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Carte des cols gravis
Liste des sommets franchis
00:00:00 • Cime de la Bonette depuis Jausiers (2802m)
Traversée des Alpes 2020



Voilà une ascension dont la principale difficulté réside dans sa longueur : on n'y trouve jamais de pourcentage affolant, mais plus de 20 km de montée avec peu de répit, au bout d'un moment cela use ! Des panneaux rappellent tous les 2 km que l'on se trouve sur la plus haute route d'Europe, ce qui est... inexact !



Le départ de Jausiers est presque plat, on dispose très vite de beaux points de vues vers l'aval de l'Ubaye, au-delà des maisons du village. Après la traversée d'un torrent, on enchaîne ensuite des lacets boisés assez resserrés jusqu'au hameau de Lans, sans grande difficulté (6% environ). Passé Lans, la route s'enfonce dans une étroite faille et on retrouve un cadre très encaissé et boisé, dans les mélèzes, jusqu'à un premier verrou avec une belle cascade que l'on franchit moyennant une courte série d'épingles assez raides (probablement le passage le plus dur du col). Ensuite, jusqu'à la bien-nommée "Halte 2000", on remonte le court du torrent en alternant alpages et bosquets, sous des sommets de plus en plus rocailleux.



Au-dessus du chalet, la pente augmente de nouveau pour franchir un nouveau verrou dans des lacets totalement à découvert. Le cadre se fait grandiose, typique de ces hauts cols des Alpes du Sud : végétation rase, roche affleurante. Jusqu'à la caserne de Restefond, le profil se fait ensuite très irrégulier, de longs replats succédant à des passages en lacets à plus de 8%. C'est très usant à la longue, même si le paysage est magnifique tout du long !



La caserne est un bâtiment sombre, austère et plutôt inhospitalier, mais il marque le début de la fin. Attention tout de même car il reste environ 1 km encore 6-7% au-dessus, puis, passé le faux Col de Restefond, on change de versant et on découvre la cime, étrange cône sombre dominant les sommets. On passe alors sur du faux-plat, le long des anciens blockhaus de la Ligne Maginot, en dominant un vaste et impressionnant plateau d'altitude où se trouve notamment le Col de la Moutière, également décrit sur ce site.



A partir du Col de la Bonette, quel que soit le sens dans lequel on aborde la route circulaire vers le sommet, c'est une autre ascension qui débute : brutale, sèche, étroite, à plus de 10%. Il faut vraiment s'accrocher pour contourner le mamelon au milieu des éboulis. Le sommet de la route est très étroit, encombré de nombreuses voitures stationnées et marqué d'un simple stèle.



Ne pas manquer par contre le sommet de la cime, accessible à pied en quelques minutes par un sentier bien jalonné. Du sommet, on découvre un magnifique panorama circulaire dominant bien des pics alentour, avec notamment le Mont Viso, les Ecrins, et bien sûr le Mercantour.



La descente vers la Tinée est également spectaculaire dans sa première partie, avant de rejoindre le cours de la rivière, et très isolée. Mention particulière à l'étonnant camp fantôme des Fourches.
00:00:00 • Col de l'Iseran depuis Bourg Saint Maurice (2764m)
Très, très long... L'ascension depuis Bourg-Saint-Maurice est vraiment interminable. Cela monte un peu avant Séez, puis on entame une longue portion plate et même parfois descendante.
La montée début réellement juste avant Sainte-Foy. Il y a quelques rampes très raides à la sortie du village, et à celle du hameau de la Thuile, puis la pente s'adouçit dans les arbres. Jusqu'au barrage de Tignes, la montée n'est pas très intéressante, dans les arbres sur une large route. Jusqu'à Val d'Isère, on longe le Lec des Chevrils en passant de nombreux tunnels dont certains ne sont pas éclairés. Heureusement, cela descend...
A partir de Val d'Isère, il reste 16 km, et cela change du tout au tout. On s'enfonce jusqu'au bout de la vallée de l'Isère, puis, au pont St-Charles, on monte en lacets. La vue est sublime, très sauvage, même si un certain nombre de remontées mécaniques gâchent le paysage. Quelques passages raides mais jamais très longs. La vue au Belvédère de la Tarentaise est magnifique.
On voit le sommet dans les 4 derniers kilomètres, avec un dernier kilomètre interminable et assez difficile, d'autant que l'altitude se fait sentir.
Le 28 Juin 2013, une piste de ski au niveau du Col était encore ouverte !
A faire, au moins à partir de Val d'Isère !
La descente coté Maurienne est absolument splendide.
00:00:00 • Passo dello Stelvio depuis Bormio (2758m)
Voilà probablement l'une des seules ascensions que j'ai faite à ce jour où le spectacle est autant amené par la route que par la montagne.

Pourtant, dans les premiers kilomètres, on a du mal à croire que l'on a affaire à un monument. Les embouteillages de Bormio encombrent les premiers lacets et les montagnes sont grises et ternes, encombrées de lignes électriques. Déjà, les épingles sont numérotées par de petits panneaux de bois sobrement décorés.

Le spectacle commence quand la route s'incurve vers l'Est, à la sortie d'un court défilé. On enchaîne quelques séries d'épingles et d'impressionnants paravalanches accrochés à la montagne font leur apparition, comme suspendus dans le vide. Cela monte régulièrement, entre 8-9%, le seul replat intervenant en aval au passage du défilé.

A la sortie des petits tunnels, dont certains trop étroits sont régis par une circulation alternée qui fait couper l'effort, on se retrouve face à un impressionnant verrou que la route attaque par une série de lacets serrés. Même du dessous, c'est impressionnant, et les cyclistes et voitures colorées donnent presque l'impression que la route est vivante !

Un belvédère est opportunément placé au niveau de la dernière épingle.

Ensuite, le cadre change encore brusquement : on remonte en pente douce une vallée glaciaire rase, aux sommets hérissés d'aiguilles rocheuses. Quelques bâtiments dont l'inévitable maison cantonnière rouge et une église, ainsi qu'une fontaine. Ce sont les derniers instants de répit avant le final qui se profil peu à peu. Le premier kilomètre sous le hameau du Col Umbrai est déjà rude, mais les 4 dernières bornes sous les hôtels massifs du col sont vraiment terribles, avec l'altitude et la distance accumulée. J'ai trouvé ce passage épuisant et interminable, avec la vue des grands bâtiments que l'on ne semble jamais devoir atteindre.

Au sommet, marchands du palais et étals de choucroute et de bière. Du monde partout. Drôle d'ambiance, que je n'ai pas particulièrement appréciée. Le spectacle se situe sur la vue du versant de Trafoi, probablement l'une des plus célèbres du monde avec ses lacets vertigineux et ses glaciers. Rien que cela en vaut la peine...
00:00:00 • Col du Galibier depuis Saint Michel de Maurienne (2642m)
Un monument qui se mérite ! D'autant que la météo n'était pas vraiment favorable en ce 29 juin 2013...
D'abord, depuis St-Michel, c'est le Télégraphe, régulier dans les arbres mais pas si facile.
Ensuite, on descend doucement vers Valloire pendant 4 km, sur une route droite qui traverse plusieurs hameaux, puis on traverse le village, très agréable et vivant, pied de la montée du Galibier proprement dit.
La sortie de Valloire donne le ton: on véritable mur droit sur 1 km environ, entre 8 et 10%, qui casse bien les jambes avant 3 km de replat dans la vallée, le temps de sortir des constructions.
Cela se gâte à nouveau avant le hameau de Bonnenuit, que l'on atteint en 2 lacets : la pente oscille entre 7 et 8% jusqu'au Plan Lachat, où l'on a droit à un nouveau replat. Le fond de cette vallée est assez sauvage, autour de montagnes en éboulis et de torrents.
A partir de Plan Lachat, la route se cabre en des lacets resserrés. La vue sur la route en contrebas donne l'impression que celle-ci est plate. Il n'y aura plus aucun replat sauf aux Granges du Galibier, dans un décor sauvage que je n'ai pas pu franchement admirer. Le dernier kilomètre au-dessus du tunnel est terrible, les 500 premiers mètres à plus de 10% alors qu'on n'a plus grand chose dans le moteur.
En résumé, un col terrible qui mérite sa réputation, très long (35 km depuis St-Michel) et à la difficulté croissante depuis Valloire.
00:00:00 • Passo di Gavia depuis Ponte di Legno (2621m)
Une montée splendide et à la hauteur de sa réputation.

La signalisation fait éviter Ponte di Legno, monter le premier kilomètre du Passo del Tonale puis redescendre dans la vallée, mais il doit être possible de passer par le centre du bourg, qui plus est très agréable.

Les premiers kilomètres en fond de vallon sont très tranquilles et agréables, au milieu des fermes, le long du paisible torrent du Frigidolfo. Les choses sérieuses commencent brusquement en deux lacets à l'approche de Pezzo qui annoncent la couleur pour la suite. Il y a un petit kilomètre de replat avant Sant'Apollonia, et la possibilité de rejoindre par une petite route l'entrée bien aménagée du Parc National du Stelvio (aire de pique-nique et sanitaires). Cette pause fait du bien, car c'est ensuite que le col mérite vraiment sa réputation. On grimpe en lacets serrés dans les sapins, sur une pente qui dépasse largement les deux chiffres (passage à 14%).

La route est très étroite et très fréquentée en été, ce qui peut rendre la circulation très pénible : le coin est touristique, et avec les gros camping-cars qui manœuvrent nous nous sommes retrouvés bloqués à deux ou trois occasions dans la montée ! Pas l'idéal avec une telle difficulté...

On émerge ensuite de la forêt, cela reste raide mais plus abordable, et l'on se sent brutalement en haute montagne dans un décor grandiose : cimes rocheuses enneigées jusque tard dans la saison, cascades et alpages. Tout cela mène à l'entrée du fameux tunnel, il est vrai délicat à négocier : pensez à emmener des feux !

A la sortie, il reste trois kilomètres de lacets serrés toujours aussi difficiles. La route passe en surplomb du beau Lago Nero et la pente faiblit enfin à la vue du sommet.

Le col est très encaissé, le décor est splendide avec le Lago Bianco tout proche notamment.

La descente est toute aussi splendide dans sa première partie, où l'on pourra même admirer quelques glaciers.
00:00:00 • Colle Fauniera depuis Demonte (2511m)
Une montée absolument superbe mais très difficile. Se méfier du profil qui lisse toutes les irrégularités de l'ascension : il y a quelques passages terribles.

Les premiers kilomètres en escalier desservent les hameaux agricoles de Demonte dans le Valle dal'Arma. On s'enfonce peu à peu dans les sous-bois, et je confirme le point de Henri C : on entend bien bramer les cerfs, et pas qu'un peu ! Belle fontaine à San Giacomo. La route sort ensuite progressivement du vallon et devient très raide dans les premiers alpages. Le décor est alors grandiose et ce sera le cadre jusqu'au col, sous les grands pics rocheux. Il y a 10 km très difficiles et tortueux, où les marmottes et les vaches ont remplacé les cerfs, jusqu'à un premier col où la route redescend un peu en balcon sur la superbe vallée. Deuc nouveaux murs dans un paysage rocheux, puis l'on atteint enfin l'étroite plateforme, dominée par une chapelle et une croix, où trône la statue de Pantani en plein effort.
00:00:00 • Furkapass depuis Oberwald (2431m)
Grimpé depuis Gletsch, en enchaînement avec le Grimsel depuis Innertkirchen. On traverse le Rhône puis, après un lacet, la route s'approche du glacier en une ligne droite interminable mais pas trop raide. L'une des plus fortes densités d'Aston Martin au monde, du moins j'en ai eu l'impression ! Beaucoup de circulation dans tous les cas. On traverse de nouveau le chemin de fer (le seul non électrifié de Suisse), toujours à découvert, avant d'attaquer les lacets qui mènent au col.

La pente est régulière jusqu'à un lacet qui sort du lot que j'ai trouvé terrible en fin de journée, vent de face, juste sous le Belvédère. Il y a encore 2 bons kilomètres assez durs au-dessus, puis le final n'est plus qu'un faux-plat. S'arrêter quelques hectomètres avant le sommet pour profiter de la vue magnifique vers le Valais, car on bascule ensuite directement sur l'autre versant.
00:00:00 • Col de Granon depuis Briançon (2404m)
Traversée des Alpes 2020



Une ascension raide, mais plutôt courte et régulière, sur les hauteurs de la vallée de la Guisane.



A noter que depuis Briançon il est possible de rejoindre St-Chaffrey sans emprunter l'horrible RD1091 Briançon-Grenoble. Pour cela, prendre la direction de Pramorel au niveau du grand centre commercial à la sortie de Briançon côté Grenoble. La route descend vers la Guisane et il faut toujours rester rive gauche, en direction de Fortville. Ce petit quartier s'atteint par une série d'épingles dans les chalets aux pourcentages très raisonnables, surtout vu ce qui nous attend après ! Une route parallèle à la RD et bien plus paisible permet ensuite de rejoindre l'entrée de St-Chaffrey en ayant évité les flux routiers.



Tous les itinéraires possibles convergent ensuite au hameau de Villard-Laté, où débutent des lacets dans une végétation assez rase qui fait penser un peu aux massifs méditerranéens. La montée d'établit directement à 9%, et les épingles s'enchaînent à une cadence régulière, ce qui permet de sentir sa progression. Quelques passages dans des sous-bois un peu plus denses, mais on dispose de beaux points de vue vers la large vallée de la Guisane et Serre-Chevalier.



On atteint ensuite le hameau des Tronchets, où le cadre se modifie rapidement, tout comme le tracé de la route qui émerge à présent dans un paysage ras d'alpages et de rocailles, avec vue imprenable sur les Ecrins et le pic du Grand Aréa, à près de 3 000 m. Ces quelques kilomètres sont les plus durs et dépassent en permanence 10%, la route est visible bien en amont avant de négocier une dernière épingle qui ramène vers le col. On suit ensuite le profil de la montagne pour les deux dernières bornes, juste au-dessus d'un bois dense de mélèzes, avant de traverser les anciens baraquements militaires juste avant la plate-forme du col.



Au sommet, un large parking gâche un peu la sensation de solitude que l'on a pu éprouver plus bas. La vue est magnifique du Queyras aux Ecrins, et de l'autre côté vers la vallée de Névache, où l'on peut redescendre à VTT au moyen d'une large piste.



Je conseille la buvette du Granon où l'on peut déguster de délicieuses omelettes, et, selon la légende, d'exquises tartes aux myrtilles !
00:00:00 • Col de l'Izoard depuis Gorges du guil (D902 / D947) (2360m)
Une magnifique montée dans un environnement incroyable et très varié !

Après être passé au-dessus du village par deux bornes à 7%, la longue approche depuis Guillestre s'effectue dans un étroit défilé, les Gorges du Guil puis la Combre du Queyras, au moyen de longs faux-plats, d'abord descendants puis montants. Avant la Maison-du-Roy, plusieurs courts tunnels sont à négocier en légère descente, plusieurs dizaines de mètres au-dessus du torrent.

Les premières rampes à 8% environ interviennent avant le passage au Col de l'Ange Gardien, qui marque l'entrée dans la haute vallée du Queyras, puis, en vue de Château-Queyras, on bifurque à gauche vers Arvieux.

La route poursuit son parcours capricieux et irrégulier, alternant rampes et replats, dans un paysage plus domestique. Après Arvieux, les pentes se stabilisent à 8% dans de longues portions rectilignes, où l'on aperçoit la Chalp, et plus loin Brunissard. Le kilomètre qui passe au-dessus de ce dernier hameau est terriblement raide, et la pente ne se calme pas vraiment dans les lacets en forêt, d'où l'on peut voir notre progression par des points de vue réguliers.

Ensuite, c'est l'entrée dans la Casse Déserte, un endroit indescriptible et légendaire... Après 200 m environ de descente, le final de nouveau raide débute. Il faudra 2 km à 9% pour se hisser au col, d'où l'on découvre un panorama splendide sur les massifs environnants.

En résumé, un col absolument magnifique. Je crois que je n'avais vu autant de paysages différents dans une seule ascension.
00:00:00 • Col de l'Izoard depuis Briançon (2360m)
Traversée des Alpes 2020



Une ascension plutôt longue qui s'effectue en deux temps. La sortie de Briançon est probablement le passage le plus raide de la première partie, qui remonte ensuite le cours de la Cerveyrette dans une étroite vallée. Une fois sortis de la vallée de la Durance, la route s'aplanit et descend même légèrement sur un peu plus d'une borne. Ensuite, cela remonte tranquillement jusqu'à ce que la vallée s'élargisse de nouveau et que l'on passe à proximité de Cervières.



On change ensuite de vallée en un lacet et il faut profiter de ces quelques kilomètres jusqu'au Laus car ce sont les derniers à découvert et la pente y reste très abordable. Dans l'axe, un vaste cirque rocheux au pied du Pic de Rochebrune.



Après les quelques maisons aux toits de tôle du Laus, on pénètre bien vite dans la dense forêt de mélèzes que l'on ne quittera plus jusqu'au refuge Napoléon. La pente s'amplifie pour s'établir en permanence entre 7 et 9%, la route se tortille en tous sens dans les bois avec quelques clairières mais peu de points de vue. La montée est très régulière, le profil est agréable mais cela finit par être usant.



On sort pour les derniers lacets dans les éboulis gris, et la pente diminue progressivement en amont du refuge pour parvenir au sommet cerné de rocailles.



Il faut évidemment a minima prendre la descente sur un kilomètre pour découvrir l'impressionnante Casse Déserte !
00:00:00 • Col de la Lombarde depuis Isola (2351m)
Montée vraiment difficile. Après le beau petit village d'Isola, le pied est très raide pendant de longs kilomètres avant de s'adoucir progressivement dans les lacets. Route large et en bon état. La vallée très étroite n'offre pas vraiment de points de vue, mais elle s'élargit progressivement avant de s'incurver vers le Sud-Ouest pour un replat bienvenu. Ca reprend ensuite, même si c'est moins dur, jusqu'à Isola, grande station sans charme et qui plus est totalement vide fin septembre.

Passée la station, la pente se raidit de nouveau et la route se rétrécit fortement. Le paysage s'ouvre au-dessus de la station et on a enfin droit à des panoramas dignes de ce nom. Quelques gros murs, j'ai trouvé que ces quatre kilomètres étaient vraiment durs car très irréguliers. Le panorama au sommet est grandiose, très ouvert vers l'Italie, les petits lacs et la rocaille.

Descente vers Pratolungo magnifique presque tout le long, avec de nombreux passages vraiment raides...
00:00:00 • Passo del Bernina depuis Samedan (2328m)
Sur ce versant, c'est certainement l'un des rapports difficulté/esthétique les plus rentables des Alpes ! La montée n'est pas très difficile, plutôt longue, avec quelques secteurs un peu plus raides après Pontresina puis dans le final, mais rine d'insurmontable. Et surtout, quel pied ! Il y a certes beaucoup de circulation sur la large route, mais le cadre après les premières épingles est magnifique, dans une vallée peu construite, cernée de hauts sommets rocheux, et les glaciers qui pointent le bout de leurs nez. Le final est grandiose : rien ne manque dans la carte postale, entre les lacs, le glacier de la Bernina que l'on presque toucher, et le train rouge qui serpente non loin de la route. Quel endroit !

Très longue descente vers Poschiavo pour une entrée tardive en Italie, juste à l'entrée de Tirano, au fond de la vallée.
00:00:00 • Col de la Cayolle depuis Barcelonnette (2326m)
Longue ascension à la difficulté progressive et aux paysages très variés. Après quelques premières rampes courtes depuis Barcelonnette, la route s'enfonce dans les gorges étroites du Bachelard pour quelques kilomètres humides et grandioses. On alterne entre faux-plats et passages un peu plus sévères jusqu'à une longue rampe menant au hameau de Villard d'Abas. La route, étroite, s'extrait progressivement du vallon et dépasse Fours-St-Laurent sur un profil toujours irrégulier mais jamais très raide. On atteint ainsi le refuge de Bayasse, où la vallée s'élargit et se boisé et la route traverse le ruisseau pour grimper brutalement en épingles dans les sapins. Ce passage dure 1 km environ, avant que la pente ne diminue de nouveau, à flanc de montagne dans un paysage ouvert et de plus en plus dégarni. A 5 km du sommet, on traverse de nouveau le Balchelard pour la portion la plus difficile du col, autour de 8% de moyenne, rendue difficile par la distance. On serpente en forêt puis dans les alpages jusqu'au refuge de la Cayolle, où l'on découvre le col. Nombreux chemins de randonnée et grand parking au sommet, mais vue grandiose des deux côtés !
00:00:00 • Albulapass depuis Bergun (2312m)
Le profil affiché ici ne correspond qu'au dernier tiers de la montée. Quelle que soit la route pour parvenir à Bergün, il faut grimper au moins depuis Filisur, 8 km et 360 m plus bas. Personnellement je suis parti de Thusis, la montée totalise alors 42 km pour presque 1800 m de dénivelé positif.

En partant de Filisur, il y a quelques kilomètres paisibles dans la forêt en remontant une rivière, mais, à l'approche de Bergün, il faut franchir un verrou à flanc de falaise et il y a déjà deux kilomètres très raides à découvert.

Bergün est un charmant petit village très agréable, avec de belles maisons anciennes restaurées.

La route remonte ensuite un vallon encaissé, d'abord à découvert puis de nouveau en forêt, et la difficulté augmente progressivement. On atteint ensuite l'un des points forts du col : dans un vallon encaissé et sur une route plutôt raide, le chemin de fer du Rhb décrit d'étonnantes arabesques pour s'élever. Les trains rouges défilent dans tous les sens, dans la forêts et sur les viaducs qui bordent la route. Ambiance très étrange s'il en est, et plutôt typique de la Suisse !

Quelques lacets plus haut, on atteint un palier et la vallée s'élargit de nouveau jusqu'à Preda, pour un passage plus facile.

Les 7 derniers kilomètres au-dessus de Preda sont plus isolés, un peu moins difficiles que plus bas. Passé le lac Palpuogna aux eaux vertes, le paysage se découvre définitivement et on progresse ensuite dans une large vallée rase et austère, entourée de pics rocheux gris. L'altitude et la distance pèsent dans les jambes, le paysage est quelque peu gâché par une énorme ligne haute tension qui suit la route. Le dernier kilomètre est un peu plus raide, on découvre le sommet au dernier moment.

Pour moi, malgré quelques belles sections, ce col a été une vraie déception, bien loin des splendeurs du Susten ou de la Bernina, pour ne citer qu'eux. Reste la descente vers la Punt, splendide pour le coup, en particulier les premiers kilomètres dans une immensité déserte où la route est la seule construction.
00:00:00 • Sustenpass depuis Innertkirchen (2259m)
Une montée splendide mais interminable et usante. Heureusement que les magnifiques paysages nous accompagnent du fond de la vallée jusqu'au sommet !

La première partie, encaissée et plutôt raide, grimpe depuis Innertkirchen dans un vallon assez encaissé et boisé. La route est large et en excellent état, on profite de passages dans les prairies pour profiter de beaux points de vue au-delà des chalets de bois. Il y a un kilomètre après le téléphérique vraiment dur, à plus de 8% de moyenne, sachant qu'il reste encore du chemin à parcourir.

On débouche ensuite dans une vallée d'altitude totalement à découvert, dominé par une impressionnante barre rocheuse, et la route toujours aussi bonne s'aplanit. Quelques petits village, le plus gros est Gadmen, où l'on trouvera fontaine et rafraîchissements.

Encore quelques centaines de mètres de répit puis débute la dernière partie, à la difficulté croissante, jusqu'au sommet. La route serpente tout d'abord dans les sapins, en offrant des points de vue réguliers en contrebas, jusqu'à un chalet abritant des engins de travaux. La végétation se raréfie, on traverse quelques petits tunnels puis l'on débouche dans une dernière cuvette, au plus près d'un torrent. Le final débute vraiment au niveau d'une courte épingle vers la gauche devant un grand hôtel, et sa difficulté va croissant. Les pentes s'établissent de nouveau à plus de 8% en permanence, alors qu'on a déjà 25 bornes d'ascension dans les pattes. Le paysage est néanmoins somptueux. Après un dernier lacet au-dessus de la vallée de Gadmen, la route passe progressivement au-dessus d'un petit lac et fait face à un vaste glacier. La dernière épingle est difficile, mais il ne reste plus grand-chose pour rejoindre le sommet à côté d'un petit étang, plutôt austère et fermé.

La descente vers Wassen est vertigineuse et ultra-rapide. Un pan de roche s'est écroulé juste devant moi, heureusement que j'avais de bons freins et qu'il faisait sec...
00:00:00 • Passo Pordoi depuis Arabba (2242m)
Ascension très régulière, à la difficulté abordable. Elle s'effectue sur une large route à découvert sur une bonne partie de l'ascension, ce qui ne gâte rien ! On s'élève en lacets parfois très serrés dans une vallée qui s'élargit, à l'ombre de l'impressionnant Gruppo Sella que l'on peut admirer à loisir. La circulation était relativement dense mais j'ai connu pire, et la chaussée large permet de ne pas se faire peur.

Seule petite ombre au tableau, que j'étends d'ailleurs à l'ensemble des secteurs des Dolomites que j'ai pu arpenter : le cadre est très domestiqué, avec, partout, des remontées mécaniques qui fonctionnent été comme hiver et du monde un peu partout.

Le sommet d'ailleurs est très touristique, entre hôtels, boutiques de souvenirs, navettes fréquentes depuis les villages de la vallée et grande pelouse soigneusement entretenue pour les pique-niques...
00:00:00 • Passo Valparola depuis La Villa (2192m)
Beau col pas trop long en deux parties.

Au départ de La Villa, les 6 premières bornes sont très irrégulières, replats alternant avec côtes sur quelques centaines de mètres, plus ou moins raides. Le cadre est dégagé et très construit, la route est large est fréquentée, si bien que même si le cadre de fond est le remarquable Gruppo Sasso Croce, cette partie n'est pas très agréable. Pour sortir de St Kassian, il y a une longue rampe à 10% sur une passerelle, avant un sommet de côte où l'on pénètre dans les sapins et un replat en légère descente vers Armentarola.

Passée la rivière, le cadre et le profil changent du tout au tout. La route serpente dans les sapins face aux somptueuses murailles rocheuses, dévoilant aussi sur le haut des panoramas vers le Val Badia. La pente ne descend plus sous les 8% pendant près de 5 km, jusqu'au refuge. Les lacets dégagés mais très raides sous le refuge, face à la muraille rocheuse, sont très impressionnants.

Passés le refuge et le petit lac, ce n'est plus qu'une promenade de santé jusqu'au col proprement dit, atteint entre deux murailles rocheuses.
00:00:00 • Grimselpass depuis Innertkirchen (2165m)
Se méfier de la longueur de la montée, d'autant que le plus dur est à la fin, à partir du long tunnel évitable par l'ancienne route...

Pour parvenir à ce point, l'approche en fond de vallée est longue et très irrégulière, avec déjà quelques kilomètres compliqués. La route est large et fréquentée, le paysage n'est pas grandiose. On atteint le tunnel pour un long virage vers la gauche qui se raidit, puis on longe des gorges encaissées pour l'éviter avant de rejoindre la route juste sous le barrage. Le cadre se fait alors plus spectaculaire, avec les deux lacs en point d'orgue. Les derniers kilomètres sont totalement à découvert et exposés au vent.

Au sommet, beau lac, et évidemment, en poussant jusqu'à l'extrémité de celui-ci, vue magnifique vers le glacier du Rhône et les routes du Grimsel et de la Furka qui se font face.
00:00:00 • Blockhaus depuis Fara Filiorum Petri (2142m)
La première partie correspond à l'ascension du Passo Lanciano.

La forêt de hêtres se poursuit et le revêtement se dégrade sur une pente assez constante, puis l'on émerge des arbres environ 2 km sous l'hôtel Mamma Rossa, en enchaînant les lacets dans les alpages. Le cadre se fait somptueux, les belles collines des Abruzzes et la mer s'étendent plus de 1500 m plus bas, on évolue à présent dans un décor totalement dégagé. La pente reste relativement constante après Mamma Rossa (route de Roccamorice) et, après une interminable et large ligne droite, serpente à flanc de montagne sous les antennes, que l'on finit par atteindre. Le Rifugio Pomilio est au milieu de la seconde série.

Les trois dernières bornes sont plus raides, à voie étroite et passent derrière le sommet de la Majelleta, face aux impressionnants sommets du Massif, en balcon. Je n'ai pas pu aller au bout à cause des congères (mai 2022) !
00:00:00 • Col du Tourmalet depuis Sainte Marie de Campan (2115m)
Traversée des Pyrénées 2019

Exactement le même pourcentage moyen que le versant de Barèges, deux kilomètres de moins... et pourtant, j'ai trouvé ce versant bien plus dur que son pendant occidental !

Les cinq premiers kilomètres sont une aimable grimpette dans une large vallée très domestiquée, où l'on croise de nombreux troupeaux de vaches et des hameaux paisibles disséminés un peu partout. Cette portion facile s'achève brutalement à Gripp, où la route se cabre à près de 10% pour entrer dans la forêt. Il n'y aura plus un kilomètre sous les 8% jusqu'au sommet, encore à 12 km. Jusqu'à Artigues et son usine hydroélectrique, on remonte la vallée, puis l'on entre pour de bon dans la forêt pour franchir en un lacet interminable le verrou qui donne accès à la Mongie. Quelques points de vue verticaux et assez spectaculaire vers la vallée en contrebas notamment au niveau des lignes électriques, mais globalement cela reste très boisé sur une route large.

On sort ensuite des bois à deux kilomètres environ de la Mongie pour aborder les célèbres paravalanches où la pente est la plus raide, au-dessus de 10%, au milieu des parkings de la station. Nous n'avons rien vu du paysage, dans la brume dès que nous sommes sortis des bois, mais nous avons quand même eu la surprise de tomber sur un troupeau de lamas !

Un court replat dans la station, puis la montée reprend de plus belle dans les alpages, avec quelques lacets qui slaloment au milieu des pylônes de télésièges. On aperçoit jusqu'en haut l'impressionnant bâtiment qui fait centre de vacances en amont de la station.

Contrairement à l'autre versant, on n'aperçoit le sommet qu'au dernier moment, et l'on y découvre le magnifique panorama vers la vallée de Barèges, autrement plus ouvert.
00:00:00 • Col du Tourmalet depuis Luz Saint Sauveur (2115m)
Une légende... Col très difficile de par sa longueur et ses pentes. Comme souvent dans les cols pyrénéens, les premiers kilomètres permettent de se mettre en jambes... Ils ne sont pas trop raides et la pente est régulière. Après deux séries d'épingles, la pente se fait plus dure à l'entrée de Barèges. A la sortie, la route est presque droite et toujours raide, c'est le passage que j'ai trouvé le plus dur avec le dernier kilomètre.
Après un replat, si l'on a opté pour l'itinéraire classique, la pente s'adoucit quelque peu dans une série d'épingles, et le paysage se fait grandiose: c'est vraiment la haute montagne, alpages, route au loin serpentant jusqu'au col... Après Super Barèges, il n'y a plus de répit jusqu'au col. Le dernier kilomètre est très dur (10,2% de moyenne), l'arrivée se mérite ! Mais le paysage au sommet vaut le coup: on voit d'un seul regard les 9 derniers kilomètres de l'ascension !
00:00:00 • Col de Vars depuis Guillestre (2108m)
Traversée des Alpes 2020, en enchaînement d'Izoard

Ce n'est probablement pas le col le plus séduisant de cette région riche en monuments. L'ascension est longue, sur une route très large typique des accès aux stations de sports d'hiver.

Le départ de Guillestre est assez brutal puisqu'on entame directement des portions à plus de 8%, en lacets, avec une alternance entre bois et prairies. On voit derrière les feuillages un panorama s'ouvrir vers l'aval et la vallée de la Durance, dominée par Guillestre et surtout l'impressionnante citadelle de Mont-Dauphin. Après la ferme de Peyre Haute, un lacet puis une longue portion rectiligne forment un bon kilomètre à 10%, avant que la pente ne faiblisse au moment où l'on découvre pour la première fois la vallée de Vars.

Passée la bifurcation vers le refuge de Basse Rua, la pente se mue en faux-plat jusqu'au premier village de Vars, St-Marcellin, où l'on peut remplir ses gourdes. Cela descend même un peu jusqu'à Ste-Marie, où l'on rejoint le cours de la rivière pour entamer la seconde partie dure de l'ascension, un peu moins raide que le bas toutefois.

On suit alors le cours du torrent en fond de vallon, c'est assez construit, la route est toujours aussi large et les immeubles du cœur de station, les Claux, émergent des mélèzes. Le passage le plus dur se trouve en plein centre de la station, devant les immeubles au pied des pistes. La station n'est pas trop ratée et s'insère plutôt bien dans la montagne. En tous cas, j'ai connu bien pire ailleurs !

Après la sortie de la station, la pente se fait très irrégulière, alternant entre faux-plats et courtes côtes raides. On franchit un verrou pour se retrouver nez-à-nez avec le Lac Napoléon et le refuge éponyme qui lui fait face. Le cadre est à présent agréable, découvert et moins construit. Les mélèzes alternent avec les étendues d'herbes rases. Une dernière rampe puis la pente diminue progressivement jusqu'au sommet, un site spectaculaire d'étangs, de sommets de rocailles et d'alpages.

La tarte aux myrtilles au sommet est copieuse et délicieuse, et la descente vers l'Ubaye particulièrement spectaculaire !
00:00:00 • Passo di Monte Giovo depuis San Leonardo in Passiria (2094m)
Le Val Passiria est une agréable vallée très verte et agrémentée de charmants villages. Il est possible dela remontée depuis Merano par un itinéraire cyclable non revêtu mais très propre.

A San Leonardo, on quitte la route commune au Rombo pour s'élever en lacets dans la forêt au-dessus du village. Il y a là un beau belvédère sur l'ensemble de la vallée qui vaut le coup d'œil.

La route file ensuite plein Est le long de la Valtina pour quelques kilomètres plutôt irréguliers : plusieurs petits villages, et même un tunnel.

Au bout du vallon, on entame la dernière partie, de nouveau en lacet, de nouveau boisée. La pente est ici très régulière. On émerge progressivement dans les alpages pour un dernier lacet avant l'étroit sommet où trône une auberge.
00:00:00 • Col de la Croix de Fer depuis Saint Etienne de Cuines (2064m)
Traversée des Alpes 2020



Osons l'emphase : voilà probablement à mes yeux l'un des plus beaux cols grands cols alpins que j'ai grimpés à ce jour ! La second partie, après La Chal, est un enchantement. Il s'agit en plus certainement du versant du col le moins fréquenté.



Avant cela, il faut se coltiner une longue portion assez monotone, très arborée, avec peu de points de repères, depuis St-Etienne que l'on quitte par une interminable ligne droite dont la pente augmente progressivement. Seules deux épingles à se mettre sous la dent ensuite, une vue assez bouchée et des pourcentages pas si simples que cela autour de 7-8% en permanence.



A St-Colomban, cela se dégage vers les Villards et les premiers sommets, il y a même une courte descente vers le chef-lieu et son agréable fontaine sous un vieux tilleul, juste après l'église.



On traverse ensuite une première fois la Glandon, et la pente augmente peu à peu jusqu'à la Chal. On retraverse la rivière et on s'enfonce ensuite dans de très agréables sous-bois, paisibles, avec une difficulté croissante qui s'établit à 9% environ, avec de nombreuses sections à 10%.



On traverse une dernière fois le Glandon et l'itinéraire émerge des prairies pour se retrouver totalement à découvert au milieu des montagnes. On atteint un stade de foot entouré de hautes clôtures (!) avant un replat qui fait du bien, dans un paysage somptueux où l'on entendra les marmottes. Cascades, sommets rocheux, alpages: on ne se lasse pendant ces quelques kilomètres plus tranquilles, où apparaissent peu à peu les terribles épingles qui mènent au sommet.



Les trois dernières bornes du Glandon sont de difficulté croissante, quittant le lit de la rivière pour trois épingles serrées à plus de 10%. Ce final est terrible, avec la fatigue accumulée lors de près de 20 km d'ascension. La dernière ligne droite est interminable, avec en plus le vent de face lors de mon passage. Une pause au Glanbdon, face à la Madeleine, s'impose pour son magnifique panorama.



Le Col de la Croix-de-Fer est visible depuis le Glandon. Il reste 2.5 km, avec une courte descente pour rejoindre la départementale qui monte de l'Oisans puis un long passage en balcon très régulier, autour de 6% jusqu'au sommet.



Plate-forme étroite avec magnifique vue vers le plateau d'altitude surplombant l'Arves et les Aiguilles notamment.



La descente vers St-Jean n'est pas très agréable en-dehors des premiers kilomètres au-dessus de St-Sorlin : la route est large, bouchée, avec beaucoup de replats où il faut relancer. J'ai ensuite poursuivi vers le Col du Mollard.
00:00:00 • Oberalppass depuis Göschenen (2044m)
Montée en deux temps assez courte par rapport aux géants qui l'entourent.



La portion la plus raide est la première, entre Göschenen et Andermatt (j'ai remonté la vallée depuis Wassen, cinq kilomètres et 200 m en aval). Elle est commune à la route du Saint-Gothard, à travers les Gorges de Schöllenen. Ces cinq premiers kilomètres sont spectaculaires bien que très fréquentés, dans des gorges encaissées forçant la route à des lacets serrés et des passages sous paravalanches. Il y a un itinéraire vélo dissocié mais les rampes m'ont dissuadé, d'autant que la route grimpe déjà à plus de 9% presque en permanence.



Après le site connu du Pont du Diable, on a droit à un replat jusqu'à Andermatt, qui garde une vallée d'altitude.



La seconde portion est radicalement différente : on grimpe tout d'abord en lacets réguliers sur une pente autour de 7%, progressive, au-dessus de la station, avec de beaux points de vue, puis on remonte la vallée coudée de l'Oberalp. Le site est très spectaculaire, large et très dégagé, et la route rectiligne donne l'impression de ne pas avancer. Moins de véhicules à partir d'Andermatt. On longe un lac dans un paravalanche juste avant le sommet atteint après une dernière rampe courte. La célèbre ligne de chemin de fer du Glacier Express est parallèle à la route, et l'on voit siffler passer très fréquemment de beaux trains rouge et blanc.



J'ai été très déçu par la plateforme, défigurée par de grands parkings très fréquentés.
00:00:00 • Port de Pailhères depuis Mijanes (2001m)
Traversée des Pyrénées 2019

Sans doute aveuglé par la fatigue, j'avais complètement occulté la beauté de ce col et retenu seulement sa difficulté. Je me suis heureusement offert une piqûre de rappel salutaire près de 9 ans plus tard !

La montée s'effectue en deux temps: d'abord, en remontant la vallée jusqu'à la station de Mijanès, sur une route large et assez rectiligne, entre 8 et 11% en permanence. Il y a déjà quelques très beaux points de vue vers l'aval et les sommets enneigés assez tard dans la saison.

Au niveau de la station, la route perd la moitié de sa largeur en un lacet et nous offre peu après un kilomètre de replat, le seul des 11 km de montée. La vallée se rétrécit et le cadre se fait somptueux, à l'approche d'un cirque étroit et vertical, seulement accompagnés du fracas du ruisseau et des alpages.

Là débute la dernière partie : un impressionnant enchaînement de lacets très serrés en forêt, qui ne permettent pas de souffler car la pente reste sévère. On émerge ensuite dans une seconde cuvette, en contrebas du sommet, d'où l'on aperçoit tout le final à flanc de montagne. Un kilomètre à plus de 10% fait très mal, mais c'est de nouveau magnifique si l'on prend la peine de lever le nez du bitume ! Paysage ouvert vers la vallée de l'Aude, et vers l'arête qui nous sépare de l'Ariège.

La départementale rejoint ensuite la crête et épouse son profil : le final est moins dur, avec des vues vers le Nord. On a même droit à une courte descente qui casse le rythme avant la rampe finale, qui mène au sommet, seulement aménagé d'un abri sommaire. Là encore le panorama est somptueux dans toutes les directions.

C'est vraiment un incontournable des Pyrénées selon moi.
00:00:00 • Col de Sarenne depuis Bourg d'Oisans (1999m)
En enchaînement de l'Alpe d'Huez. Après la station, il fait monter encore un bon kilomètre jusqu'à l'altiport : en septembre 2022 la route avait été détournée par un gros raidard à 12% auquel je ne m'attendais pas et qui semble pérenne...

On quitte ensuite les bâtiments pour rejoindre une petite route au revêtement parfois douteux, entourée d'alpages et de rocaille. On aperçoit au-delà des sommets les plus proches les glaciers des Écrins et le massif des Deux Alpes. Une courte descente nous ramène le long du torrent de la Sarenne, puis la montée reprend progressivement. Jusqu'au Pont de Sarenne c'est modéré, autour de 6%, m'avais la pente augmente après le seul lacet jusqu'à 10% sur 500 m environ. Pas de virage, le sommet est visible d'entrée, le cadre est sauvage bien loin de la station pourtant toute proche. Après le paroxysme à 500 m environ du sommet, la pente diminue jusqu'à la petite plate-forme d'où l'on peut basculer pour une spectaculaire descente vers le Lac du Chambon.

Ne pas manquer le panorama à la table d'orientation, une vingtaine de mètres au-dessus de la route, absolument magnifique, des Aiguilles d'Arve aux glaciers des Écrins !
00:00:00 • Col de la Madeleine depuis Feissons sur isere (1993m)
Traversée des Alpes 2020



Voilà une ascension qui mérite sa réputation de montée interminable : plus de 25 km très irréguliers entre le fond de la Tarentaise (Feissons-sur-Isère pour ma part) et le sommet à près de 2000 m (les nouveaux panneaux franchissent d'ailleurs allègrement les 7 m manquants...).



Les premiers kilomètres sont raides, en lacets serrés, dans une forêt de chênes qui masque la vue mais pas le bruit de la RN90 montant vers Bourg-St-Maurice. Les virages sont bâtis à l'aide de grands remblais de béton, la route est large, bref ce n'est pas un cadre des plus enchanteurs. Après la bifurcation de Pussy, la pente se réduit et s'établit autour de 6%, et l'on demeure dans la forêt jusqu'aux lacets sous le village de Bonneval, où quelques vergers offrent enfin une vue vers la Tarentaise et le hameau du Cudray, juste en face.



Au niveau de Villard-Soffray, on observe un premier replat qui se mue même en légère descente après Villard-Benoît, quelques kilomètres plus loin, toujours en balcon sur la vallée. La montée reprend et s'établit de nouveau à 8-9% à partir du spectaculaire site du Crozat et ses toits nichés au bord du ruisseau dominés par une jolie cascade. On grimpe en lacets assez serrés en traversant de nombreux hameaux pittoresques et à découvert, parmi lesquels le minuscule village de Celliers où débutent des télécabines vers la station de Valmorel. On sort progressivement de la végétation avant d'atteindre un nouveau replat de quelques kilomètres à partir du torrent de Nant-Perrou. Plus un virage ni de zone d'ombre jusqu'à la bergerie de la Lauzière où débutent les dernières épingles, impressionnantes du bas. La pente se redresse une dernière fois à 9%, la route est totalement à découvert et offre un magnifique panorama vers le Nord-Est, les premiers sommets de la Vanoise et le Beaufortain tout au fond.



Le dernier kilomètre est presque plat avec un dernier lacet qui permet un profil plus clément. Au sommet, magnifique panorama sur les deux versants avec notamment le Glandon juste en face et presque au même niveau.
00:00:00 • Passo Rolle depuis Predazzo (1970m)
L'ascension au départ de Predazzo est plutôt longue, et, je dois bien le dire, assez décevante... Jusqu'à un final éblouissant ! C'est probablement l'un des seuls cols d'Italie où, en 2018, j'ai pu observer des panneaux à destination des cyclistes avec des indications de pourcentages.

On remonte d'abord un vallon plutôt encaissé sur une large route, avant de s'élever en lacets serrés dans des prairies, sur un fond de collines boisées visiblement replantées en masse. La pente forcit progressivement jusqu'à l'entrée de Bellamonte, où cela se calme après les premiers chalets. De là, on rejoint facilement les eaux vertes du Lago di Paneveggio, large retenue enserrée dans les montagnes. Un petit tunnel et l'on rejoint le vallon amont, bien plus encaissé, jusqu'au village de Paneveggio, assez touristique, aux bâtiments épars nichés dans la forêt.

Après la bifurcation vers le Passo Valles, la pente forcit de nouveau mais reste dans des proportions très acceptables, autour de 6-7%, en serpentant dans des conifères sombres et élancés. L'ambiance est étrange, très différente des splendeurs à découvert d'autres cols des Dolomites.

A l'approche du dernier lacet dans la forêt, on commence à deviner le cadre du col et la surprise pour moi a été totale : brusquement, de vertigineux pitons rocheux émergent des feuillages et ferment l'horizon. En fin de matinée, en surexposition et avec un peu de brume, la montagne semblait flotter dans les airs. J'ai trouvé le cadre presque irréel.

Dans le lacet suivant, on n'attend qu'une chose : revoir l'apparition, et à ce titre, le dernier kilomètre sous le col vaut le coup d'œil, malgré la route large et la circulation !

Le cadre du sommet se résume à un grand parking et quelques boutiques de souvenirs, mais il est facile de s'éloigner du brouhaha pour se retrouver face au somptueux décor des Dolomites.

A faire donc, rien que pour le spectacle des deux derniers kilomètres !
00:00:00 • Cormet de Roselend depuis Beaufort (1968m)
Très belle montée offrant des paysages variés. La première partie est dans les bois, à travers le défilé d'Entreroches puis à flanc de montagne. C'est la partie la plus raide, hormis un replat au fond de la vallée on est toujours entre 7 et 10%. On bénéficie de fréquents points de vue sur les cascades alentours et le défilé vers Beaufort. Au Col de Méraillet, on atteint le lac de Roselend que l'on va ensuite contourner grâce à une route en légère descente.
La deuxième partie s'élève au-dessus du lac, dans les alpages. Sa difficulté diminue au fur et à mesure: cela repart fort dans les premiers lacets jusqu'à une faille dans la roche, puis la pente se fait de moins en moins rude, jusqu'au refuge puis au-delà. Un dernier lacet qui permet d'embrasser l'ensemble du plateau sur lequel on se trouve depuis la faille, et le dernier kilomètre est presque plat. Le col se situe au milieu de paysages somptueux et sauvages. C'est vraiment maginifique, malgré une météo pas franchement enthousiasmante !
00:00:00 • Etna - Rifugio Sapienza depuis Zafferana (1921m)
Longue montée assez irrégulière et difficile sur le flanc Est de l'Etna. Au départ de Zafferana, dont la place centrale avec vue à la fois sur la mer et le cône volcanique est particulièrement agréable, le pied est très raide en forêt. La route s'élève très rapidement au-dessus du village en desservant quelques habitations et des hôtels, sans quitter le couvert des arbres dans un premier temps. Cela se calme un peu après les dernières habitations, puis la route sort dans une énorme coulée de basalte. Vue magnifique sur le piémont et sur le sommet principal et ses fumerolles, encadré par des collines boisées. Après un gros raidard, la pente se stabilise autour de 6-7% pendant quelques kilomètres. Ce passage est spectaculaire : il n'y a aucun arbre ni bâtiment à proximité de la route, et la route serpente dans la roche noire qui semble parfois provenir de ruines. On l'aperçoit très bien au-dessus, avec ses gros remblais de basalte.

La pente se fait de nouveau plus dure le temps d'un court passage en forêt, où le revêtement se dégrade largement : l'asphalte usé devient tout craquelé sur plusieurs centaines de mètres.

Après la bifurcation de Pedara, le dernier kilomètre est de nouveau plus simple et fait penser à une sorte de "Ventoux noir" : aucune végétation, seulement la route et ses piquets au milieu de gravillons noirs. On n'aperçoit la station construite autour du vénérable Rifugio Sapienza qu'en arrivant dessus, après être passé au milieu de deux petits cratères visiblement surgis en 2001. La station en tant que telle n'a pas beaucoup d'intérêt et vue la taille du parking cela doit être bondé en haute saison !

Les couleurs par beau temps sont somptueuses et particulièrement inhabituelles pour une montée de haute montagne, entre le bleu du ciel, le blanc de la neige, les verts des forêts de chênes ou de sapins, le doré des hautes herbes et évidemment le noir qui domine l'ensemble. Rien que pour cela, cette montée vaut le coup...

Depuis Catane, par San Giovani la Punta, Viagrande, Monterosso et Zafferana, la montée totalise 40.6 km à 4.7% tout de même, avec de très gros pourcentages pour sortir de Catane.
00:00:00 • Monte Botte Donato depuis Moccone (1910m)
Montée erratique et plutôt aisée dans l'ensemble jusqu'au sommet du Massif de la Sila. La route suivie est la plus aisée puisqu'elle part du plateau de Camigliatello, déjà à plus de 1300 m d'altitude. Il est également possible de monter depuis Cosenza (profil commun à partir du Valico de Monte Scuro), ou depuis le Sud et le Lago Arvo, un versant beaucoup plus difficile.

Jusqu'au Valico di Monte Scuro, la route serpente agréablement en forêt sur une pente assez facile et régulière. Beau point de vue vers le Lago di Cecita au col.

On suit ensuite la ligne de crête, en une alternance de petites descentes et de remontées, tantôt dans les alpages, tantôt en forêt, sur une route totalement isolée. Des panoramas de chacun des versants, avec l'enfilade de montagnes jusqu'à la mer, et le plateau d'altitude à nos pieds. Quelques passages un peu raides mais jamais longs.

Le final est presque plat avec une vue continue vers le Sud. L'apparition du cône enneigé et fumant de l'Etna au-dessus de la mer de nuages, pourtant encore à plus de 200 km à vol d'oiseau, fut un moment assez magique !

Il est possible de monter encore quelques dizaines de mètres sur une route dégradée et raide après le parking et de finir le sentier à pieds jusqu'au sommet.
00:00:00 • Mont Ventoux depuis Bedoin (1909m)
Une montée légendaire, et on comprend pourquoi...

Etant parti de Bédarrides, les 30 km d'approche dans la plaine provençale sont dominés par le "Mont Chauve" qui se rapproche petit-à-petit...

Les 5 premières bornes de Bédoin à St-Estève dans les vignes et les olivettes sont très aisées, à la difficulté progressive. A partir de là, la route pénètre dans la forêt et ne donne aucun répit jusqu'au Chalet-Reynard. Cette partie est pénible car il y a beaucoup de circulation, aucun point de repère et très peu d'épingles, avec une pente constamment entre 8 et 10%. On ne voit pas du tout où l'on va, ni ce qu'on déjà monté, et il n'y a pas de replat pour récupérer.

Des chalets émergeant des bois annoncent le Chalet Reynard, véritable frontière dans cette ascension. Il reste alors 7 km, et le décor change du tout au tout. Les sapins se clairsèment progressivement, et l'on voit la haute tour blanche et rouge qui marque le sommet. Le décor sur la vallée du Rhône est superbe. D'interminables lacets permettent de se hisser jusqu'en haut. Côté pente, après un court répit jusqu'à la fontaine de la Grave, c'est de nouveau rude, proche des 10%, mais le pire dans cette partie reste le mistral que l'on prend constamment de face et qui rend l'effort interminable.

Au sommet, le point de vue circulaire est une magnifique récompense: des Alpes aux Cévennes, de la Drôme à l'Etang de Berre. Rien que pour cela cela vaut le coup !
00:00:00 • Monte Terminillo / Sella di Leonessa depuis Leonessa (1901m)
Le village fortifié de Leonessa est très agréable et animé. Le pied de la montée est à quelques encablures, un peu plus bas, au débouché de la vallée du Fiume Como que l'on va suivre un moment.

La mise en route n'en finit pas, dans une très longue vallée étroite et arborée entourée de hauts sommets déchiquetés. Tranquillité assurée ! Il s'agit seulement d'un long faux-plat qui suit la vallée, avant que celle-ci ne s'incurve vers le Sud. On traverse la rivière et la vraie montée débute. La difficulté augmente progressivement avec plusieurs passages dépassant les 10%.

La route s'enfonce dans la forêt en serpentant jusqu'au hameau de Fonte Nuova, dans les arbres. Lors de mon passage à la fin octobre, les grands hêtres étaient rouge feu, avec un dégradé au fur au fur et à mesure que l'on grimpait. Je suppose qu'en-dehors de l'automne, le passage doit être un peu ennuyeux.

Enfin, la route émerge de la forêt pour les derniers kilomètres, juste sous la barre rocheuse du Monte Terminillo. A nos pieds s'étend l'immensité de la forêt dense et la longue vallée que nous venons de suivre. Le col est rapidement visible sur une route en balcon raide et spectaculaire.

Au sommet dénudé de la Sella di Leonessa, la vue est somptueuse vers l'Ouest, où l'on voit les Apennins mourir lentement jusqu'à la mer, et même les lumières de Rome.
00:00:00 • Col de la Llose depuis La Llagonne (1861m)
Montée courte (seulement 4 km), avec un dénivelé de 200m environ. Le début donne une belle vue dégagée sur La Llagonne et le Haut Conflent, puis après un virage en épingle on atteint une portion dans les arbres, jusqu'au col. L'ensemble est assez facile.
00:00:00 • Col de Montgenevre depuis La Vachette (1850m)
Grimpé en fin de matinée un samedi de septembre, la circulation était tout à fait acceptable.

Cela monte déjà un peu pour franchir le verrou au-dessus de Briancon, mais la seconde partie de l'ascension débute effectivement à la Vachette. Les lacets qui strient la montagne se distinguent de loin ! Sans surprise la route est large et la pente très régulière. Les melezes laissent entrevoir régulièrement de beaux points de vue vers Briancon et ses forts mais aussi la Vallee de la Clarée. Le final est moins pittoresque, on s'enfonce vers Montgenévre dans un cadre de plus en plus construit. Il reste près d'un kilomètre du panneau jusqu'au sommet, au cœur du village qui a retrouvé un peu de calme depuis l'ouverture du tunnel de contournement pour les JO de Turin. Côté italien, la route est encore plus large. Les vélos doivent passer par l'ancienne route et évitent donc les longs tunnels entre Claviere et Cesana.
00:00:00 • Station de l'Alpe d'Huez depuis Bourg d'Oisans (1840m)
La montée est certes moins spectaculaire ou esthétique que certaines de ses proches voisines, mais elle vaut quand même le coup ! Les premiers kilomètres à la verticale du Bourg d'Oisans notamment valent le coup d'oeil.

La route est large et permet aux voitures de doubler sans problème les hordes de cyclistes, quand la circulation n'est pas trop dense bien sûr.

Le pied est le plus raide, plus de 10% jusqu'à la Garde, mais l'ascension ne propose aucun répit hormis à l'entrée d'Huez et les tous derniers kilomètres dans la station. Sinon, on est toujours entre 7 et 10%. Les lacets permettent de rythmer l'ascension et présentent des répits bienvenus quoique parfois très brefs.

Avant puis dans la station, un jalonnement au sol et en panneaux permet de suivre l'itinéraire "classique" des étapes du Tour.

Possibilité de boucler par le Col de Sarenne, où décor et ambiance changent radicalement : j'ai personnellement adoré la transition !
00:00:00 • Col de l'Echelle depuis Bardonecchia (1762m)
Très belle montée irrégulière que j'ai trouvée plutôt dure dans sa partie française. Entre Bardoneccia et le Pian del Valle, le profil est très irrégulier et alterne entre bonnes côtes et replats plus ou moins longs. Le cadre est construit, on enchaîne les traversées de Bardonnecchia en tant que telle, Les Arnauds puis Melezet et sa station de ski. La vallée s'élargit ensuite et on découvre la route en amont, dont les lacets disparaissent dans une profonde echancrure, presque à la verticale. On dépasse un grand parking, un golf et un camping puis la partie difficile débute juste avant d'entrer en France (la frontière est marquée d'une simple borne) au niveau d'un barrage. Cela reste très irrégulier, dans les épingles, avec de très belles vues vers l'aval. Il y a notamment après l'avant-dernière virage plusieurs dizaines de mètres à 12% environ. On atteint ensuite deux courts tunnels creusés à même la roche (où se trouvaient certainement les fameuses échelles), la fin de l'ascension est proche, mais le col est indiqué près de deux kilomètres plus loin, dans un cadre totalement différent mais magnifique, très encaissé et entouré de montagnes. Cette dernière section est quasiment plage mais avec tout de même quelques courtes côtes.

Descente rapide vers la Clarée.
00:00:00 • Rifugio Citelli depuis Linguaglossa (1746m)
Montée longue et plus difficile que ne le laisse supposer le profil. Comme pour Sapienza, il est possible de partir de la mer. Depuis Fiumefreddo, il faut alors compter 30.3 km à 5.5% pour atteindre Citelli.

Depuis Linguaglossa, la route sort du village en ligne droite et traverse des champs de basalte. Au milieu de la végétation basse, on se croirait dans une cité fantôme, d'autant que les murs délimitant les terrains sont construits avec la même roche.

Après la bifurcation de Randazzo, la route serpente en lacets dans les maisons puis dans la forêt qui change au fur et à mesure que l'on monte. Quelques vues sur le bas vers Linguaglossa. Ce passage est un peu longuet, ce n'est jamais raide mais la pente ne faiblit pas pendant de longs kilomètres, avant un replat dans les arbres puis la desserte de deux refuges.

A partir de là, cela devient grandiose : la route sort dans des coulées de basalte et traverse une longue étendue désertique en serpentant de manière erratique. Panoramas et couleurs magnifiques, et vent qui peut empêcher d'avancer ! Une courte descente après le carrefour de Piano Provenzana mène à la bifurcation du Rifugio Citelli. Les deux derniers kilomètres sont de nouveau assez raides mais somptueux, entre les arbres, la roche noire et la barre enneigée qui nous domine de toute sa hauteur. Sommet très sauvage contrairement au Rifugio Sapienza. Le refuge est une toute petite bâtisse construite à flanc de montagne, avec une vue magnifique sur le volcan d'un côté et sur la côte et Taormina de l'autre.

Descente vers Fornazzo somptueuse et plus longtemps à découvert, verticale au-dessus de la côte.

A ne surtout pas négliger même si Rifugio Sapienza est prévue au programme !
00:00:00 • Col d'Aubisque depuis Laruns (1709m)
Col très difficile, monté après Marie Blanque et avec 10 kg de bagages...
Les premiers kilomètres serpentent au dessus de Laruns, et ne sont pas trop durs, à 4-5%. Première difficulté dans les Eaux Bonnes. Attention d'ailleurs à ne pas se faire avoir: la rue faisant le tour de la place est en sens unique, et on peut donc monter au point haut de la place, puis redescendre de moitié pour prendre la route vers Gourette... Un passage à 13% après la traversée du ruisseau. Le reste de l'ascension est assez régulier mais raide, la pente oscillant sans cesse entre 8 et 10 %. Un replat à Gourette bienvenu, avant les 4 derniers kilomètres du même tonneau que précedemment. Malgré un ciel relativement dégagé à Gourette, j'ai effectué la fin du col dans les nuages, donc pour le panorama renommé, il faudra repasser...
00:00:00 • Col de Creu depuis Olette (1708m)
Le départ est similaire à celui du Col de la Llose, mais on continue sur la route jusqu'à Railleu. Les pourcentages jusqu'à ce petit village ne sont pas trop sévères (6-7% au maximum), mais le paysage vaut le coup d'oeil : la route grimpe à flanc de falaise, dans un paysage aride. Après Railleu, les derniers kilomètres sont beaucoup plus compliqués : il faut en avoir gardé sous le pied ! Il y a des raidards de plus de 10%, sur une toute petite route granuleuse. Après un dernier lacet, on atteint enfin le Col dans les arbres à l'altitude de 1712m.
La difficulté du col réside dans sa longueur et dans sa dernière portion, mais il vaut le détour !
00:00:00 • Montagne de Lachens depuis Col de Clavel (1700m)
La première partie est en fait le col de Clavel, soit 2km sans difficulté particulière, sur une route bien large.

A partir du col, ça se complique sérieusement. Après quelques mètres plats, la route devient très étroite et rend assez mal. On monte dans la forêt, et les épingles à cheveux (6, au total) permettent de souffler assez régulièrement. Il y a quelques endroits vraiment raides, plus de 10% je pense. Quelques points de vue réguliers vers la Route Napoléon et le Logis du Pin. Un long replat avant la cinquième épingle fait du bien.

On atteint ensuite une sorte de plateau d'altitude au niveau de l'ancienne station Varneige, puis le dernier km jusqu'aux antennes est très raide mais dégagé, avec vue sur les Alpes vers le Nord, et jusqu'à la mer et la baie de Cannes au Sud. On se croirait presque au milieu d'un petit Ventoux, avec une telle hauteur par rapport aux massifs alentour, l'atmosphère aride et l'antenne qui domine le bout de la route.
00:00:00 • Col du Noyer depuis Pont de Giers (via le Pin) (1664m)
Une alternative à la montée classique pour passer du Dévoluy au Champsaur. C'est une ascension difficile mais courte.

Depuis le pont de Giers, sur la Souloise, la route grimpe à travers l'impressionnant Défilé des Etroits qui porte très bien son nom. Il y a une première rampe, puis cela s'aplanit à l'approche de St-Etienne-en-Dévoluy.

A l'entrée du village, laisser la route principale avant l'église et prendre un virage en épingle sur la gauche.

La route étroite et déserte s'élève en épingles au-dessus du village avec de très forts pourcentages largement supérieurs à 10%, en particulier au pied. Cela donne 3 km à près de 9% de moyenne.

Le décor est très dégagé vers les monts alentours, dans les alpages ce qui fournit un très beau panorama. Après la traversée du hameau du Pin, une dernière rampe compliquée permet d'atteindre une bergerie, puis la route suit un torrent dans un petit vallon pour retrouver l'itinéraire principal.

De retour sur la grande route, une longue ligne droite en faux-plat permet de récupérer, avant un final de nouveau raide, mais sans commune mesure avec ce qui a pu être rencontré au niveau du Pin. La route s'incurve ensuite vers le Sud-Est, dans un décor somptueux. On se croirait vraiment à une altitude beaucoup plus élevée. Une dernière ligne droite où la pente faiblit, puis c'est le col, avec son ancien refuge Napoléon et son décor somptueux vers le Champsaur.

L'une des plus belles ascensions à faire dans le coin assurément !
00:00:00 • Col des Saisies depuis Flumet (1657m)
Un col difficile car long et très irrégulier. C'est raide dès le départ avec des épingles très resserrées au-dessus de Flumet, puis la route rejoint celle de Megève, dans les bois, où cela se calme un peu. Passé un replat à Notre-Dame de Bellecombe, la route se redresse, avant un nouveau replat au fond d'un vallon. Ensuite, rebelote, grosse pente entre 7 et 9% sur 2 km, avant une descente (!) au fond d'un vallon, puis un nouveau mur. La fin est de nouveau dans les bois, et les dernières centaines de mètres ne sont pas très difficiles. J'ai trouvé que c'était très construit, notamment après ND-de-Bellecombe où l'on traverse constamment des hameaux en pleine expansion. Certains endroits réservent un beau point de vue sur le Massif des Aravis. Le sommet correspond à la station de ski.
00:00:00 • Puy Chalvin depuis Briançon (1640m)
Montée relativement courte qui surplombe la Durance et la ville basse de Briançon. Le pied est dans les maisons, assez régulier et pas trop raide, autour de 6-7%. Pas vraiment d'intérêt jusqu'à la bifurcation vers Puy-St-Pierre. On poursuit tout droit vers Puy-St-André, et la route se redresse brutalement pour un bon kilomètre à plus de 9% de moyenne. La végétation fait bientôt place à un imposant ravin découvert avec de beaux points de vue vers la vallée de Durance. Encore quelques centaines de mètres difficiles puis un replat annonce Puy-St-André. A la sortie, la pente se redresse pour retrouver des pourcentages similaires à ceux du pied de côte. La route en cul-de-sac vers Puy-Chalvin reste dans la même tonalité. Au parking à l'entrée, belle vue vers l'aval de la Durance et le goulet qui ferme l'accès à l'Argentière.

Possibilité de redescendre par Puy-Richard et Puy-St-Pierre pour une boucle d'une quinzaine de kilomètres depuis Briançon. Encore un peu de montée vers Puy-Richard, très belle vue vers Briançon et Montgenèvre depuis l'église de Puy-St-Pierre.
00:00:00 • Col du Mollard depuis Pont de Belleville (1630m)
Traversée des Alpes 2020



Pas si simple ! En enchaînement de la Croix de Fer, dur de remettre le couvert d'autant qu'après Belleville la pente est directement élevée, autour de 8%.



Le premier tiers est assez bouché dans les mélèzes, mais la vue se découvre à l'approche des Rieux, où l'on découvre le hameau du Mollard juste sous le sommet.



L'itinéraire observe un replat et se découvre, avec quelques beaux points de vue au-delà des clairières vers le col, la vallée de l'Arvan, puis, plus haut, les Auguilles d'Arves.



Après la Villette, la pente revient progressivement et on enchaîne d'agréables lacets jusqu'au hameau du Mollard. Le dernier kilomètre pour sortir du village est aisé, jusqu'au sommet où l'on découvre une belle vue sur les massifs entourant la Maurienne.
00:00:00 • Vado di Sole depuis Cupoli (1627m)
Grimpé depuis Ponte Baricelli (Penne)

L'ascension est très régulière, à découvert dans un premier temps, avec de superbes points de vue vers les collines en contrebas (hameaux agricoles et oliviers) et jusqu'à la mer. Le massif de la Maiella est également bien en vue. On dépasse l'entrée de Farindola et la pente augmente largement pour se caler autour de 7%. Jusqu'à l'hôtel Rigopiano, théâtre d'une avalanche meurtrière en 2017, où l'on trouve également une fontaine d'eau fraîche (au bord de la route juste en contrebas) on alterne clairières et hêtraies avec de très beaux passages en lacets proposant des vues panoramiques.

Après l'hôtel on pénètre dans les bois que l'on ne quittera plus jusqu'au sommet. Le revêtement est de nouveau très dégradé, on enchaîne 6 épingles à 8% avant un final où la pente se réduit progressivement. Aire de repos juste avant le sommet de la route, non aménagé. La vue s'ouvre alors vers l'impressionnant plateau d'altitude dominé par le Gran Sasso et des sommets enneigés tard dans l'année culminant pour la plupart à plus de 2000 m.
00:00:00 • Col de la Ramaz depuis Mieussy (1616m)
Traversée des Alpes 2020



Grimpé très exactement depuis le hameau St-Denis de Mieussy, en arrivant de Megevette (départ de Thonon le matin même, puis cols de Cou et de Terramont). Cette route rejoint l'itinéraire principal 1 km environ au-dessus de Messy (hameau chez Besson). Jusque-là hormis une ou deux courtes rampes, rien à signaler en termes de difficulté mais une belle apparition progressive du Mont-Blanc au-delà des alpages.



Passée la bifurcation, le cadre ne change guère et reste très agréable, dans les prairies et les nombreuses fermes. C'est très vert et à découvert. Pas mal de circulation dans les lacets.



Les pourcentages d'abord autour de 7% augmentent progressivement pour s'établir à près de 10% à l'entrée dans la forêt de sapins. Une épingle serrée et c'est là que débute le passage le plus délicat de l'ascension : deux kilomètres très raides, rectilignes, dans les bois puis à flanc de montagne. J'ai beaucoup souffert dans ce passage. Au point le plus étroit du défilé, on enchaîne quelques paravalanches et un tunnel courbe relativement long.



Au plateau de Sommand, la pente s'efface comme par enchantement et la route contourne un beau cirque ras dans lequel est installée une petite station de ski. De faux-plat, les pourcentages augmentent de nouveau progressivement pour un dernier kilomètre de nouveau pentu, entre 7 et 8%. La plate-forme a visiblement été reconfigurée il y a peu, il y a une petite retenue probablement pour les canons à neige. Très vaste parking et assez peu de points de vue.



La descente sur l'autre versant est en tous points similaire : passage sur le plateau ras de Praz-de-Lys, puis long passage raide et encaissé. Il est possible de rejoindre Taninges en évitant la large RD902 en restant sur la rive droite du Foron. La route est tranquille et sans aucune difficulté.
00:00:00 • Colle del Dragone depuis Fiume Mercure (1615m)
Très belle montée du Pollino. Il y a plusieurs montées possibles, celle-ci est a priori la plus dure.

La première partie depuis la rivière est large et assez raide mais assez régulière, avec peu de courbes, à flanc d'un vallon à découvert. Le village de Rotonda situé sur une rupture de pente ne vaut pas vraiment le coup. Il s'agit du principal point d'entrée dans le Parc du Pollino. On traverse ensuite une série de hameaux, puis il faut prendre la bifurcation vers la Contrada San Lorenzo. La route se rétrécit et grimpe en paliers jusqu'au hameau. A la sortie, on entame la portion la plus difficile de la montée, très sinueuse, dans une forêt puis complètement à découvert dans les pâturages. Des passages terribles et assez long, autour de 15%. La route serpente au milieu des troupeaux de moutons et de vaches, avec une magnifique vue vers la plaine de Castelluccio fermée par un amphithéâtre de hautes montagnes.

Cela se calme un peu à l'approche du Rifugio Fasanelli, avant un final plus régulier en épingles serrées dans la forêt.

Le sommet est à quelques centaines de mètres en faux-plat après la bifurcation à droite. La descente vers Mormanno est magnifique, sur le versant Sud, avec une vue en enfilade vers la petite ville de Castrovillari, la plaine côtière, la Mer Ionienne et le massif de la Sila.
00:00:00 • Col de la Colombière depuis Scionzier (1613m)
Très beau col, le premier vraiment dur sur la Route des Grandes Alpes. Le départ est aisé dans Sconzier, puis la route prend une épingle pour grimper à flanc de falaise dans les arbres. La montée est régulière, entre 7 et 8%, et très agréable. Le route était en train d'être refaite fin juin 2013, ce qui a engendré la présence de beaucoup de graviers dans la montée.
Après un replat de 3 km, on atteint le joli village du Reposoir. La pente est à nouveau forte alors que la route s'élève en épingles au-dessus du village. On ne quittera plus les 8-9%, en bénéficiant d'une vue magnifique sur le Col de Romme, Le Reposoir et la Chartreuse à quelques encablures vers le Massif des Aravis. Les trois dernières bornes sont terribles : on voit le col mais on n'a pas l'impression d'avancer ! Dernier kilomètre à plus de 10%, et cela se sent. Très belle vue au sommet.
00:00:00 • Col de Méraillet depuis Beaufort (1605m)
Donne accès au lac de Roselend et plus haut au Cormet. Difficile à partir du bout de la vallée, avec des épingles dans les arbres mais quelques points de vue tout de même sur le Défilé d'Entreroches. La montée est assez régulière ce qui permet de monter au train.
00:00:00 • Pas de Peyrol depuis Dienne (1588m)
Une montée très irrégulière. Entre Dienne et Lavigerie, il s'agit plus de faux-plat que d'une véritable ascension. La route est agréable, plutôt ombragée, avec des points de vue fréquents vers les prairies de la vallée de l'Impradine, pour le moment assez domestiquée. Cela se corse pendant quelques temps à la sortie de Lavigerie, avec de longues portions entre 7 et 8%, avec une vue imprenable vers la route en amont et même les constructions du sommet, que l'on aperçoit au loin. Nouveau replat, la nouvelle route (depuis juillet 2017) nous force à un léger détour par le Col de Serre, puis l'on atteint le Col d'Eylac, presque à la verticale du Puy Mary. Là, le final commence heureusement court : ce sont près de deux kilomètres sans répit, à plus de 9% de moyenne, avec une épingle puis en balcon au-dessus de la vallée de la Rhue. Cela reste très raide jusqu'aux bâtiment du Col, où l'on trouve notamment le départ du chemin vers le Puy Mary et un restaurant.

Très belle vue depuis le col vers la route empruntée en contrebas.

Le profil présenté me paraît légèrement faux : cela reste très raide jusqu'au sommet !
00:00:00 • Pas de Peyrol depuis Cheylade (1588m)
Montée en quatre temps, dont les deux premiers constituent le Col de Serre :

-entre Cheylade et la Maurinie, il s'agit plus de faux-plat que de véritable montée, à découvert dans la vallée de la Rhue dominée par le Puy Mary;

-jusqu'au Col de Serre, on enfile des lacets dans les bois sur des pentes régulières entre 6 et 8%;

-ensuite, au Col de Serre, une petite descente permet de rejoindre la route de Dienne, et on enchaîne sur deux kilomètres environ de faux-plat très roulant, cette fois le long de la ligne de crête et en balcon au-dessus de l'Impanie;

-enfin, les deux derniers kilomètres à partir du Col d'Eylac sont brutaux (surtout dans la première épingle), entre 9 et 12%, sans aucun répit mais toujours en balcon. La dernière ligne droite paraît bien longue jusqu'aux bâtiments du sommet qui occupent l'étroite plate-forme.

Ne pas manquer la montée à pied au Puy Mary, près de 200 m plus haut, par un chemin raide en escaliers.
00:00:00 • Col d'Azet depuis Bourisp (1580m)
Un col assez difficile car irrégulier mais toujours raide ! Le départ n'est pas trop rude sur une petite route escarpée, puis ça se complique juste avant Estansan. Les pentes les plus raides sont dans le village d'Azet, puis la pente reste entre 8 et 10 % sauf un kilomètre à deux bornes du sommet. La vue en haut est très belle, que ce soit vers Saint-Lary ou vers Peyresourde.
00:00:00 • Col de Moissière depuis Forest Saint Julien (1571m)
Ce col permet de passer du Champsaur à la vallée de Gap. Sur ce versant, il se décompose en deux parties assez raides:

-la première dès le départ, jusqu'à la Plaine de Lachaup où se trouve la station d'Ancelle, avec notamment une longue ligne droite dans les bois où les pourcentages dépassent les 8%;

-la seconde après Ancelle, dans un petit défilé, où les pourcentages dépassent là aussi les 8%.

Entretemps, on aura eu le temps de récupérer grâce à deux bons kilomètres de plat vers le village.

Au sommet, on peut admirer un très beau panorama vers le Sud.
00:00:00 • Col d'Agnès depuis Aulus les Bains (1570m)
Un col vraiment difficile. Malheureusement je n'ai pas pu bénéficier du panorama, il faisait un temps bouché et glacial. Les premiers kilomètres sont vraiment raides depuis Aulus, jusqu'à une série d'épingles qui permet de quitter le cours de la rivière. A 3km du sommet environ, on a droit à un replat dans un petit vallon, puis ça remonte sec (un peu moins qu'au départ toutefois) jusqu'au sommet.
00:00:00 • Col de Peyresourde depuis Armenteule (1569m)
Monté en septembre 2012 juste après le col d'Azet. Raide, mais beaucoup plus court que dans l'autre sens et surtout bien plus régulier. La bifurcation sur la route principale se fait en plein dans une côte de 11%. La suite de la montée s'effectue dans les arbres, sauf les 3-4 derniers kilomètres en ligne droite.
00:00:00 • Col de Peyresourde depuis Bagneres de Luchon (1569m)
Monté fin août 2010 en cyclotouriste (10 kg de bagages). Il m'a pas mal gêné car il est assez irrégulier (gros mur de 1 km avant Garin) et long, et on avait déjà 3 jours dans les pattes ! Mais ça reste un beau col ! Les derniers lacets que l'on voit de très loin sont impressionants mais au final ce n'est pas le passage le plus dur.
00:00:00 • Mont Aigoual depuis Le Vigan (via le Col de la Lusette) (1567m)
Une possibilité supplémentaire pour grimper le fameux Mont aux conditions météo très variables. Je pense qu'elle n'est pas loin d'être la plus compliquée, vu qu'elle comprend la terrible montée du Cap de Côte en son milieu.

Depuis le Vigan, la montée se décompose en trois parties :

-d'abord le Col des Mourèzes qui donne accès à Mandagout, très tranquille, qui constitue un bon échauffement;

-la montée du Col de la Lusette depuis Mandagout, comportant le redoutable Cap de Côte et son dernier kilomètre à 12%;

-après une partie plus descendante jusqu'au village montagnard de l'Espérou, la dernière partie, au choix par Prat-Peyrot ou par le Col de Trépaloup, correspond plus à un long faux-plat montant dans les hêtres, usant à cause de la longeur de la montée. Il y a deux passages un tout petit peu plus conséquents entre l'Espérou et le Col de la Serreyrède, ainsi que dans le dernier kilomètre. Celui-ci complètement à découvert peut d'ailleurs s'avérer pénible en cas de temps venteux, ce qui est très fréquent !

Au sommet, la vue à 270° est magnifique. On peut admirer les Cévennes, la région des Causses, la bande côtière...
Attention aux variations cliamtiques entre le pied et le sommet : j'ai perdu 10°C et le soleil en cours de route...
00:00:00 • Col du Télégraphe depuis Saint Michel de Maurienne (1566m)
Pas évident du tout... La majorité de la montée est dans les arbres au-dessus de La Maurienne, mais des trouées dégagent quelques points de vue sur la vallée. Quelques passages raides dans les Seignières et dans la partie avant les épingles. Ensuite, cela se calme, même si le dernier kilomètre est de nouveau un peu plus dur. La pente ne dépasse jamais les 10%, elle est plutôt entre 6 et 8%...
C'est une ascension très agréable car régulière.
00:00:00 • Hourquette d'Ancizan depuis Ancizan (1564m)
Traversée des Pyrénées 2019, depuis Guchen.

La traversée de Guchen est simple puis on quitte la route d'Aulon en fond de vallée au niveau d'une petite usine hydroélectrique, où l'ascension débute réellement. Quelques pentes irrégulières puis on retrouve la route d'Ancizan pour quelques centaines de mètres au milieu des clairières, à flanc de montagne. La vue vers Guchen et la vallée de la Neste est magnifique.

Ensuite, on rentre dans la forêt quasiment jusqu'au sommet. La route est étroite et avare en points de vues, la pente se situe toujours entre 7% et 10%, avec très peu de replats et de courbes. L'itinéraire remonte deux vallons successifs. A peu près au milieu de la montée, un replat à flanc de falaise offre la seule réelle pause, avec une nouvelle superbe vue vers la Neste.

Le col s'aperçoit brièvement dans le dernier kilomètre, et on l'atteint après un bref passage en tranchée au-delà duquel le paysage change radicalement : ce ne sont plus que des étendues vertes et rases au pied des sommets, qui font la célébrité de ce col.
00:00:00 • Col du Pillon depuis Aigle (1546m)
Une longue montée en trois temps pas si évidente, montée en deux jours avec nuit au camping de Vers l'Eglise.



La première partie correspond à la route du Col des Mosses, entre Aigle et le Sépey. Les deux premiers kilomètres après la gare vers Leysin sont les durs, mais aussi les plus beaux, en lacets au-dessus des vignobles et du château d'Aigle. La route s'enfonce ensuite dans la forêt et l'on n'a pus guère de panorama intéressant jusqu'au Sépey. Cette route est très fréquentée, notamment par des poids lourds et des cars en direction du Col des Mosses, ce qui est très gênant et oppressant pour les vélos. Un autre passage raide au niveau de la galerie paravalanche, avant un long replat à l'approche du Sépey. La contournement du village est de nouveau plus dur jusqu'à la bifurcation vers les Diablerets, avec notamment un passage fait de courtes côtes et de replats très usants, juste avant la route de Leysin.



Les sept kilomètres suivants sont beaucoup plus aisés et tranquilles, avec juste une bonne côte de quelques centaines de mètres entre Vers l'Eglise (dont le centre minuscule est charmant, de l'autre côté du chemin de fer) et le village des Diablerets, où débute la troisième partie.



A l'entrée des Diablerets, il reste cinq kilomètres sur le flanc Nord d'un vallon boisé. La route est large et agréable, avec peu de trafic (en tous cas le matin), mais la pente se redresse largement dès la sortie du village : ces 5 km sont à 7.8% de moyenne avec de longs passages à 9% ou plus. Peu de courbes, la dernière ligne droite sous le pylône du téléphérique menant au glacier semble interminable.



Au sommet, vaste parking du téléphérique et panorama un peu décevant. Très jolie descente vers Gstaad avec chalets proprets et pâturages gras.
00:00:00 • Col de Soudet depuis Arette (1540m)
Monté en août 2011 depuis Oloron. Passé Arette les premiers km sont plats puis la pente s'élève brusquement le long de la rivière. Les 9 km suivants sont terribles dans les arbres avec un enchaînement 9-10-9,5-8-9,5-9,5-10,5-10-10% jusqu'au col de Labays. Certains passages sont donnés à 15%. Après le premier col la pente s'adoucit sur une sorte de plateau jusqu'au Soudet atteint dans les nuages. Il reste 1 km à 9% pour atteindre la station de ski. L'ensemble est très difficile car long et surtout très raide!
00:00:00 • Mont Revard depuis Aix les Bains (1537m)
Montée très longue mais abordable, aux paysages assez variés.

Plusieurs itinéraires possibles au pied de l'ascension pour rejoindre le versant Nord du Revard : pour ma part, j'ai choisi le plus fréquenté, en partant de la gare d'Aix-les-Bains pour rejoindre Mouxy en traversant le centre et ses hauts bâtiments thermaux puis un quartier plus résidentiel où l'on affronte les plus forts pourcentages autour de 9%. Après la traversée de l'A41, on traverse Mouxy, juste sous le belvédère du Revard, avant de bifurquer plein Nord dans une longue ligne droite en faux-plat qui offre quelques points de vue vers le Lac du Bourget au-delà des champs de maïs.

Dans Chatenod puis Trévignin, la pente est assez irrégulière, entre passages autour de 7% puis replats qui permettent de récupérer. Peu de paysages ouverts malheureusement, mais quelques panoramas vers la plaine qui remonte vers Annecy. Le kilomètre le plus dur est au-dessus de Trévignin, avec quelques centaines de mètres à 9% qui coupent le rythme.

La route entre ensuite en forêt pour de longs kilomètres plutôt agréables et très réguliers. Une fontaine d'eau fraîche très bien située permet de faire le plein.

Après le Col de la Clusaz pas vraiment marqué, on se retrouve à découvert et le Mont-Blanc apparaît au-delà des alpages et des granges. La route grimpe à présent en longues lignes droites sur la large route, puis, après un nouveau lacet, observe un replat pour rejoindre le bas de la station. Le dernier kilomètre est irrégulier dans les chalets, avec de courtes rampes assez raides, puis l'on rejoint le sommet et son vaste parking.

Plusieurs belvédères sont aménagés avec une magnifique vue vers le Bourget et Aix presque à la verticale.

Le restaurant en terrasse face au panorama vaut le coup : accueil agréable, bons produits et plats copieux !
00:00:00 • Col de Jau depuis Mosset (1506m)
Traversée des Pyrénées 2019.

Grimpé depuis Cattlar, 9 km et 350 m plus bas, un tronçon qui fait selon moi partie intégrante de l'ascension.

De là, c'est une très longue montée, de plus de 20 km, fait assez rare pour être signalé dans les Pyrénées. Le pied remonte une étroite vallée encaissée, à la verticale d'un torrent, dans un cadre très aride. Au-dessus des collines de broussailles on aperçoit jusqu'à Mosset le Canigou enneigé jusque tard dans la saison.

Après Molitg-les-Bains, la vallée s'élargit et verdit, la montée se mue en faux-plat dans un cadre assez construit. Mosset apparaît d'un coup dans un virage, à l'endroit même où la vallée se rétrécit de nouveau.

Après quelques kilomètres encore faciles, la pente augmente de nouveau progressivement. La route continue plusieurs kilomètres à suivre le cours d'eau, puis commence à se tortiller en se dégageant des bois. La pente s'établit alors à 7-8%, la vue porte loin en aval vers les Aspres, mais le sommet n'est pas visible. Les quatre dernières bornes, les plus raides de l'ascension, sont en lacets dans une belle hêtraie. Attention au vent qui rajoute à la difficulté, nous l'avons eu de face dès Cattlar !

La vue au sommet est assez dégagée, on aperçoit de nouveau le Canigou.

Descente côté audois très encaissée et isolée.
01:08:00 • Col d'Aspin depuis Sainte Marie de Campan (1489m)
Très beau col, pas trop difficile au vu de son voisin le Tourmalet... Les premiers kilomètres depuis Ste Marie sont faciles et relèvent plus du faux plat que de la vraie montée. Les vraies pentes débutent après Payolle, à Espiadet, devant la carrière de marbre: 1km à 9% dans des épingles. La route s'enfonce ensuite dans la forêt pour 4 km encore, on voit par moments le bout de la vallée de Payolle et son lac. Dans les derniers kilomètres, la pente s'adoucit, la fin est indiquée à 6.5%. Le profil me semble faux...
Le paysage au col est splendide, des deux côtés. L'ambiance est bucolique, il n'y a pas de construction mais des troupeaux de vaches assez hardies! Ca change du Tourmalet...
00:00:00 • Col des Aravis depuis Thones (1486m)
Monté depuis Le Grand-Bornand via Saint-Jean-de-Sixt, en enchaînement avec La Colombière. Il totalise alors 12.2 km à 4.7%. C'est une route large et très fréquentée, dans les arbres jusqu'à la Clusaz, pas très agréable. La traversée du village est un calvaire, en rampe sur des routes avec de nombreux giratoires où les voitures ne peuvent pas dépasser. Jusqu'à la bifurcation avec la Croix-Fry, on évolue sur des pentes régulières dans les chalets, avec beaucoup de constructions récentes. Ensuite, la route oblique vers l'Ouest et le paysage se fait un tantinet plus sauvage, avec des alpages notamment. La pente n'est pas bien rude, 7-8% maximum. Le dernier kilomètre est plat et laisse voir le Mont-Blanc par beau temps. Au sommet, beaucoup de boutiques et de troquets.
00:00:00 • Col du Soulor depuis Cirque du Litor (1474m)
Montée courte et facile, effectuée au bord de l'épuisement après une journée difficile et dans les nuages... Attention aux tunnels, très sombres quand je suis passé.
00:00:00 • Col de la Croix Fry depuis Saint Jean de Sixt (1467m)
Traversée des Alpes 2020



Entre St-Jean-de-Sixt et la Clusaz, c'est une (très) large route en faux-plat dont on ne peut pas s'extraire. Heureusement le passage est vite franchi et on tombe presque par surprise sur la Clusaz. Il est ensuite possible de quitter la grande route en passant par le centre de la Clusaz, assez mignon mais très touristique, puis en prenant à droite après l'église. On remonte ensuite dans les chalets et centres de vacances le cours du Nom, sur une route large au revêtement usé, qui a le mérite d'être quasi-totalement déserte. Quelques rampes raides mais jamais très longues jusqu'à Gotty, où il faut traverser la rivière pour rester sur l'itinéraire bis. Une rampe raide et rectiligne de plusieurs centaines de mètres mène au départ de la remontée de l'Etale, où l'on rejoint la route de la Croix-Fry par un lacet plat quelques mètres après le carrefour des Aravis. Il faut alors presque faire demi-tour sur l'itinéraire "classique".

La portion suivante quitte le vallon du Nom, ses remontées et ses chalets de manière assez progressive, mais la pente augmente assez rapidement pour culminer dans un long kilomètre rectiligne vers la Coverie. Après l'épingle, la rampe cesse brusquement alors que l'on pénètre dans les sapins, puis le dernier kilomètre est de nouveau plus raide, vent de face.

Sommet très quelconque, mais descente vers Thônes sinueuse et superbe.
00:00:00 • Col de la Croix Saint Robert depuis Le Mont Dore (1451m)
Montée courte mais pas évidente.

La sortie du Mont-Dore en direction du Sancy constitue le passage le plus raide, à 12% environ sur quelques centaines de mètres, puis l'on quitte la route principale et l'on dépasse les derniers chalets pour s'établir dans la forêt, au-dessus de la cité thermale. La pente est assez régulière, entre 7 et 8% environ, mais l'on ne bénéficie d'aucun panorama sur la ville.

La route change ensuite de versant et la pente s'apaise à découvert, d'où l'on découvre le Col de la Croix Morand et la route du Col de Guéry. Le replat dure jusqu'à une ferme, puis c'est le retour dans les arbres et cela grimpe de nouveau, moins durement que précédemment.

Les derniers kilomètres sont totalement à découvert, avec vue notamment sur le Sancy et les autres Puys dénudés qui l'entourent. La pente s'apaise progressivement pour un final presque plat, totalement isolé entre deux mamelons.

La descente vers Chambon est magnifique, avec vue notamment sur le lac et le Château de Murol.


00:00:00 • Col du Festre depuis La Madeleine (1441m)
Le seul col qui permet de passer dans le Dévoluy depuis le Sud de la France... Comme ce massif accueille entre autres une grande station de sports d'hiver, la route est très large et bien entretenue.

C'est un col assez irrégulier avec une longue approche en faux-plat qui se corse petit-à-petit dans la vallée du Béoux. Les premières rampes se trouvent juste avant un petit tunnel au niveau où le cours d'eau s'incurve vers l'Est, puis on a droit à quelques kilomètres de nouveau simples. Le passage le plus difficile du col intervient quelques kilomètres avant le minuscule village de la Cluse, et s'achève dans l'épingle qui domine celui-ci, avec deux kilomètres à 8% notamment, difficiles en particulier quand le vent fait des siennes. La route s'aplanit ensuite progressivement avec encore quelques passages un peu plus raides, traverse le hameau des Garcins puis s'achève par une portion plane au Festre. Contrairement à la majorité de l'ascension, le paysage au sommet est très dégagé, que ce soit vers le Dévoluy ou vers les Garcins.
00:00:00 • Col de Bleine depuis D10 (1439m)
Traversée des Alpes 2020



Grimpé depuis St-Auban, mais jusqu'à la bifurcation entre la RD10 et la RD5 il s'agit d'un faux-plat tranquille.



La montée est assez courte et les pourcentages s'établissent à 6-7% en permanence. La route est large, le revêtement assez granuleux, et on grimpe en lacets dans les pins. Néanmoins il y a deux ou trois très beaux points de vue vers le Nord-Est, où se détachent au loin les sommets du Mercantour.



Sommet assez quelconque et bouché. Possibilité de poursuivre vers des antennes en cul-de-sac. Descente rapide vers Thorenc assez agréable.
00:00:00 • Col de la Sinne depuis D59 / D2205 (1438m)
Traversée des Alpes 2020



Montée longue et assez raide, sans répit, dont une bonne moitié est totalement à découvert, et qui vaut en particulier pour son spectaculaire pont de vue sur le village perché d'Ilonse.



La montée débute directement après le pont sur la Tinée, et l'on grimpe rapidement dans un lacet boisé à la verticale de la vallée à 7-8% d'entrée. Jusqu'au hameau d'Irougne, on bénéficie d'une vue permanente sur le versant d'en face, le pied du Col St-Martin et la large route de Nice qui occupe une bonne partie du fond de vallée. Passé un court replat, on entame la contournement du Vallon des Moulins, assez frais, puis on rejoint un nouveau passage face à la Tinée, avec de beaux points de vue vers les villages perchés d'en face, Marie et même Clans, quelques kilomètres plus au Sud.



On s'enfonce ensuite dans une forêt de chênes blancs et la pente s'installe de nouveau, et un nouveau lacet nous ramène une dernière fois face à la Tinée. A partir de là, le paysage se fait complètement décapé : il n'y aura plus une once d'ombre d'ici le sommet. On remonte un vallon perpendiculaire jusqu'à une nouvelle série de lacets sous Ilonse, dont les maisons dominent la route de toute leur hauteur. Ce point de vue en contre-plongée est inattendu et impressionnant. La route étroite se tortille jusqu'au village, en balcon sur la face Sud de la montagne.



Passé Ilonse, la route se rétrécit encore et le revêtement se dégrade. Toujours sans un arbre, on traverse quelques élevages un peu délabrés. Dans le dos puis face à nous à la grâce d'un nouveau lacet, on découvre alors Ilonse, légèrement en contrebas, dans son écrin de montagnes du Mercantour. La vue est somptueuse et on a le temps d'en profiter !



Le final jusqu'au col est ensuite plus quelconque, avec une pente qui diminue progressivement. Au sommet, la plate-forme est parfaitement aménagée : fontaine, bancs, plans de sentiers.



La descente vers les étonnantes Gorges du Cians est également spectaculaire, dans une ambiance de bout du monde, mais très sinueuse. prendre garde aux ruptures de pente et aux nombreux gravillons.
00:00:00 • Col du Chioula depuis Luzenac (1431m)
En fait, hormis les deux derniers kilomètres, cette ascension correspond au col de Marmare. Il mérite le détour.
C'est un col long, 16 km, mais pas vraiment difficile. Je dois dire que je n'avais jamais fait de col aussi régulier: la pente indique en moyenne 4.5%, et le pourcentage maximal sur 1km est indiqué à 5.6%! Peut être y a-t-il tout au plus quelques passages à 7% après Caussou. Il y a de nombreuses épingles. Cela dit le paysage est à tout moment magnifique et les villages traversés (Unac, Caussou) sont très agréables. On bénéficie de la vue sur la vallée dans laquelle on monte, puis plus haut sur la vallée de l'Ariège et ses villages, dont Luzenac. La route que l'on vient d'emprunter est très visible.
Après la bifurcation vers Ax par Tignac, la route s'enfonce dans une belle forêt de Hêtres. La fraîcheur est agréable. C'est le même décor jusqu'au col de Marmare, culminant à 1361 m. Il reste 2 km environ pour atteindre le Chioula, 70 m plus haut. En fait, c'est juste après Marmare que se trouve le passage le plus dur, 500 m à 8-9%. La fin est presque plate. Ces derniers kilomètres sont les moins agréables de l'ascension.
00:00:00 • Puy de Dome depuis Panoramique des domes (1412m)
Un monument grimpé grâce à l'association de cyclotourisme du Puy de Dôme le 25 juin 2017.

La route présentée est commune au Col de Ceyssat jusqu'à la Gare du Panoramique. La route est large et assez fréquentée. Depuis Chamalières, le profil d'abord plat se durcit petit-à-petit jusqu'aux thermes de Royat où l'on affronte une première rampe assez sévère jusqu'au vieux village fortifié. La sortie du village, rectiligne, est de nouveau assez dure, puis l'on sort dans des prairies avec quelques lacets qui mettent dès la sortie de la ville une ambiance de moyenne montagne. Cela reste assez régulier jusqu'à Fontanas, puis la route se convertit en faux-plat. Le cône du Puy-de-Dôme et son antenne, presque invisibles depuis la vallée de Royat, nous domine alors de toute sa hauteur avec sa silhouette caractéristique.

Une bonne rampe mène à la gare puis on pénètre dans des bois assez denses jusqu'à l'ancienne barrière de péage, où débute la célèbre route en colimaçon et ses fameux 4 km à 12% annoncés par une plaque en émail soigneusement préservée.

A partir de là, une autre ascension commence. La route en superbe état fait le tour du Puy, flanquée de la voie ferrée et les pourcentages sont directement très sévères et quasiment constants. Les bois se clairsèment peu à peu et on atteint un court replat très relatif avant une forte rampe à 15% au niveau du Sentier des Muletiers.

On sort ensuite progressivement de la forêt et la vue se dégage sur les Puys de qui s'étendent au Nord, aux silhouettes caractéristiques (Puy de Côme, Puy Pariou). La vue est superbe mais la pente ne permet pas de souffler ni de l'admirer. Après une plate-forme au départ du GR4 des Puys, on passe sur le flanc Est et l'on domine Clermont et la Limagne de plusieurs centaines de mètres, dans un panorama seulement fermé par le Forez. Après la traversée du chemin de fer, la route se raidit autour de 14%. La rampe finale permettant d'atteindre la plate-forme est courte mais atteint presque les 20%.

Au sommet, vue somptueuse à 360°. Il est très agréable de parcourir les différents chemins aménagés sur la large plate-forme et autour de l'antenne. Les corolles des parapentes avec Clermont en contrebas forment aussi un beau spectacle.

Encore merci à tous les organisateurs pour cette superbe initiative et l'organisation parfaite !
00:00:00 • Ibergereggpass depuis Rickenbach (1406m)
Gravi sous une pluie battante. La pente est raide dès la sortie de Schwyzz, et reste du même acabit sur toute la montée hormis un replat relatif à l'entrée de la forêt et un peu plus haut après l'hôtel du Hand. Cadre très bucolique, dans les bois puis les prairies avec de nombreux chalets. Des lacets serrés sur le haut. Le dernier kilomètre m'a surpris, avec un ou deux raidards que je n'avais pas vus venir ! Sommet quelconque.
00:00:00 • Passo del Diavolo depuis Gioia dei Marsi (1404m)
Une belle montée qui permet d'entrer dans le Parc National des Abruzzes depuis le Nord-Ouest. L'approche du pied n'a pas grand-chose d'attirant, celui-ci étant caché au fond de la longue et peu riante plaine agricole d'Avezzano, dans le village de Gioia di Marsi.

Passé le village, la montée n'est pas difficile car très régulière, avec des pourcentages très abordables (5-7% tout le long). Le cadre est par contre magnifique, très isolé au milieu des montagnes, avec de fréquents points de vue vers le massif et la plaine en contrebas. Lors de mon passage, il y avait en plus de très belles couleurs d'automne qui ne gâchaient rien.

On négocie de fréquents lacets au milieu des petits vallons boisés, avec de fréquents rappels sur la présence de l'Ours des Abruzzes, jusqu'au petit village de Gioia Vecchio, qui marque la fin de la montée. Il reste un peu plus de deux kilomètres presque plats jusqu'au col marqué par un refuge, avant l'entrée dans la large vallée presque plate vers Pescasseroli.
00:00:00 • Col de Menée depuis Menée (1402m)
Montée très isolée qui permet de passer du Diois aux Trièves, sur les flancs Sud du Vercors. Depuis Châtillon, cela monte sans discontinuer sur plus de 20 km ce qui ne facilité pas la tâche, même si les pourcentages demeurent très abordables.

Entre Châtillon et Menée, il y a cinq kilomètres environ en faux-plat tranquille dans un cadre plutôt agréable de vignes et de forêts. Le hameau de Menée, à flanc de colline, est plutôt spectaculaire et la route y change d'orientation pour une première rampe un peu plus compliquée, avant un nouveau passage en faux-plat. Le décor est typique des Alpes du Sud : des pins, des brouissailles, et des hêtres un peu plus haut, avec des maisons de pierre sèche.

La montée débute réellement dans les pins au niveau du premier lacet et s'installe entre 5 et 7% de manière très régulière. La vue se dégage à l'approche du hameau des Nonnières et on bénéficie d'un beau panorama vers les collines boisées en contrebas et les falaises du Rocher de Combau. On aborde une partie en lacets à découvert, avec un passage de quelques centaines de mètres plus difficiles à la verticale du village, avant d'entrer de nouveau dans les bois pour une longue portion très régulière et un peu monotone. Dernière série de lacets, puis le dernier kilomètre est de nouveau à découvert (vue malheureusement bouchée à mon passage) avant d'atteindre le sommet de la route en tunnel.

Descente iséroise presque plate au départ, avant un très beau passage du côté de Chichilianne avec diverses vues vers le Mont Aiguille.
00:00:00 • Col de la Croix Morand depuis Lac Chambon (1401m)
Col plutôt long et très varié dans le massif du Sancy. La route est large et il y a beaucoup de circulation, contrairement à son voisin de la Croix St-Robert.

Après un départ jusqu'au village de Chambon presque plat le long du lac, les difficultés commencent avec le contournement dudit village et l'entrée dans un étroit vallon. Il s'agit d'entrée du passage le plus raide du col, quelques centaines de mètres à 7-8%. La pente faiblit passée l'intersection vers la Croix St-Robert, puis l'on grimpe dans un paysage assez fermé et boisé jusqu'au hameau de Bressouleille atteint après deux lacets. La pente est ici plutôt régulière et s'établit autour de 6-7%, et le paysage s'ouvre enfin. On progresse ensuite dans les alpages, avec des vues vers les massifs entourant le Lac Chambon vers Besse et la route qui grimpe au col, masquée par les puys. Passée l'intersection de Beaune-le-Froid, c'est de nouveau plus simple et la route disparaît dans les arbres, avant de reparaître dans un final assez long et plus dur en balcon le long des puys ras. Le col apparaît au dernier moment.

Descente très rapide vers le Mont-Dore et possibilité de boucler en peu de kilomètres par la Croix St-Robert.
00:00:00 • Col de Prat de Bouc depuis Murat (1396m)
Montée en trois temps vers la station de Prat de Bouc. Dès la sortie de Murat, on affronte une rampe très raide et rectiligne, suivant un ruisseau, puis cela se calme assez vite. La route se convertit en un long faux-plat dans les prairies jusqu'au petit village d'Albepierre.

Le passage le plus raide est à la sortie du village, que l'on surplombe après une longue courbe, puis l'on s'inscrit le long d'un long vallon rectiligne et assez isolé, et la pente se fait régulière. Assez peu de points de vue dégagés, mais la météo n'aidait pas. Le final dans les sapins est assez long, avant d'émerger à l'air libre dans la petite station d'où l'on doit pouvoir admirer le Plomb du Cantal par beau temps (ce qui était malheureusement loin d'être mon cas)...
00:00:00 • Col de la Core depuis Audressein (1395m)
Plutôt long pour un col pyrénéen, ce n'est ni un col très raide ni irrégulier. Je ne peux faire aucune remarque sur le paysage, vu que j'étais dans les nuages dès le milieu de l'ascension. Celle-ci débute en fait à Bordes-sur-Lez, pour suivre la vallée de Bethmale. Les premiers kilomètres sont à 5-6 %, sauf au niveau des villages où c'est plat. Ensuite, la côte se fait plus rude, mais ne dépasse jamais 7.5% de moyenne sur un kilomètre. Les derniers kilomètres sont les plus pentus, en épingle au-dessus de la vallée. Sommet atteint dans les nuages et le froid.
00:00:00 • Col de la Descarga depuis Arles sur Tech (1393m)
Grimpé en mai 2014 par une route alternative partant plus haut dans la vallée du Tech, pour cause de course de côte sur la route directe : la RD54, la C4, la RD44 jusqu'à Corsavy puis l'itinéraire décrit ici.

J'ai trouvé cette route plus belle que celle allant directement à Corsavy, pour avoir fait cette dernière en voiture.

Voilà une fort belle montée, très longue et variée, avec beaucoup de dénivelé. Les routes sont minuscules et peu fréquentées, mais parfois en assez mauvais état.

Le pied est assez raide mais régulier, dans les chênes verts, et ménage quelques beaux points de vue sur la vallée du Tech. Il est possible de poursuivre via Montferrer, mais j'ai préféré le passage par le hameau de Veinat d'en Galengau. La traversée de celui-ci est très raide : on rencontre un passage à 12% de moyenne sur près de 500m. Ensuite, cela se calme un peu jusqu'à un passage à un premier petit col, d'où la route redescend vers Corsavy dans une forêt de châtaigniers, mais avec toujours quelques beaux points de vue.

Après le village, on trouve quelques kilomètres en faux-plat qui permettent de bien souffler avant le final. Celui-ci intervient au niveau d'une ferme, où la route se redresse à 7%. Le reste de la montée est régulier et très dégagé, avec vue imprenable sur la vallée du Riuferrer et sur le Canigou. On voit très bien la route en contrebas et les lacets en surplomb, avec le bâtiment blanc de la mine au milieu d'un forêt de conifères. Malgré quelques passages pas très jolis au milieu des bâtiments désaffectés de la mine, le décor est splendide. La montée s'achève sur une chaussée qui grimpe en lacets et en balcon sur la vallée, avec quelques passages un peu plus raides. A faire.

Au sommet, possibilité de poursuivre vers la mine, mais aussi vers la Tour de Batère, sur un chemin carrossable en faux-plat montant. De là, il est possible de boucler par le Col Palomère et les Aspres.
00:00:00 • Col du Béal depuis Vertolaye (1390m)
Une ascension assez longue et pas évidente dans un cadre très isolé.

Le pied se situe en bas du village de Vertolaye, au niveau de l'usine Sanofi, sur la RD906 qui longe la Dore. La traversée du village, désert à mon passage, est longue mais aisée : jusqu'au carrefour avec la route venant de Marat, les pourcentages ne dépassent pas 5%. On reste dans un petit vallon avant une épingle et le carrefour au niveau d'un passage dégagé.

Ensuite, cela se corse progressivement sur la route de St-Pierre qui s'enfonce dans les bois, jusqu'à un kilomètre à 9% de moyenne avant l'entrée du village. La route est déserte à part quelques cyclistes et plutôt large, ce qui rend la progression agréable. Après un replat dans St-Pierre, la route retourne dans les bois et demeure autour de 7% de moyenne, sur une dernière portion irégulière. Le panorama se dégage peu après deux épingles dans les sapins, avec une vue sur les sommets environnants et notamment celui de Pierre-sur-Haute et ses antennes. Le dernier kilomètre, presque rectiligne, est de nouveau raide. Au sommet, une auberge pas forcément ouverte et une belle vue au-dessus des herbes rases vers les deux versants. Les deux premiers kilomètres de la descente vers le Brugeron sont magnifiques et presque plats.

Il y a une fontaine dans Vertolaye en s'écartant de la rue principale, au niveau du petit monument aux morts. A noter aussi les panneaux du Conseil Départemental indiquant les pourcentages moyens, assez cohérents me semble-t-il.
01:05:00 • Plateau d'Ax Bonascre depuis Ax les Thermes (1380m)
Une montée vraiment difficile et irrégulière. Heureusement qu'elle est relativement courte ! Dès que la route quitte le cours de l'Ariège, les pourcentages sont là : 2 km à 9% pour commencer... La route s'élève dans les arbres au dessus d'Ax, de nombreuses épingles permettent de souffler légèrement, avant une portion droite qui file vers un replat... pour mieux repartir ensuite. Le kilomètre à 10.5% en plein milieu de l'ascension fait très mal, il est vraiment très raide. Heureusement, il y a à nouveau des épingles. La suite est légèrement moins raide, avant un dernier replat. Les 400 derniers mètres sont à 10%.
On ne voit la station qu'au dernier moment, quand on arrive dessus. L'essentiel de l'ascension n'est pas très belle et s'effectue dans les arbres, hormis une ou deux vues sur Ax, puis sur la vallée de l'Ariège vers Luzenac et le Chioula en face. J'ai trouvé l'ambiance à la station plutôt sympathique et détendue.
00:00:00 • Col de la Geneste depuis Besse en Chandesse (1372m)
Il existe une alternative beaucoup plus agréable mais très irrégulière à la large route en sens unique jusqu'au pied de la montée de Super Besse. Depuis la RD36 (Nord de Besse), une étroite route asphaltée part vers la gauche (en venant du village) et grimpe fortement dans les bois puis à découvert, en balcon sur la vallée de la Couze. Le pied est très raide (supérieur à 10%), puis cela se calme progressivement. On traverse différents hameaux avec toujours une vue sur la vallée, avec quelques petites côtes, puis cela redescend en pente raide jusqu'à la rivière et la route principale.

On rejoint ensuite l'itinéraire classique, avec, depuis le rond-point, cette fameuse rampe à 11% que l'on voit de très loin. La largeur de la route donne l'impression d'être scotché, mais c'est heureusement court et l'on pénètre dans le station en faux-plat. Il est également possible de couper en prenant à gauche dès l'entrée de la station, pour retrouver la route à la sortie. Cette portion est plate, comme le départ de la portion finale.

Dernier kilomètre agréable à découvert, un peu plus difficile, avec quelques courbes resserrées sur fond de Puy de Sancy. Descente très rapide vers Chareire et Picherande.
00:00:00 • Col d'Herbouilly depuis Villard de Lans (1370m)
Cette montée est assez déstabilisante, dans la mesure où elle ne grimpe réellement que dans les deux premiers kilomètres et les deux derniers !

Le pied est plutôt impressionnant, une longue rampe en remblais rectiligne face à Villard-de-Lans qui donne directement le ton, avant la traversée du hameau de la Tancanière où la route domine l'entrée des Gorges la Bourne.

Nouveau passage assez rude sans courbe jusqu'à l'entrée en forêt, où cela continue sur le même rythme le temps de deux lacets.

On sort ensuite des arbres à l'entrée de Bois Barbu, l'un des points d'entrée d'un vaste domaine de ski nordique, et la route s'aplanit pour de longs kilomètres en faux-plat voire en légère descente, le temps de changer de versant. Passée la station, le paysage est qui plus est assez bouché dans les bois. Au niveau de l'un des calvaires du chemin de croix menant à Valchevrière, au lieu-dit "Bénitier de Merlon", il est possible de descendre quelques mètres à pied pour bénéficier d'un magnifique panorama sur les Gorges.

On atteint ensuite le Belvédère de Valchevrière, proche du village totalement détruit (sauf la chapelle) par les nazis lors de leur attaque du Vercors, avec un nouveau point de vue. C'est à ce niveau que la grimpette reprend, plutôt simple jusqu'au Chalet de Chalimont avant un dernier kilomètre bien plus délicat, rectiligne et sur un revêtement qui rend mal. Il y a là plusieurs centaines de mètres à 10% avant le col de Chalimont, avant les 200 mètres finaux de nouveau plus abordables.

Très belle descente vers St-Martin-en-Vercors.
00:00:00 • Pas de Morgins depuis Bioge (1369m)
Grimpé en août 2018 depuis Evian, où l'on rejoint cet itinéraire au niveau de Fontany.

Jusqu'à Châtel, la montée dans la vallée d'Abondance est très aisée, d'abord en faux-plat avec quelques courtes côtes, puis en montée régulière à flanc de vallée. Le cadre est agréable, d'abord boisé et fermé, avant de s'ouvrir. Les alentours de la route sont très construits, avec des chalets soignés.

Après la Chapelle, la pente s'installe et s'amplifie très largement pour les derniers kilomètres après Châtel et son plan d'eau dominé par le col. Les deux lacets dans les bois s'établissent autour de 8%, mais ce passage est plutôt court. Au sommet, un petit lac avec de belles vues vers les Dents du Midi.
00:00:00 • Portus d'Auzenc depuis Ruynes - Moulin (1369m)
Longue montée assez peu pentue pour franchir le massif de la Margeride, en venant du Cantal. Le pied est finalement le plus raide, pour sortir du vallon du Ruisseau de Ruynes. La route serpente quelques kilomètres en s'aplanissant progressivement avant de se muer en long faux-plat sur le plateau, jalonné de nombreux petits hameaux et corps de fermes. On s'inscrit ensuite le long des contreforts de la Margeride, en balcon sur le plateau à nos pieds.

Passé Clavières, cela poursuit ainsi sur quelques kilomètres avant un final un peu plus pentu dans les sapins, avec encore de fréquents points de vue en contrebas. Les derniers kilomètres, en faux-plats et rectilignes, sont sur un nouveau faux-plat très isolé au milieu des sapins.

Possibilité de faire le détour par le Mont Mouchet et son mémorial à la Résistance.
00:00:00 • Col de l'Allimas depuis Saint Michel les Portes (1352m)
Certainement l'un des plus beaux cols de moyenne montagne que j'ai eus l'occasion de gravir à ce jour. Tout y est : forêts denses, gorges étroites, vues magnifiques sur les massifs alentour, aux premiers rangs desquels le Mont Aiguille et le Grand Veymont, sommet du Vercors.

Seul inconvénient : l'accès qui s'effectue forcément par la RD107, grosse nationale déclassée qui offre son lot de poids lourds et de voitures qui nous frôlent. Le premier kilomètre vers le petit village de St-Michel donne le ton, en toboggan : il débute plutôt simplement et se raidit progressivement pour s'achever devant le cimetière par une courte rampe à 15%.

La traversée du village offre un répit, puis on descend le long de la rivière dans un vallon qui se rétrécit. La montée reprend dans la forêt, assez simplement puis la difficulté s'installe de nouveau après la traversée de la rivière. Après une épingle, on sort progressivement de la forêt avec de belles vues sur les falaises et le Mont Aiguille juste dans l'axe.

A partir de là, c'est un enchantement permanent pour les yeux, qui fait presque oublier la difficulté pourtant bien réelle : on traverse le hameau de Cotte, puis la route bifurque vers la Bâtie atteinte après un kilomètre à près de 10% de moyenne. On traverse le petit village puis on descend en lacets vers le fond du vallon suivant, avec vue imprenable sur le sommet aux flancs tapissés de sapins. Les derniers 2.5 km sont à plus de 9% de moyenne, dans la forêt, puis à découvert le temps d'offrir de nouveaux points de vue somptueux, avant le final en forêt toujours difficile. Pas de répit avant le sommet, qui offre un beau panorama des deux côtés.

Sur l'ensemble de la montée, j'ai dû croiser trois voitures, ce qui ne gâte rien et contraste sacrément avec la nationale en bas... Belle descente également vers la Gresse.
00:00:00 • Col de la Lusette depuis Le Vigan (1351m)
Un col vraiment difficile, surtout dans la partie entre les Vieilles et le Cap de Côte.
Depuis le Vigan, le petit Col des Mourèzes est une agréable mise en bouche, avant une courte descente vers Mandagout, dans un cadre très beau et paisible jalonné de petits hameaux. A partir de Beaulieu, la route déserte monte en escaliers dans les arbres, alternant passages raides à 8-9% et replats.
Cela se complique encore plus après la bifurcation des Vieilles, où la route se redresse progressivement de 7 à 9%. Il y a notamment une longue ligne droite de quelques centaines de mètres qui fait mal, puis la route grimpe en balcon sur un flanc de montagne à nu, à la limite de la forêt. La vue est splendide et s'étend jusqu'à la mer. Le final du Cap de Côte dans les sapins est terrible et interminable. La route dépasse sans problème les 10% de moyenne avec de longs passages à près de 15% avant les épingles.
Après le Cap de Côte, il y a encore un kilomètre environ à 7-8% en balcon sur la vallée de Valleraugue, puis la route s'aplanit et s'enfonce dans la forêt, qu'elle ne quittera plus jusqu'au Col.
En résumé, une très belle montée, longue et éprouvante !
00:00:00 • Passo de Pietra Spada depuis Monasterace Marina (1350m)
Très longue ascension partant de la Côte Ionienne jusqu'au c?ur du Massif des Serre. Jusqu'à la traversée du Stilaro, il s'agit d'un long faux-plat dans une vallée cultivée et assez aride. On monte ensuite ensuite en lacets jusqu'au village de Stilo, plutôt joli pour la région, avant de se diriger vers une faille et le village voisin de Pazzano. Au-dessus de celui-ci, la route monte régulièrement dans de longues plantations d'oliviers, avec de superbes vues vers le massif et la mer.

On entre progressivement dans les bois, pour un final très long et plus bouché, avec quelques passages plus difficiles mais jamais très raides. Au-dessus du hameau désolé de Ziia, on entre dans une belle forêt assez dense et sans beaucoup de panoramas. Le final est irrégulier et assez interminable, jusqu'au sommet assez anonymes.

Attention, il y a une sorte de terminal logistique bizarrement situé à Mangiatorella, juste après Ziia. Le gros de la circulation est ainsi constitué de... semi-remorques. La route est de ce fait plutôt bonne pour la région.
00:00:00 • Col de Menté depuis Pont de l'Oule (1349m)
Très beau col sauf les 2 derniers kms. Monté en août 2010 avec 10 kg de bagages depuis Saint-Girons, donc en enchaînement avec le Portet d'Aspet, autant dire que ça n'allait pas très vite. Beaucoup d'épingles à cheveu avec vue sur la vallée encaissée, mais la fin est interminable dans les arbres. La pente reste toujours à 8-9%.
00:00:00 • Col de la Chau depuis Vassieux en Vercors (1337m)
Col court mais raide, permettant de rejoindre le Mémorial de la Résistance depuis Vassieux. Du village, on aperçoit très bien le sillon tracé par la route dans les arbres et la falaise, et le col est juste à sa verticale.

Le pied réel de la montée se trouve au niveau de la Nécropole Nationale, à l'embranchement avec la route qui continue vers la Chapelle sur le Plateau. On monte ensuite en un long lacet, tantôt à découvert, tantôt dans les arbres, sur une pente bien régulière mais pas facile. Le paysage est magnifique, avec l'ensemble du plateau de Vassieux, et au-delà de la Vallée de la Vernaison la barrière rocheuse qui ferme le massif à l'Est.

Après le mémorial, la route rentre dans les bois et s'aplanit jusqu'au col à quelques encablures.
00:00:00 • Col de Serre depuis Cheylade (1335m)
Montée régulière dans un cadre agréable, assez isolé, dominé par le Puy Mary. Malheureusement, la météo n'était pas de mon côté le jour de l'ascension.

Entre Cheylade et le Claux, la route alterne faux-plats montants et descendants, ce qui est pour le coup assez usant.

Passé le Claux, on grimpe légèrement en fond de vallée en suivant le cours de la Rhue, au milieu de prairies, dominé par le Puy Mary qui ferme l'horizon. Cela commence réellement à grimper au niveau de la Maurinie, et la pente s'établit assez brusquement entre 6 et 8% environ. Passée une épingle, la route pénètre dans une hêtraie qu'elle ne quittera pas jusqu'au sommet. On négocie quelques épingles dans les bois, sur une pente très régulière. Un point de vue vers la vallée à mi-pente, puis au col, vers où l'on peut achever la montée vers le Puy Mary ou bien redescendre directement vers Dienne et Murat.
00:00:00 • Super Lioran depuis Thiézac (1330m)
J'ai grimpé très exactement la portion entre St-Jean-des-Blats (descente du Col du Pertus) et le Col de Cère, avant de redescendre sur l'autre versant vers la station. Ceci permet de limiter la portion sur la Nationale à 3 km.

Jusqu'à l'entrée du tunnel, pas grand-chose à dire, on évolue sur une très large route bien entretenue, avec une circulation assez dense, en faux-plat montant très régulier. Les villages de vacances et quelques bâtiments de la station du Lioran sont visibles de loin, de même que le téléphérique qui grimpe à l'assaut du Plomb du Cantal. Ensuite, la route reste très large comme pour tous les accès aux stations de ski. Le passage le plus raide se situe juste après la bifurcation, dans les bois, si bien qu'il n'y a pas grand-chose à voir. Après une longue ligne droite usante, la route repart vers l'Est, passe sous le village de vacances où débute la route vers le Font de Cère, puis achève la montée ver le col de Cère (1294 m d'après le panneau) en de légères courbes boisées assez régulières et très accessibles. Il ne reste ensuite plus qu'à descendre jusqu'à la station.
00:00:00 • Col de Porte depuis La Diat (1326m)
Dernière ascension de la Trilogie de la Chartreuse après le Granier et le Cucheron, sa difficulté progressive peut s'avérer complexe à gérer en fin de sortie.

Le départ depuis la Diat est simple, mais on se retrouve assez rapidement dans une rampe à 7% environ jusqu'à un premier replat de quelques centaines de mètres au lieu-dit la Martinière. La route remonte ensuite sur le flanc Ouest de la vallée de Chamechaude, et la pente se durcit progressivement de 4 à 8% environ, au fur et à mesure que l'on entre dans la forêt après quelques points de vue vers le sommet caractéristique. Les quatre derniers kilomètres sont les plus complexes, le pourcentage moyen ne variant qu'en raison de deux replats de quelques dizaines de mètres, au niveau du Chalet du Banchet puis au début du dernier kilomètre. La dernière rampe, dans le parking de la petite station, s'aplanit progressivement jusqu'aux auberges et la bifurcation vers Charmant Som.
00:00:00 • Col du Pertus depuis Mandailles (1309m)
Montée courte mais très raide. Le départ est assez surprenant, le carrefour se trouvant au niveau d'une belle église romane. Cela grimpe très sec dès le départ, en lacets dans les hameaux de la commune. Le paysage reste tout le long très ouvert, avec beaucoup de prairies et de vues vers la vallée.

Passée la série de lacets, on affronte le passage le plus dur de l'ascension, à 14% de moyenne sur plusieurs centaines de mètres. Cela se calme en un replat puis reprend, avant une descente assez longue qui coupe le rythme. La montée reprend ses droits dans les bois, un peu moins raide qu'auparavant mais toujours difficile, avec un dernier lacet qui offre une vue panoramique vers le Puy Mary et la vallée. La dernière rampe est tout aussi difficile mais régulière, autour de 10%, avant un sommet étroit et malheureusement assez bouché.
00:00:00 • Passo Lanciano depuis Fara Filiorum Petri (1306m)
Grimpé depuis le hameau de Reginaldo. La route suit la rivière puis monte en lacets en pente douce vers le village de Roccemontepiano, avec de jolis points de vue vers les olivettes et les nombreux villages perchés du coin.

La pente augmente brutalement à 8% juste après la bifurcation vers Pretoro, où l'on rejoint la route de Fara Filiorum Petri. Le cadre ne change pas vraiment, la vue est assez bouchée sauf en quelques occasions où l'on découvre la côte Adriatique et les villages perchés, mais aussi les antennes proches du sommet de la route en amont. On rejoint ensuite un petit hameau (fontaine sur la droite avant les maisons), l'occasion d'un replat avant que la pente ne forcisse de nouveau pour un nouveau kilomètre à 8%. Les lacets s'enchaînent, la montée est rythmée et à une pente constante et accessible, puis l'on pénètre une profonde hêtraie pour les 4 dernières bornes avant le Passo Lanciano.

Comme au Ventoux les chalets dans la forêt annoncent le col, large plate-forme bouchée et asphaltée (nouvelle fontaine et commerces), où l'on rejoint le versant le Lettomanopello.

On peut ensuite continuer vers le Blockhaus en virant dans l'épingle à gauche.
00:00:00 • Col de Romme depuis Cluses (1297m)
Traversée des Alpes 2020



Une montée courte mais très raide, à l'écart des axes de circulation.



Le pied de la montée est étonnant, très brutal. On se sent presque pris en étau entre l'autoroute et la falaise, et la première rampe intervient sans aucune transition après quelques centaines de mètres rigoureusement plats.



On grimpe ensuite en deux lacets à flanc de falaise, et la pente ne descend jamais sous les 10%. Le cadre est assez spectaculaire, car la route se fraie un chemin sur la paroi rocheuse, avec Cluses à ses pieds.



On entre ensuite dans la forêt et le tracé prend une facture plus classique, toujours en lacets. C'est un peu moins dure mais cela reste raide jusqu'au hameau des Cruz où la route serpente entre les chalets.



Un kilomètre environ avant Nancy, on atteint un replat assez long qui permet de récupérer, puis le petit village (qui justifie probablement une telle route) se signale par de paisibles clairières.



Cela reprend fort dans le village pour une nouvelle série d'épingles sous Romme, où le cadre alterne entre clairières avec vues sur Arâches et le Faucigny et sections plus boisées. La pente est de nouveau raide mais régulière, et s'aplanit finalement dans le dernier lacet en vue des chalets, où l'on dispose d'une belle vue vers le Nord.



La montée ne s'achève pas tout à fait là, car elle se poursuit sur l'autre versant, en faux-plat à travers une forêt de sapins, jusqu'à l'altitude de 1320 m environ. Quelques beaux points de vue vers la vallée du Reposoir surmontée du Col de la Colombière.



Descente vers le Reposoir courte mais raide.




00:00:00 • Col du Portillon depuis Bagneres de Luchon (1293m)
Court mais très irrégulier. La montée s'effectue principalement dans les arbres, avec de temps en temps une vue sur la station de Superbagnères et la vallée. Il y a deux ou trois côtes très raides de largement plus de 10%, notamment à la sortie de Saint Mamet puis après une série d'épingles qui mènent à un replat salutaire au milieu de l'ascension environ. La fin est vraiment raide, à nouveau avec des passages à plus de 10%. Le sommet est dans les arbres et il n'y a pas grand chose à voir, hormis la plaque espagnole au décimètre près !
00:00:00 • Saint-Apollinaire depuis Chorges (1275m)
Une bien belle montée sur la route de Chorges à Embrun par le Nord du lac de Serre-Ponçon. Il s'agit d'une ascension très irrégulière mais agréable.

Au départ de Chorges, le pied se situe sur une large route au milieu des prairies, parfois en tranchée, avec des pourcentages s'établissant entre 6 et 7%. Après la bifurcation vers Prunières intervient une première longue rampe. Pendant 2 km, la pente ne descend plus sous les 8%, tandis que sur la droite apparaît progressivement un superbe panorama sur le lac.

La route s'incurve ensuite vers le Nord et s'aplanit. Il y a encore une ou deux rampes plutôt faciles à franchir, puis l'on entre dans le village de St-Apollinaire, en balcon au-dessus du lac, d'où l'on peut, au choix, poursuivre vers Embrun, monter à Réallon, descendre à Savines ou encore monter au lac de St-Apollinaire.
00:00:00 • Monte Beigua depuis San Martino (1270m)
Montée très difficile à partir d'Alpicella. Jusque là, il s'agit d'un long faux-plat. On entre ensuite dans les châtaigniers sur une route étroite et tortueuse qui rend mal, avec de nombreux passages très raides qui dépassent largement les 10% sur plusieurs centaines de mètres.

La forêt change ensuite, la pente reste raide mais est plus régulière, on peut trouver son rythme tant bien que mal. Peu de panoramas jusqu'à la dernière partie de la montée : le Monte Beigua est le plus haut sommet de la côte à plusieurs kilomètres alentour et domine la mer et les collines boisées environnantes, ce qui offre sur le final quelques superbes points de vue vers la grande bleue et le grand port de Savone mais aussi une très grande prise au vent.

Après une grande aire à l'entrée du parc régional, on traverse quelques maisons, puis un dernier lacet peu raide mène au sommet hérissé d'antennes. Lors de mon passage fin septembre 2015, le refuge au sommet était fermé, contrairement à celui quelques kilomètres plus bas sur la route de Piampaludo.


00:00:00 • Col du Minier depuis L'espérou (1264m)
Montée facile sur ce versant, qui permet de quitter le Massif de l'Espérou. La route est en excellent état, ombragée et régulière. Quelques points de vue sur la Dourbie, mais on ne voit pas grand-chose avant la descente du Col du Minier, qui est elle superbe.
00:00:00 • Col du Garabeil depuis D84 / D17 (1262m)
Traversée des Pyrénées 2019

Montée très irrégulière que j'ai trouvée assez difficile, immédiatement après la descente du Col de Jau.

Le premier kilomètre jusqu'au village de Roquefort est raide (autour de 10%), boisé, dans un vallon encaissé, et on émerge au niveau du village sur un vaste plateau cerné de collines boisées. Le site est très domestiqué, il y a des prairies, des champs, des bergeries et des bâtiments partout !

Jusqu'au Bousquet, on enchaîne replats et petites côtes, avec une vue sur le col qui se dévoile petit à petit. Cette partie est très usante. Enfin, les deux derniers kilomètres au-dessus du Bousquet sont de nouveau réguliers mais plus raides. On atteint le col en un lacet.

Au sommet, la vue porte loin vers le Donezan, que l'on découvre dans sa totalité ou presque, dominé par des pics longtemps enneigés.
00:00:00 • Col de Port depuis Tarascon sur Ariège (1250m)
Très beau col. La montée commence assez facilement puis ça devient un peu plus dur vers Prat-Communal (passages à 8-10%). Les derniers kms sont très beaux avec quelques épingles à cheveux.
00:00:00 • Col de Rousset depuis Saint Agnan en Vercors (1245m)
Montée progressive et pas très dure, rendue compliquée par le temps exécrable qui sévissait lors de mon passage. Le départ est en faux-plat au fond de la vallée, avec un paysage plutôt agréable. Des pourcentages un peu plus élevés après Rousset (entre 5 et 7%), puis on s'enfonce dans la forêt jusqu'au col, marqué par la petite station de sports d'hiver. Attention au tunnel sur la route de Die, non éclairé et long de 700m.
00:00:00 • Col du Corbier depuis La Solitude (1237m)
Pas si facile que ça, même si la montée est courte (moins de 6 km). Le départ dans Bonnevaux est raide avec des passages à près de 10%, puis cela se calme en haut du village. C'est ensuite une successions d'épingles qui réservent une jolie vue sur la Vallée d'Abondance, à 7-8 %. Le dernier kilomètre est moins dur et moins joli, avec l'arrivée dans la petite station et ses chalets.
00:00:00 • Mont Crosin depuis Les Reussilles (1227m)
L'ascension s'effectue en deux temps : la première partie, sur une route large dans un cadre ouvert et cultivé, n'est pas très raide mais les longs passages rectilignes peuvent s'avérer usants. Après la bifurcation de Mont-Tramelan, les pourcentages augmentent significativement et la route pénètre dans les bois. Cette partie est courte mais éprouvante.

Peu de points de vue, beaucoup de circulation. Belle descente vers St-Imier, face au Chasseral.
00:00:00 • Pic de Nore depuis Villeneuve Minervois (1211m)
Au départ du village fortifié de Villeneuve-Minervois, les premiers kilomètres s'inscrivent dans d'étroites gorges tranquilles, sur une route assez large et peu fréquentée. Jusqu'au village de Cabrespine, où le vallon s'élargit, il s'agit plus d'un faux-plat que d'une réelle montée.

Au niveau du village débute une longue section très régulière à 5-6% qui mène au Col de la Prade. La route est boisée, très verte, et offre quelques points de vue vers le Clamoux et les collines. On aperçoit également le village de Castans, puis, à quelques encablures du col, l'imposante antenne du Pic de Nore se dresse face à la route.

Du col de la Prade jusqu'à Pradelles-Cabardès, la route offre un répit dans les pâturages dominés par le Pic.

Une fois le village traversé, deux lacets mènent en forêt. Les trois kilomètres qui suivent sont les plus rudes mais restent relativement réguliers, avec quelques pointes à plus de 8%. On émerge une dernière fois sous l'antenne pour une dernière rampe, puis la route s'enroule autour du sommet et les pourcentages se réduisent progressivement.

Ne pas manquer le panorama au sommet, qui embrasse le littoral Méditerranéen autant que la Plaine de l'Aude et les Pyrénées !

Descente très sinueuse vers Mazamet, beaucoup plus à couvert.
00:00:00 • Col de Carcanières depuis D25 / D118 (1207m)
Traversée des Pyrénées 2019

Voilà un mur vraiment raide, dans une ambiance boisée étouffante, au départ du profond vallon de l'Aude, très encaissé. Fin mai 2019, le revêtement était retiré, nous montions sur des gravillons, ce qui rajoutait à la difficulté ! La première rampe depuis Escouloubre-les-Bains et ses bâtiments clos et un peu sinistres et impressionnante, mais ce n'est pas la plus dure.

On émerge ensuite à un kilomètre environ du village et cela devient moins difficile. J'ai continué mon chemin vers le Puch, puis Artigues : j'ai donc évité la dernière rampe !
00:00:00 • Forca Capistrelli depuis Sant'Anatolia di Narco (1204m)
Très belle montée des Apennins, entre la vallée de Spolète et le Terminillo, dans un cadre particulièrement isolé.

L'étroite vallée de Sant'Anatolia et de Castelfelice vaut le coup. Le montée est raide et difficile. La première partie, au-dessus du village, est parallèle à la vallée de la Nera, puis, après une série de lacets serrés et raides, la route s'inscrit dans un vallon sauvage qui lui est perpendiculaire. La vue est très dégagée et splendide vers l'ensemble des massifs qui nous entourent. Le regard passe progressivement au-dessus des montagnes plus basses vers l'Ouest et l'on peut voir celles qui entourent Spolète, Foligno et Assise au loin. On atteint ensuite un replat avant le petit hameau de Caso, superbement placé à flanc de montagne face à la vue.

La seconde partie est plus régulière mais toujours dure, cette fois-ci plus boisée, avec le vallon qui se resserre. La route place à flanc de falaise avant le second hameau, Gavelli, beaucoup moins spectaculaire. On entre ensuite dans la dernière partie beaucoup moins belle et boisée, où cela remonte après une petite descente. Le sommet est anonyme.

Dans la descente, vues vers le Gran Sasso et le Monte Terminillo.
00:00:00 • Col Bas depuis La Ferrière (1194m)
Traversée des Alpes 2020



Ce col est court mais j'ai été surpris par sa raideur à laquelle je ne m'attendais pas, notamment au pied. Au départ de la Ferrière, on grimpe en quatre lacets dans les pins au-dessus d'un vallon assez perdu.



La descente vers Caille est encore plus courte et on arrive directement sur un étrange plateau agricole au milieu des collines.
00:00:00 • Col de Scalella depuis Bastelica (1193m)
Très beau petit col désert entre les vallées du Prunelli et de la Gravona, à l'Est d'Ajaccio. Il faut attendre un moment après la sortie de Bastelica pour que cela commence réellement à monter, mais à partir de là la difficulté est croissante.
Les 6 derniers km sont à 7.5% de moyenne. L'essentiel de la montée se fait à l'ombre des châtaigniers, mais cela se dégage dans les deux dernières bornes, où les pentes sont les plus rudes. Quelques passages supérieurs à 10%. J'ai croisé tout un bestiaire sur la route : vaches et cochons dans la montée, et chèvres dans la descente.
Le panorama au sommet est somptueux vers le col de Vizzavona et le Monte d'Oro, gros pic rocheux au centre de la Corse.
00:00:00 • Rocher de l'Aigle depuis Chambon sur lac (1192m)
Montée courte et assez irrégulière dans la vallée de Chaudefour. Le pied depuis le tout petit village de Chambon (également départ de la Croix-Morand et de la Croix St-Robert) est un long faux-plat dans une vallée perpendiculaire à la route principale et assez étroite.

La petite route tranquille reste en fond de vallée, traversant au passage le hameau de Voissière et passant à côté des Chutes du même nom. En bout de vallon, la route pénètre dans la forêt qui tapisse les coteaux et la pente se raidit assez brusquement, pour deux kilomètres plutôt raides (quelques courts tronçons à 10%) et boisé.

On émerge ensuite dans les prairies pour pénétrer dans Montmie (une ferme à gauche de la route dans un virage vend un délicieux St-Nectaire !), puis un replat permet de rejoindre la route directe liant Besse à la Croix St-Robert. Le dernier kilomètre est de nouveau raide sur la route de Besse, dans les bois puis en balcon sur la vallée. Au sommet aménagé, on bénéficie d'un très beau point de vue sur les massifs alentours jusqu'au Puy-de-Dôme, Chambon et la vallée que l'on vient de longer. Le lac n'est pas visible mais le château de Murol émerge des collines.
00:00:00 • Cap de Côte depuis Puech Arnal (1189m)
Montée très dure, qui constitue la portion commune à tous les chemins possibles pour grimper au Col de la Lusette. La difficulté est croissante. La chaussée grimpe d'abord à 7% environ dans les arbres, puis en balcon sur une montagne décharnée. Ce passage est tout simplement splendide, avant l'entrée dans la forêt de sapins qui couvre une bonne partie du massif de l'Espérou. Les deux derniers kilomètres sont terribles et interminables, avec de longs passages frôlant les 15%.
00:00:00 • Col d'Entremont depuis Dienne (1184m)
Montée courte, raide et surtout très inattendue sur la route de Murat ! Dès la sortie de Dienne, cela serpente dans les bosquets sur des pentes assez régulières mais raides, jusqu'à atteindre la D3 pour le final bien moins difficile et sur une route rendant beaucoup mieux.
00:00:00 • Col d'Entremont depuis Murat (1184m)
La passage obligé pour le Pas de Peyrol depuis Murat. Pas de surprise après avoir considéré les autres commentaires du site, il s'agit d"une route large et relativement fréquentée. Deux passages assez raides: le pied, jusqu'au Rocher de Bonnevie et sa vierge blanche qui domine Murat, puis la sortie du hameau de Chevade. Dans les deux cas, les pentes atteignent 8%. Pour le reste, cela demeure autour de 5-7%, sans courbes. Le passage du col est visible d'assez loin, encadré de prairies. La montée se fait bien et est finalement plutôt agréable.
00:00:00 • Col de Platzerwasel depuis Munster (1182m)
Fait depuis Metzeral. La première partie jusqu'à Sondernach s'inscrit en fond de vallée en un long faux-plat régulier sans aucune difficulté.

A la sortie de Sondernach, on laisse la route du Petit Ballon sur la gauche et la difficulté démarre directement par un lacet vers la droite. A partir de là, la route ne quittera plus le couvert des sapins jusqu'au sommet.

La difficulté est assez régulière mais réelle, avec des pentes qui se stabilisent rapidement autour de 9-10% et peu de courbes. Deux paliers assez soudains, entre deux lacets lorsque la route repart vers la droite, 4 km après Sondernach puis juste avant la petite station de ski.

La portion la plus dure se situe après la station, en une longue rampe qui dépasse les 10% jusqu'au sommet boisé.

Passé le sommet, cela continue de monter de manière sporadique dans un cadre enfin dégagé, avec vues vers le Hohneck et la Vallée de la Thur. Une dernière rampe raide mène au Breitfirst (1280 m).
00:00:00 • Passo dell'Aprica depuis Stazzone (1176m)
Au départ de la vallée agricole de Tirano, le premier tiers est plutôt tranquille et régulier, à travers le village de Stazzona puis dans les bois, en épingles. Un énorme clocher nous fait face au détour d'un virage ! En 2018, la route était plutît bonne. On rejoint ensuite l'itinéraire principal qui monte de Tresenda (route de Sondrio), et la route s'élargit tout en se raidissant. Pas mal de circulation des pourcentages qui peuvent atteindre les 8-9%, et des points de vue réguliers sur la vallée de l'Adda et les beaux villages perchés en face. Une route permet de rejoindre le Passo Sta Cristina, autrement plus difficile.

On bascule ensuite progressivement dans la vallée d'Aprica, c'est un peu moins raide, toujours plutôt à découvert. Le final dans Aprica est plutôt simple, avec un sommet assez peu marqué en pleine ville.
00:00:00 • Ballon d'Alsace depuis Saint Maurice sur Moselle (1171m)
Montée assez régulière, l'une des rares avec des passages assez dégagés à différents niveaux de la montée (et pas seulement au sommet).

L'ascension débute en lacets serrés qui montent dans les chalets au-dessus de Saint-Maurice sur Moselle, avec une assez belle vue vers la vallée. La route passe ensuite au-dessus d'un vallon parallèle au village, dominé par le Ballon de Servance et la forêt qui tapisse le Ballon d'Alsace. On pénètre ensuite dans la forêt pour quelques lacets larges assez raides, avant de ressortir quelques kilomètres plus haut au niveau de la Jumenterie. Il y a des passages qui frisent les 10% dans cette partie. Dernier passage en forêt, puis on parvient au sommet subitement après un virage sur la droite.

Possibilité de monter au sommet à pieds, avec une très belle vue vers Belfort, la Route des Crêtes, la Vallée de la Moselle...
00:00:00 • Col de Val Ferrière depuis Seillans (1169m)
Une montée très longue mais peu pentue de Seillans vers la Route Napoléon. Attention à la chaleur dès le printemps, d'autant que les points d'eau sont rares (à Seillans et à Mons, de mémoire). L'ascension s'effectue en trois temps. D'abord, la route s'élève en épingles roulantes dans les maisons du haut du village en réservant de beaux points de vue vers le vieux centre et les massifs alentour, puis atteint une sorte de plateau. Cette portion en lisière du Camp de Canjuers est presque déserte. Ensuite, on rejoint la route principale, plus fréquentée, venant de Fayence pour une courte descente puis une remontée tranquille vers le très joli village de Mons, perché sur son piton. La route grimpe ensuite au-dessus du village dans un long vallon boisé et désert, avant de contourner un dernier mamelon et de redescendre quelque peu vers le col. Ce n'est jamais très raide, et on n'est pas gêné par la circulation !

Il est possible de faire une belle boucle de 75 km environ par cette route depuis Bargemon ou Seillans sur des routes en majorité tranquilles, par les Cols de Saint-Arnoux, de Val Ferrière, de Clavel et du Bel Homme.
00:00:00 • Col de Peyra Taillade depuis Prades (1169m)
Découvert à l'occasion du passage du Tour de France en 2017 et gravi quelques semaines avant le passage de la course.

C'est une montée terriblement irrégulière, avec évidemment le mur de Saint-Bérain à l'entame du dernier tiers. L'ensemble de la montée s'effectue sur des routes presque désertes et en excellent état, passage récent du Tour oblige, ce qui ne gâche rien.

Le départ est situé dans le charmant village de Prades, aux maisons de pierre sèche superbement restaurées nichées dans les Gorges de l'Allier, au pied du Rocher de Servière. Les premiers kilomètres sont très progressifs, dans les chênes puis à découvert au-dessus de la falaise, avec une vue plaisante sur le village. On atteint ensuite des prairies et la route est rectiligne jusqu'aux Vergues, sur fond des collines de la Margeride. Le vent peut être gênant, mais la pente est plutôt clémente, autour de 5-7%, sans grande difficulté.

Passés les Vergues, on entame la seconde partie de la montée, par une... descente, dans un petit vallon, sur quelques dizaines de mètres. La route se redresse ensuite sans crier gare, et l'on se retrouve dans le fameux kilomètre à plus de 14%. Il y a une épingle à un carrefour après une centaine de mètres, puis c'est tout droit, à découvert puis dans les arbres. Pas ou peu de rupture de pente, c'est toujours autour de 13-15%, mais à ces pourcentages je ne sens pas les variations de difficulté de toute façon. Le kilomètre m'a semblé proprement interminable.

On atteint ensuite le tout petit village de Saint-Bérain, au fond d'un étroit vallon, où la pente ne cesse pas jusqu'à une épingle à la sortie où l'on débouche sur un faux-plat aussi brutal qu'inattendu. La route revient en balcon, puis, copie conforme de plus bas, en pente assez douce et rectiligne vers un nouveau hameau où l'on entame le dernier kilomètre, de nouveau raide mais évidemment sans commune mesure avec ce que l'on vient de traverser.

Les paysages tout le le long et au sommet sont variés et valent le coup, avec de nombreux panoramas vers les gorges et les massifs alentours. Descente courte et rapide vers le Vernet.
00:00:00 • Petit Ballon depuis Munster (1163m)
Un vrai col de montagne, dont le profil rappelle un peu certains cols pyrénéens comme Menté ou Azet : courts mais raides.

Comme souvent dans les Vosges, après la traversée de Luttenbach où l'on rencontre les plus forts pourcentages (plus de 10% sur d'assez longues sections), la majorité de la montée est boisée, ce qui n'est pas si désagréable par temps de grosse chaleur !

La pente est régulière mais raide, au-delà des 8%, avec de longues sections rectilignes sur une petite route qui ne rend pas qui donnent l'impression d'être scotché à la pente. Le replat du Ried fait du bien, d'autant que l'on profite alors des premières vues vers le sommet. Après un nouveau passage boisé, les deux derniers kilomètres sont complètement à découvert, dans un cadre paisible et superbe, avec ce qu'il faut de vaches, de prairies, et de vues vers le Hohneck et le Massif du Linge. En sortant des arbres, le col est juste à la verticale en face de nous, mais il faut encore monter 150 m. Ce sera fait grâce à deux longs lacets de nouveau durs, mais un peu moins que plus bas.

Des fermes auberges partout dans la montée.
00:00:00 • Col des Gets depuis Morzine (1163m)
Pas très joli ni difficile. Permet juste de sortir de la vallée d'Aulps vers Taninges. La montée est dans les arbres, assez régulière. La pente ne dépasse pas les 6-7%. Route fréquentée. La descente est beaucoup plus jolie dans un vallon encaissé, avec une belle vue sur Taninges sur la fin.
00:00:00 • Col de Tourniol depuis Romans (1145m)
Un beau col à faire pour ses points de vue et sa tranquillité. Attention au vent qui peut rendre l'ascension assez difficile quand il souffle du Sud.

Monté depuis Alixan, d'où le profil est très similaire à celui en venant de Romans. Les deux routes se rejoignent à Barbières, où une faille permet de pénétrer dans le Vercors.

Après une longue approche en faux-plat au milieu des champs, les premiers pourcentages plus conséquents apparaissent à la sortie de Barbières, sur une route étroite mais très tranquille. Ils ne descendent jamais sous les 6% et n'excèdent jamais les 10.

Suite à une ligne droite d'un kilomètre où l'on peut souffrir du vent, on atteint une première série d'épingles dans les bois qui dévoilent peu à peu un beau panorama sur la vallée de l'Isère, au-delà de la faille de Barbières, ainsi que sur la route que nous venons de faire. Une partie plus rectiligne en prise au vent permet de se retrouver à la verticale de la barrière rocheuse, où une nouvelle série d'épingles permet de franchir les 300 derniers mètres de dénivelé, avant d'atteindre le col, où se dévoile une belle vue sur la vallée de Léoncel. Les pourcentages les plus élevés, de l'ordre de 10% sur de courtes portions, se rencontrent au bas de la dernière série d'épingles.
00:00:00 • Col du Cucheron depuis Saint Pierre d'Entremont, via Saint Philibert (1139m)
A mes yeux le plus beau col de la trilogie classique composée du Granier depuis Chambéry et du Col de Porte. Bien qu'il s'agisse de l'itinéraire le plus fréquenté, nous n'avons pas été gênés par la circulation.

Le départ au-dessus de St-Pierre d'Entremont est raide, entre 7 et 9% et se durcit progressivement jusqu'au replat du Grand Chenevey. Le premier lacet offre une très belle vue vers le village dominé par la muraille de la Roche Veyrand. C'est ensuite plus facile mais toujours agréable, dans les alpages puis en forêt jusqu'au hameau des Vassaux. A sa sortie, juste avant une courte descente, on aperçoit le col une première fois. La montée reprend tranquillement dans les bois jusqu'à St-Philibert, puis se durcit progressivement pour s'établir sur les deux derniers kilomètres à 9% environ. La dernière rampe sous le col n'est pas plus facile, commune au versant du Villard. Heureusement que c'est plutôt court !
00:00:00 • Col du Granier depuis Chambery (1134m)
Ascension assez longue et irrégulière, porte d'entrée Nord de la Chartreuse.

Le pied établi autour de 7% se situe dans un cadre urbain, d'abord dans Chambéry puis dans Jacob-Bellecombette où l'on doit se coltiner une très longue ligne droite sur une route large qui donne l'impression de ne pas avancer. Un petit replat et une courte descente plus loin, la montée reprend ses droits, avec en particulier un court raidard qui dépasse les 10% et coupe les jambes, avant un nouveau replat jusqu'à la bifurcation de St-Cassin. La route remonte ensuite un vallon boisé, avec quelques passages à découvert dans les maisons, puis rejoint en deux lacets la falaise où la pente se durcit de nouveau à 7%. Le cadre ici est très spectaculaire, sous la roche, avec une vue en enfilade sur les premiers kilomètres du col, Chambéry et même le Lac du Bourget tout au fond.

La fin de la section est marquée par un court tunnel, rectiligne mais non éclairé, pour changer de versant. Les kilomètres suivants, en forêt, sont faciles autour de 4% avant que la pente n'augmente une dernière fois jusqu'au col sans que le tracé ne change de cadre. Vue au sommet un peu décevante, même si on peut apercevoir le Mont-Blanc au-delà des sapins.

Descente agréable et variée vers St-Pierre d'Entremont.
00:00:00 • Col de Cou depuis Draillant (1117m)
Traversée des Alpes 2020



Grimpé depuis Thonon, 7 km et 200 m environ plus bas. Cette approche est peut-être la partie la plus agréable du col, même si la route est large et relativement fréquentée, car on bénéficie de plusieurs points de vue vers le lac après être sorti de la ville. La montée s'effectue par à-coups avec quelques rampes de 6-7% longues de quelques centaines de mètres entrecoupées de portions en faux-plat. Il y a moins de monde après Allinges, et cela devient alors très agréable : vue vers les deux châteaux perchés, traversée de champs sur fond de lac.

Passée la bifurcation de Draillant, il faut profiter de la vue sur la droite car c'est la dernière avant un petit moment ! La route pénètre ensuite dans une forêt dense et la pente se fait très régulière, en permanence autour de 6%. Route large, assez peu de courbes, c'est même un poil monotone. Une petite série d'épingles serrées à mi-pente, puis un court passage à découvert au "Chalet", avant de rejoindre la route de Fessy.

Au sommet, il faut descendre à pied à la fontaine indiquée sous le chalet pour bénéficier d'un nouveau point de vue sur le lac, assez fermé toutefois.

Descente vers Habère-Poche courte et très agréable.
00:00:00 • Col de Latrape depuis Sérac (1111m)
Un col court mais pas si facile que ça. Les premiers kilomètres sont en épingles dans les arbres, à 8% de moyenne environ. La montée est régulière et quelques trouées offrent de jolis panoramas sur la vallée d'Ustou. Ensuite, la route atteint un vallon, la pente oscillant toujours entre 7 et 9%. Les derniers 500 m sont presque plats. au sommet, on a un beau panorama sur les montagnes à l'Est d'Aulus.
00:00:00 • Station de Champ du feu depuis Schirmeck (1099m)
Montée longue et assez exigeante dans sa première partie.

L'ascension débute réellement à Rothau, petit village au passé industriel traversé par la grande route de Saint-Dié. On suit une étroite vallée perpendiculaire à celle de la Bruche en direction du village de Natzwiller, le long des maisons ouvrières puis dans la forêt. Une variante un peu plus longue (et donc moins dure) est d'ailleurs possible par ce village. La route principale s'enfonce dans les bois de résineux et de châtaigniers avec des passages assez raides, autour de 8-9% sur d'assez longues portions. Quelques vues vers Neuviller et le versant d'en face, puis on change de versant pour passer sous le Struthof, atteint après une dernière épingle. Le lieu est austère et poignant.

La montée se poursuit dans une végétation plus éparse, en balcon au-dessus de Natwiller. Quelques beaux points de vue dans la direction de Saint-Dié, notamment dans une clairière qui constitue la dernière rampe digne de ce nom.

La suite est beaucoup plus irrégulière, longue alternance de replats et de côtes, avec très peu de virages. Retour dans la forêt dense à la bifurcation de Barr et d'Obernai. Les deux derniers kilomètres sont par contre à découvert, avec de très belles vues vers l'Ouest et le Donon au-dessus de la station de sports d'hiver. Des bruyères en fleur et des sentiers partout. La tour au sommet s'atteint par une dernière petite côte assez aisée.


00:00:00 • Col de Terramont depuis Habere Poche (1098m)
Traversée des Alpes 2020, après le Col de Cou et avant le Col de la Ramaz



Montée courte et facile pour s'extraire de la Vallée Verte en un lacet. La pente est très régulière et le cadre plutôt agréable, à découvert dans les nombreux chalets du coin puis avec une jolie vue vers l'aval. Le final est un faux-plat avec une réduction progressive de la difficulté.


00:00:00 • Colle del Quazzo depuis Garessio (1090m)
Montée courte et sèche au c?ur des Alpes Ligures et ses hautes collines boisées. Le village de Garessio est plutôt agréable, coincé dans une étroite vallée. On monte d'abord dans les maisons et les prairies assez régulièrement jusqu'à l'impressionnant sanctuaire de Valsorda dont le large dôme domine les maisons du hameau du même nom. On entre ensuite dans une forêt assez épaisse de châtaigniers, que l'on ne quittera plus jusqu'au sommet, avec quelques passages très raides. Quelques jolies vues vers les massifs alentour. Le sommet est plus dégagé, au milieu de quelques prairies et d'une scierie.
00:00:00 • Col des Limouches depuis Chabeuil (1086m)
Grimpé depuis Peyrus, qui marque le pied de la montée. Celle-ci est un peu décevante par rapport à sa voisine du Tourniol car beaucoup moins spectaculaire.

Les pourcentages depuis Peyrus s'installent progressivement et demeurent ensuite assez réguliers entre 6 et 8%. Le cadre est pour l'essentiel boisé sur une route assez large, même si un large panorama sur tout le pied du col et la plaine de l'Isère s'ouvre dans la dernière épingle avant le verrou. On passe ensuite sur une partie assez usante bien que moins raide, avec de longs alignements dans des clairières et des bosquets. Le dernier kilomètre est de nouveau un peu plus dur, et la plate-forme du sommet est malheureusement assez anonyme.
00:00:00 • Col de Ceyssat depuis Royat (1078m)
Jusqu'à la gare du Panoramique, la montée est commune à celle du Puy de Dôme: des passages difficiles à l'entrée et à la sortie de Royat, quelques lacets, puis un faux-plat après Fontanas.

Après la rampe à 8% jusqu'au parking, il reste 3 km. La route pénètre dans les bois et s'apaise, mais la difficulté revient progressivement : le dernier kilomètre est à plus de 8% de moyenne. Très peu de virages, pas de point de vue jusqu'au final avec un long lacet dans le parking au pied du chemin des Muletiers. Un restaurant au sommet et une fontaine à l'eau fraîche en remontant quelques mètres en direction du sentier.
00:00:00 • Col de Portet d'Aspet depuis Audressein (1069m)
Un super beau col à l'approche interminable depuis Saint Girons puisque seuls les 4-5 derniers km montent vraiment. C'est assez difficile à gérer et à partir de Saint Lary ça fait vraiment mal aux pattes !
00:00:00 • Col de Portet d'Aspet depuis Aspet (1069m)
La montée débute vraiment au pont de l'Oule, soit à un peu moins de 5 km du sommet. Avant, ça monte puis ça redescend en permanence, exactement comme dans l'autre sens, dans un environnement un peu plus sauvage toutefois. Par contre les 5 derniers kilomètres sont très difficiles, très raides, avec peu de replats. Les panneaux routiers indiquent deux passages à 17%. L'ascension s'effectue en grande majorité dans les arbres, sauf le dernier kilomètre (un peu) moins raide, que j'ai trouvé interminable.
00:00:00 • Col de Clavel depuis La Bastide (1069m)
Facile et sans grand intérêt. Fait après le Bel Homme, et juste avant la montagne de Lachens, autrement plus difficile.
00:00:00 • Col du Ferrier depuis Saint Vallier de Thiey (1041m)
Montée courte mais sèche, à découvert et assez aride, en balcon au-dessus de St-Vallier et de la route Napoléon. Belle vue vers le Haut-Var et la Montagne de Lachens. Sommet parallèle à la vallée sans panorama.

Possibilité de poursuivre vers le plateau de Caussols, très isolé, quelques dizaines de mètres plus haut après un passage en balcon plus forestier.

En venant du pont sur la Siagne via Saint-Cézaire et le col de la Lèque, la montée dure 20 km à 4.2%.
00:00:00 • Col Palomère depuis La Bastide (1036m)
Traversée des Pyrénées 2019.

Difficile d'accéder au pied de ce col sans monter au préalable ! Personnellement je suis arrivé par Passa, via Llauro, Oms, les cols Fourtou puis Xatard. Après une petite descente on se retrouve au fond d'un vallon de châtaigniers et on entame la montée tranquillement vers la Bastide. Cela reste autour de 5% jusqu'au village assez pittoresque, juché sur un monticule à proximité de la route, où la pente augmente brutalement et se cale entre 7 et 8% sur un kilomètre environ. En deux lacets dans les prairies, on passe au-dessus des toits et on découvre un très beau point de vue sur les Aspres et, au loin, la plaine de Roussillon et la mer.

La pente faiblit au fur et à mesure que l'on se rapproche du col, dans l'axe du Canigou. Le spectacle doit être grandiose lorsque le pic est dégagé ! Sur la gauche on découvre la Tour de Batère, accessible par une bonne piste, d'où l'on peut ensuite rejoindre la Mine de Batère et redescendre vers la vallée du Tech. Au sommet, belle vue sur la profonde vallée de Valmanya.

La descente vers Vinça est longue et régulière, assez boisée, avec un petit taquet à l'approche de Valmanya.
00:00:00 • Col Palomère depuis Amélie les Bains (1036m)
Gravi depuis Reynès, en rejoignant la route d'Amélie-les-Bains au km 3 du profil affiché. Les 2 km pour se hisser de la vallée sont boisés et plutôt exigeants, à 6-7% de moyenne, mais plutôt réguliers.

L'ascension vers le Col Xatard se caractérise par une grande irrégularité, entre longs replats et brèves montées jamais trop raides. Jusqu'à St-Marçal, on est à flanc de montagne avec de belles vues vers le Tech et les Albères. Le village est visible de loin, les 3 km pour le rejoindre après Taulis sont les plus durs de l'ascension, mais restent là encore très abordables.

Cela monte encore un peu au-dessus du village en pente qui se réduit progressivement, puis cela descend même un peu jusqu'au col Xatard et même au-delà sur la route de la Bastide. Belle vue vers ce dernier village et le col en surplomb. On rejoint ensuite un nouveau fond de vallon pour aborder les 7 derniers kilomètres, faciles et boisés jusqu'à La Bastide puis plus rudes et dégagés au-dessus du village.
01:04:00 • Col de Marie Blanque depuis Escot (1035m)
Très beau col, qui mérite sa terrible réputation. J'ai croisé plusieurs cyclistes qui le considéraient comme l'un des plus durs des Pyrénées au vu des pourcentages terribles dans les derniers kilomètres. D'ailleurs, le profil fourni me semble faux. Les premiers kilomètres depuis Escot sont assez jolis et aisés, mais ils vont dans la difficulté croissante. Puis vient le terrible enchaînement des 4 derniers km, 11,5/9,5/13/12% d'après les panneaux du conseil général, le tout sans aucun replat ni aucun virage pour récupérer, hormis une épingle à cheveu à... 200 m du sommet ! Le panorama ne me semblait pas splendide, mais il faut dire que j'ai fini dans les nuages...
00:00:00 • Passo del Vestito depuis Massa (1030m)
Longue ascension depuis la mer pour pénétrer dans les Apennins. Elle se déroule en trois parties.

Le premier tronçon, plutôt urbanisé, permet de passer sur les collines au-dessus de Massa. La montée est plutôt régulière et assez aisée, jusqu'aux thermes de San Carlo Terme, avec des vues régulières vers la ville de Massa et la plaine côtière.

On enchaîne ensuite sur cinq kilomètres presque plats en suivant la colline, via quelques petits villages plutôt agréables, sur fond de forêts et de carrières de marbre.

Après la traversée d'un petit vallon, on remonte vers le village d'Antona pour la partie la plus ardue de la montée. Un enchaînement de lacets dépasse les 8% sur plusieurs kilomètres, avant le passage du Pian della Fioba et son refuge. Le final est raide et plutôt irrégulier, avec la traversée de petits tunnels non éclairés, en balcon sur la montagne où les impressionnantes carrières occupent une bonne place. Le sommet de la route se trouve une centaine de mètres en dessous du Col, au niveau d'un long tunnel une nouvelle fois non éclairé qui permet de passer sur l'autre versant.

Le temps ne m'a malheureusement pas vraiment permis d'apprécier le panorama...
00:00:00 • Passo Croce d'Aune depuis Pedavena (1015m)
Ascension assez longue et raide, sur une route large et bien entretenue, mais assez décevante niveau panorama.

Cela monte en faux-plat depuis Feltre, la petite ville dans la vallée. A la sortie de Pedavena, la route se cabre à plus de 10% sur plusieurs centaines de mètres. Ce passage est le seul à découvert jusqu'au sommet, on aperçoit Feltre au pied de la masse sombre du Grappa, de nombreuses villas dans les collines, et les sommets alentour, en progressant dans les vignobles.

Au lacet de Belvedere, on pénètre dans la forêt que l'on ne quittera plus jusqu'au sommet. La pente faiblit mais reste forte, entre 8 et 9%, et cette partie est assez monotone. Court passage à découvert au niveau du Pian d'Avena, puis on découvre le petit village du Croce d'Aune en passant sous les maisons dans un ultime lacet.

Au sommet, de grosses bâtisses dont plusieurs sont assez délabrées. Quelques hôtels ouverts autour de la stèle Campagnolo. En s'éloignant de la route il est possible de découvrir quelques points de vue sur les Dolomites de Belluno et la vallée de Feltre.

Il est possible de poursuivre la montée vers le Monte Avena.
00:00:00 • Lugarde depuis Condat (1010m)
Le marchepied du Pas de Peyrol (versant Cheylades) depuis Condat. La montée permet de partir du fond de vallée pour rejoindre le plateau que l'on suit jusqu'au pied de la montée en tant que tel.

Depuis Condat, il faut prendre la route de Marcenat et du Lac des Moines. La large route (en réfection en juin 2017, je suppose que c'est à présent un billard) grimpe très progressivement dans un cadre boisé et longe le lac. Au niveau de Feniers où l'on bifurque vers Lugarde, cela redescend sur quelques centaines de mètres, puis la route se rétrécit et l'on pénètre dans les étroites Gorges de la Santoire (D62) où la montée débute vraiment, avec quelques passages raides dans les hêtres. La route serpente et la montée est plutôt régulière, puis comme souvent dans cette région, on émarge à découvert pour un dernier passage raide dans les prairies sous le village, qui se trouve au niveau de la rupture de pente.
00:00:00 • Col du Pré de Raves depuis Sainte Marie aux Mines (1005m)
La première partie correspond au Col des Bagenelles, très jolie montée progressive et variée dans un cadre isolé.

Passé le Col, une longue rampe raide démarre sur la droite, en balcon sur la cuvette du Bonhomme, avec une jolie vue vers le Col du Calvaire. Il s'agit à mes yeux du passage le plus difficile. Une épingle, puis la route revient au-dessus du Val d'Argent, traversant les pistes de ski alpin, avec là encore un beau panorama vers Ste-Marie-aux-Mines. Le final est par contre forestier.

Comme souvent dans les Vosges, cela ne descend pas vraiment après le sommet : il s'agit du départ de la Route des Crêtes, au profil très accidenté.
00:00:00 • Vésuve depuis Torre del Greco (996m)
Montée courte mais raide, surtout dans ses premiers kilomètres. Le pied, qu'il soit à Torre del Greco ou à Ercolano, n'est pas évident à atteindre, puisqu'il se situe en plein dans la banlieue de Naples et sa circulation anarchique.

Depuis la gare de la Circumvesuviana, la route part directement à l'assaut de la pente après être passée sous l'autoroute, en direction de l'impressionnant cône qui domine toute la baie qui nous domine de toute sa hauteur. On traverse des quartiers résidentiels un peu moins denses complètement à découvert, avec quelques vues sur la mer et surtout de gros raidards dépassant les 10% jusqu'à la route d'Ercolano.

Là, le paysage change : la route serpente dans les pins et les champs de basalte, au milieu de restaurants et d'hôtels un peu délabrés. La pente est plus régulière, on peut trouver son rythme. Quelques très belles vues vers Naples. Après un replat au niveau d'un observatoire, la route file vers une faille où s'étend une grande coulée de lave grise. Après la bifurcation vers un premier parking, le dernier kilomètre est de nouveau difficile, au bord d'une sorte de plateau.

L'arrivée se situe au niveau d'un parking non asphalté, d'où l'on peut rejoindre facilement le bord du cratère à pieds (pour cela il faut avoir payé un droit d'accès à la guitoune dans le dernier virage quelques centaines de mètres plus bas).
00:00:00 • Col de Roque Jalère depuis Catllar (991m)
Superbe ascension avec le Canigou en majesté sur toute sa longueur. Le pied depuis Catllar est commun au Col de Jau, il faut bifurquer après 1 km environ. La suite est abordable mais assez irrégulière, avec de brusques variations de pente. Celle-ci ne dépasse jamais les 7% dans cette première partie en lacets, et, déjà, le panorama vers le sommet catalan vaut le coup d'oeil, avec Prades qui apparaît peu à peu à ses pieds.

Après une ferme isolée et un lacet, un premier kilomètre à 8% permet d'enjamber une avancée, au sommet de laquelle on découvre la suite de l'itinéraire, jusqu'au sommet surmonté d'antennes. Nouveau long replat, puis une exigeante section de 2 km débute. J'ai été surpris par la difficulté, surtout après le passage d'un premier verrou sous le col. Le dernier kilomètre, dans une cuvette entourée de prairies et de rocailles, est presque plate et superbe. Sommet complètement dégagé et superbe descente vers Sournia, avec des vues vers les barres rocheuses du Fenouillèdes jusqu'à la mer, dans une ambiance bien différente de l'autre versant.

En résumé, probablement l'un des plus beaux cols que j'ai pu gravir à ces altitudes !
00:00:00 • Col de Soubeyrand depuis Remuzat (990m)
Une belle montée qui permet de lier les vallées de l'Eygues et de l'Ennuye, régulière mais assez compliquée.

On démarre de la large et fréquentée RD94 en prenant une route à droite peu après Rémuzat. Dès le départ, les pourcentages s'établissent entre 6 et 9% et demeurent très réguliers. Le bas est dégagé, dans les vergers, avec de fréquents points de vue vers la vallée de l'Eygues, la Tête du Mouret qui nous fait face, et même le Col qui reste visible presque tout du long. On dépasse deux fermes dans des lacets puis le paysage se fait progressivement moins domestique et plus aride. Les derniers kilomètres sont par contre dans la forêt, pas assez dense pour protéger du Soleil, avec un dernier kilomètre plutôt raide.

Pas de pourcentages terribles, mais pas de replats non plus. Il est également possible de souffrir de la chaleur, la montée se faisant presque tout du long à découvert.

La descente avec vue sur le Ventoux, les Rochers de l'Aiglier et le plateau autour de l'Ennuye est magnifique.
00:00:00 • Col de la Sentinelle depuis Gap (981m)
Montée facile et agréable, en deux temps au départ de Gap. On sort d'abord de la ville avant de rejoindre le hameau de Lareton, dans une cuvette, au terme d'une courte descente. La montée reprend ensuite progressivement et l'on grimpe à flanc de colline, avec de très belles vues vers le Dévoluy et Tallard. Quelques replats dans les virages, et des pourcentages jamais difficiles, avant d'émerger sur un sommet découvert peu avant Jarjayes.
00:00:00 • Les Enfers depuis Soubey (955m)
Montée assez longue et éprouvante.

Le pied se situe dans le charmant village de Soubey, sur les bords du Doubs. On monte face au village dans un cadre boisé. Quelques beaux points de vue vers le village avant que la côte ne se gâte et pénètre définitivement en forêt. On progresse au moyen de lacets sur une route large et en bon état. Cela se calme finalement peu avant les Enfers. Une dernière rampe dans les cultures, beaucoup moins difficile, mène au village de Montfaucon, sommet réel de cette ascension.
00:00:00 • Passo del Mercante depuis Locri (952m)
Longue montée peu raide, à l'instar de son voisin le Passo de Pietra Spada qui lui ressemble d'ailleurs beaucoup, même si elle est beaucoup plus régulière et variée. On part de la SS 106 qui suit toute la côte Ionienne, dans la petite ville sans charme de Locri. On monte ensuite immédiatement dans les vergers d'oliviers et les maisons vers le village pittoresque de Gerace perché sur son piton. Jusqu'à celui-ci, on ne quitte jamais le cadre bâti et les pentes restent faibles. On domine la vallée d'Antonimina qui file droit vers l'Aspromonte qui se dresse comme une muraille.

Gerace est contourné au moyen d'une courte descente, puis cela remonte dans les pins vers un premier col, le Passo Zita. Surmontant toujours la vallée, la route dessert ensuite de nombreux petits hameaux agricoles et la pente se transforme en faux-plat en de nombreuses occasions.

Le végétation change, la route reste en balcon sur la vallée puis atteint les contreforts de l'Aspromonte.et pénètre dans les bois. Le paysage est à présent bouché, après une dernière côte raide, la route s'aplanit progressivement jusqu'à une longue ligne droite plate. Le col est marqué par un large carrefour. De là, il est possible de redescendre directement sur l'autre versant vers Cittanova (court mais raide) ou de poursuivre vers l'Aspromonte sur une route très isolée et irrégulière qui rejoint ensuite les villages du piémont.
00:00:00 • Col du Bel Homme depuis Broves (915m)
Côté Brovès, il y a juste une bonne côte après la traversée d'un vallon, le sommet est à 949m, avant le col proprement dit. Le paysage sur le plateau est lunaire, et le village abandonné de Brovès installe une ambiance pour le moins étrange...
00:00:00 • Col du Bel Homme depuis Bargemon (915m)
L'ensemble est assez régulier : la route grimpe tranquillement au milieu des maisons puis dans les bois de chênes, ménageant quelques superbes vues sur la vallée, les villages en contrebas (Bargemon et Claviers), les montagnes alentour... Le final est assez spectaculaire à flanc de falaise, au point le plus haut depuis la mer, ce qui ménage un superbe panorama. C'est cet endroit qui me paraît le plus raide, avec un ou deux autres raidillons disséminés dans la montée, proches de 10% je pense.
Si on veut corser un peu la montée, on peut partir de Claviers. Dans ce cas, on part du bas du vallon du Riou, ce qui rajoute 2.5 km et un dénivelé de 140 m environ. La montée dans les maisons est très régulière, hormis le gros raidillon qui permet d'atteindre la place du village.
00:00:00 • Lordat depuis Luzenac (909m)
Traversée des Pyrénées 2019.

Montée courte et régulière, avec une rampe à 8% au niveau du village de Vernaux. Le profil me semble en tous cas beaucoup plus constant que celui qui est proposé.

Il s'agit en grande partie d'un enchaînement de lacets en forêts, mais qui ménage quelques points de vue vers Luzenac et son usine de talc. Le village de Lordat est plutôt agréable, dominé par les ruines sur un monticule herbeux.

J'ai ensuite poursuivi vers le Pas de Souloumbrie, avec quelques très jolies églises romanes et une tranquillité absolue.
00:00:00 • Col de Tamié depuis Faverges (907m)
Traversée des Alpes 2020

Une montée assez longue et roulante, que j'ai trouvée très agréable. Les principales difficultés se situent dès la sortie de Faverges, sur un profil tortueux qui s'extrait des maisons et rejoint de nombreux petits hameaux dans un cadre champêtre. Les pentes s'y établissent à 6-7% environ.

Passée l'impressionnante passerelle du début du XXe menant à Seythenex, les dernières voitures disparaissent en même temps que les pentes faiblissent, on traverse d'étroites gorges fraîches sur une route devenue rectiligne. On retrouve ensuite les champs. Autour de l'abbaye qui apparaît bientôt en surplomb sur la droite, on rencontre de nouveaux quelques rampes (un peu plus) conséquentes, à 5-6%. Possibilité de faire le détour par l'abbaye sans revenir sur ses pas, moyennant une bonne rampe à 8-10% de quelques centaines de mètres.

Le sommet est bouché dans un large carrefour qui permet de descendre directement vers Albertville ou de continuer vers le Collet de Tamié.
00:00:00 • Col de l'Asclier depuis L'Estréchure (905m)
Une ascension longue, dans un cadre complètement isolé pour sa majorité.

Dès le départ, au niveau du pont sur le Gardon, on remonte en faux-plat un étroit vallon sur une route très étroite, avant qui celui-ci ne s'élargisse. A part quelques fermes, il n'y a rien, et le calme est absolu dans les chênes verts. L'ensemble de l'Abric, notamment, avec ses bâtiments de schiste et ses terrasses, est magnifique.

La route se redresse après la traversée du ruisseau et on traverse ensuite le petit hameau des Millérines, niché dans la forêt. Encore quelques centaines de mètres, et la route grimpe plus fortement pour dominer la vallée avec de très beaux points de vue en enfilade sur les nombreux corps de fermes.

On passe ensuite en surplomb d'une vallée parallèle dans les châtaigniers, qui domine cette fois l'Estréchure. La pente se calme au passage d'une nouvelle crête dans une profonde tranchée, pour quelques kilomètres de faux-plat en direction de la route des Plantiers, atteinte après un kilomètre à 5% environ. Ce passage réserve encore quelques beaux points de vue.

Le dernier kilomètre, commun à l'ascension depuis les Plantiers, est de loin le plus dur, à 8% de moyenne, avec quelques courts tronçons à 10%. On change encore de végétation pour traverser une sombre sapinière avant d'atteindre le sommet où les points de vue s'ouvrent dans les deux directions, de part et d'autre d'un pont massif qui permet le passage des moutons pendant la Transhumance !
00:00:00 • Col des Bagenelles depuis Sainte Marie aux Mines (903m)
Montée très agréable et à la difficulté accessible dans un cadre isolé, en deux parties distinctes.

La première partie serpente au fond du Val d'Argent au départ de Ste-Marie-des-Mines, dans un cadre isolé très champêtre. On voit le col assez rapidement qui ferme la vallée. Ces quelques kilomètres sont en faux-plat montant puis en véritable montée pas trop dure, même si quelques rampes sont légèrement plus sévères.

Au fond de la vallée, la route oblique vers la gauche en un long lacet et pénètre ensuite dans les bois de résineux pour la seconde partie, un peu plus ardue. Le cadre est très ombragé, la montée régulière s'établit autour des 6-7% jusqu'à la large plate-forme du col. Chalets et grand parking avec très jolie vue vers le Val d'Argent qui s'étend à nos pieds, et sur la cuvette du Bonhomme sur l'autre versant.

Possibilité de descendre vers le Bonhomme ou de poursuivre sur deux kilomètres environ sur le départ de la Route des Crêtes, vers le Col de Pré des Raves.
00:00:00 • Col de Saint-Raphaël depuis Puget Theniers (876m)
Traversée des Alpes 2020



Une montée très roulante qui permet de quitter la vallée du Var et de rejoindre l'étonnant PNR des Préalpes d'Azur, ses clues et ses massifs tous parallèles.



Une fois l'imposant pont suspendu de Puget-Théniers franchi, la route s'élève au-dessus du Var de manière très régulière, d'abord dans les bois puis plus à %découvert. La pente reste constamment entre 5 et 7%, et les lacets presque plats permettent de relancer. La route est très large, avec remblais et glissières de sécurité.



La seconde partie d'ascension est plus ouverte, à flanc de colline, avec de belles vues vers le Var et Puget-Théniers. On change ensuite de versant dans le final à découvert, avant de pénétrer dans l'étroite ouverture où se trouve la minuscule plate-forme du col, en plein dans un carrefour.
00:00:00 • Col de l'Espinas depuis Col du Pas (848m)
Simple portion de plat entre deux cols voisins. La vue est ouverte et très belle vers la vallée du Borgne, d'où monte la route depuis les Plantiers aboutissant au Col du Pas. Grande bergerie au sommet.
00:00:00 • Mont Saint-Baudille depuis Arboras (840m)
Superbe montée vers l'impressionnante antenne de télécoms qui domine une bonne partie de la région !
La première partie correspond au Col du Vent, très joli et pas trop compliqué. La sommet est dominé sur la droite par le Mont.
Après un kilomètre environ depuis le col en faux-plat descendant, une route part sur la droite. La descente se poursuit sur quelques dizaines de mètres dans un paysage de garrigue, puis les deux dernières bornes montent directement à l'antenne sans s'embarasser de virages. Les pourcentages dépassent sans problème les 10%, cette partie finale est très compliquée.
Au sommet, le panorama est somptueux et s'étend de la Camargue aux Pyrénées par temps dégagé. Le paysage vers le Larzac est radicalement différent : on se trouve pile à la limite du plateau...
00:00:00 • Col du Pas depuis Les Plantiers (833m)
Montée assez longue, jamais difficile, dans un cadre relativement isolé.

La première partie, jusqu'à Faveyrolles, est un long faux-plat dans les chênes verts qui suit au plus près le Ruisseau du Borgne. La hameau des Monteils est impeccablement entretenu et assez impressionnant, en surplomb de la route.

Ensuite, jusqu'au Pas du Borgne, le cadre est plus isolé, avec tout de même quelques fermes, et les pourcentages demeurent réguliers autour de 5%.

On traverse ensuite le ruisseau au Pas du Borgne et les trois derniers kilomètres sont en lacets dans les châtaigniers, un poil plus raides, mais sans grande difficulté tout de même.

Au sommet, le cadre est agréable, avec de belles vues notamment vers le Sud, Valleraugue et l'Aigoual.
00:00:00 • Col du Marais depuis Thones (833m)
Traversée des Alpes 2020



Montée assez longue, rectiligne et proposant de faibles pourcentages. On monte d'abord dans un vallon encaissé qui s'élargit au fur et à mesure que l'on s'approche du col. Le cadre est plutôt agréable, des clairières entourées de vertes collines, beaucoup de hameaux, mais la route est large et plutôt passante. Quelques passages à 5-6% à mi-pente.


00:00:00 • Col de la Croix de Mounis depuis Andabre (808m)
Très beau col aux confins de l'Hérault, pas évident du tout.
Depuis Andabre, on monte d'abord en lacets sur une route très raide pendant 3 km, entre 7 et 10%. Cette partie est dans les arbres. La route est en excellent état et large, et la circulation ne gêne pas.
Au niveau du hameau de la Gineste, on parvient à un replat qui fait du bien, d'autant qu'il est ombragé.
La montée reprend ses droits au Peras, où c'est à nouveau très raide : ce sont les mêmes pourcentages qu'au départ, avec quelques pointes à 11-12%. La vue est alors superbe, très dégagée vers la vallée que l'on a escaladé. Dans les 2 derniers kilomètres, on peut admirer sur la gauche les falaises d'Orque.
A faire.
00:00:00 • Mont Caume depuis Col de Garde (801m)
Très belle montée qui vient à point pour compléter les panoramas du Coudon et du Faron ! Au départ du Col du Corps de Garde, la montée est raide mais régulière, et surtout, on voit où l'on va ! Après une courte portion dans les pins, la route très étroite se retrouve à flanc de montagne, au milieu d'une végétation basse et de caillasses. La vue sur la rade de Toulon et sur le Faron est superbe. La dernière partie de la montée s'effectue en lacets à découvert, avec ce superbe panorama à nos pieds. Malgré les forts pourcentages, on peut trouver son rythme relativement correctement. Seuls bémols : la route en assez piteux état qui engendre de grosses vibrations en descente, et le cadre du sommet dans un vieux fort aux trois quarts ruinés.
00:00:00 • Col des Ares depuis Fronsac (797m)
Un col plutôt facile. Très régulier, la pente oscille en permanence entre 4 et 6%, mis à part deux ou trois passages plus raides avant Antichan et un replat au niveau de cette localité. La dernière partie est à flanc de colline au milieu des hêtres.
00:00:00 • Col de la Croix depuis Courgenay (789m)
Ascension courte mais rude, dans un cadre plutôt boisé. Il y a deux passages de plusieurs centaines de mètres largement supérieurs à 10% espacés par une courte descente dans les prairies. Sommet dans les alpages, et descente vertigineuse vers St-Ursanne.
00:00:00 • Notre Dame des Anges depuis Pignans (780m)
Montée assez longue et régulière dans les Maures. Après quelques kilomètres assez plats depuis Pignans dans les vignobles, la route se dresse peu à peu puis grimpe franchement juste après le passage sous l'autoroute. La montée dans les bois de chênes lièges et de châtaigniers est relativement régulière autour de 7%, quoique plus raide dans les deux premiers kilomètres, sur une route au revêtement gravillonné qui ne rend pas très bien. Quelques vues sur Pignans au fur et à mesure de la montée et des lacets qui rendent la montée agréable. Belle fontaine dans la dernière épingle, juste sous le sommet. Après la bifurcation avec la Route venant du Col des Fourches, la pente est de nouveau raide et la route est jonchée d'aiguilles de pin et de cailloux. Au sommet, le sanctuaire est surplombé par une grande antenne de télécoms. Vue sur la vallée de Collobrières et au-delà vers la mer.
00:00:00 • Mont Sainte Odile depuis Ottrott (via Saint Nabor) (761m)
Au départ de St-Nabor, l'ascension présente quelques passages raides autour de 10% dans les premiers kilomètres. Après le village, la route large et en excellent état grimpe en larges lacets de manière assez irréguliere, jusqu'à un village de vacances où l'on découvre l'abbaye en surplomb. Passage indiqué à 12% au niveau de l'ancienne abbaye de Niedersmunster. Ensuite, la route s'aplanit pour rejoindre celle de Barr, pour un dernier kilomètre de nouveau raide jusqu'à la bifurcation du Hohneck. Final irrégulier, très belle vue sur la plaine alsacienne et les Vosges depuis l'abbaye.
00:00:00 • Côte de Vesc depuis Crupies (750m)
Montée très agréable sur l'une des innombrables routes perdues de la Drôme, avec une alternance constante de vues dégagées, de vallons, de bois.

Au départ de Crupies, la route étroite monte en lacets dans un vallon assez domestique, avec de belles vues sur la Montagne de Couspeau qui ferme l'horizon. Les pentes sont régulières autour de 6%. On longe ensuite le versant Sud d'une colline, dans les pins et les chênes verts, avec un panorama vers la vallée de Bourdeaux au niveau d'un replat. La route était en assez mauvais état lors de mon passage en août 2017, avec beaucoup de gravillons.

La suite de la montée est plus boisée mais toute aussi plaisante, avec la traversée d'Orcinas et sa mairie isolée au milieu de nulle part. Passée l'intersection vers Dieulefit, le final en un lacet est finalement le passage le plus raide, autour de 8%, avant un sommet dégagé et très isolé.
00:00:00 • Col de Chatillon sur Cluses depuis Pont des Thezieres (741m)
Une côte à un moment où on ne s'y attend pas ! Route large et fréquentée, heureusement une voie de dépassement est aménagée au milieu. La pied jusqu'à l'épingle est raide et coupe bien les pattes. La fin est plus facile, mais cela ne me laissera pas un souvenir impérissable...
00:00:00 • Col de Valouse depuis La Pailette (735m)
Montée très aisée au fin fond de la Drôme Provençale. Au départ de la Paillette, on suit une vallée assez encaissée sur un très long faux-plat usant. Le cadre est plaisant et annonce les paysages méditerranéens, quoique moins sec. Les champs en fond de vallée sont surmontés d'arêtes rocheuses et de pointes boisées.

On atteint ensuite le fond de la vallée (le "Ravin de Cougouare"), où cela s'élargit et où s'étendent les champs de lavande, puis la montée se fait plus franche au terme d'une longue courbe qui positionne la route à flanc de colline. Le final se situe autour de 5%, assez sinueux, dans une végétation typiquement méditerranéenne. Le vue au sommet est dégagée vers l'Est.
00:00:00 • Col du Donon depuis Abreschwiller (727m)
Une longue montée sans grande difficulté dans une longue vallée isolée et boisée. Le village d'Abreschwiller est accessible par une piste cyclable qui emprunte l'ancienne voie de chemin de fer. Jusqu'à la maison de la Marcairerie, il s'agit d'un long faux-plat au milieu des maisons puis de la forêt de résineux. Ensuite, cela grimpe de manière assez irrégulière, avec quelques rampes jamais très longues et pas trop dure. La route dans un état impeccable contourne le petit cirque qui ferme la vallées dans un cadre toujours très boisé, avant de franchir le sommet de la route au niveau de l'entrée en Alsace. Il faut attendre ce passage pour disposer enfin de beaux panoramas en suivant la ligne de crête, en redescendant vers le sommet du Donon et son antenne en surplomb ainsi que vers les vallées de Schirmeck à l'Est et de la Sarre Blanche à l'Ouest. Le col proprement dit est au pied du sommet. Auberges et nombreux départs de sentiers.
00:00:00 • Col de Bussang depuis Urbes (727m)
Montée régulière sur une large route aménagée pour les poids lourds. C'est presque une voie rapide par endroits, avec glissières, voies de dépassement, aires de pique-nique aménagées et rampes de détresse. J'ai eu de la chance lors de mon passage, il n'y avait pas beaucoup de circulation.

Une longue rampe pour commencer, deux lacets avec vue vers Urbès, puis un long passage rectiligne jusqu'au Col. Les pentes ne dépassent jamais les 7-8% sur de courtes sections.

Possibilité d'éviter la grande route jusqu'à Bussang en suivant les indications de la route vers la Source de la Moselle. Au-delà, un itinéraire cyclable remarquablement aménagé mène à Saint-Maurice et plus loin.
00:00:00 • Col de l'Espigoulier depuis Saint Zacharie (723m)
Belle montée longue et très variée.

Début de montée très raide avec de courtes descentes au-dessus de Saint-Zacharie, puis la pente se stabilise dans de petites gorges très isolées, avant deux kilomètres de nouveaux durs et irréguliers avant la bifurcation vers Plan d'Aulps. Après la traversée du village, la route redescend vers la bifurcation d'Auriol, puis cela remonte beacoup plus progressivement jusqu'au col (5-6% environ). La route est alors large et en balcon et propose un magnifique panorama vers les massifs alentour, dont la Sainte-Victoire. Au sommet, superbe vue vers la vallée de l'Huveaune et Marseille.
00:00:00 • Col d'Ey depuis Sainte Jalle (718m)
Montée plutôt aisée et très régulière. Le tracé de la route varie beaucoup, entre petites épingles, longues lignes droites, mais la pente demeure presque constante tout du long. La vue est dégagée vers la vallée de l'Ennuye et ses vergers et champs de lavande cernés de moyennes montagnes, et la route dessert de nombreuses fermes. Le final est plus arboré et n'est pas non plus difficile. Une ascension abordable et très agréable en résumé !
00:00:00 • Col de Mercujo depuis Bastelicaccia (715m)
Assez longue montée dans la vallée du Prunelli, à l'Est d'Ajaccio, qui donne accès à la retenue et au village de Tolla, et plus loin à Bastelica. La montée en tant que telle n'est pas très dure. Le pied s'apparente plus à un faux-plat, mais la route se raidit petit-à-petit pour atteindre du 6-7% de moyenne dans les derniers kilomètres, après le joli village d'Ocana. La route est peu fréquentée et le paysages est superbe, surtout dans les derniers kilomètres où l'on peut admirer toute la vallée en enfilade jusqu'à la mer.
00:00:00 • Plateau de Gergovie depuis Romagnat (708m)
Montée très irrégulière et difficile sur les trois kilomètres entre Romagnat et Opme, avant un final plus aisé.

Difficile d'atteindre Romagnat sans monter, sauf si l'on arrive du plateau à l'Ouest (Ceyrat, par exemple) : les routes depuis Aubière et Clermont via Beaumont sont plutôt aisées mais usent tout de même.

La sortie du village est le passage le plus compliqué, avec plusieurs centaines de mètres entre 8 et 10%, pour passer du centre-bourg aux maisons en surplomb. Il y a notamment un virage qui m'a laissé quelques souvenirs dans les jambes...

Ensuite, c'est irrégulier, avec un profil en escaliers jusqu'à Opme, les replats alternant avec des côtes plus dures en fonction de l'orientation de la route. On sort progressivement des villas et on bénéficie d'un beau panorama vers Montrognon, le Berzet, Romagnat et Clermont. La pente faiblit peu à peu jusqu'au rond-point à l'entrée d'Opme, où il faut prendre à gauche. On affronte une nouvelle rampe assez raide qui disparaît dans les bois et se calme assez vite. Le replat dure jusqu'au Col des Goules, où l'on rejoint la route de la Roche-Blanche, puis une dernière rampe de nouveau difficile mais courte permet d'atteindre le plateau proprement dit, ras, où paissent les moutons. Belle vue au sommet vers la vallée de l'Allier jusqu'au Sancy, et également vers Clermont après quelques minutes de marche dans les prairies.
00:00:00 • Haut Koenigsbourg depuis Kintzheim (707m)
Montée assez irrégulière et arborée vers le célèbre château. Route large en excellent état.

Le pied à la sortie de Kintzheim est très raide et entre directement dans les chênes pour contourner le château de Kintzheim en quelques lacets. La route s'aplanit ensuite progressivement sur une partie plus rectiligne et passe dans un long bois de résineux. Cela redevient plus dur avec une nouvelle série d'épingles sous le château, même si cette portion est moins raide qu'au départ. Passée la bifurcation vers Saint-Hippolyte, une longue ligne droite fait encore assez mal puis on arrive dans le sens unique qui fait le tour du sommet sur lequel est juché le château. Ce dernier kilomètre, moins raide, présente des places en créneau sur tout le long et un cheminement piéton à même l'asphale. Ambiance "urbaine", donc...

J'ai été un peu déçu car hormis une trouée vers le Sud dans la rampe après le carrefour, il n'y a presque pas de point de vue avant le sommet, où le balcon sur la plaine est par contre magnifique.
00:00:00 • Col de Valmigère depuis Arques (705m)
Une belle surprise dans les Pyrénées mourantes ! A Arques et son étrange château, on bifurque vers le Nord pour une première série de lacets très irréguliers dans une étonnante terre rouge, avec, déjà, quelques courts tronçons plutôt raides et des vues sur le village.

Après une première bifurcation la route s'enfonce dans la forêt et la montée devient régulière, autour de 7%. Nouveau changement d'ambiance à l'approche du Vernier où l'on découvre un paysage champêtre dominant la vallée. Le replat fait du bien mais est bref, le final du col, entre forêt et prairies, est raide, autour de 8%. Superbes vues vers la vallée et les Pyrénées au loin.
00:00:00 • Col du Vent depuis Arboras (703m)
Très beau petit col fait dans des conditions idéales. Il est assez régulier dans l'ensemble, avec des pourcentages proches de 6%. Par contre, on prend souvent le vent de face au détour de certains virages.
Les pentes les plus raides sont à la sortie d'Arboras. La route s'élève ensuite à flanc de vallon, avec des vues sur celui-ci et au-delà vers la Vallée de l'Hérault. Malgré tout, l'ascension est relativement ombragée. Après la bifurcation vers St-Privat, on change de versant, avec une vue toujours aussi belle. On voyait jusqu'au Canigou et son capuchon de neige toujours présent en ce mois de mai. Une épingle nous ramène enuite sur le premier versant, avec des points de vue réguliers vers la vallée de l'Hérault. Après une seconde épingle, on passe sous une barre rocheuse puis la route oblique franchement vers le Nord sur des pentes plus douces. La route est alors dans les pins, et l'on ne quittera pas ce paysage jusqu'au col, la route le franchissant dans une tranchée pour l'entrée sur le Plateau du Larzac.
J'ai ensuite poursuivi ma route vers le Mont-St-Baudille, tout proche, court mais avec de sévères pourcentages. La vue au sommet vaut le détour !
00:00:00 • Col du Vent depuis Saint Jean de Blaquière (703m)
Montée régulière un peu plus longue et plus tranquille que depuis Arboras. La petite route serpente dans une vallée déserte et la vue reste dégagée un long moment, ce qui fournit quelques beaux panoramas. La pente est régulière. On retrouve ensuite la route d'Arboras et le final est commun aux deux versants, d'abord dégagé vers la vallée et la plaine de l'Hérault, puis plus boisé.
00:00:00 • Mont Coudon depuis La Valette du Var (702m)
Très belle montée aux portes de Toulon, dont le départ est dans l'ombre du Faron voisin.
Si le départ de la route est bel et bien situé à 7km du sommet, la montée sur la route du Revest a commencé plus de 3 km avant, à la sortie de La Valette. Cette première partie est assez pénible, la route est large et fréquentée et grimpe à 6% tout de même.
Après la bifurcation vers le Coudon puis un petit hameau, la route se fait enfin plus sauvage et intéressante. La montée est très irrégulière, avec un pied très raide sur une route étroite qui n'est pas sans rappeler le célèbre voisin... Certains passages au milieu des épingles dépassent allégrement les 11%. La vue est moins spectaculaire que sur la Faron, mais on bénéficie quand même de beaux points de vue sur la mer, le Mont Caume et donc le Faron juste en face.
Après deux épingles difficiles, on bascule sur une sorte de plateau qui mène à un nouveau lacet, au milieu de la végétation basse, passant sous l'un des nombreux forts de la région. La pente se fait moins dure, et l'on peut récupérer un moment. Dernier lacet, puis nouveau petit plateau où une dépression sert de champ de tir, au pied du fort militaire. Le dernier kilomètre pour parvenir à celui-ci est de nouveau très raide (9-10%), mais ménage de somptueux panoramas vers l'Est (vallée du Gapeau, Lachens et même les Alpes par beau temps), et sur la rade.
00:00:00 • Col Saint-Louis depuis Caudiès de Fenouillèdes (696m)
La faille et la rampe droite du col sont visibles de plusieurs kilomètres avant même l'arrivée à Caudiès...

L'approche est presque plate, dans les vignes, et la route attaque littéralement la colline en se tortillant de manière assez brusque. Elle se fixe ensuite sur le versant nord, dans une végétation typiquement méditerranéenne, sèche et rase, et la pente ne descend plus en-dessous de 10% sur plus d'un kilomètre. Elle reste heureusement assez régulière. Après un pont on émerge à flanc de falaise, pour quelques centaines de mètres à 9%. Dans le dos, splendide vue vers la plaine du Fenouillèdes et Caudiès.

L'étonnante boucle hélicoïdale rendue célèbre par le Tour apparait ensuite, synonyme de fin de la partie difficile, à l'approche d'un vallon étroit qui va constituer le cadre de la fin de l'ascension.

Autant la première partie est raide et droite, autant la suite est sinueuse et bien plus facile à gérer. La pente ne dépasse plus les 5% et une prairie signale le col, malheureusement assez anonyme.

Non loin du sommet sur la route de Quillan, belles vues vers la vallée d'altitude et l'imposant Pic de Bugarach.
00:00:00 • Col d'Ispéguy depuis Saint Etienne de Baigorry (671m)
Traversée des Pyrénées 2019.

Belle montée au départ de St-Etienne de Baïgorry, à côté de l'église et du fronton. Nous avons d'ailleurs dû attendre quelques minutes à cause d'une partie de pala à même la rue !

Passé le pont sur la Nive des Aldudes, le premier kilomètre s'effectue dans les dernières maisons, à l'ombre, sur un tracé sinueux. C'est très différent après être sorti du village, puisque l'on quitte progressivement le couvert des arbres pour remonter le vallon qui mène au col. J'ai trouvé le paysage plutôt sec pour le Pays Basque. La montée est très régulière, en permanence entre 5 et 7%, avec un point de vue dans le dos qui se dégage progressivement et court jusqu'aux premiers hauts sommets pyrénéens, encore enneigés au printemps. On voit en permanence le sommet et la route qui y mène, et même la grosse auberge à cheval entre France et Espagne. La route est large, assez fréquentée notamment par de nombreux cyclistes.

Final un poil plus raide, avant de pouvoir s'offrir un petit passage par l'Espagne sur la Route des Cols. La descente vers Elizondo, moins raide et plus sinueuse, est très agréable.
00:00:00 • Tour Madeloc depuis Banyuls (656m)
Grimpé jusqu'au sens interdit, dans le cadre d'une étape entre Cerbère et Sorède. C'est déjà une rude ascension en soi, avec quelques replats tout de même.

Le pied depuis Banyuls offre déjà une sortie de ville plus qu'exigeante, avec quelques centaines de mètres à 8% avant un domaine viticole. Belle vue vers la petite ville côtière aux toits de tuiles et la Côte Vermeille. La route se rétrécit ensuite et serpente dans les vignes en alternant courts passages dépassant les 7% et replats, jusqu'au Col de Llegastera, visible de loin, où l'on croise le GR10. Vue vers la mer et ND de la Salette. La pente s'apaise ensuite et reprend plus faiblement jusqu'au coll del Gascons, atteint en 2 lacets dans les chênes Liège. Nouveau replat en balcon sur la mer, puis le final dépasse les 8% : deux épingles mènent à la route en cul-de-sac où je n'ai pas osé m'engager pour cette fois-ci !

Belle descente dans le même ton vers Collioure et Port-Vendres.
00:00:00 • Col de St Arnould depuis Seillans (655m)
Petit col des Préalpes entre Seillans et Bargemon. L'ensemble est régulier et peu ardu (ne dépasse pas les 7-8% sur de courtes portions), très roulant, sur une route assez tranquille en bon état. La montée s'effectue d'abord dans les maisons du haut de Seillans, puis dans les pins. Quelques vues sur le bas vers la vallée de Fayence.
00:00:00 • Col de la Croix des Gardes depuis D49 / D9 (654m)
Montée assez longue et pas trop compliquée permettant de remonter vers Clermont sur la rive droite de l'Allier. Comme un peu partout dans la région, le cadre est très champêtre.

Le pied est un long faux-plat suivant le cours d'un ruisseau puis rectiligne dans les champs en contrebas du village de Saint-Babel. Avant d'entrer dans le village, cela devient un peu plus dur avec de nombreuses courbes et contre-courbes (entre 5 et 7%), et cela reste du même acabit dans le village traversé au moyen de longues lignes droites.

Après une courte descente, on entame le final très régulier avec quelques panoramas vers la vallée de l'Allier et la Chaîne des Puys. Belle descente vers Buron et son beau site.
00:00:00 • Valico di Chiunzi depuis Angri (647m)
Ce col permet de franchir le massif qui sépare la plaine de Naples de la Côte Amalfitaine.

La traversée de la plaine n'est pas des plus agréables. Au niveau du giratoire à la sortie de l'autoroute A3, il faut prendre la direction de Corbara. Jusqu'au village, la montée est plutôt simple au milieu des villas. Le début de la traversée de Corbara est ardu, une longue ligne droite raide de plusieurs centaines de mètres qui donne l'impression de rester scotché. A la sortie de Corbara, le décor change radicalement et ne changera plus vraiment jusqu'au col. La pente se fait régulière, autour de 6-7%, et la route grimpe en larges lacets dans les oliviers et les maisons espacées. Le cadre est très dégagé, on a la vue jusqu'au bout sur les villes de plaine et sur l'impressionnante masse sombre du Vésuve qui nous fait face.

Pas mal de déchets sur les bords de la route, et de circulation, notamment de camions.

Pour la descente, privilégier la route de Ravello (Ouest). Après quelques kilomètres de descente puis de remontée en forêt après le hameau de Cesarano, la route est magnifique et offre de superbes paysages sur la Côte au niveau du village.
00:00:00 • Col Fourtou depuis Calmeilles (646m)
Traversée des Pyrénées 2019.

Le tronçon ici décrit est juste la partie finale d'une route venant du Roussillon et suivant les crêtes des collines à partir du Col de Llauro. Jusqu'à Calmeilles, il y a quelques côtes assez prononcées notamment juste après le Col de Llauro, mais dans l'ensemble c'est du faux-plat. A Calmeilles se dresse justement un second taquet plutôt long et boisé, avant un final vers le Col Fourtou de nouveau en faux-plat. Quelques jolies vues vers les sommets du Vallespir et les étendues arides des Aspres, avec le massif du Canigou au loin.

On peut ensuite poursuivre vers le Col Xatard (long faux-plat avec passage juste devant le pittoresque ermitage roman de la Trinité) et au-delà le Col Palomère.
00:00:00 • Col de Fontaube depuis Eygaliers (635m)
Un col très roulant qui démarre en fait dès la traversée de l'Ouvèze, même si les premiers kilomètres relèvent plus du faux-plat que de la réelle montée. Jusqu'à la bifurcation vers Plaisians, on suit un vallon assez large cerné de collines à la végétation méditerranéenne.

Ensuite, le profil se modifie et la route serpente sur le versant Sud du vallon, dans les pinèdes. On peut déjà profiter dans la montée de quelques points de vue sur le sommet du Ventoux et son antenne, qui domine les sommets alentour de toute sa hauteur. La pente se redresse légèrement mais ne dépasse jamais les 7-8% sur de courts tronçons.

Passé le hameau des Grands Simonds, la végétation se fait plus rase et on domine la vallée que l'on vient de traverser, avec là encore quelques points de vue dégagés. Les épingles mènent au sommet, dans un cadre grandiose dominé par le Ventoux.

Dans la descente, ne pas manquer le village de Brantes, dans un superbe cadre.
00:00:00 • Col de Chateauneuf de Contes depuis Contes (628m)
Un profil étonnant et agréable tout en épingles serrées, dans les maisons et les arbres jusqu'au village. Quelques points de vue vers Contes et Berre les Alpes. La pente est raide sur le bas puis se calme et devient régulière jusqu'à Châteauneuf.
00:00:00 • Passo del Bracco depuis Sestri Levante (615m)
Il est possible d'éviter les premiers kilomètres sur la large Via Aurelia en empruntant la route de Casarza et Castiglione Chiavarese depuis Sestri Levante, puis de bifurquer à Battilana vers Masso et Bracco.

Jusqu'à Battilana, il s'agit d'un simple faux-plat montant dans un cadre très construit et dominé par les hauts viaducs de l'autoroute. On prend ensuite la route de Masso, où débute réellement la montée, dans un petit vallon boisé. C'est très irrégulier, avec un long passage raide à l'approche de Masso et une série de replats, face à un viaduc autoroutier. Un retour dans la forêt puis on atteint la Via Aurelia derrière une première ligne de crête.

Sur la grande route, la pente est plus régulière et facile. Cela alterne entre 5 et 7%, avec de fréquents points de vue sur la mer au-delà des pins. Après une longue épingle, on atteint la bifurcation de Deiva, à partir de laquelle la montée est bien plus simple et se mue en un simple long faux-plat sur la crête, avec des vues à la fois vers la mer et les villages de l'intérieur.
00:00:00 • Col de Lie depuis Capdeville (601m)
Monté en août 2011. Col très court mais très raide et irrégulier. La route monte dans les alpages avec vue sur Ichère. C'est assez joli. Le dernier km est plus facile mais moins beau.
00:00:00 • Col de Buret depuis La Moulette (599m)
Fait en enchaînement du Portillon et des Ares. Pas difficile du tout, difficile d'imaginer qu'on est en montagne...
00:00:00 • Eyroles depuis Saint Ferréol Trente Pas (591m)
Montée courte et raide, qui permet de court-circuiter pas mal de kilomètres sur des routes larges entre les vallées du Bentrix et de l'Eygues. A la place, on a droit à une route déserte.

La sortie du village est plate, il faut ensuite bifurquer vers la droite après quelques centaines de mètres sur la RD567. La montée débute directement après la traversée du ruisseau, et c'est directement très raide et en lacets, dans une végétation méditerranéenne. La pente est régulière le long des sept épingles régulièrement espacées, puis la route passe en balcon au-dessus du Bentrix, avec de jolis points de vue. Le final de la côte est plus simple, puis l'on bascule sur Eyroles, petit village très isolé sur les coteaux d'un petit plateau agricole.
00:00:00 • Col de la Placette depuis Voreppe (587m)
Ascension courte mais soutenue depuis Voreppe. Elle débute près de 1 km avant le centre du village depuis la vallée de l'Isère et se poursuit après un giratoire. La route s'inscrit ensuite le long d'une rivière dans les dernières maisons, et l'on prend de l'altitude en deux lacets. C'est assez raide, la route est très large et fréquentée, donc ce n'est pas particulièrement agréable, malgré la bande cyclable.

Après la Chapelle de Françon, il n'y a plus un virage. La pente grandit encore pour s'établir quelques centaines de mètres à 8% environ, avant de sortir des bois pour offrir un point de vue sur la large vallée et les sommets de la Chartreuse alentour. La route traverse de nombreux petits hameaux et l'on bénéficie d'un replat de quelques centaines de mètres avant le final de nouveau plus raide.

La descente vers St-Laurent-du-Pont est plus un faux-plat qu'autre chose.
00:00:00 • Col des Très Vents depuis Hérépian (580m)
Un joli petit col à proximité du massif de l'Espinouse. La difficulté est croissante : ça commence tranquille depuis Hérépian, avant un replat à la bifurcation de Lamalou. La fin est de plus en plus raide, de 6 à 10% progressivement.
La vue est assez jolie, d'autant que l'on passe sur les deux versants de la montagne que l'on gravit. Descente vers Saint-Gervais courte mais raide, en lacets.
00:00:00 • Col du Mercou depuis Lasalle (570m)
Montée assez courte, assez compliquée dans sa seconde moitié.

La traversée du village de Lasalle et ses anciennes filatures est interminable et jalonnée de quelques côtes courtes, avant de remonter un vallon très vert avec de nombreuses fermes isolées. Cette partie est en faux-plat et assez irrégulière, sans grande difficulté. Le vallon se rétrécit fortement à l'approche de la bifurcation vers Soudorgues dominée par des ruines, puis la pente entre 7 et 8% s'installe juste avant le carrefour.

Les deux derniers kilomètres sont assez réguliers, plutôt raides, dans les chênes verts.

Au sommet, le vue est très ouverte et dégagée vers la Corniche des Cévennes. La descente est longue et bien plus tranquille vers l'Estréchure.
00:00:00 • Puerto de Otxondo depuis Elizondo (570m)
Traversée des Pyrénées 2019.

Montée très abordable, qui ne brille malheureusement pas par son cadre bien qu'elle relie deux belles régions basques, mais seul passage de la Route des Cols en Espagne... La route frontalière est en effet large et assez fréquentée, notamment par des poids lourds. On monte depuis Elizondo dans la verte vallée du Baztan et ses beaux villages blancs aux maisons de grès. Malheureusement, on ne verra guère que Maya, sur la droite de la route après quelques kilomètres de faux-plat.

La route remonte ensuite la vallée en direction du sommet, avec des bois qui masquent la vue. Quelques portions autour de 7% mais pas de grande difficulté. Par contre, la largeur de la route donne vraiment l'effet de ne pas avancer... Pénible.

Le sommet en tant que tel est également un peu décevant, dans les arbres. Possibilité de poursuivre vers l'antenne de Gorramendi à droite au sommet.

Par contre, ne manquez pas la balade à pieds vers le sommet tout proche de Baratxurieta, dans un vaste enclos de poneys basques, au milieu de bunkers bâtis pour surveiller la France du temps de Franco. La vue y est sublime vers la côte française de la Rhune jusqu'aux Landes et le Pays Basque intérieur.

Belle descente également sur le versant Nord, jusqu'à la frontière qui n'est qu'un vaste centre commercial...
00:00:00 • Côte du Rosier depuis Ruy (564m)
Une montée atypique de l'enchaînement historique de la Doyenne, puisqu'elle est longue de plus de 4 km depuis Ruy (4.4 km à 5.8% de moyenne) et ses pourcentages sont très réguliers.

Le pied à Ruy est quasiment en demi-tour en arrivant de Francorchamps et/ou de la descente de Haute-Levée, et l'on entre directement dans une forêt dense de sapins. C'est ici que l'on trouve les plus forts pourcentages de l'ascension, autour de 7%, avant de rejoindre une agréable double épingle dans les fougères qui se négocie aisément. Le cadre forestier demeure, sur une route assez tranquille et étroite, jusqu'au hameau d'Andrimont, où les pâturages permettent de découvrir un panorama vers le Sud et notamment la large piste de ski alpin du Mont des Brumes qui troue les bois juste en face.

Après cet intermède, la route retourne à couvert et la pente faiblit progressivement jusqu'à la bifurcation avec l'itinéraire montant de la Gleize. Encore quelques hectomètres faciles jusqu'au sommet malheureusement quelconque, sous une ligne haute tension.

La descente vers Spa est très agréable, arborée et avec des épingles serrées sur une route large mais tranquille.
00:00:00 • Col des Lavagnes depuis Pégairolles de Buèges (559m)
Magnifique montée dans une vallée perdue et déserte.



Entre St-Jean et Pégairolles, la route remonte la Buèges aux eaux limpides jusqu'à sa source, en contrebas de Pégairolles, village fortifié qui domine des olivettes de toute sa hauteur. C'est justement dans les oliviers que cela se gâte avec plusieurs centaines de mètres entre 8 et 10%, entrecoupées d'une courte descente qui casse les jambes.



On émerge ensuite à flanc de vallée, sur l'adret très ras de la Séranne, face aux pinèdes de la forêt de St-Guilhem. La route est minuscule et le revêtement rend très mal. La pente est qui plus irrégulière. Un replat sur un éperon rocheux offre une belle vue vers le donjon de de Pégairolles, ainsi que vers le col dont on aperçoit la dernière rampe à travers la végétation peu dense.



La pente s'installe ensuite à 6% dans la seconde partie de la montée, toujours à découvert, offrant plusieurs ruptures de pente et très peu de courbes.

Le dernier kilomètre est le plus raide : il permet de franchir le dénivelé manquant est deux lacets serrés et aux pourcentages supérieurs à 10%, d'où l'on découvre toute la vallée que l'on vient de remonter. Au sommet, vue sur la Buèges et de l'autre côté sur la plaine de l'Hérault, les Pyrénées et le Golfe du Lion par beau temps.



Descente vers Arboras très irrégulière et variée.
00:00:00 • Col des Lavagnes depuis Montpeyroux (559m)
Longue montée très irrégulière sur une route minuscule au revêtement très granuleux.

Au départ de la route peu avant Arboras, on s'extrait de la plaine viticole de l'Hérault au moyen de forts pourcentages, totalement à découvert, avant de se diriger vers un petit défilé et de remonter vers le hameau de Font du Griffe juste au pied de l'imposante antenne du Mont-St-Baudille.

Il reste alors plusieurs kilomètres à gravir mais l'essentiel de la difficulté est déjà passée. On alterne ensuite entre passages à découvert avec de beaux points de vue vers les contreforts rocheux des environs de St-Guilhem, et des passages tortueux dans les chênes, mais la montée se limite à un faux-plat jusqu'aux Lavagnes.

Le final est un peu plus dur mais court. Au sommet, superbe vue vers la Buèges et les Pyrénées. Descente vers St-Jean magnifique.
00:00:00 • Monte Pellegrino depuis Palerme (552m)
Le Mont Faron de Palerme ! Le caillou posé presque à la verticale de la mer, la végétation méditerranéenne et les nombreux passages à découvert avec la ville à nos pieds font rapidement venir la comparaison à l'esprit.

La montée est néanmoins beaucoup moins difficile que le Mont toulonnais. On sort rapidement des maisons puis la route tire un long "tout-droit" au-dessus des grands chantiers navals, avant de négocier des épingles resserrées au-dessus de la ville. Chaque virage est pavé, mais il s'agit de pavés de ville très réguliers.

La difficulté reste à peu près la même jusqu'au sanctuaire de Santa Rosalia, lieu de culte assez couru par les palermitains, dans les pins et les figuiers de barbarie, juste sous les antennes militaires qui hérissent le sommet et poussent encore à l'analogie avec le Faron.

Au niveau du sanctuaire, trois possibilités : descendre vers Mondello, allez jusqu'au belvédère sur la baie ou poursuivre jusqu'au sommet. Pour cette dernière option, il faut prendre la petite route qui grimpe dans les arbres à droite juste avant le sanctuaire. Le final est alors très raide, mais malgré un lacet dégagé qui donne un aperçu sur la vallée du Nord de Palerme, il n'y a pas vraiment de point de vue. Les derniers mètres au milieu des antennes sont en forêt.
00:00:00 • Monte Pellegrino depuis Mondello (552m)
Un peu plus difficile et plus irrégulier que le versant depuis Palerme, mais aussi plus beau à mon sens. En décembre 2015, la route était fermée en raison d'un arbre écroulé en travers sur le haut de la montée, mais des trous dans les grillages permettaient de passer facilement. J'ai d'ailleurs croisé beaucoup de cyclistes qui profitaient de l'aubaine de ne croiser aucune voiture !

Le pied est plutôt simple, une montée droite au-dessus de la baie qui passe progressivement sur le versant Est pour desservir les dernières maisons de Mondello, à l'ombre des pins. On repasse ensuite sur le versant Nord au moyen d'un tunnel non éclairé en pente, pour atteindre le passage le plus spectaculaire de la montée : une série de lacets très resserrés à la verticale de Mondello, avec la baie et le port en toile de fond. Ce passage est de plus assez raide, autour de 8%.

On passe ensuite en forêt pour aller chercher le sanctuaire, sur des pentes un peu plus régulières. Des points de vue réguliers vers la vallée Nord de Palerme, et notamment sur le stade de Calcio. Comme en venant de Palerme, il est possible de grimper au sommet ou de gagner le belvédère.


00:00:00 • Col du Bancillon / Col du Chevalard depuis Trémonteix (551m)
Gravi par la route directe (Rue de Blanzat) depuis le Boulevard Charcot, ce qui donne alors 2.2 km à 7,1% de moyenne. Le pied dans les maisons est très raide avec des passages de quelques centaines de mètres à plus de 10%. C'est une montée en escaliers, très irrégulière. A la sortie des maisons, on négocie ensuite un nouveau virage dans les bois assez raide, puis cela se calme définitivement jusqu'au col.

La vue ne se dévoile qu'au sommet, avec des panoramas vers Montferrand et les pistes, et vers le centre-ville de Clermont et son impressionnante cathédrale de basalte.

La descente vers les quartiers nord de Clermont est vertigineuse et pas en très bon état. A noter que l'ascension depuis Blanzat n'est pas asphaltée sur l'ensemble du parcours.
00:00:00 • Passo del Termine depuis Levanto (550m)
Montée raide pour entrer dans les Cinqueterre. Les quatre premiers kilomètres correspondent au Colle Grita, qui donne accès au premier village, Monterosso. La route monte en lacets raides dans une vallée dégagée parallèle à la mer, desservant plusieurs petits villages à flanc de colline.Passé un court tunnel, on rentre dans les pins juste avant de franchir le col.

La route continue ensuite de monter de manière plus irrégulière en balcon au-dessus de la mer, avec de nombreuses vues vers Monterosso puis Vernazza, dans un cadre difficile. Quelques rampes encore assez raides avant un sommet roulant. Il est ensuite possible de poursuivre le long des Cinqueterre avec quelques beaux points de vue vers les villages, ou de revenir vers l'intérieur des terres.
00:00:00 • Col des Mourèzes depuis Le Vigan (537m)
Petit col assez agréable sur une route tranquille entre le Vigan et la commune de Mandagout. La montée part du centre de la sous-préfecture et s'élève dans les maisons en s'enroulant autour des collines au-dessus de la ville. Il y a quelques très jolis points de vue notamment vers la vallée de l'Arre, et le sommet est dans les arbres.
Il n'y a aucune véritable difficulté par la route classique, la pente est quasiment toujours autour des 5%. Par contre, il est possible de couper par la Côte d'Aulas, où un passage est indiqué à 17%...
00:00:00 • Pas de la Couelle depuis Trets (531m)
Montée plutôt facile et courte depuis Trets. Elle s'effectue sur presque toute sa longueur dans les pins sur une route en bon état. De part et d'autre du replat de Kirbon, la pente est plutôt régulière autour de 6%. Peu de circulation. Belle vue au sommet sur Saint-Zacharie.
00:00:00 • Pas de la Couelle depuis Saint Zacharie (531m)
Montée agréable, très progressive. On débute par un faux-plat dans le village qui se mue progressivement en faible montée dans les villas. La route se contorsionne au milieu des jardins, avant de rejoindre une vaste pinède sur les flancs de la colline. Quelques lacets agréables, avant que la difficulté ne monte encore d'un cran dans le dernier kilomètre, avec une pente autour de 7%. Au sommet, très belle vue vers St-Zacharie et la Ste-Baume.
00:00:00 • Collet Blanc de Suberoque depuis D17 / D46 (510m)
Jolie montée assez courte sur le versant Sud de la Sainte-Victoire. L'approche s'effectue par un très joli vallon avec vue sur l'impressionnante masse rocheuse, et on entame directement par la partie la plus dure, en lacet dans une vaste pinède, à 8% environ. Cela se calme à la sortie des bois, au passage de Saint-Antonin-sur-Bayon, puis la montée s'achève par une longue ligne droite en pente douce et à découvert. La descente vers Puyloubier est plus ouverte et très régulière.
00:00:00 • Mont Faron depuis Toulon (510m)
Très belle montée au-dessus de Toulon, courte mais très raide. Difficile de trouver le pied dans le cadre urbain, plusieurs rues peuvent faire l'affaire. Personnellement, je suis parti de l'Avenue des Routes, puis ai pris la bifurcation avec l'Avenue des Moulins (quasi demi-tour). Après quelques dizaines de mètres très irréguliers, la pente s'établit dans les maisons à l'approche du quartier de Fort Rouge. Les pentes sont ici déjà supérieures à 10%, et la route est particulièrement étroite.

Passée la bifurcation avec la Corniche, on se retrouve dans un passage à plus de 11% dans les pins, puis, après une première épingle, la pente s'adoucit quelque peu, même si celle-ci ne descendra jamais sous les 7%...

La suite est composée de longues portions à flanc de montagne vers le prochain lacet, sur une route très étroite, au milieu des rares pins et de la roche nue, avec la magnifique rade de Toulon à nos pieds. Une chance, les virages en épingle sont presque plats et permettent de bien récupérer.

La pente est dure et oscille le plus souvent entre 8 et 10%, et le final dépasse de nouveau les 11% jusqu'à l'arrivée du téléphérique et la Tour Beaumont.

Pour atteindre le point culminant du Mont à 563 m, sur la face Est, ce n'est ensuite plus qu'un long faux-plat montant jusqu'au Fort Faron, avant d'entamer la descente, très raide mais moins spectaculaire.

Attention à la circulation assez dense malgré l'étroitesse de la chaussée...
00:00:00 • Col d'Eze depuis Nice (507m)
Montée assez longue et très irrégulière. Le pied en ville est très raide, mais cela se calme une fois sorti des maisons, pour un assez long replat dans les pins au-dessus de la vallée du Paillon. On passe ensuite un premier col (Col des Quatre Chemins), puis la montée reprend avec une grosse rampe très raide et droite. Très belle vue sur la baie de Beaulieu. Le final est de nouveau plat voire en légère descente, alternant vues vers la côte et vers l'intérieur des terres. C'est un col varié et agréable.
00:00:00 • Côte de Stockeu depuis Stavelot (506m)
Le Mur de Stockeu, dans sa version présente régulièrement sur la Doyenne, comporte le premier kilomètre de la côte présentée ici. La pente moyenne y est de 12.8%.

Le pied est étrange, face une place au bord de l'Amblève récemment refaite dédiée à la Bataille des Ardennes : il faut vraiment savoir que cette étroite ruelle qui disparaît dans mes maisons est l'une des montées les plus renommées du cyclisme mondial ! Les nombreux cyclistes qui s'y frottent sont là pour le rappeler.

Pas de répit donc, on entre directement dans le vif du sujet et il n'y aura aucune pause jusqu'à la stèle Eddy Merckx. Peu après les dernières maisons de Stavelot, une réduction de la pente (ce n'est pas un replat malgré l'impression visuelle) et un léger virage à gauche donne l'impression de pouvoir récupérer... C'est pour mieux se frotter à un mur à plus de 15% aussi brutal qu'inattendu. On arrive ensuite au bas du champ qui sépare les deux routes de Stavelot, et cela reste dur, mais plus par à-coups, jusqu'à la stèle où la pause est bien méritée !

Gare à la descente, irrégulière avec des passages raides et un carrefour dangereux à l'entrée de Stavelot. Belle vue sur la petite ville en passant.
00:00:00 • Pas de Lauzens depuis Aouste sur Scye (504m)
Montée remarquable par son site, le franchissement du remarquable Pas de Lauzens.

Le pied est un long faux-plat dans un large vallon assez isolé, sur une route au revêtement usé. Passée la bifurcation avec la RD411, l'orientation de la vallée change et se ferme par le fameux pas. On a l'impression que la montagne s'écarte à ce niveau. La montée ne s'accentue pas de suite, c'est plutôt une succession de côtes et de replats, avant que l'on entre dans la forêt et que la route se fasse tortueuse. Les passages les plus durs sont au niveau du pas, autour de 10%, où la route semble littéralement entrer dans la montagne en le franchissant au niveau d'étroites gorges.

Le final est assez raide mais régulier, dans les bois, avec deux lacets resserrés qui mènent à une clairière où se situe le col.

Le village de Saou, au bas de la descente sur l'autre versant, est charmant.
00:00:00 • Côte de Wanne depuis Grand-Halleux (500m)
Voilà la célèbre première côte historique de Liège-Bastogne-Liège : à partir du hameau de La Vau, il n'y aura quasiment plus un mètre de plat jusqu'à la Cité Ardente !

Il y a plusieurs itinéraires possibles pour rejoindre cette côte depuis Vielsalm. Pour ma part j'ai choisi celui depuis Grand Halleux pour éviter la grande route le plus possible, ce qui rajoute une portion raide mais courte avec une jolie vue vers le massif avant une descente pour rejoindre le pied de la côte proprement dit.

La petite route chemine agréablement dans des prairies grasses et l'environnement est particulièrement paisible, le gros de la circulation circulant en fond de vallon vers Trois-Ponts. Les choses se corsent dans La Vau où l'on aborde une longue section dépassant largement les 10%. Après les dernières maisons on profite sur la gauche d'un beau panorama vers l'Ouest, où les fermes essaiment dans les grasses prairies.

Pour le final, on rejoint le couvert des arbres et la pente faiblit mais reste assez conséquente jusqu'à la bascule vers Wanne, où l'on dispose de nouveau de beaux points de vue vers le village et Hénumont, au sommet de la côte de Stockeu.

Attention : pour poursuivre vers Stavelot sur l'itinéraire de la course, il faut continuer tout droit sur la place de Wanne contrairement à ce qu'indiquent les panneaux. Cela permet d'enchaîner directement avec la côte de Stockeu : en passant par Hénumont, on se retrouve directement à la stèle Eddy Merckx sans avoir pu la gravir !
00:00:00 • Col de Haussire depuis La Roche en Ardennes (498m)
Recensée par l'encyclopédie belge Cotacol comme la côte la plus difficile de Belgique, ce que ne manque évidemment pas de rappeler la plaque au sommet !

La montée décrite ici n'est pas celle qui est réputée la plus dure, qui débute elle de l'église de la Roche. Elle démarre à la sortie de la Roche-en-Ardenne, perpendiculairement à l'Ourthe, pour remonter un étroit vallon boisé. Le départ est aisé avec quelques centaines de mètres à 6-7% avant un replat à peu près aussi long où l'on retrouve la route de la Corniche. Cette portion s'achève au niveau d'un agréable petit étang qui perce les arbres, avant l'entame du dernier kilomètre et demi qui fait la réputation du col ! Ce passage est totalement boisé et calme, sur une toute petite route, à plus de 10% de moyenne. Aucun répit, aucune réduction de pente, jusqu'à la dernière courbe vers la gauche qui permet d'atteindre le sommet et ses multiples plaques. Possibilité en VTT de continuer tout droit sur le chemin qui mène à Samrée en évitant de redescendre sur la grande route de la Roche, ce que seront obligés de faire les routiers.
00:00:00 • Côte de la Haute Levee depuis Stavelot (465m)
Pas la plus attrayantes des côtes de Liège-Bastogne-Liège puisque celle-ci se situe sur l'itinéraire principal très fréquenté entre Stavelot et Spa.

Le pied est le plus raide puisqu'il dépasse les 11% sur plusieurs centaines de mètres. La route est effectivement problématique car les deux voies larges voies sont séparées par un haut terre-plein de béton qui empêche les dépassements. Pas franchement adapté aux vélos... Cela dit la voie est suffisamment large pour que les voitures dépassent mais il faut être prudent et bien rester sur la droite. Un trottoir sur le bord permet également de gagner un peu de place, d'autant qu'il n'y a aucun piéton ici.

Le terre-plein s'achève... exactement où la pente faiblit et devient un faux-plat, juste avant la traversée d'un petit hameau.

La suite est une succession de longues lignes droites sur une route large avec beaucoup de trafic, au milieu de champs. Pas de panorama.

Il y a encore un passage un peu plus dur à la traversée d'un giratoire avec de nouveau un court terre-plein de part et d'autre, mais le final est assez facile.

A la descente, on peut prendre tout droit lorsque l'itinéraire principal s'incurve sur la droite pour rejoindre plus tranquillement la route du Rosier à travers une agréable forêt.
00:00:00 • Col de la Madeleine depuis Malaucene (458m)
Plus facile encore que depuis Bédoin.

Au départ de Malaucène, il s'agit de la large route de Carpentras, qui franchit le petit col d'Anrès entre les massifs du Ventoux et des Dentelles de Montmirail. Cette portion est très large et fréquentée, toute en courbes et contre-courbes, mais également très roulante. Passé un petit calvaire, la route domine une dépression et descend vers le Barroux. Il faut la laisser au niveau d'une courbe vers la droite et prendre la route de Bédoin.

Le final est alors légèrement plus raide dans les pins, mais sans difficulté majeure, sur une route plus étroite mais très fréquentée par les cyclistes. Quelques points de vue vers la Plaine du Rhône.
00:00:00 • Col de la Madeleine depuis Bedoin (458m)
Montée agréable et plutôt aisée sur les contreforts du Ventoux, arpentée par des cyclistes par dizaines qui se préparent ou reviennent de l'ascension !

Passée la première ligne droite au milieu des maisons récentes et des centres de vacances, on entre dans un paysage de pinèdes et de vignobles, toujours dominées par le Géant de Provence. Après une courte descente, on dépasse le prieuré qui a donné son nom au col et l'on affronte la partie la plus difficile de la montée, soit quelques centaines de mètres à 7% environ. La pente faiblit et la route se retrouve en balcon sur les plaines et les collines en direction de la vallée du Rhône, avec quelques beaux points de vue. Une nouvelle descente vers une combe, puis un dernier faux-plat toujours en balcon et l'on atteint le sommet.
00:00:00 • Mont Malgre Tout depuis Revin (450m)
Si le pied de cette ascension de la vallée de la Meuse est très marqué depuis Revin, difficile d'en placer le sommet avec précision, puisque la route pénètre sur un long plateau dominant la vallée. Ce qui est certain, c'est que les plus forts pourcentages s'achèvent à l'antenne de télécoms proche du Mont Malgré-Tout : après, la route rectiligne n'est plus qu'un long faux-plat jusqu'au point le plus élevé quelques kilomètres plus loin.

Depuis les faubourgs de Revin, la route s'élève en lacets à flanc de colline, de manière assez irrégulière. Chose étonnante, il m'a semblé que les lacets étaient bien plus raides que les portions rectilignes qui les relient. Ne pas manquer le belvédère sur Revin au niveau de la cinquième épingle, c'est le seul point de vue digne de ce nom de toute la montée. Il y a également un imposant monument aux morts dès le pied.

Après le passage en épingle, un bref replat donne l'impression que c'est fini, mais ce n'est pas du tout le cas ! Un dernier virage à droite lance sur une rampe qui se raidit de plus en plus jusqu'à l'antenne, avant de se muer en faux-plat au milieu de la forêt.
00:00:00 • Col de Lizarrieta depuis Etxalar (442m)
Ascension très agréable et variée, sur une route très peu fréquentée qui plus est.

En partant de la Bidassoa, il y a déjà un bon kilomètre autour de 5% pour franchir un premier verrou en tranchée et redescendre vers le superbe village d'Etxalar et ses maisons traditionnelles.

Ensuite, la route s'inscrit en pente douce dans un bois paisible, le long d'un petit cours d'eau, avant de s'en extraire par une série de lacets. On trouve là un bon kilomètre à 7% de moyenne environ, le plus raide du col.

La pente diminue rapidement et le paysage s'ouvre vers le vallon que l'on vient d'escalader : les nombreuses fermes isolées et Etxalar, niché au fond. Un dernier lacet mène au col et ses deux restaurants, avec sa plaque traditionnelle en grès et de peaux paysages vers le versant français et Sare.
00:00:00 • Côte de Rochehaut depuis Rochehaut (425m)
Assez longue côte très abordable dans la vallée de la Semois. Le départ est boisé et le revêtement malheureusement très mauvais, granuleux et agressif. La pente est très régulière autour de 5% et permet de grimper en rythme, mais il n'y a aucun point de vue avant Rochehaut.

A l'entrée du village, une longue courbe en contrebas des maisons offre un magnifique point de vue sur le méandre de la Semois où est niché le petit village de Frahan. Suite à la traversée du pittoresque petit village assez touristique, la côte se poursuit au milieu des prairies jusqu'au point le plus haut accessible sur la route de Vivy.
00:00:00 • Mont des Avaloirs depuis Boulay les ifs (417m)
Comme un bon nombre des côtes alentour, cette montée est courte mais très irrégulière. Cela commence par une succession de petites côtes et de faux-plats depuis Boulay-les-Ifs jusqu'à la Garenne, dans un cadre dégagé et assez beau. Après une ligne droite, la route pénètre dans la Forêt et se raidit pour un assez long passage à plus de 10%. Les derniers mètres s'aplatissent progressivement jusqu'au Belvédère, d'où le panorama à 360° vaut le coup d'oeil.
00:00:00 • Col du Babaou depuis Collobrière (416m)
Montée très agréable, roulante et ombragée. Après la traversée d'un ruisseau la pente s'installe et demeure tout le long entre 4 et 6%, avec d'agréables courbes qui donnent du rythme à l'ascension. On grimpe dans les chênes dans un cadre verdoyant, avec quelques passages en surplomb de vignobles. Peu après le sommet, la route en corniche dans les chênes liège tourmentés offre de magnifiques points de vue vers les monts toulonnais, puis, plus loin, vers la mer.
00:00:00 • Croix Madame depuis Rochers du Vignage (415m)
La montée s'effectue "en escalier", sur une petite route de la Forêt des Ecouves. Elle alterne ainsi des replats et de gros murs à 15%, vraiment difficiles à passer. Il n'y a qu'un virage, au niveau du carrefour du Chêne au Verdier, sinon c'est rectiligne. C'est très dur à gérer, mais le cadre est vraiment très agréable.
00:00:00 • Col de Taillude depuis L'Amiralité (411m)
Traversée des Alpes 2020



Voici certainement l'ascension du massif des Maures que j'ai préférée : plutôt longue et variée, elle réserve un kilomètre difficile juste avant le Col du Périer.

On démarre à la sortie de Grimaud par une montée tranquille à flanc de coteau, tourné vers le petit Val de Gilly et ses vignobles cernés de collines boisées. La pente est très régulière et ne dépasse pas les 5%, jusqu'à un petit verrou entre collines où l'on passe en surplomb du Val du Périer, plus encaissé et boisé. La pente reste du même acabit jusqu'à la bifurcation vers l'Acate du Périer où elle se redresse brutalement. Le dernier kilomètre est à plus de 7% de moyenne, ce qui ne manque pas de surprendre vu les profils de la plupart des côtes goudronnées du massif !

Au sommet du Périer, superbe vue vers l'aval, et notamment St-Tropez.

Les quelques kilomètres vers le Col de Taillude sont assez irréguliers mais jamais difficile, alternance de petites côtes et de courtes descentes. A travers pins et chênes lièges, on aperçoit la Chartreuse de la Verne, très isolée, et même le plan d'eau et son barrage en fond de vallon.

Sommet boisé et fermé et descente également très fermée vers Collobrières.




00:00:00 • Croix de Médavy depuis L'être ragaine (400m)
Courte côte très régulière sur une large route en au revêtement un peu granuleux, marquant l'entrée dans la Forêt des Ecouves. Le cadre est assez agréable. Pas de difficulté particulière.
00:00:00 • Le Camp du Castellet depuis Sainte Anne du Castellet (396m)
Rude montée rectiligne ou presque, sur une route assez large et fréquentée. On s'inscrit au-dessus d'un vallon décapé, les villas qui le surplombent se rapprochent bien lentement... Le décor n'a pas spécialement d'intérêt.

Après un premier S à plus de 10%, les pourcentages diminuent très progressivement... Mais cela reste exigeant jusqu'au camping, où l'on peut souffler. Pas de descente immédiate hormis si l'on enchaîne par l'ex-RN8 vers Cuges-les-Pins ou le Beausset.
00:00:00 • Col du Grand Caunet depuis La Ciotat (394m)
Montée pas évidente vers les plateaux désertiques de l'Ouest Toulonnais. Après la traversée facile du chemin de fer et de l'autoroute, on bénéficie d'un très joli panorama vers le vieux village en balcon de Ceyreste. La partie la plus dure se trouve au-dessus de celui-ci, dans une partie très résidentielle avec pas mal de circulation. A la sortie des maisons, si l'on a choisi la route principale (il est possible de couper par une route plus directe en par conséquent plus dure), on bénéficie d'une courte descente puis la pente se stabilise autour de 5-6% dans une jolie pinède. Pas de descente au sommet, au hameau du Grand Caunet : il s'agit de l'entrée du vaste plateau aride qui court jusqu'au circuit du Castellet. Possibilité aussi de repartir vers Aubagne et Marseille via le Col de l'Ange en prenant à gauche au sommet.
00:00:00 • Col de Valdingarde depuis Roquebrune sur Argens (392m)
Traversée des Alpes 2020



Montée assez longue et peu pentue permettant de quitter la vallée de l'Argens pour rejoindre les Maures. La pente est très régulière et n'excède pas les 6%. Après avoir quitté les dernières maisons de Roquebrune, on s'enfonce dans un long vallon de chênes lièges et de garrigue. On est presque toujours à découvert, en plein soleil qui peut taper très fort dans cette région. Peu de points de vue malheureusement, à cause de l'étroitesse du vallon dans lequel on évolue.

On aperçoit dans le dos la baie de Saint-Raphaël, puis celle de St-Tropez, après un changement brutal de versant pour le dernier kilomètre presque plat. Le sommet est bouché, c'est une large plate-forme où se débranche un chemin d'incendie, sans aucune indication.
00:00:00 • Col du Corps de Garde depuis Toulon (391m)
Petit col plutôt facile sur la route d'Evenos. Le départ se situe dans le quartier des Routes, avec une pente progressive qui, après un départ plutôt raide, atteint rapidement les 5-6% de moyenne. Après avoir dépassé les dernières maisons cossues, on a droit à une partie en balcon où l'on passe derrière le Faron tout proche. Une fois dépassé le hameau des Pomets, la route se fait plus sinueuse en s'enfonçant dans les pinèdes mais les pourcentages restent très abordables. Quelques jolis points de vue dans des lacets vers la rade. On aperçoit le col au dernier moment, dans les pins. Sur la droite, une toute petite route permet de se rendre au Mont Caume, distant de 5 km.
00:00:00 • Col de Llauro depuis Fourques (380m)
Traversée des Pyrénées 2019.

Grimpé depuis Passa en arrivant de Collioure. On rejoint la route de Llauro deux kilomètres environ après Fourques, au moment où celle-ci quitte réellement la plaine agricole du Roussillon pour serpenter dans les premiers contreforts des Aspres. Le montée est très régulière, peu prononcée et agréable, dans une végétation sèche typiquement méditerranéenne. Les chênes liège bordent la route.

A Llauro, juste avant le village, une trouée offre un très beau point de vue vers la mer.
00:00:00 • Corniche des Crêtes depuis Cassis (380m)
Quelques centaines de mètres difficilement praticables en vélo de route tant la pente est raide et la route droite... Cette portion passe littéralement entre deux montagnes : la route est visible depuis la descente de la Gineste de l'autre côté de Cassis. Une fois le Pas de la Colle atteint, les pourcentages sont plus "humains" mais dépassent régulièrement les 10% pendant encore un bon kilomètre en lacets. Cela s'aplanit ensuite progressivement mais la route reste casse-pattes jusqu'au début de la descente vers la Ciotat. Route magnifique avec vues régulières sur Cassis, les calanques d'un côté, et la Ciotat jusqu'au Cap Sicié de l'autre côté.
00:00:00 • Côte du Maquisard depuis Marteau (368m)
Entre le Rosier et la Redoute, l'un des deux cols abordables qui encadrent Spa sur le parcours historique de la Doyenne.

Après le départ de Marteau en faux-plat, on bifurque rapidement vers la droite pour trois kilomètres très réguliers qui ne dépassent jamais les 7%. Après une courte section en forêt, la route émerge dans une vaste prairie et décrit un long S au niveau de la Ferme du Vieux-Pré. Les vaches broutent dans les prairies grasses sur fond de Spa et de collines ardennaises. La route est large et il y a un peu de circulation mais le cadre reste très agréable.

Passé cet intermède on retourne dans les bois pour un lacet plus serré, avant le final rectiligne mais jamais difficile. Au sommet, un vaste carrefour, une plaque de col pour la photo et une jolie vue en direction de la Reid, vers laquelle se poursuit le parcours classique. On y trouve également le Mémorial du Maquisard Inconnu, dans un beau jardin fleuri.

Descente rapide vers la Reid. Attention, cela remonte sur un peu plus d'un kilomètre avant de plonger vers Remouchamps et la Redoute (Col de Hautregard).
00:00:00 • Col du Prat depuis Villerouge Termenes (366m)
Dans les Corbières, petit col pas bien difficile sur la route d'Albas.
00:00:00 • Gros Cerveau depuis Ollioules (360m)
Une jolie montée proche de Toulon, assez variée. Les principales difficultés se concentrent au pied, avec une longue rampe dans les lotissements d'Ollioules dépassant les 10%. La pente s'adoucit ensuite au milieu des maisons, pour s'établir entre 5 et 7%. Au hameau de Ste-Barbe, on bénéficie d'une belle vue sur le vieux village d'Ollioules en contrebas, au débouché des gorges du même nom. Le passage au-dessus de celles-ci marque la fin de la première partie. Une courte descente mène à une station de traitement des eaux, puis cela remonte jusqu'à une barrière qui interdit le passage aux véhicules motorisés l'été (prévention des incendies). Le cadre change ensuite du tout au tout. La route monte à 5% environ dans un cadre très dégagé, avec vue sur la baie de Bandol, la collégiale de Six-Fours et Notre-Dame-du-Mai. Après une courte descente, le dernier kilomètre de nouveau dans les pins est raide, proche de 10%. On parvient ensuite à une large plate-forme où l'on bénéficie d'une très belle vue sur Bandol et la Ciotat. Il est possible de continuer soit sur la route qui suit les lignes de niveaux jusqu'à un fort au bout du massif, ou de grimper au Fort du Gros Cerveau, 100 m plus haut, grâce à un large chemin forestier qui s'élève en épingles.
00:00:00 • Col de Vignon depuis Le Plan de la Tour (352m)
Traversée des Alpes 2020



Montée courte, agréable mais totalement à découvert. Le départ serpente dans les vignobles, les olivettes et les dernières villas du Plan-de-la-Tour, avant de s'élever très progressivement à flanc de coteau, dans un paysage de végétation rase et sèche typique des Maures. Les pourcentages dépassent rarement les 5-6%. On se détourne ensuite des habitations pour découvrir le col bien marqué, et, au loin, apparaît la mer.

Au sommet, bascule immédiate dans une châtaigneraie qui court jusqu'à La Garde-Freinet.
00:00:00 • Notre Dame de Mai depuis La Seyne sur Mer (340m)
Le plus méridional des monts toulonnais... et pour cause, plus au Sud c'est la mer !

Ce versant de l'ascension débute dans le quartier de Fabrégas, non loin du quartier des Sablettes, longue plage qui relie la Seyne à la presqu'île de St-Mandrier.

La route est large et en bon état, avec pas mal de parkings aux départs des nombreux sentiers de randonnée qui jalonnent le massif. La première rampe assez raide s'enfonce dans les pins à l'odeur entêtante, cela se calme vite puis une seconde épingle vers la droite de nouveau compliquée ramène sur la belle Corniche Varoise, sur les flancs du Sicié. La vue ici est belle, l'eau est translucide à la verticale, une centaine de mètres plus bas. La route s'enfonce ensuite dans le massif et propose une pente plus régulière, autour 6%. Quelques points de vue vers le Nord, avec en toile de fond le Mont Caume et le Faron. Puis vient la fameuse barrière.

La rampe juste derrière annonce la couleur du dernier kilomètre, étroit, bien revêtu, seulement ouvert aux piétons et cyclistes. La chapelle et son antenne sont en vue, et il faut régler ça en trois longues rampes à 15%, dont la dernière en béton augmente peu à peu en difficulté...

La récompense au sommet est somptueuse, avec des vues dans toutes les directions, dans l'axe notamment des deux rades, avec les îles du Levant en toile de fond...
00:00:00 • Col de la Gineste depuis Marseille (326m)
Montée assez roulante au-dessus de Marseille. Depuis le Boulevard Michelet, la route se redresse progressivement et cela grimpe réellement à partir du Redon. Le tracé file jusqu'au fond d'un vallon aride, ce qui donne l'impression agréable de ne pas être en ville, malgré la circulation assez intense. La deuxième partie de la montée est régulière, en balcon au-dessus de l'Ouest de la ville et de la Faculté de Luminy. Belles vues sur la rade. Le sommet est plus quelconque.
00:00:00 • Col d'Ibardin depuis Urrugne (317m)
Grimpé depuis Herboure, en arrivant d'Olhette.

Ascension plutôt régulière sur une route assez étroite, en tous cas relativement à sa fréquentation, la faute aux "ventas" installées au col, vers lesquelles affluent les automobilistes français...

On grimpe d'abord en deux longs lacets dans les bois puis à découvert, avec de beaux points de vue vers la Côte Basque, avant de surplomber un étroit vallon qui mène au col. La pente reste continuellement entre 5 et 7%, les nombreuses courbes permettent de ne jamais avoir de ligne de mire, ce qui n'est pas désagréable. Il est toujours un peu surprenant de se retrouver d'un coup au sommet dans une zone commerciale foisonnante, avec grands parkings et publicités géantes de pastis.

Au sommet, possibilité de grimper jusqu'aux restaurants surplombant le col à près de 400 m d'altitude, en 800 m environ de montée consistant en une succession de rampes très raides et de replats. Le cadre au milieu des magasins et des parkings n'est pas des plus enchanteurs mais offre de belles vues vers le Pays Basque français.
00:00:00 • Côte de La Redoute depuis Remouchamps (292m)
La côte la plus célèbre de la Doyenne débute tranquillement dans les jolies ruelles tranquilles de Remouchamps. il faut un peu chercher son chemin pour sortir et passer sous la bretelle menant à l'autoroute. Le premier kilomètre, jusqu'à la stèle célébrant la grande course, est très abordable avec des pentes qui n'excèdent pas les 10%. On s'élève parallèlement à la voie rapide qui masque la vue vers l'Amblève et Sougné, même si l'on aperçoit bien le haut viaduc de béton autoroutier de l'autre côté du village.

On atteint ensuite un replat et la stèle avant que la côte ne change radicalement : le cadre est à présent plus champêtre, la route plus étroite progresse entre les haies, et surtout, la difficulté n'a plus grand-chose à voir, avec deux murs à plus de 15% de quelques centaines de mètres chacun, séparés par un replat.

La seconde stèle, celle-ci dédiée à la bataille entre français et autrichiens, marque la fin de la section la plus dure, puisqu'il n'y a plus qu'une aimable grimpette pour se hisser au sommet, sous l'antenne, d'où l'on découvre un beau panorama sur les collines ardennaises.
00:00:00 • Côte du Hornay depuis Sprimont (280m)
Pour ceux qui ne souhaitent pas suivre exactement le parcours la Doyenne, je vous conseille d'emprunter pour cette côte la Vieille Voie de Liège, partant du fond du vallon quelques dizaines de mètres sur la gauche en arrivant de la Redoute : cette rue résidentielle est exactement parallèle à la RN10 et bien plus tranquille. La côte n'est pas difficile à part une première rampe à 10% sur quelques mètres, mais participe évidemment à l'usure générale causée par le parcours...
00:00:00 • Col de Feuilla depuis Feuilla (250m)
Fait en partant de Saint-Jean-de-Barrou. Montée qui devint un peu plus raide à partir de l'embranchement vers Fraissé, mais pas bien difficile dans l'ensemble. Les paysages sont très beaux, avec les vignes au pied des collines arides des Corbières.
00:00:00 • Col de Saint-Toutain depuis Saint Paul le Gaultier (236m)
Montée très agréable et régulière, hormis le pied, assez raide aux alentours de 10%. On trouve bien son rythme et on peut alors profiter de la vue sur la belle campagne sarthoise !
00:00:00 • Côte du Gassau depuis Saint Léonard des Bois (227m)
Jolie montée entre St-Léonard, dans de petites gorges où coule la Sarthe, et St-Cénery. Elle est assez irrégulière, entre un pied facile, une portion raide dans la forêt puis une dernière partie où la pente s'adoucit progressivement. Très agréable, comme beaucoup d'endroits dans ce coin.
00:00:00 • Col de Sarragan depuis D78d / D78f (226m)
Montée courte aux environs du superbe village des Baux-de-Provence. Il ne s'agit pas de la route principale qui passe par le village : il faut prendre une route à gauche avant de passer sous la falaise, vers un vallon perpendiculaire. La montée est très irrégulière et variée : après un départ roulant vers le hameau de Mes de Maï, dans un étroit vallon, on franchit un premier verrou par une côte très raide, avant de se retrouver sur un étroit plateau au milieu de fermes. La seconde montée s'effectue sur une route étroite dans les pins, avec un pied très raide puis une pente qui s'adoucit jusqu'au sommet bien marqué et plus dégagé. Le cadre est très particulier : pins et calcaire gris, entourés de plaine. Belle vue sur les Alpilles et au-delà sur la Camargue, jusqu'aux hautes cheminées de Fos. Il est évidemment possible de boucler vers le village.
00:00:00 • Côte de la Roche aux Faucons depuis Hony (Esneux) (224m)
Montée en deux temps, voire trois en comptant le final vers Boncelles qui n'est pas représenté ici mais fait partie à mon sens de la même unité.

Le départ depuis la gare de Méry est une rampe dans une rue résidentielle rectiligne assez large et surtout déjà très raide ! Ambiance bien différente de la Redoute voisine...

On bifurque ensuite à gauche pour une partie bien plus facile sur quelques centaines de mètres, avant de rejoindre la Rue d'Avister qui sort peu à peu du cadre résidentiel pour rejoindre les bois assez denses. Ce passage est très raide, avec des pointes autour de 15%, la route est excellente, large mais avec un peu de circulation tout de même.

On descend ensuite très brièvement sur Avister avant de remonter en faux-plat dans les bois. On atteint ensuite la Roche-aux-Faucons proprement dite, qui propose un très beau belvédère vers le méandre de l'Ourthe en contrebas, avant de tourner à droite presque à angle droit pour entamer la dernière partie à 9-10%, sur un bloc de béton, le long des champs de maïs.

Au sommet sans panorama, on bascule directement et sans transition dans l'agglomération liégeoise. Pour rejoindre la côte de Saint-Nicolas, on descendra sur Seraing et Sclessin, avec, entre autres autour de la Meuse, les deux hauts fourneaux arrêtés il y a quelques années et le Stade du Standard de Liège.
00:00:00 • Mont-Royal depuis Parc-Mont-Royal (215m)
LA montée de la région de Montréal (du Québec ?) ! Il s'agit de la principale difficulté du Grand Prix de Montréal qui a lieu tous les ans en septembre. Elle est très populaire dans la Belle Province, en témoignent les dizaines de cyclistes qui l'affrontent dès le retour des beaux jours !

La montée présente la particularité de se trouver en plein centre de la métropole québécoise, dans le grand parc du Mont-Royal. Il s'agit du seul relief à des dizaines de kilomètres à la ronde. La route (fréquentée mais avec un large accotement aménagé pour les cyclistes) décrit un large S dans les érables puis dessert le Belvédère Camilien-Houde d'où la vue vers l'Est de l'Île de Montréal est superbe. Le pied est très raide et pas évident car un feu vient couper l'effort en plein mur. Après une première épingle à 8 % environ, on a droit à un replat de quelques centaines de mètres puis c'est le début de la côte finale avant le second lacet. Le final entre le belvédère et une faille qui permet de passer sur l'autre versant dépasse les 10% sur quelques centaines de mètres.

Au sommet, possibilité de poursuivre vers le Chalet qui offre un magnifique panorama sur le centre-ville par un large chemin gravillonné qui part sur la gauche au niveau du parking.
00:00:00 • Mont-Royal depuis Parc-Mont-Royal, via le cimetière (215m)
Une alternative pour monter au Mont-Royal, plus longue et donc (beaucoup) moins raide. Le cadre est beaucoup plus paisible et pas mal de cyclistes préfèrent cette option.

Le pied est le même que pour la montée directe, mais il faut prendre à droite dans le mur et poursuivre sur l'Avenue du Mont-Royal. La pente se calme bien vite dans un cadre très agréable et ombragé : sur le gauche, ce sont des bois d'érables, et sur la droite l'avenue dessert les énormes et superbes maisons des notables francophones d'Outremont. Il faut ensuite prendre le Chemin de la Forêt jusqu'à l'entrée du cimetière du Mont-Royal. Il y a un nouveau replat au niveau du chalet d'entrée puis la route serpente dans une sorte de cuvette dominée par l'antenne du Mont-Royal. Il est assez particulier de pédaler au milieu des pierres tombales mais l'endroit est réellement superbe, avec notamment un arboretum. Cela n'a pas grand-chose à voir avec un cimetière français... Quelques murs assez courts mais la montée n'est pas difficile. A la sortie, prendre à gauche pour une dernière côte de quelques centaines de mètres jusqu'au sommet de la montée.
00:00:00 • Côte de Beule depuis Maule (180m)
Difficile de trouver plus long en Île-de-France ! Le départ se situe dans l'agréable village de Maule, au fond de la vallée de la Mauldre.

Après un départ en courbe vers la gauche, la côte consiste principalement en une longue portion rectiligne sur une route qui donne l'impression que l'on reste scotché au milieu des pavillons : le rond-point avant l'entrée en forêt semble à des kilomètres... Côté pente, cela reste régulier, entre 5 et 7% : c'est un peu plus dur entre le rond-point et le hameau des Gilberdes. A ce point-là, on rejoint la route des Alluets pour un final beaucoup plus simple qui devient progressivement un faux-plat.
00:00:00 • Côte de Saint-Nicolas depuis Saint Nicolas (176m)
La dernière des ascensions de Liège-Bastogne-Liège, jusqu'en 2018 tout du moins. Elle est plus courte et moins raide que celles qui la précèdent, Redoute et Roche-aux-Faucons, mais reste assez difficile tout de même.

La première moitié est une longue côte à 10% environ, qui grimpe en ligne droite dans les maisons de briques qui masquent toute vue. Un replat au niveau d'un S permet de souffler, où l'on passe au pied d'une haute barre d'immeuble visible de partout. La dernière partie, de nouveau dans les maisons, est de nouveau raide jusqu'au sommet.
00:00:00 • Côte de Saint-Prix depuis Saint Prix (176m)
Côte assez similaire à celle de Chanteloup-les-Vignes dans la vallée de la Seine. Le pied est situé dans le village de Saint-Prix, puis l'on entre progressivement dans la Forêt de Montmorency sur une route très raide. L'environnement est agréable et la route peu fréquentée.
00:00:00 • Côte de l'Hautil depuis Triel sur Seine (176m)
Une bonne côte régulière pour rejoindre le massif forestier qui domine la Seine et l'Oise. Le pied à Triel se situe dans les maisons, puis l'on sort de la ville progressivement pour un final boisé avec une belle épingle. Les pourcentages s'établissent tout du long autour de 6-7%. Le sommet se situe au niveau du hameau de l'Hautil. La route est large et très fréquentée.
00:00:00 • Mont Saint Clair depuis Sète (175m)
Très très dur... Quand on sait que la montée de cet ancien volcan est de 1.6 km à 10.5%, et qu'il y a deux replats d'une centaine de mètres dans le bas de la montée, on aura compris ce qui nous attend...
Le pied depuis le bout du port de plaisance n'est pas trop compliqué et se divise en une succession de courtes rampes et de passages plus faciles, au milieu d'un habitat assez dense.
Après le second replat au pied du sémaphore, il n'y a plus aucun virage : c'est tout droit, à l'assaut du sommet, au milieu des charmants jardins sétois. Quelques passages dépassent les 20%, paraît-il... Rarement je n'avais eu un tel sentiment de verticalité en tous cas : les piétons vont aussi vite que nous.
Au sommet, à côté de l'antenne, une belle récompense nous attend : un belvédère aménagé offre une vue splendide sur toute la région : le port et ses canaux à nos pieds, le bassin de Thau, la Gardiole...
Attention à la descente, très sinueuse quel que soit le versant, mais tout de même en milieu urbain...
00:00:00 • Côte des gardes depuis Meudon (170m)
Certainement l'une des côtes les plus dures d'Île-de-France, malheureusement située en environnement urbain, donc avec beaucoup de circulation et des feux tricolores sur sa première portion, jusqu'à la Place du Maréchal Leclerc. Elle allie en effet longueur (2.2 km dans la région ce n'est pas si fréquent !) et forts pourcentages.



La côte est avant tout connue pour sa course... à pieds ! Il s'agit en effet du point de passage le plus célèbre de la course Paris-Versailles qui réunit plusieurs milliers de coureurs tous les ans en septembre.



Le pied se situe au niveau de la Seine, à l'entrée de Meudon. On passe sous les voies du tramway, puis on tourne à droite sur la Route des Gardes. Premier passage raide de quelques centaines de mètres, avant un replat qui permet de récupérer quelque peu avant un second raidard très raide (plus de 10% sur quelques dizaines de mètres) jusqu'à la gare de Bellevue et la Place Leclerc. Il faut ensuite tourner à gauche sur l'Avenue du Château où est arrivée la première étape de Paris-Nice 2018. Ce passage est moins dur, à 5-6%, mais sur des pavés de ville. Le final, de nouveau goudronné, est autour de 8-9%, assez régulier jusqu'à l'Observatoire.



Il est possible de corser encore la première partie en partant de la Seine au niveau de la Rue Savignac, qui présente un passage très raide avant de rejoindre la Route des Gardes.
00:00:00 • Col de Saint-Ignace depuis Sare (169m)
Traversée des Pyrénées 2019.

Une montée très courte qui ne grimpe réellement que sur 1.5 km environ, avec des pourcentages autour de 7% au maximum. Une grande partie de l'ascension est très boisée, sauf au niveau du hameau de Bordahandia et ses belles maisons avec vue vers Sare. C'est d'ailleurs ce site qui annonce la fin de la montée réelle en lacets, puisque la suite n'est plus que du faux-plat de moins en moins dur. Le sommet de la route est atteint peu avant le col proprement dit.

Au Col de St-Ignace, la gare et ses beaux trains de bois à crémaillère, de nombreux cafés et des boutiques de souvenirs. Attention aux nombreuses voitures garées sur le bas-côté de part et d'autre de la route.

La descente vers Ascain est très rapide et également boisée.
00:00:00 • Côte de Polytechnique depuis Université de Montréal (168m)
Deuxième difficulté du Grand Prix de Montréal, entre le cimetière de Notre-Dame-des-Neiges et le campus de l'Université de Montréal. Elle est assez courte et consiste en deux murs très raides d'une centaine de mètres chacun séparés par un replat. En se retournant, on a une vue sur l'énorme Oratoire Saint-Joseph à quelques centaines de mètres.
00:00:00 • Côte Royale de Meudon depuis Meudon (166m)
Côte longue et raide, en trois temps. Hormis le pied sur une large rue, à partir de la Rue Lanen on est dans une jolie zone résidentielle aux rues étroites mais sans trop de circulation.

Dès que l'on quitte la Rue de Paris, on affronte une grosse rampe à 12% environ pour rejoindre la voie ferrée dont on a vu le viaduc qui franchit le Val Fleury. La pente se réduit rapidement mais reste importante jusqu'au passage sous les rails, au niveau de la gare de Meudon. Elle se réduit ensuite progressivement pour un premier replat. Etant donné que la rue est rectiligne jusqu'à l'Observatoire, on a le temps de voir la seconde côte dont la perspective depuis le bas est assez impressionnante.

Un feu tricolore coupe malheureusement l'effort juste avant que la pente n'augmente de nouveau.

Cette deuxième rampe propose à peu près la même difficulté que la première. On émerge ensuite brutalement sur le parvis pavé de l'Observatoire pour un nouveau replat, en légère descente même, pour aller chercher la dernière côte, commune à la Côte des Gardes et moins difficile, pour rejoindre l'extrémité du Bois de Meudon.
00:00:00 • Côte des 17 Tournants depuis Dampierre en Yvelines (165m)
Célèbre montée francilienne, assez régulière et plutôt courte dans le massif de la Chevreuse. Les pourcentages ne sont jamais difficiles et la route ne quitte pas les sous-bois. L'originalité de la côte vient des courbes et contre-courbes resserrées agréables à négocier. Attention d'ailleurs à la circulation dense, en particulier aux motards qui se font plaisir en descente. Le village de Dampierre au pied de la côte est charmant.
00:00:00 • Côte de Chanteloup-les-Vignes depuis Chanteloup les Vignes (165m)
Une montée francilienne loin d'être évidente dans la Vallée de la Seine. Du bas de Chanteloup, au niveau de la voie ferrée, le pied de la côte est située dans un cadre urbain de banlieue sans cachet. Cela s'améliore dans le petit centre-ville au fur et à mesure que la pente grandit pour dépasser les 9%. Les pourcentages les plus rudes se situent à la sortie du village, sur une route sinueuse qui pourrait presque ressembler à un départ de col. On devine la large vallée de la Seine à travers les arbres. C'est court, et la pente faiblit vite à l'entrée de la forêt de l'Hautil. Sur la droite, on notera les deux stèles, l'une en mémoire de la course de côte organisée ici et présentée comme une première mondiale, l'autre au cycliste des années 1980 Pascal Jules.
00:00:00 • Côte de la Madeleine depuis Chevreuse (158m)
Une alternative à la côte des 17 Tournants pour passer de la Chevreuse au Plateau de Saclay, en beaucoup moins fréquenté...

La côte est courte mais très raide, dans une ruelle qui part sur la droite à l'entrée de Chevreuse en venant de St-Rémy. Concrétement, cela se passe en trois temps : une première partie qui dépasse largement les 10% dans les maisons, puis un court "replat" dans les arbres, avant un final court mais de nouveau très dur. Au sommet, il est possible d'aller jeter un oeil au château de Chevreuse, siège du Parc Régional, d'où l'on dispose d'un panorama sur la ville et sur la haute vallée de l'Yvette. La route qui rejoint le plateau à quelques encablures du sommet des 17 Tournants est très agréable, dans la forêt.
00:00:00 • Plateau de Belleville depuis Gif sur Yvette (158m)
Montée courte dans un cadre résidentiel tout du long ou presque. La pente est très irrégulière et assez raide au niveau du passage boisé. Cadre assez agréable mais de la circulation. Pas de vue, comme souvent en Chevreuse.
00:00:00 • Kemmelberg depuis Kemmel (156m)
La montée débute tranquillement dans le joli village de Kemmel, dont la place pavée est annonciatrice de la suite. On sort du village puis on entre en forêt sur des pourcentages qui restent très raisonnables, avant de tourner à droite à angle droit et de découvrir la rampe pavée qui disparaît dans les arbres. Les premières dizaines de mètres sont tres raides mais cela se calme assez rapidement sous le restaurant blanc que l'on peut voir à des kilomètres, avant une dernière rampe très forte mais courte qui mène au sommet. Attention à la descente vers l'ossuaire, très raide et également pavée.
00:00:00 • Côte de Saint Rémy lès Chevreuse depuis Saint Rémy lès Chevreuse (153m)
Montée assez longue pour la région avec une assez belle vue sur les villes de Chevreuse. C'est une côte régulière mais malheureusement très fréquentée.
00:00:00 • Côte de la Plagne depuis D158 (125m)
Côte rectiligne et très raide à quelques encablures de la vallée de la Seine et de Mantes-la-Jolie. C'est un kilomètre tout droit, de plus en plus dur au fur et à mesure que l'on s'approche du hameau de La Plagne que l'on aperçoit dès le pied. Le pied est dans les champs, puis la route traverse les maisons. J'attendais un point de vue au sommet, en vain... Seules les cheminées de Porcheville nous accueillent au-delà des champs.
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