Carte
03:00:00 • Rako • Commentaire publié le 12/07/2020
Quelle aventure !

Nous l'avons monté dans des circonstances très particulières : un dimanche de début juillet 2020,post Covid 19 ...Nous nous attendions, après les témoignages de nos amis l'ayant déjà gravi, à une montée très tranquille en terme de circulation, notamment grace aux 6 derniers kilomètres "fermés" à la circulation...

Ce fut tout l'inverse ! Jamais une ascension de col nous sembla aussi stressante ! En cette période d'été post Covid, les italiens ne prenaient pas de vacances et encore moins direction l'étranger : résultat, des milliers d'automobilistes, motards, promeneurs, pique niqueurs (on a vu des cochons entiers tourner sur des broches à 1500 mètres)...On pensait que ce serait fini au lac à Ceresole Reale : que nenni ! Nous avons eu des bouchons, obligés de déclipser en montée car ça coinçait dans des épingles... Les italiens étant, sans exagérer, des fous furieux du volant, on a frolé plusieurs fois l'accident...

Des scènes surréalistes tout au long des 40 kms de montée : des gens en bikini grillant alongés sur des rochers à 2500 mètres, des pique niqueurs à 2600 mètres, des queues de 200 mètres aux buvettes du sommet...

Bref, un grand cirque . Mais évidemment le col est grandiose, allez-y ! Mais peut-être pas en cet été 2020, et surtout pas un dimanche !

Nonobstant, ce col est divin, tout a été écrit dans les commentaires précédents. Au sommet, à 2600 m, il faisait 23 degrés, inutile d'enfiler un coupe vent pour la descente !


03:05:00 • Boris L • Commentaire publié le 10/08/2020
Je confirme: Probablement le sommet le plus spectaculaire que j'ai fait à vélo (avec l'arrivée au glacier de Moiry, val d'Anniviers). Quelle vue, quel panorama ! Nous étions de nombreux cyclistes à se l'offrir en ce jour. Ce n'est pas tous les jours qu'on arrive à 2'600m après 40 bornes...

Parti à l'entrée de Locana, ça permet juste de taper les +2000m. Avant, ça ne vaut pas la peine. Puis il se déguste comme un repas italien:

Antipasto: les 4 virolets à la sortie de Noasca, qui donnent le ton.

Primo piatto: la route qui permet d'éviter le grand tunnel (probablement l'ancienne, refaite pour le Giro 2019). Les gorges sont très belles, mais ce n'est pas le moment d'admirer, car ce véritable coup de cul est le plus souvent entre 12 et 13%, ça déchire !

Secondo: à la sortie de Ceresole Reale (où il ne faut pas oublier de remplir les gourdes), passé la belle forêt de mélèzes, ça hume le vrai col alpin avec 6km où on ne décolle pas du 9-10%, jusqu'au lac Serru.

Pour le "dolce", les derniers lacets qui mènent au sommet, une pure merveille (comme le paysage et l'air, j'ai eu la chance de ne pas vivre le cauchemar de Hervé. en ce 7 août 2020).

Et le digestif ? A la descente, cet immense plat de polenta/saucisses au prix ridicule et que je n'ai même réussi à finir, au petit resto du "Sciatore", là où il y a le petit téléski.

Attention tout de même sur la descente: la route n'est pas protégée par des barrières et quelques lacets demandent de garder un peu de lucidité. Le revètement, pourtant agréable en montant, est plus défoncé de l'autre côté. Et ce jour-là, les vents thermiques m'ont demandé "d'en mettre un peu" sur les faux-plats descendants alors que j'étais grillé.

Le cigare ? Ce magnifique gelato en arrivant !
03:35:00 • Obob B • Commentaire publié le 01/08/2022
46 km depuis Sparone le 19/07/2022

Faux plats montants sur le grand plateau jusqu'à l'entrée de Nosca (c'est à la descente qu'on voit que ça montait réellement).

Il faut passer les 4 lacets de Nosca, impressionnants mais courts, le dernier est le plus long.

Ensuite, il ne faut PAS emprunter le tunnel mais prendre à gauche juste avant par l'ancienne route qui devient rapidement réservée aux cyclistes avec des lacets et une rampe à 14% en haut des lacets. Par contre, j'ai pris le tunnel à la descente car cette route est étroite, autant la laisser à ceux qui montent.

On rejoint la route principale à la sortie du tunnel, faux plats puis petite montée avant Ceresole Reale (dernière fontaine ?), ça redescend le long du lac et la montée finale commence.

Peu de trafic pour moi, j'étais parti tôt. Une douzaine de degrés et de la brume au fur et à mesure. Arrivée jusqu'au premier barrage, ça continue à grimper, petite descente au niveau du dernier lac puis série de lacets dont on ne sait pas trop où ça mène (surtout avec la brume) mais les pourcentages restent raisonnables (en plus j'avais un 34 à l'arrière au cas où !) jusqu'au col (on peut redescendre un peu de l'autre côté mais c'est plutôt pour aller randonner).

La brume commence à se dégager, j'apprécie plus le paysage à la descente.

Arrivé en haut, c'est la fierté après une si longue montée (46 km, 2100m de D+), il faut être préparé !
00:00:00 • CYCLOHC
Longue montée sur les contreforts sud du Grand-Paradis. Le Plan de Ceresole Réale jusqu'à Chiapili di SOTO (possibilités de se restaurer) puis, encore 1000 m de dénivellation ! Tout en goudron impeccable

La traversée vers le Valsavarenche, marquée sur certaines cartes est impossible. Il n'y a aucune route après le lac de Nivolet ! Si vous êtes à VTT, ce ne sera pas du tout sur le vélo jusqu'à Pont. J'ai fait cette traversée vélo sur l'épaule pour retourner à Ivréa le lendemain par la Fenêtre de Champorcher (VTT + portage obligatoire !)

C'est superbe avec des vues directes sur les Glaciers du Grand Paradis.
00:00:00 • jll34 • Commentaire publié le 26/09/2018
Un bijou tout simplement !

Récit + photos => https://lesbaroudeursenvadrouille.wordpress.com/2018/09/26/10eme-etape-giaveno-colle-del-nivolet/
00:00:00 • kangooman • Commentaire publié le 29/12/2016
Le commentaire de Cycliste W (Willy de Cyclingchallenge ?)est court mais le Nivolet est tellement grandiose que c'est difficile d'en parler...



Je suis parti de Locana, ça fait 40 bornes jusqu'au sommet... bon, ça démarre sur du faux-plat montant, c'est excellent pour s'échauffer... La sortie de Noasca est terrible avec une succession de lacets puis une longue droite très très raide.



Arrive le tunnel... je souffle un peu, c'est plat avant d' y entrer. L'altitude est autour des 1200m à peine... il reste 1450m de D+ à gérer et j'ai les jambes qui sont déjà bien chaudes. J'attaque le tunnel, tranquille pépère. Hé hé hé, ce sera pas pas long que je me dis ! Tu parles... 3 kms de montée à 8% et il y a un passage à 10% sur la fin !!! Du jamais vu, épiiiique je vous dis ! Et une petite loupiote à l'arrière n'est pas du luxe, c'est sombre et en été, ça doit être bigrement dangereux ( je l'ai fait le 1er octobre 2016, c'était calme globalement).



A peine la moitié de faite et le colle du Nivolet se démarque déjà de tout les autres fait jusqu'à maintenant. Je sors du tunnel, j'arrive à Cérésole. Enfin du plat sur plusieurs kms, ça fait du bien. Il reste 1200m de D+ et j'ai pris déjà une belle dose de sensations !



Les 15 derniers kms, comme le dit Yves B dans son commentaire sont d'une incroyable richesse visuelle, ça monte en étage, on ne voit jamais au delà des 2 prochains kms. Ce qui est assez rare pour un grand col. Le passage entre les lacs permet de souffler car ça redescend ( ça augmente encore le dénivelé...). Si la fin n'est pas trop raide, la distance commence à se faire sentir, il était temps que j'arrive.



Alors, est-ce le plus beau col d'Europe ? Le Stelvio n'est pas encore gravi, difficile à dire... Une chose est sûre, j'ai rarement fait autant de photos d'un col . A noter qu'au départ de Rosone, il y a une montée exceptionnelle de difficulté : le lago di Teleccio .
00:00:00 • un3x1s7 • Commentaire publié le 07/09/2015
Incroyable, long et dur. Mais quel final!!! Les 15 derniers kilomètres sont à couper le souffle. Pour ne rien gâcher, il y a peu de circulation du fait que ce col est un cul-de-sac. Gravi le 3 septembre 2015, départ avec un ciel mitigé, arrivé au sommet avec ciel bleu et soleil. Le temps de faire quelques photos, la descente fut moins plaisante, froid, brouillard, grêle (faible) et pluie nous ont fait souffrir...
00:00:00 • Géard H • Commentaire publié le 09/10/2017
sa réputation n'est pas usurpée dans tous les sens du terme (beauté,difficulté, déroutant car on ne sais jamais ou on va) une montée interminable mais d'une grande richesse visuelle .coté difficulté ne pas trop prendre en compte 38kms a 5,2% ,il faut savoir qu il n' y'a que 31 kms de pure montée ce qui donne du 6,4% pour 2020m de d+ ça change la donne !! ,l'enchainement sortie de noasca traversé du tunnel 6km a 8-9%voire 13% par secteurs ça laisse des traces (le tunnel long de 3500m est a éviter les jours de fort trafic) pour arriver au barrage rien ne sera facile de la on pourra apercevoir une belle partie du chemin parcouru mais la route sera encore très longue et toujours aussi surprenante ,
00:00:00 • Cyrille S • Commentaire publié le 02/11/2017
Un col incroyable, d'une richesse paysagère que l'on rencontre rarement. On s'ébahie durant toute la montée devant les paysages qui s'offrent à nous. Néanmoins, le col est long et difficile et les paysages se méritent.



A faire absolument!!
00:00:00 • Regis C • Commentaire publié le 30/06/2018
Col exceptionnel. Sans doute le + beau que J'ai escaladé avec la Bonette Restefond. Des beau lacets,tunnel de 3kms a 10% interminable. Le final est magnifique. Ça vaut vraiment le détour.
00:00:00 • Pierre-joseph G • Commentaire publié le 06/04/2021
Nous étions passés au colle del Nivolet à pied à l'occasion de notre tour du Grand Paradis. Et nous nous étions promis d'y revenir à vélo. Promesse tenue 20 ans plus tard ! Nous sommes partis de Ponte Canavese, ce qui fait 51 km jusqu'au col. Les vingt premiers kilomètres jusqu'à Noasca offrent une approche ordinaire de la montagne avec remontée du torrent Locana et petits villages aux façades blanches à flanc de coteau. La sortie de Noasca change complètement le rythme. Une succession de quatre épingles, puis une longue rampe nous rappellent brutalement que nous sommes en train de gravir un col d'importance. Lorsque je me suis engagé dans le tunnel, je ne savais pas que ce serait pour plusieurs kilomètres. Sans lumière, j'ai eu le temps de me faire du souci chaque fois que j'entendais une voiture approcher. Sur des pentes de 7 à 8%, on ne progresse pas vite ! Heureusement, l'arrivée à Ceresole Reale permet de souffler un peu et de commencer à admirer les cimes frontalières de la Haute Maurienne. La voute du barrage me rappelle que nous avions dormi (pas vraiment tranquilles) dans un gite juste au-dessous. C'est là que commence la plus belle partie de l'ascension. Les mélèzes cèdent peu à peu la place aux prairies d'altitude, aux rochers et aux parois altières des sommets. Après 5-6 km de route assez rectiligne et modérément pentue, on s'engage pour un final de toute beauté avec des lacets qui s'empilent les uns sur les autres pour découvrir le barrage de Serru, puis celui d'Agnel. La pente est sévère et on a maintenant devant nous le massif du Grand Paradis. Je suis comme dans un rêve, transporté vers le haut plus par le bonheur d'être en un si bel endroit que par mes modestes capacités physiques. Notre promesse est devenue réalité. Nous surplombons le lac del Nivolet. Il y a 20 ans, nous l'avons longé à pied. Aujourd'hui, nous ne l’approcherons pas. Nous nous apprêtons à redescendre par où nous sommes venus, ivres de tous ces lacets que nous avons vaincus.
00:20:22 • Marc G • Commentaire publié le 01/11/2017
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