483m)
Col de liaison entre Buhl et Soutzmatt. Court (2km), mais plus pentu par ce versant qu'en venant de Soultzmatt.
00:00:00 • Col du Truges depuis Villié Morgon (480m)
Route à flanc bien agréable depuis Beaujeu. On peut admirer le vignoble. Ici, où plusieurs routes convergent, la notion de col n'est pas flagrante. Elle l'est beaucoup plus deux kilomètres plus haut, au col de Durbize.
00:00:00 • Saint Laurent la Roche depuis Grusse (480m)
Ce ne fut qu'une courte partie d'un circuit de plus de 100 km entre la plaine de la Bresse et les premiers contreforts jurassiens. Après Ste Agnès, la route s'oriente à l'est là où l'on aperçoit des falaises. Elle s'élève tranquillement sur le coteau avant de franchir une partie plus boisée et plus sinueuse. C'est comme une petite montagne. Les grosses bâtisses du village de St Laurent de Roche se découvrent une à une, comme figées dans le temps. Un très joli souvenir.
00:00:00 • Mont Brouilly depuis Quincié-en-Beaujolais, D37 (476m)
Rapidement, en fin de journée, après avoir tourné dans le coin, je ne pouvais pas ne pas aller voir là-haut. C'est du costaud ! Mais court. En plus de la chapelle, on a de quoi admirer le vignoble tout autour.
00:00:00 • Jaizkibel depuis Hondarribia (475m)
Je suis parti de Hendaye, un peu inquiet quant à l'itinéraire à suivre, car je ne pratique ni l'espagnol, ni le basque, et je n'étais pas sûr de tout comprendre sur les panneaux. Ce fut un peu cafouilleux pour sortir d'Irun. Mais j'ai fini par trouver Zimizarga. A partir de là, quel contraste avec l'effervescence urbaine précédente. C'est le calme absolu. Il faut savoir grimper, mais on est dans un cadre si enchanteur qu'on en oublie presque la pente. On voit toute la courbure du Golfe de Gascogne. Si on a la carte de géographie dans la tête, on peut situer très exactement l'endroit où on se trouve. C'est tellement exceptionnel ! J’ai presque les larmes aux yeux de me trouver dans un tel décor, et j’y resterais bien volontiers. Mais je vais descendre vers San Sebastian pour avoir le plaisir de remonter par le versant opposé.
00:00:00 • Jaizkibel depuis Pasaia (475m)
Il y a quelques vilaines usines au départ, mais oublions-les vite pour nous diriger vers le nord, à la découverte de la côte. Enfin, si on arrive à franchir les rampes qui sont parfois terribles. On comprend, en affrontant le dénivelé, pourquoi les vainqueurs de la Classica San Sebastien sont toujours de bons grimpeurs. Au sommet, on voit la courbure du Golfe de Gascogne, de Biarritz à San Sebastian. Peut-on avoir meilleur point de vue pour découvrir la côte basque ? Je resterais volontiers là pour goûter le plus longtemps possible à ce cadre enchanteur qui invite à prendre le large.
00:00:00 • Col du Bourrin depuis Condrieu (471m)
Je suis monté depuis Loire-sur-Rhône et il faut reconnaître que la montée n'est pas négligeable. Il y a même un hameau qui s'appelle la Fatigue ! Quand on est sur le plateau, c'est vallonné.
00:00:00 • Col du Bourrin depuis Loire sur Rhône (471m)
Il y a une dizaine d'années, je suis monté depuis Loire-sur-Rhône pour enchainer le Bourin, la Croix Régis, le Pilon et le col de Chassenoud. Je me souviens d'un départ assez difficile avec quelques virages assez âpres qui nous font vite prendre de l'altitude. Mais ce dont je me souviens surtout, c'est d'une vue hallucinante sur une ancienne usine thermique en démolition. C'était comme dans un film de SF apocalyptique. Qu'en est-il aujourd'hui ?

Ensuite, une fois sur le plateau, la route joue gentiment avec les bosses des collines. C'est un parcours au calme, très agréable pour les cyclistes.
00:00:00 • Col de la Chaine depuis Malaucene (470m)
On a d'abord une petite côte pour sortir de Malaucène au bout de laquelle on bascule vers une jolie combe agricole. De là, la route s'élève rapidement, à flanc de pente et sur une déclivité soutenue. Au col, changement total de décor, avec l'apparition des Dentelles de Montmirail dans le lointain. Bref, un itinéraire cycliste à la fois sportif et attractif par sa diversité paysagère.
00:00:00 • Col de la Chaine depuis Beaumes de Venise (470m)
Le col de la Chaine se fait à la suite du col de Suzette. Après une courte descente, la montée reprend, parfois un peu sévèrement le long de la falaise et avec des virages assez refermés. A l'approche du sommet, on a le plaisir de voir émerger la pyramide du Mt Ventoux et on a une vue magnifique sur les Dentelles de Montmirail. Un itinéraire parfait pour qui aime rouler dans un décor de rêve.
00:00:00 • Col de la Percée depuis D15 / D134 (maison forestière) (468m)
Depuis Cluny, on monte à couvert sous les arbres. depuis Massilly, on monte à découvert dans les prairies. D'un côté, comme de l'autre, le col est régulier.
00:00:00 • Col des Astauds depuis Malaucene (465m)
Ni le col des Astauds, ni le col des Gainons ne sont signalés par un panneau. Peu importe ! Ce qui compte, c'est la tranquillité avec laquelle on les aborde. Paysage arboricole et viticole avec de belles perspectives sur la face nord du Mt Ventoux dont on voit bien les antennes.
00:00:00 • Col de la Pistole depuis Blanot (464m)
Petit col à intégrer dans un circuit pour faire la dizaine de cols du secteur. On part de Cluny et on passe les cols de la Croix de Montmain, des Quatre Vents, de la Percée, de la Croix, de la Pistole, de Brancion, des Chèvres, de Navois, de Beaufer et de la Préole. Et on rentre par Lugny et Azé. Belles petites routes vallonnées. Ambiance champêtre. Jolis villages aux maisons de pierre blanche.
00:00:00 • Pas de Magnan depuis Rousset (460m)
Si on part vraiment du village de Rousset, la distance est un peu plus longue que celle indiquée ici. Et puis ça permet aussi de tourner un peu les jambes avant d'être dans le dur. A la Pierre du Moulin, la route s'en va droit dans la pente pour venir buter contre la paroi rocheuse où elle bifurque subitement sur la gauche. Adieu les vignes, bonjour les cailloux ! C'est parti pour deux kilomètres très ardus. Il faut gagner le rebord de la Barre du Cengle. C'est un effort bref, mais qui vaut le coup, car une fois en haut, on a une vue dominante sur la plaine et une vue rapprochée des falaises de la Sainte Victoire.
00:00:00 • Pas de Magnan depuis Le Tholonet (460m)
Ce n'est absolument pas un col pénible à grimper, en dépit de la présence d'une double épingle à mi-parcours. Ici, ce qui retient l'attention c'est bien sûr la Montagne Sainte Victoire que l'on longe par sa face sud. J'ai aussi bien aimé la vue dominante sur la plaine agricole quand on est au Pas de Magnan.
00:00:00 • Col de la Madeleine depuis Malaucene (458m)
Il y a un petit coup de cul pour sortir de Malaucène où ça circule beaucoup. Et puis quand on tourne à gauche, direction Bédouin, ça devient le royaume des cyclistes. Ce col de la Madeleine est juste une mise en bouche avant le Ventoux. On roule sous les chênes et les pins si caractéristiques de la Provence.
00:00:00 • Col de la Madeleine depuis Bedoin (458m)
Est-ce utile de mentionner ce col lorsqu'on redescend du Ventoux ? Les efforts demandés sont tellement disproportionnés ! Entre pinède et vue plongeante sur la plaine, on peut tout de même apprécier l'ambiance provençale.
00:00:00 • Col de Matafelon depuis Thoirette (454m)
On quitte les berges de l'Ain pour franchir un verrou rocheux sur une route très passante. Le col est à côté de l'église du village de Matafelon.
00:00:00 • Côte de Château-Chalon depuis Voiteur (450m)
En quittant Voiteur, la route s'en va musarder dans les vignes par une pente somme toute modérée. On arrive au village de Château-Chalon qui semble endormi. Faut-il prévoir la visite d'une cave pour en découvrir les secrets ? Superbe belvédère sur la vallée de la Seille.
00:00:00 • Col de Navois depuis d215 mancey 71 (448m)
C'est ce qu'on appelle une bonne grimpette. Pas long, mais costaud, d'un côté comme de l'autre !
00:00:00 • Bocca di Marsolinu depuis Suare (443m)
Je suis parti de Calvi. On dépasse l'aéroport, et quelques kilomètres plus loin, on bifurque sur la droite pour grimper dans une ambiance solitaire vers la Bocca di Marsolinu. Dès lors, ça devient une véritable route de montagne, avec des pourcentages qui avoisinent les 10%. Belles vues sur la côte et la plaine agricole.
00:00:00 • Col de Lizarrieta depuis Sare (442m)
Je roule habituellement le matin pour échapper aux grosses chaleurs. Mais pour une fois, je suis venu en fin d'après-midi. Il y avait un grand silence, une solitude magistrale. Je suis resté un petit moment au sommet pour goûter à cette paix.
00:00:00 • Col des Labourons depuis Le Fief (436m)
En partant du Fief, on remonte tranquillement un petit vallon plutôt boisé. C'est en quittant la route du col de Durbize que l'on rentre dans les vignes. La vue au col vers la plaine de Saône et sur les coteaux conquis par le vignoble est vraiment magnifique. A faire en toute saison pour le plaisir des yeux !
00:00:00 • Col des Gainons depuis Col des Astauds (435m)
Curieuse idée que de décrire le col des Gainons par son versant le plus anodin, alors qu'il aurait été plus judicieux de le présenter par le versant qui monte de la vallée du Toulourenc. Ici, c'est une descente en forêt de 1,5 km, puis une douce remontée dans un paysage fermé.
00:00:00 • Col de la Croix des Angoulures depuis Treffort Cuisiat (430m)
Une montée avec pas mal de S (d'où le nom montée des Esses ?) et de jolis points de vue sur Treffort au début. La pente est très régulière et la circulation peu importante. Bref, c'est la route idéale pour le vélo, à faire et à refaire !
00:00:00 • Col de Ste Anne depuis La Roque-d'Anthéron (425m)
Voilà un petit col bien modeste et bien secret mais qui réserve une belle surprise avec ses 21% annoncés à l'approche du sommet. La sortie de La Roque d'Anthéron où les maisons vont de plus en plus loin dans la forêt, n'est pas très agréable car la route est défoncée et redescend plusieurs fois. Ensuite, on remonte un étroit vallon jusqu'à ce que soudain... J'étais prévenu par les panneaux, mais c'est franchement difficile. Un coup à droite, un coup à gauche. Je zigzague et pose pied à terre. Il me faut du temps pour retrouver mon souffle. Je marche un peu et me remets en selle dès que je peux. Ouf, le sommet est là ! J'ai pris la petite route qui indique les monuments aux héros et martyrs de la Résistance. Elle monte beaucoup plus paisiblement et offre un super belvédère sur l'itinéraire parcouru comme en témoigne ma photo.
00:00:00 • Col des Chèvres depuis d215 collonge 71 (419m)
Quel que soit le côté par lequel on grimpe au col des Chèvres, on voit deux chevrons sur la carte Michelin. Il faut donc s'attendre à appuyer sur les pédales. Mais ce sera un effort assez court, puisque d'un côté comme de l'autre, on a moins de 2 km d'ascension. Ça pimente un peu le circuit où les autres cols sont vraiment gentils.
00:00:00 • Col du Babaou depuis Bormes les mimosas (416m)
Passé le col de Gratteloup, la petite route exposée plein sud s'en va en surplomb de la vallée du même nom, jusqu'au col de la Mouillère d'Aubet (217 m), après quoi elle s'orientera vers le nord. Il y fait particulièrement chaud l'après-midi, même au printemps. Le parcours est assez roulant, ce qui permet à de nombreux cyclistes de venir tester leurs capacités de champions. Un bon kilomètre avant le sommet, la route s'aplanit et on a un très beau panorama direction nord-ouest avec plusieurs crêtes montagneuses successives. Elles sont toutes couvertes de forêts, comme les versants les plus proches de nous. Le passage du col n'est pas du tout le point d'orgue de cette route sinueuse mais paisible.
00:00:00 • Col du Babaou depuis Collobrière (416m)
Le nom de ce col m'amuse et j'ai envie d'imiter Stromae pour le chanter : "Baba où, Baba où t'es ?" Dans le Massif des Maures ! Si vous partez avec l'intention de compter ses virages, je parie que vous serez bien vite dans l'incapacité de dire où vous en êtes, tellement il y en a. Cette route ne fait que tourner. Il n'y a pas cinquante mètres de ligne droite. Cette sinuosité a cependant un avantage, celui de nous faire progresser sur une pente modérée, si bien que l'on pédale toujours avec un certain entrain. Mais on reste constamment en forêt, et de ce fait, on n'a même pas le loisir de se divertir avec un paysage attrayant, pas même au col !
00:00:00 • Col de Trélis depuis Le Martinet (415m)
Venu ici en octobre pour ne pas affronter les grosses chaleurs. Belle montée forestière.
00:00:00 • Col de Bane depuis Col du Puech (414m)
On pourrait faire débuter la montée de Lasalle. C'est roulant au début et ça se termine beaucoup plus sèchement dans les 500 derniers mètres.
00:00:00 • Col de Bane depuis Anduze (414m)
La partie la plus pentue est incontestablement la sortie d'Anduze sur environ deux kilomètres. On est sur une route cévenole typique avec couvert forestier et beaucoup de virages.
00:00:00 • Charnay depuis Morancé (412m)
Tourné vers la plaine de Saône ce versant est plus ouvert que celui d'Alix. On voit au loin le Mont Verdun et sa boule. La montée n'est pas négligeable avec quelques virages et de petites rampes, notamment sur la fin.
00:00:00 • Charnay depuis Alix (412m)
Voici une charmante petite route qui nous conduit à un village perché aux jolies maisons de pierres jaunes. Au soleil couchant, la façade du château qui fait office de mairie est magnifique. A proximité d'une entreprise viticole, peu avant de passer entre les murs, des ouvriers agricoles ont salué mon passage en levant le pouce et j'ai entendu l'un d'eux dire "Toi, tu as deux cœurs !"
00:00:00 • Col de Taillude depuis Collobrieres (411m)
Je ne peux pas dire que la montée au col de Taillude soit éprouvante. Mais elle demande tout de même un petit effort, surtout en début de journée, au départ à froid. La route est bucolique à souhait. Quel plaisir d'entendre pépier les oiseaux ! Cela devient rare ! Le col est précédé par celui du Boulin (385 m), avec une très légère dépression entre les deux. Lorsqu'on bascule sur le versant Grimaud, on reste dans cette même ambiance forestière, jusqu'au moment où on atteint le col du Périer (350 m) d'où l'on aperçoit très fugitivement le Golfe de St Tropez.
00:00:00 • Col de Taillude depuis L'Amiralité (411m)
Sur ce versant est du col, la vue est plus dégagée que sur le versant ouest, du moins au départ. La route est bordée de vieux chênes aux troncs et à la ramure tourmentée. On va peu à peu gagner de la hauteur et la route va progressivement s'élever au-dessus d'un ravin, jusqu'à atteindre le col du Périer (350 m) d'où on a une vue fugace sur le Golfe de St Tropez. Un peu plus loin, on rencontre le lieu-dit Capelude qui est le seul endroit de la montée où on aperçoit quelques prés verts. Encore quelque coups de pédales et le col de Taillude est franchi. Ça a été un bonheur de rouler sur cette petite route sans être embêté par les voitures. Si près de la côte et si solitaire. J'en suis tout étonné !
00:00:00 • Col de Saint-Saturnin depuis Chambery (409m)
Le col de St Saturnin est en pleine campagne, bien que situé à moins de trois kilomètres des tours de Chambéry-le-Haut. De là, on a une très belle vue sur la Croix du Nivolet. En partant de la gare de Chambéry, on a une bonne petite grimpette à se coltiner. Et ce n'est pas très agréable dans le flot de la circulation. On passe devant l'église de Lemenc qui a la crypte la plus ancienne de Savoie. Arrivé au supermarché U, il faut prendre à droite et on suit alors la route de St Saturnin. Après le hameau de la Croix Rouge, on se dirige vers la falaise où nous attend une belle bosse. Les 500 derniers mètres avant le col sont tout plats. Le passage de ce col a sans doute le mérite de nous faire découvrir un itinéraire secondaire que nous n'emprunterions peut-être pas autrement.
00:00:00 • Col de la Roche depuis Saint Just (401m)
J'aime bien le parcours entre Ceyzériat et Bohas où, dans un premier temps, la route et la voie ferrée se disputent l'avantage du terrain. Quant au col de la Roche, on s'en approche, par une succession de montées et des descentes, sans trop deviner où il se trouve, en particulier à cause d'un couvert forestier assez dense. Il n'a rien de très spécifique, si ce n'est qu'il est enserré entre deux petites falaises.
00:00:00 • Col de la Roche depuis Bohas (401m)
Si on part de Serrières sur Ain, on a une belle petite montée de plus de 150 m de dénivelé à affronter sur environ 2 km. Ce n’est pas rien ! Ensuite, après la traversée d’Hautecourt, c’est du gâteau.
00:00:00 • Col du Bois Clair depuis Sologny (394m)
Au col du Bois Clair passent la ligne TGV, la voie express et... l'ancienne route. Autant dire que l'on n'est pas en pays perdu. Cependant, on est relativement au calme, sur une large route qui ne présente aucune difficulté. Attention aux rafales de vent qui peuvent nous déporter !

Si on vient de Cluny, attention à ne pas s'engager sur la voie express, mais bien suivre la signalisation qui fait monter par la D17, avec quelques lacets.
00:00:00 • Col du Grand Caunet depuis La Ciotat (394m)
Ce n'est pas ma montée préférée, loin de là ! Pourquoi ? Parce qu'il faut bien de la volonté et du courage pour aborder la traversée de La Ciotat, puis Ceyreste à peu près démunie de bande cyclable. Toute la traversée supérieure du village de Ceyreste est une très longue rampe où on est pris dans le flot des voitures et des camionnettes (heureusement que la route est interdite aux poids lourds à fort tonnage !). Franchement je me suis senti en insécurité tout le temps. Passé le village, on entre en forêt sous les pins et l'ambiance est tout de suite différente. Ça tourne beaucoup, mais sur une pente amoindrie. L'arrivée au sommet n'offre pas de vue particulière. La route se poursuit sur un long faux-plat. On peut tourner à gauche pour rejoindre le col de l'Ange (217 m) en descente.
00:00:00 • Col de Valdingarde depuis Roquebrune sur Argens (392m)
Voici un col où je ne suis pas prêt de revenir ! Dégueulasse ! Un rallye auto s'y était déroulé la veille. Des traces noires de pneus marquaient le sol dans les virages à l'approche de Roquebrune. Un bitume complètement dégradé. Des crevasses partout. Comment profiter du paysage s'il faut sans cesse surveiller où on met ses roues ? Un paysage d'ailleurs peu engageant, d'une infinie monotonie. Les arbres suspendus au-dessus du ravin ont bien de la peine à croître sur ce sol pierreux. L'espoir de voir la mer une fois arrivé au sommet ne fut même pas récompensé. Les entrées maritimes, comme disent les météorologues, cachaient tout dans un voile de brume opaque. Cette déception me ferait presque oublier de mentionner la découverte de l'aqueduc des 25 ponts, tout près du départ !
00:00:00 • Col de Suzette depuis Malaucene (392m)
Après le col de la Chaine, la route dévale en virages très serrés sous la falaise. Mais il serait dommage de foncer sans prendre le temps d'admirer le panorama extraordinaire sur les Dentelles de Montmirail. Après avoir franchi un petit pont, la montée reprend, mais sans commune mesure avec celle du col de la Chaine. On débouche un peu au-dessus du village de Suzette. C'est peut-être là qu'on a le plus beau point de vue sur les dentelles de pierres et le vignoble qui occupe une large partie du versant. Ici, je me réjouis de ma chasse aux cols qui me permet de découvrir ces lieux admirables et dont j'aurais pu ne jamais soupçonner l'existence par ailleurs.
00:00:00 • Col de la Rousse depuis Meillonnas (391m)
Il est dans le prolongement du col de France d'où on le repère très bien. Nous avons une longue ligne droite descendante, puis une épingle très douce dans les prés, et une jolie petite rampe plus boisée pour finir. Du col de la Rousse, on repère très bien le col de France et la route qui nous y emmène. Pas de panneau pour signaler son emplacement, mais on devine bien qu'on l'a franchi puisque la route redescend vite vers Simandre sur Suran.
00:00:00 • Col de Veaux depuis Veaux (386m)
Le col de Veaux est à un carrefour de routes, au pied d'un lotissement, ce qui ne lui confère pas vraiment fière allure. Quand on vient de Mollans, on a 500 m très pentus depuis le croisement des routes. Quand on vient de Montbrun, on est en surplomb de la rivière du Toulourenc avec de magnifiques paysages et sur la fin ça monte un peu avant de redescendre. Enfin, quand on vient de Malaucène, on plonge vers le Toulourenc et de là, la remontée est assez pénible, sur une route étroite.
00:00:00 • Col du Loup depuis Haulmé (383m)
C'était la première fois que je venais rouler dans les Ardennes et je me demandais un peu si les côtes de Meuse étaient aussi difficiles qu'on le dit parfois.

Franchement, depuis Nouzonville, le col du Loup n'est pas difficile, même sous la pluie. Je regrette juste de ne pas voir la rivière.

Au col, je descends vers Haulmé, avec l'intention de "gravir" le col du Liry : 1,7 km bien pentu, puis je bascule sur Bogny-sur-Meuse, à la fois pour voir la rivière et pour remonter par l'autre versant qui est de même longueur et donc de même pourcentage. Et me voilà de nouveau en direction du col du Loup que je débute au village de Thilay. C'est un peu plus soutenu que depuis Nouzonville, mais ça reste très roulant. Pour conclure cette journée dans les côtes de Meuse, je peux dire que si les montées sont parfois raides, elles ne sont jamais bien longues.


00:00:00 • Col du Rédarès depuis Saint Hippolyte du Fort (381m)
Montée peinarde qui peut se faire tranquillement, même après un circuit de plus de 80 km. Situé sur un rond-point, le col du Rédarès permet aussi d'accéder au col de la Bantarde à l'ouest, ou aux cols de Paillès, de la Tourte et de Puech à l'est.
00:00:00 • Col de Llauro depuis Fourques (380m)
Monté en plein midi, un jour de canicule : ça ne s'oublie pas ! En venant de Fourques, si on passe par Tordères, on peut ajouter un col à son palmarès : coll de las Baques.
00:00:00 • Corniche des Crêtes depuis Cassis (380m)
Lors d'un séjour printanier sur la côte, j'ai pris le vélo, histoire de faire quelques petites mises en jambes. Tandis que le reste de la famille prenait le bateau pour visiter les calanques, je suis parti sur la corniche des crêtes à vélo. Maman, misère ! Quelle idée de me lancer sur ce mur sans avoir roulé auparavant ? Quelle idée de me lancer sur cette corniche sans aucune information à son sujet ? Épouvantable ! Les 300 mètres qui précèdent le Pas de la Colle sont un calvaire pur. Heureusement que ça ne dure pas des kilomètres. Et heureusement qu'au belvédère des calanques on est récompensé par un des plus beaux panoramas qui soit de toute la côte. Je ne suis pas prêt d'oublier cette escapade côtière, aussi bien par ce qu'elle m'a fait souffrir que par ce qu'elle m'a permis d'admirer !
00:00:00 • Corniche des Crêtes depuis La Ciotat (380m)
J’ai pris tout spécialement mes quartiers à La Ciotat pour être au départ de la route des Crêtes. Que vois-je sur un panneau routier ? « Route des Crêtes fermée ». L’hôtelier m’explique que c’est le cas quand le vent souffle fort pour éviter les incendies. Mais que demain peut-être… Indécis, je me dirige vers la route des crêtes. Ah, voici un panneau qui indique « Route des Crêtes ouverte » Ouf ! Mais le suivant maintient « Route des Crêtes fermée » C’est à devenir dingue ! Je décide de ne plus lire ces informations fantaisistes et de monter quoi qu’il en soit. Il ne faut pas longtemps pour que la pente se manifeste rudement. La longue rampe sous les pins fait bien mal aux jambes. Et c’est ainsi que très vite je domine le port de La Ciotat et son îlot rocheux baptisé « Île Verte ». Quelques virages plus loin, c’est la montagne qui attire mon regard avec ses formations rocheuses tourmentées. La fin de la montée se laisse deviner dans ce vaste espace où la notion d’horizontalité a disparu. Je suis déjà fourbu. Voici enfin le moment tant attendu où je peux voir la mer, les calanques au loin, et le long ruban de la route qui s’en va par moultes épingles. Après avoir contemplé ce panorama exceptionnel, je me lance dans la seconde partie de cet itinéraire, beaucoup plus facile car en descente la plupart du temps. Les voitures de sport semblent vouloir rivaliser en nombre avec les cyclistes et les joggers. Peut-on rêver meilleur décor pour une inoubliable photo ? Me voici enfin au Pas de la Colle, déjà évoqué lors de ma montée depuis Cassis. Un panneau indique une déclivité de 30%. Je descends à pied, ce qui me laisse le loisir d’admirer la vertigineuse falaise de Cap Canaille. Ainsi s’achèvent 14 km de bonheur cyclo touristique.
00:00:00 • Col de la Serre depuis Bessas (371m)
Nous sommes en Ardèche méridionale. Ce col est un peu isolé. Il est court, mais costaud.
00:00:00 • Col de la Serre depuis Beaulieu (371m)
Tout aussi raide que par l’autre versant. L’activité agricole semble plus prospère de ce côté de la montagne de la Serre.
00:00:00 • Col de France depuis Meillonnas (371m)
Pourquoi col de France ? Si on regarde la carte IGN, on découvre qu'il y a un peu au-dessous du col, à l'écart des routes d'accès, un lieu-dit qui porte ce nom. Quand on est au col de la Rousse, si on regarde vers l'ouest, on remarque bien l'échancrure du col de France sur la ligne de crête du petit massif montagneux. Mais ce n'est pas un col pénible à gravir, puisque quel que soit le village par lequel on l'aborde (Jasseron, Meillonnas, Montmerle ou Drom), on peut toujours rouler sur le grand plateau.
00:00:00 • Lachassagne depuis Anse (369m)
Je me suis garé sur le parking à côté du jeu de boules et j'ai demandé aux joueurs si la route qui montait là était bien celle de Lachassagne. Ils m'ont répondu oui. Je me suis donc engagé et me suis retrouvé après quelques centaines de mètres sur une pente infernale qui fendait le coteau en ligne droite. Une horreur ! D'autant plus pénible qu'inattendue ! J'ai cru que mon cœur éclatait ! Arrivé sur le replat des Graves, j'ai pu me retourner et voir Anse à mes pieds. Vertigineux ! La suite ne fut qu'une formalité et je suis arrivé à Lachassagne par le haut. La prochaine fois, j'étudierai la carte avant de partir !
00:00:00 • Col de Champ Paga depuis Le Barroux (366m)
Une petite montée facile dans un paysage provençal préservé et sur une route propice au vélo puisqu'il y a peu de voitures. De l'autre côté, le petit village de la Roque Alric exposé aux rayons du soleil matinal mérite un petit arrêt juste pour le plaisir des yeux.
00:00:00 • Col de la Serra depuis Tollare (361m)
C'est le col le plus septentrional du Cap corse. Autant dire que la vue sur la côte et sur la mer est exceptionnelle. Je suis monté depuis Macinaggio, en passant par le col St Nicolas. La montée est assez facile pour quelqu'un qui à l'habitude de rouler. Je ne cessais de penser à cette position géographique si particulière et à la chance que j'avais de pouvoir faire le tour du Cap corse à vélo. En dehors de ce positionnement si atypique, je ne peux pas non plus oublier la postière du village d'Ersa qui passait un savon mémorable à un type qui avait dû venir l'importuner une fois de trop. Contrairement à ce que l'on croit, les hommes ne font pas toujours la loi sur l'île de beauté...
00:00:00 • Col de Tredudon depuis La Feuillée (361m)
Je suis parti de Huelgoat, sous un ciel incertain comme il sied souvent en Bretagne. Cela m'a valu de monter dans une ambiance brumeuse propice à l'évocation des esprits malins. Il faut dire que l'émergence de la centrale nucléaire de Brennilis n'a rien de très engageant. Mais heureusement, le regard ne porte pas dans cette direction, mais vers le Roc Trevezel et les rochers caractéristiques des Monts d'Arrée et le pourpre de ses bruyères. Le vent qui forcissait à l'approche du sommet apportait la touche marine que l'on aime respirer ici. J'ai cherché à deviner la côte du regard, mais la nébulosité m'en a empêché. J'ai alors pris la direction de Commana pour voir l'allée couverte.
00:00:00 • Col de Banyuls depuis Banyuls (357m)
Encore un col à 300 m d'altitude qui m'a piégé ! (Le premier c'était le col de Légaré au Pays Basque). Les premiers kilomètres sont très faciles, au milieu des vignes et des plantations. On dépasse le musée Maillol. On devine un sol pierreux. Devant, des croupes dégarnies. Et puis tout soudainement, à moins de deux kilomètres du but, la route se dresse sauvagement à plus de 12 %, sans répit jusqu'en haut. Quelle surprise ! Nous sommes à 10 km de la mer, mais elle semble bien loin.
00:00:00 • Col des Brousses depuis Saint Florent sur Auzonnet (354m)
On ne monte pas très haut, mais le départ dans le village de St Florent est vraiment casse-pattes !
00:00:00 • Col des Brousses depuis Meyrannes (354m)
Le passage à Molières-sur-Cèze a été un choc : voilà un village très représentatif de ce qu'est l'abandon industriel dans notre pays. Ça fait mal de voir ça ! Du coup, j'étais un peu sonné pour pédaler sereinement. Heureusement qu'il ne culmine qu'à 354 mètres !
00:00:00 • Col de Brancion depuis d14 depuis le menhir 71 (354m)
Vraiment tout simple ! On peut s'arrêter pour visiter le site médiéval. Dans ses mémoires, Simone de Beauvoir raconte sa visite à Brancion, à vélo, dans les années 1930.
00:00:00 • Col de Barbe Bleue depuis Anneyron (352m)
En partant d'Anneyron, on est dans la plaine et on voit bien qu'il va falloir grimper un peu pour passer le sommet boisé qui est devant nous. C'est une petite route de campagne, idéale pour le cyclotourisme. On peut ensuite poursuivre jusqu'à Hauterives pour voir le Palais Idéal du facteur Cheval.
00:00:00 • Col de Barbe Bleue depuis Mantaille (352m)
Je suis passé par-là à l'occasion de la semaine fédérale 2001, en partant de Crest pour la journée dans la Drôme des collines. En venant d'Albon, on monte droit sur le col après avoir dépassé la tour, dans un environnement caillouteux.

Dix ans plus tard, je suis monté depuis Mantaille. Par ce versant, Barbe Bleue a tous les attributs d'un col (route sinueuse, à flanc de coteau, avec parapet ou bornes de protection), même si la distance et le dénivelé sont faibles.
00:00:00 • Col de Vignon depuis D74 (352m)
La montée dans les pins maritimes a son charme. Une fois quittée la route de La Garde Freinet, on suit une longue ligne droite au milieu des vignes. Et puis brusquement, la route se cabre pour affronter résolument le chainon montagneux dans une succession de virages sévères et en forêt jusqu'au hameau de La Moure. Le final est presque plat. Le col ne retient pas l'attention. Mais si on bascule quelques centaines de mètres en direction de Plan la Tour, on peut voir le Golfe de St Tropez au loin.
00:00:00 • Col de Vignon depuis Le Plan de la Tour (352m)
Depuis Plan de la Tour, les trois premiers kilomètres sont habités et plantés de vignes; les trois derniers kilomètres sont entièrement forestiers, avec une dominante de chênes verts. Dans cette partie, quand on regarde vers le haut, on est un peu surpris de voir un relief aussi bien affirmé devant nous. A l'approche du col, on peut voir le Golfe de St Tropez au loin, et on a tout loisir de se dire que l'on est bien mieux ici au calme que dans la cohue touristique.
00:00:00 • Col de Légarré depuis Espelette (349m)
Nous sommes en juillet 2011, en vacances au Pays-Basque. Je dis à ma femme que je vais faire un petit col de rien du tout, qui dépasse à peine les 300 mètres. Je viens d'Itxassou, ignorant de ce qui m'attend, n'ayant pas pour habitude de lire les descriptifs avant de grimper les cols. Tranquille au début, la route se cabre soudain. Je dois me dresser sur les pédales. La vache ! Dur comme ça je ne me souviens pas. Accroche-toi. Je zigzague, jette un œil vers le haut. Ça n'a pas l'air de finir vite ce mur. Et patatra ! J'ai juste le réflexe de décrocher la pédale pour ne pas tomber. Et je finis les cent derniers mètres à pied. Une humiliation !

Je bascule vers le Pas de Roland et poursuis vers le col de Méhatché, lui aussi très difficile. Mais j'ai ma fierté et cette fois, je ne mettrai pas pied à terre. Pour le retour, je ferai le col Légarré par Harlepoa, et cette fois j'arrive en haut sur le vélo !

A mon retour, ma femme me demande comment s'appelle ce satané col. "Légarré ? On voit bien à ta tête que tu t’es égaré !"
00:00:00 • Col de Puech depuis Saint Bonnet de Salendrinque (348m)
Il faut savoir que le col est situé au croisement des routes D122 et D 21, près de la champignonnière, car il n'y a pas de panneau et il ne se distingue pas à l'œil. On n'a pas l'impression de passer un col. Plus loin, les cols de Bane d'un côté ou de la Tourte, de l'autre sont plus remarquables.
00:00:00 • Col Saint-Michel depuis Mollans sur l'Ouveze (347m)
Ça fait toujours plaisir d'ajouter un col à sa liste, mais franchement celui-ci s'invite un peu facilement. Depuis Mollans, on emprunte la route principale, heureusement équipée d'une bande cyclable. Au passage, le village de Pierrelongue attire l'œil avec son église monumentale.
00:00:00 • Pas d'Ouillier depuis Cassis (347m)
De Cassis au Pas de Bellefille (195 m), où on rejoint la route qui monte de La Ciotat, il n'y a pas de bande cyclable et on doit subir la pression des autos toujours pressées. Ensuite, il reste 4 km munis d'une bande cyclable, véritable cimetière à chenilles en cette mi-mars. Je me sens davantage en sécurité. Mais l'ambiance n'est pas folichonne, avec la rumeur de l'autoroute proche, et l'accélération ou le freinage des voitures qui voudraient rouler comme si la route ne se présentait pas avec une série de virages sévères. Il y a quelques petits à coups dans la pente qui finissent par me faire mal aux jambes (c'est aussi la suite des efforts consentis sur la route des crêtes). Juste avant d'atteindre le col, j'ai le plaisir de redécouvrir La Ciotat au loin.
00:00:00 • Col de Brouilly depuis Quincié-en-Beaujolais, D37 (333m)
On est au cœur du vignoble Beaujolais. Je n'ai pas l'habitude de rouler dans un tel paysage. C'est tout de même beau toutes ces parcelles entretenues avec abnégation. Arrivé au col, mon regard se porte vers le Mont Brouilly que j'ai bien sûr envie d'escalader.
00:00:00 • Côte de Menez - Hom depuis Pentrez Plage (330m)
Si on grimpe depuis Pentrez-Plage, on tourne le dos à la mer pour escalader le Menez-Hom. Sur cet itinéraire, il y a deux passages plus brusques, et surtout les deux derniers kilomètres qui conduisent au sommet par une route rectiligne et balayée par le vent. De là-haut, vue exceptionnelle sur la presqu'île de Crozon et la baie de Douarnenez. Sans oublier la lande fleurie !
00:00:00 • Col de la Gineste depuis Marseille (326m)
Je ne pouvais pas séjourner à Cassis sans faire le col de la Gineste ! Le plus pénible fut de sortir de la ville de Cassis avec ses maudites voies de circulation où on roule entre deux murets de ciment. Rien n'est pensé pour les cyclos, hélas ! Une fois sur le plateau dénudé, c'est un pur moment de bonheur. Être près de la mer et suffisamment en hauteur pour pouvoir bénéficier de beaux coups d'œil sur la côte. Et puis goûter à l'ambiance aride de la garrigue. Le Midi tel qu'on l'aime ! Passé le col de la Gineste, je suis descendu vers Marseille jusqu'au rond-point de Mazargues et puis je suis remonté. Je dois dire que j'ai été agréablement surpris par cet itinéraire. Ça se monte sans peine et on retrouve vite la nature. Une belle découverte qui me donne vraiment envie de revenir, en espérant qu'à Cassis on aura pensé aux cyclistes...
00:00:00 • Col d'Ibardin depuis Vera de Bidasoa (317m)
Pour moi qui viens des Alpes, c'est presque un événement que de venir dans les Pyrénées, et qui plus est, du côté espagnol. Je suis très content de pouvoir faire la boucle Ciboure-Sare-col de Lizuniaga-Vera de Bidasoa-col d'Ibardin-Ciboure. Même si on n'est pas à une altitude élevée, on est dans une ambiance montagnarde et forestière. Et de ce côté, on peut vraiment parler de montée bucolique !
00:00:00 • Col d'Ibardin depuis Urrugne (317m)
Juillet 2011. En vacances à Ciboure, j'en profite pour découvrir les cols du secteur (pendant que madame et les filles sont à la plage). Je suis donc très content de partir de l'altitude zéro et de grimper vers les sommets. Mais que se passe-t-il donc sur cette petite route ? Je n'arrête pas de me faire doubler par des voitures. Où vont-ils donc tous ? Moi qui croyais être peinard me voilà coincé dans un trafic incessant. Bon, l'essentiel c'est d'arriver en haut sain et sauf et pour une fois on ne dira pas dans un cadre bucolique.
00:00:00 • Col du Testanier depuis La Napoule (311m)
Il ne faut pas monter au col du Testanier dans l'idée de voir la mer de là-haut, ni même en cours de route. Sitôt sorti de Mandelieu on entre dans les reliefs et la végétation typiques de l'Estérel avec ses rochers bruns-rouges. C'est en entrant dans le département du Var que la pente est la plus soutenue sur trois bons kilomètres. Une fois passé St Jean de Cannes, on a une succession de petites descentes suivies de brèves remontées, avec le village des Adrets de l'Estérel qui s'étend sur tout le coteau à notre droite. Après le col du Logis de Paris, le final est un régal, car tout plat. Pour la vue sur la mer, il ne faut pas hésiter à grimper au Mont Vinaigre, dont on voit l'antenne depuis le col du Testanier.
00:00:00 • Col de Beaufer depuis D482 / D14 (303m)
Je suis content de voir des photos avec les indications du col, car autant qu'il me souvienne, je n'ai pas vu de panneau sommital pour signaler ce col sur la route qui relie Tournus à Brancion. Il faut dire qu'on n'a pas vraiment l'impression d'avoir franchi un col. A grimper en toute saison !
00:00:00 • Col de l'Aubret depuis Monoblet (295m)
A glisser dans une boucle Anduze-St Hippolyte du Fort-Lasalle-Anduze que l'on peut faire dans un sens, puis dans l'autre. On pourra ainsi comparer la difficulté.
00:00:00 • Col de Travillargues depuis Anduze (277m)
La sortie d'Anduze est vraiment pentue et sinueuse. Il faut s'extirper de la vallée du Gardon pour gagner le plateau ! Mais ce ne sont que trois kilomètres d'ascension. Il y a bien pire. Aucun panneau ne signale ce col.
00:00:00 • Col de la Préole depuis plottes 71 (270m)
Le col est mentionné sur la carte Michelin, mais pas sur la route. On peut dire qu'il marque la limite entre vignoble côté sud (Chardonnay) et élevage côté nord (vaches charolaises). A faire toute l'année !
00:00:00 • Col de Toullaeron depuis Gourin (266m)
Depuis Gourin, c'est une montée tranquille dans le paysage bocager caractéristique de la Bretagne du centre. Depuis Châteauneuf-du-Faou, la montée est plus casse-patte avec quelques bosses assez raides. Au retour, je me suis fait un petit plaisir en empruntant le chemin de halage qui longe le canal de Nantes à Brest entre Kerfranc et Châteauneuf-du-Faou.
00:00:00 • Col de la Bataille depuis Estagel (265m)
Je me suis offert une petite escapade dans les Corbières, alors que les dames étaient à la plage à Barcarès. Ça m'a permis d'enchaîner plusieurs petits cols et de découvrir les orgues de Ille-sur-Têt en redescendant sur l'autre versant.
00:00:00 • Col du Débat depuis Cairanne (254m)
Voici une très jolie petite montée au milieu des vignes avec deux douces épingles sur la fin qui permettent d'avoir un regard rétrospectif sur Cairanne et son église posée sur une petite hauteur. A faire en début de saison pour ne pas subir l'insolation.
00:00:00 • Col du Débat depuis Saint Roman de Malegarde (254m)
Sur ce versant, la montée est un peu plus étirée que par Cairanne, avec toujours des vignes à l'horizon. C'est vrai que le vent souffle à son aise ! Jolie vue sur Tulette au loin.
00:00:00 • Col de Lizuniaga depuis Sare (250m)
C'est un col tout plan-plan. Eh bien moi, j'aime bien les cols tout plan-plan. La route est ombragée. On voit de jolies maisons basques blanches et rouges. On flâne. Le pied, quoi !
00:00:00 • Col de Paillas depuis D61 / D93 (248m)
Je suis parti de la plage de Pampelonne pour monter à Ramatuelle. Bonheur de pédaler en ces lieux si évocateurs. Envie d'aller voir la tombe de Gérard Philipe, avec en moi le souvenir d'une lecture de jeunesse "le temps d'un soupir" écrit par sa femme, Anne Philipe. J'avais presque oublié que Ramatuelle est un village perché et que pour l'atteindre, il faut fournir un certain effort. A cela s'ajoutant la recherche de l'itinéraire dans les encombrements de la circulation estivale, et tout devint alors plus difficile. Chaleur. Transpiration. Rudesse de la pente. Était-ce bien nécessaire de me balader là avec mon vélo ? Je n'eus plus qu'une envie : foutre le camp de là, atteindre ce putain de col et filer ailleurs.
00:00:00 • Col de Paillas depuis D559 (248m)
Je ne pensais pas qu'il fût si difficile. La route n'est pas en bon état et il y a de brusques ressauts. J'ai déraillé en voulant changer de développement, ce qui m'a valu une belle gamelle.
00:00:00 • Col de Crémant depuis Bailly (206m)
Le col de Crémant est le seul col du département de l'Yonne. Il débute sur les rives de l'Yonne, à Bailly et par une succession de trois lacets il nous conduit au-dessus de la falaise, au milieu des vignes. Il n'est pas long (moins de un kilomètre), mais demande un effort intense, surtout au début dans les virages. La route se poursuit, en très mauvais état, au-delà du col pour rejoindre St Bris le Vineux.

Je l'ai trouvé beaucoup plus facile que son presque voisin de Cöte-d'Or, le col de la Croix de l'Ormeau.
00:00:00 • Col de Gratteloup depuis Bormes les mimosas (192m)
Pas marrant à faire à cause de la circulation et des virages incessants. Par contre, une fois au col on a le choix de filer tout droit vers St Tropez, de tourner à gauche pour aller sur la route bien plus tranquille du col de Babaou, ou de tourner à droite vers le col de Caguo Ven pour ensuite faire la route des crêtes jusqu'au Canadel.
00:00:00 • Col de Pinodieta depuis Ainhoa (176m)
Le col en lui-même ne laisse pas de souvenir. Ce n'est qu'une très légère élévation dans les collines basques, entre deux villages très connus : Espelette et Aïnhoa. On l'empruntera donc pour aller découvrir ces villages remarquables.
00:00:00 • Col de Pinodieta depuis Espelette (176m)
Voilà un col qui fournit une bonne mise en jambes, avant de tâter à du plus costaud. Il a aussi le privilège de relier deux villages basques très attractifs Ainhoa pour ses belles maisons et Espelette pour... son piment.
00:00:00 • Col de Saint-Ignace depuis Ascain (169m)
Premier col sur notre traversée intégrale des Pyrénées, de St Jean-de-Luz à Rivesaltes. St Ignace est une petit grimpette, mais dans un flot de voitures incessant. Espérons qu'il n'y aura pas autant de trafic sur les cols suivants que sur celui-ci.
00:00:00 • Col de Saint-Ignace depuis Sare (169m)
Le col de St Ignace est le point de départ du train de la Rhune. Il y a donc affluence près de la gare. Le cycliste doit être vigilant s'il ne veut pas finir sous une auto ou bousculé par un piéton. Depuis Sare, c'est une gentille petite montée au sommet de laquelle on peut découvrir la côte basque.
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