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Amateur sans prétention: j'ai découvert le vélo en en ayant fait un moyen de transport. Me voilà revenu à user mes fonds de culottes sur les rampes de... les cols!
J'ai appris ici l'existence du Passo dello Stelvio, dont la description qui a été faite m'a littéralement fasciné. Comme il fallait s'y attendre, j'envisage de faire son ascension.
Le Stelvio, c'est maintenant fait avec plein de souvenir en tête et de sensations dans les tripes. Maintenant faut trouver de nouvelles sources de motivations pour passer la mauvaise saison à se préparer à de nouveaux défis.
 Donc si des amateurs seraient intéressés à m'accompagner, contactez moi à mon adresse email: ppherrmann@hotmail.com
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Carte des cols gravis
Liste des sommets franchis
02:13:50 • Passo dello Stelvio depuis Prato (2758m)
Temps pris depuis la station Esso à l'entrée de Prato(pour le fun, parce que je m'en serais trop voulu de ne l'avoir fait sans le chronométrer après ces long mois d'entraînement et de rêves éveillé).
Je comprends mieux maintenant pourquoi certain(e)s ici en ont fait leur col préféré et ce malgré les motos, bagnoles, camping cars et bus qui s'y massent.
Le plus dur pour moi n'a pas été dans le mur final (à part un vertige passager vite dissipé en expirant un peu plus fort que d'habitude), mais dès la sortie de Prato quand il a fallu renoncer au 39 dents histoire de rester dans ma plage de fréquences, puis après Gomagoi quand il m'a fallu mettre tout à gauche pour la même raison, alors même que la pente n'est pas la plus raide. A l'entrée de Trafoi, me suis fait passer par un cycliste que je pensais ne plus revoir et sur qui, curieusement pour moi, je revenais dès que la pente a commencé à se faire plus raide. Important: prendre les épingles le plus large possible pour récupérer (ce que mon infortuné compagnon n'a pas fait), sous peine de plafonner dans les lignes droites. Vu que mes sensations restaient bonnes au-delà de 2000m (grande inconnue pour un cycliste de montagnes à vaches...), j'ai pris congé de mon compagnon vers Franzenshütte pour poursuivre l'ascension à mon rythme.
J'aime cette montagne, parce que j'ai l'impression qu'elle en impose tellement à tous ceux qui empruntent ses lacets, que tout esprit de compet semble banni, au profit de l'admiration de ses pentes et du dépassement de soi dans le respect d'autrui.
02:27:11 • Col du Galibier depuis Saint Michel de Maurienne (2642m)
Temps réalisé le 31/08/2013 dans le cadre de la manifestation Climbing for Life, organisée dans le cadre du soutien de la recherche contre les maladies respiratoires (mucoviscidose, asthme). 
En m'inspirant des commentaires précédents, j'ai essayé au maximum de "gérer" l'ascension du Col du Télégraphe (56min.), dont les pentes, pas plus fortes que sur bien des cols vosgiens s'étendent quand même déjà sur 12 kms. Belle succession de lacets dès la sortie de St Martin d'Arc, c'est après les grandes Seignettes que les pourcentages de ce premier col sont les plus forts (se négocient malgré tout sans problèmes sur un 30/23, voire un 30/21). Le restant de cette première ascension se faisant sur ce braquet, avec des relances sur le 30/19.
Du coup, ayant "géré" mon effort, il m'a été plus facile de me mettre en récupération sur la "descente" sur Valloire (8 minutes pour les 5 kms).
ça rattaque dès le centre de Valloire, ou un vilain tronçon de pavés sonne la fin de la descente. Le seul mérite que je vois à ces pavés, c'est de nous obliger à nous mettre en danseuse pour se relancer dans le début de la montée. Premier km jusqu'aux Verneys négocié sur un 30/23, histoire de maintenir les puls autour de 165; ça redevient presque plat sur 2 kms à partir du golf de Valloire (en profiter pour s'alimenter à ce moment). Une succession de deux lacets menant à Bonnenuit (où sont-ils donc allés trouver ce nom? C'est sûrement pas le moment de roupiller, à moins que c'était destiné aux marmottes que j'ai entendues siffler à cet endroit...) marque la reprise de la pente. J'ai pris l'option de me mettre sur le 30/25, quitte à imprimer une cadence plus élevée. A ma grande surprise, j'arrive plus vite que prévu en vue du chalet de Plan Lachat (l'absence de vent y étant sûrement pour beaucoup) et c'est à ce moment précis que la route s'aplanit une dernière fois et m'encourage à remettre une toutes dernière fois le 39 (je m'alimente à nouveau avant d'attaquer le vif du sujet). La grande courbe qui permet d'accéder à l'autre versant de la vallée de la Valoirette annonce un brusque redressement de la pente (qui restera pratiquement du même gradiant jusqu'aux Granges du Galibier). La consolation, de voir en quelques mètres la dénivellation prise sur la route (pourtant presque plate) que l'on vient juste
d'emprunter sur l'autre versant combinée au fait de m'être tout de suite remis à mouliner sur le 30/25 m'a permis de ne pas trop mal négocier cette portion, agrémentée de lacets bienvenus.
Peu après les Granges du Galibier, le col est en vue. Son altitude faisant croire qu'il est à 10 kms, on se demande avec crainte à quelle sauce on va être bouffés sur les 5 kms qui restent en réalité. L'euphorie d'être sur le point d'y arriver, permet de ne pas trop mal vivre cette dernière portion jusqu'avant le tunnel tout en maintenant mes puls autour de 166-171 bpm.
Dernier km, je me sens bien et décide de me mettre une mine histoire de marquer le coup, je passe sur le 30/23 puis sur le 30/21 (braquet que je n'ai plus utilisé depuis Plan Lachat, une éternité...) à la dernière épingle et me lâche dans le finish.
J'avais pour souci de me gérer sur cette ascension, sachant que je devais encore remonter à Valmeinier récupérer ma bagnole pour ranger 2 vélos (la route ayant été fermée pour cette manifestation qui a rassemblé 2500 cyclos dans une ambiance bon enfant entretenue par tout un peuple belge qui a la culture du vélo "chevillée au coeur"). 
Du coup, ma préoccupation de gestion de l'effort m'a fait rouler avec les yeux rivés sur mes fréquences cardiaques (à ma grande honte, j'ai ignoré la Barre des Ecrins et pas cherché à savoir si le Mont Blanc était visible par cette belle journée). Comme j'ai pu le lire plus haut, j'ai moi aussi le sentiment d'avoir manqué de respect à ce géant, alors même qu'il m'a offert l'hospitalité dans des conditions météo idéales). J'espère faire mieux au moins de ce point de vue une autre fois, alors même que cette ascension m'a apporté une grande sensation de bien être et de force.
00:00:00 • Pass Umbrail depuis Santa Maria de Val Müstair (2503m)
Fait dans le sens de la descente depuis le Passo dello Stelvio (je sais, ça ne compte pas). Respect à ceux qui en font l'ascension, vu ses pentes irrégulières (ça me paraît particulièrement raide autour du refuge Alpenrose)après 3 kms déjà pas piqués des vers, et ce n'est qu'un début. La partie non bitumée sur 1 km et quelques vers les 2000m ne doit pas non plus être facile à négocier surtout si on veut relancer.
L'idée de monter le Stelvio depuis Bormio (déjà pas régulier) et se "finir" avec l'Umbràil me semble encore constituer un défi au-dessus de mes capacités, mais qui mérite d'y penser en se rasant le matin (du coup j'adopte le look ZZ top ^^)
00:59:46 • Grand Ballon depuis Saint Amarin (1343m)
Ascension faite le 22/09/2013, un beau jour pour mourir... Première partie difficile de St Amarin à Geishouse: il s'agit d'une succession de ruptures de pentes, donc très difficile de garder un rythme constant. Arrivé à Geishouse 20 minutes, j'ai pu apprécier la vue plongeante sur la vallée de Thann et sur le massif du Grand Ballon (pour les Alpes, peut-être un autre jour...). Petite portion descendante, jusqu'à la mairie-école, puis il faut déjà rattaquer direction le Haag (cette portion défoncée est commune avec la variante via Moosch). La montée est peut-être moins irrégulière sur les premiers kms (la vue du radôme du GB en impose un max, surtout par un ciel aussi limpide), mais la difficulté est compensée par le mauvais état du revêtement qui rend chèvre(normal quand on est à Geishouse...). Suivent quelques hectomètres de faux-plat ou on peut remettre le 39 dents jusqu'à l'épingle finale (vous emballez pas, il reste encore 2 bornes) ornée d'un totem (tu parles d'un signe indien).
Cette dernière portion est le véritable juge de votre capacité à gérer votre effort sur une montée irrégulière sur laquelle on peut être tenté de laisser beaucoup d'énervement à cause de l'état de la route. J'ai fait les premiers hectomètres en danseuse sur le 30/23, puis lorsque la pente s'est un peu calmée, remis le 30/25 avant de remettre le 30/23 à la sortie de la forêt et finir à l'arrachée (j'aurais pas dû...) résultat: un début de point de coté sur les premiers hm de la portion finale qui se fait sur la Route des Crêtes. Dernier km, le chrono indique 55 minutes et des brouettes. Je me dis soudain que ça commence à sentir bon pour le passage sous l'heure... il était temps!
Descente à proscrire en l'état actuel de la chaussée!
01:06:30 • Grand Ballon depuis Soultz (1343m)
Enchaîné depuis Mulhouse: Col Amic, Col d'Oderen, Grand Ventron, Bramont et retour en septembre 2012. L'ascension du Col Amic avec le nouveau revêtement est un moment TOPISSIME: une pente régulière, une route étroite, pas trop courue par les motos-risées (je ne pouvais pas m'empêcher de la faire...) et une succession de virages pendant 7 bornes. Tout ceci donne l'impression de monter vite en tenant un 39/21 des familles (impression pour ma part non confirmée par le chrono). Ca fait du bien au moral et agit comme un baume à l'âme, ce dont on a si justement besoin avant de bifurquer à droite au Col Amic... A refaire en poursuivant à nouveau avec l'ascension du Grand Ballon.
Dernière trouvaille (le 28/04), vu en descendant pas trop vite parce que je me les gelais: chaque borne est balisée en mode Tour de France, avec l'altitude, la distance restante jusqu'au GB et le pourcentage à venir sur le prochain km. Merci la Com-com de Guebwiller, mais pas forcément indispensable de creuser l'endettement national avec ça en ces temps de crise...
Enfin chronométré (le 05/05)! J'ai adoré, même si je pense être monté trop vite le Col Amic (36 minutes à l'embranchement)... Du coup, pas tout à fait tenu les braquets que j'escomptais. Passage sous l'heure en cours de saison (sans oublier d'admirer les paysages)?
Ascension refaite le 30/05 avec un vent légèrement défavorable alors qu'il était légèrement favorable le 05/05. Principaux enseignements:
1. Le col Amic peut se faire aussi sur le 39/23 (se résigner à lâcher une dent ne fait perdre qu'une petite minute à l'embranchement, qui a été à moitié rattrapée au sommet) quand le vent n'aide pas. Donc, savoir écouter ses sensations, sans tomber dans la complaisance.
2. Ne pas négliger d'admirer le paysage et la vue plongeante sur le col Amic après avoir passé l'auberge permet de se faire une idée du chemin parcouru... en à peine plus d'un quart d'heure.
3. L'importance du vent, même faible et en montée permet de relativiser une contre-performance: se dire qu'on a envoyé 260 watts pour un chrono moins bon d'une trentaine de secondes que celui de référence qui n'en a mobilisé que 225 est une forme de consolation.

01:03:00 • Grand Ballon depuis Willer sur Thur (1343m)
Temps pris le 26/10/2013 (j'en reviens pas de mettre une date aussi avancée grâce à cette arrière saison qui se prolonge... un pur bonheur!). Une première par ce versant à priori le plus facile, mais à ne pas prendre à la légère pour autant. Sur ce versant, l'ascension me semble un poil moins régulière et oblige à une gestion de l'effort plus rigoureuse (chose que je n'ai pas faite). A cet effet, se méfier notamment du coup de cul après le 2e km (on a près de 7% entre le km2 et le 3, dont je pense près des 3/4 à 8% et en ligne droite), l'épingle du Moulin offre un répit bienvenu avant de rattaquer. Les 2 bornes qui suivent avant Goldbach et la traversée du village passent mieux et ça se durcit légèrement à la sortie, jusqu'à l'aire de chaînage. Au lieu dit Blanschen ça se calme sur 2-3 hectomètres et l'ascension reprend calmement jusqu'au Col Amic. La partie finale se gère toujours de façon aussi variable en fonction notamment de la direction et de la force du vent mais offre en contrepartie un panorama toujours aussi gratifiant. Je confirme: la vue du sommet depuis Willer en impose un max (et on n'est encore que dans les Vosges). Les couleurs de l'automne qui s'étagent en fonction de l'altitude sont aussi remarquables. 
Dur enseignement me concernant: se mettre à 180 puls sur la ligne droite avant le Moulin n'était vraiment pas une bonne idée: en garder sous le pied en début d'ascension permet souvent de finir plus fort et les secondes gagnées en bas peuvent devenir des minutes perdues dans le final.

00:00:00 • Grand Ballon depuis Cernay (1343m)
Une bien belle montée que j'ai volontairement oublié de chronométrer pour ne pas gâter l'impression. Le final offre un panorama unique dans les Vosges et beaucoup viennent le goûter, comme le suggère le commentaire entendu au sommet: "on se croirait sur les Champs-Elysées"... une allusion au vélib (sourire)? Promis, la prochaine fois je mets le chrono.
De mémoire, je n'ai jamais passé le Silberloch sans en ch... des ronds de chapeaux que ce soit pour enchaîner avec le Grand Ballon ou pour redescendre depuis le Col Amic. Dans cette première partie, c'est plus la puissance qui doit parler, tout en sachant gérer des variations de pentes plus significatifs que le profil ne le laisse penser. A partir du Col Amic c'est la capacité à tenir autour de la zone rouge dans la durée qui doit être mise en avant, d'où l'intérêt de ne pas avoir trop donné dans la montée du Silberloch.
00:00:00 • Grand Ballon depuis Moosch (1343m)
J'y suis allé par curiosité au lendemain du rallye d'Alsace 2011, n'en ayant eu qu'un vague souvenir (descendu en bagnole une dizaine d'années avant). Par chance, les voitures avaient bien balayé puisqu'elles étaient aussi montées par ce versant; la descente du Col Amic vers Soultz qui s'en est suivie était un autre refrain...
L'idée de taper près de 1000m de dénivelés dans les Vosges peut sembler gratifiante, mais l'ascension est entrecoupée de 2 portions planes rattrapées par des raidars redoutables sur un revêto craignos, ce qui est dommage. J'ai fini au Haag sur le 30/25 comme un vieux pépé, avec un rayon peté...
Là encore, l'ascension se fait sur un versant sud, pas toujours ombragé et le contraste thermique avec le début de la descente, à l'ombre peut surprendre en début ou fin de saison. C'est ça les Vosges: on imagine la bête montagne à vaches, mais la météo surprend souvent.
01:05:56 • Le Markstein depuis Buhl (1184m)
Une première chronométrée (1h11) sur ce juge de paix du massif vosgien qui donne cher sa peau. L'ascension ne commence pas à proprement parler à Guebwiller (sauf en cas de fort vent contraire...) qui est à l'entrée d'une belle vallée, pas très longue mais faite d'alternance de faux-plats plus ou moins prononcés, pour aboutir à Linthal (dont Sengern mentionné sur le profil constitue l'une des annexes). 
L'ascension débute vraiment à la sortie de ce village mais avec des variations de pentes sur près de 4 km avant d'attaquer le gros de la difficulté. A noter: l'altitude figure sur les bornes (et dans l'ensemble colle avec celle qui s'affichait sur mon compteur) et défile comme suit à la sortie du lieu-dit Dauvillers: 650-740-810 (longue ligne droite, dure pour le moral qui suit cette borne, presque jusqu'à la suivante)-900-960 (d'où des pourcentages au km un poil différents de ce qui reste des moyennes sur le profil, même si au global ça colle). Après cette dernière borne, la pente s'adoucit avant d'entamer une portion descendante sur un demi-km pour aboutir au Lac de la Lauch. 
On attaque la seconde partie après 1 km de faux-plat montant et les altitudes s'envolent très vite comme suit: 970-1060-1120 puis 1160. Arrivé au sommet, je me suis fait surprendre par l'arrivée d'un grain qui s'est annoncé (d'où un repli au Grand-Ballon distant de 7 kms), où ledit grain s'est violemment confirmé...
Dans l'ensemble, le revêtement est de qualité moyenne sur une route large, fréquentée avec des virages prononcés, si bien que les qualités variables de revêtement accentuent son côté piégeux (les diplomates diront "technique") dans le sens de la descente. Attention: en début de saison les gravillons de l'hiver (la route n'étant pas salée), ne sont pas forcément balayés!!
Pour ceux(celles) qui trouvent leur réconfort en montant dans l'admiration des sapins vosgiens, réjouissez-vous, la quasi totalité de la montée se fait en sous-bois.
Développements utilisés: 30/19 sur le km qui suit la sortie de Dauvillers puis 30/21 (histoire de conserver mes puls autour de 175 et une cadence entre 75 et 80 RPM) puis à nouveau 30/19 sur les 3 derniers kms pour un finish à l'arrachée.
Bon amusement à tou(te)s et faites-nous part de vos impressions!
Chrono réactualisé le 29/09/2007 dans des conditions optimales (météo, température et vent légèrement de 3/4 AR). Avec le temps j'ai estimé que, la première fois, j'avais trop temporisé dans la vallée. J'y suis donc allé "raisonnablement vite" cette fois-ci, eu égard à mes plages de FC. Sans doute attaqué trop franchement le km qui suit Dauvillers, n'empêche que pour une des rares fois cette année, je me suis senti sur un nuage avec la pendule à 185 puls. 
Je l'ai probablement un peu payé au niveau du faux plat au bord du lac de la Lauch, ou j'avais vraiment du mal à emmener gros. 
Bilan mitigé donc: je me suis mis plus de 5 minutes dans la vue, tout en ayant le sentiment d'avoir un peu calé dans la 2e partie sachant aussi que les conditions étaient sans doute meilleures que la première fois. Je crois vraiment que j'ai tout donné pour obtenir ce chrono et qu'il va falloir se lever tôt et s'équiper de cales automatiques pour passer sous l'heure.
00:00:00 • Le Markstein depuis Oderen (1184m)
Willer-Kruth-Markstein-Grand Ballon-Col Amic-Willer: une boucle bien sympa faite une fin d'après-midi d'été. C'était la fois où j'ai le mieux encaissé les 2 premiers kilomètres à 8.5%. Quelques portions faites sur le 39/15 (d'accord, c'est presque plat à certains endroits): ça booste sacrément le moral en attendant le final du Markstein puis le dernier km avant le Grand Ballon à 7.5% après le Haag.
00:35:00 • Col de Platzerwasel depuis Munster (1182m)
Col franchi en "régional de l'étape" mais sans prétentions, connaissant sa difficulté. Comme ça a été indiqué précédemment, ça attaque fort dès la sortie de Sondernach: nous voilà prévenus. L'essentiel de la montée se fait néanmoins sans problème sur un 30/21. L'ascension est entrecoupée de deux petit "reposoirs", qui me poussent à la modestie: malgré les pourcentages pouvant impressionner, il ne fait que la moitié de la plupart des cols Alpins (au hasard l'Alpe d'Huez...) qui, eux, affichent des pentes CONTINUES. Profitez bien du dernier replat pour faire mouliner les bielles: le dernier 1km5 est coton et le revêtement rugueux n'arrange rien. Dernier détail: le gros de l'ascension se fait abrité en sous-bois avec le palpitant à bloc et l'arrivée sur la crète peut jeter un froid...
Bon amusement à ceux qui ne se sont pas laissés refroidir par mon commentaire ;-)
Temps pris depuis Sondernach le 27/05 après avoir passé le Petit Ballon depuis Wihr-au-Val. Ne pas négliger de se relancer en danseuse après une descente. Du coup, la première borne à 7% sur un revêtement impec passe comme une fleur avec le 30/21, mais ça annonce très mal la suite des réjouissances. D'ailleurs l'altitude aux bornes permet de se faire une idée: 640-710-809-875-975-1045-1155. C'est simple: quand on n'a pas 10% (ou 9.9 pour les pointilleux)c'est qu'il y a des replats. Dans le dur, maintenir une cadence à 70RPM implique, pour moi, de passer sur le 30/23... dur retour à la réalité après un premier km euphorique.
Petite ballade que je suggère si vous êtes de passage dans la vallée de Munster: ascension du Petit-Ballon, à enchaîner de suite avec le Platzerwasel, passer par le Breitfirst pour repiquer sur la route des Crêtes en direction de la Schlucht. Total: 1700m D+ (s'il vous reste encore à négocier le coup de cul final de Munster à Eschbach), bon d'accord, sur 80 bornes et des brouettes... 
Si des pratiquants des cols Alpins comptent s'y frotter, je serais heureux de recueillir leurs impressions... en échange, je peux leur arranger le coup pour l'hébergement :-D
00:37:00 • Ballon d'Alsace depuis Saint Maurice sur Moselle (1171m)
Une première absolue pour moi et j'ai adoré! Première ascension faite après 52 bornes contre le vent, en essayant de gérer mon effort sachant qu'il me restait encore 70 bornes au pied pour rentrer. Première fois que je passe de justesse à 1000m/h de vitesse ascensionnelle (ce qui, à mon modeste niveau, a été une satisfaction qui m'a bien aidé sur le chemin du retour)...
Grande régularité de la pente comme cela a été souligné avant moi (du coup, en étant un peu provoc, on peut s'interroger sur l'utilité des panneaux si c'est pour indiquer toujours le même pourcentage:-D), si bien que quand on s'y sent nul dès le début (pas capable de tenir un 39/23) on le reste jusqu'en haut! Profitez de mouliner avant l'auberge de la Jumenterie qui semble un peu plus roulante.

Pour ma part, y'a donc encore du taf en puissance... et en régularité (3 premiers kms en 11mn30 et des brouettes et ensuite, les kms défilaient en 4mn et des poussières de plus en plus grosses...).

Le temps de mars auquel on a eu droit ce 12/05/2013 a refroidi les ardeurs de nombreux motards et caisseux, si bien qu'à part la météo (chose qui reste gérable à vélo), les conditions étaient idéales.

Redescendu par le versant Lac d'Alfeld où les pentes m'ont fort impressionné (de faux airs de Platzerwasel sur 3 kms...). Du coup, je salue d'autant plus l'état de fraîcheur du gars que j'ai croisé (se reconnaîtra-t-il?) dans l'avant-dernier km.

En conclusion, un bien beau "terrain de jeu" pour qui veut travailler sa force (versant Alsacien) ou sa régularité (versant Lorrain).
00:46:00 • Ballon d'Alsace depuis Malvaux (1171m)
Une première par ce versant le 16/06/2013, peut-être pas apprécié à sa juste valeur parce qu'intégré dans une séance de fractionnés. J'ai mis le chrono pour le cas où, mais m'en suis pas occupé de la montée... Je m'attendais à le passer plus facilement, vu sa pente moyenne à peine plus dure que la Schlucht. A refaire en début de saison, parce que sous le cagnard après 65 bornes avec un léger vent défavorable et le Hundsruck, c'est peut-être ça qui m'a un peu grillé.
Quand je pense qu'ils ajoutent encore le Markstein pour la cyclo de la Vosgienne...
00:00:00 • Petit Ballon depuis Wihr au Val (1163m)
En terme de "cassage de gueule", l'ascension depuis Wasserbourg m'a l'air un cran au-dessus par rapport à celle depuis Eschbach, mais le souvenir est trop lointain, puisque grimpé à 12 ans avec le demi-course-roues-de-700-à-Papa-13 kgs-sans-les-bidons... Le pourcentage moyen jusqu'au Ried y est plus élevé, mais sans portions "roulantes". On profite plus longtemps du paysage sur ce versant, ce qui permet de mieux digérer la pente. 
Toutes proportions gardées, ça reste bref mais intense. Les commentaires précédents évoquent des aspects alpestres, ce qui fait chaud au coeur de ceux qui ont grandi sur ces pentes!
Toujours aussi dur 25 ans après et avec du matos plus adapté: j'ai passé le plus clair de la montée entre 173 et 178 puls! Il est vrai que la beauté sauvage des paysage (et la fréquentation quasi-nulle de la route) rendent l'effort plus supportable, le 30/23 en tournant à 70 RPM fait déjà l'affaire pour mes cuisses de pintade de course:) 
Ultime récompense, l'épingle au-dessus de l'auberge du Kahlenwasen permet une vue plongeante à 360° sur la vallée de Munster et de tutoyer la quasi-totalité des sommets vosgiens.
00:00:00 • Petit Ballon depuis Munster (1163m)
A l'évidence le profil indique une montée depuis Munster via Luttenbach. 
Variante proposée: faire toujours l'ascension depuis Munster mais via Eschbach. Une montée moins régulière (si l'on peut dire)... Après 5 kms (la pente moyenne de 6.8% sur cette première portion ne veut simplement rien dire: c'est en fait une succession de petits coups de cul avec des passages à 13%), dont 2 kms le long d'Eschbach, la route amorce une épingle à gauche dominée par une petite aire de repos (y'avait même une fourmilière sur la butte quand j'étais gosse). On domine une colline qui s'appelle Brestenberg (mont des souffrances) en connaissance de cause. Prendre de suite à droite direction Luttenbach, sur une petite route qui offre un très beau panorama sur Munster et la moyenne vallée. Après 500m, cette petite route rejoint celle qui permet d'accéder au PB depuis Luttenbach.

Attention, l'entretien du revêtement déjà craignos dans mon enfance laisse franchement à désirer (je me demande s'ils l'ont refait ces 20 dernières années) et pour peu qu'ils aient l'idée criminelle de pétasser, la descente sur ce versant se fait à 15 à l'heure (j'exagère à peine).

Donnez m'en des nouvelles: l'odeur de sapin vantée par certains, on peut la sentir très tôt dans l'ascension selon l'état de méforme ou le nombre de bornes déjà parcourues...
Suggestion d'entraînement en vue des cols Alpins: ascension depuis Wasserbourg, descente sur Luttenbach, remontée par Sondernach, redescente par Wasserbourg, remontée par Munster via Eschbach (histoire de pousser le vice) et redescente par Sondernach. Je vous en donnerais des nouvelles!

00:45:00 • Col du Calvaire depuis Orbey (1144m)
Temps pris depuis Orbey centre (au pied de l'Eglise, alors que je ne suis pas une grenouille de bénitier...) le 17/11/2013 en mode hiver+ avec mon "mulet" btwin Sport2. Attention, le profil ne retrace l'ascension que depuis l'intersection avec la route qui mène au Col du Wettstein, donc le hameau Pairis (qui vaut bien une messe...) et ses 2 kms à 8% de moyenne a purement et simplement été jeté à la poubelle!

Les pourcentages progressent donc régulièrement depuis Orbey (ce qui ne veut pas dire que la pente l'est!), pour atteindre donc les 8% 2 kms après la sortie de la bourgade. J'ai donc renoncé au 39 dans les premiers hectomètres d'Orbey et mis tout à gauche dans le plus dur de l'ascension à Pairis (à vélo on dépasse pas les autos...).

Par temps clair, cette ascension doit être sympa (magnifique virage à 180° surplombant le Val d'Orbey avant d'entrer dans une forêt de sapins si typiquement vosgienne et paysage presque Alpestre à partir du Lac Blanc!) quoique gâchée par la vue des pylônes à haute tension peu avant le Lac Noir, mais aujourd'hui, c'était bâché par un brouillard d'altitude qui m'a même empêché de voir lesdits pylônes... J'avais donc droit à la purée de pois et à un isotherme 0°à environ 1000m d'altitude, ce qui est un peu sévère pour une mi-novembre quand on ne veut pas encore raccrocher le vélo pour l'hiver :-(

Braquets utilisés: 30/21 puis 30/25 à Pairis et à nouveau 30/21 à la sortie de Pairis et fini à la Froome en moulinant sur un 30/19 à partir du Lac Blanc (merci les exos de gainage!!).

Poursuivi en direction de la Schlucht sur la route des Crêtes annoncée comme non déneigée (ça a vraiment caillé!).

Vraiment dommage ce brouillard, je regrette vraiment de ne pas avoir pris le temps de faire cette ascension plus tôt cette année, d'autant plus que la circulation n'est pas trop importante de ce côté.

Signe de forme encourageant: je me suis fini sur le 39/19 comme dans les grands jours dans le coup de cul d'Eschbach à la fin de la virée! ^^
00:55:00 • Col de la Schlucht depuis Munster (1139m)
Col à faire au saut du lit le dimanche pour un réveil en douceur quand on a ma chance d'habiter sur place (sourire). Se fait sans problème sur un 39/21, voire 19 (en profiter alors pour relancer dans les portions un poil moins roulantes). En se maintenant autour de 90 RPM on avale ainsi 2 bornes en 5 minutes!
Séquence histoire: le tracé a été conçu autour des années 1860 par l'industriel du coin (avant ça, fallait passer par le sommet du Hohneck, véritable Alpe des Vosges, pour passer la "frontière" régionale) et était destiné à "héberger" un tram (déjà!) sur sa dernière portion, d'où sa grande régularité.
Pas grand chose à rajouter sinon à ce qui a été dit plus haut (notamment sur le trafic et le panorama des 2 derniers kms). Dommage pour l'entretien du revêtement qui laisse à désirer (et ça n'a pas l'air de s'arranger avec les années), c'est à ce prix qu'on paye la gloriole touristique... et aussi des hivers redevenus plus rigoureux.
Attention, la facilité de l'ascension ne doit pas faire oublier qu'on arrive dans la montagne! Gaffe donc aux changements brutaux de température et de temps.
00:00:00 • Col de la Schlucht depuis La Bresse (1139m)
Qui a eu cette idée de génie de pétasser la montée sur ce versant?? 
Tant pis, j'enchaînerais dorénavant avec la route des Américains après le Bramont: en plus ça épargne la vue hideuse de l'usine à skis de Belle Hutte. Dommage, car la partie comprise entre le Col des Feignes et le Collet présente une variation de pente qui ne manque pas de piquant (c'est sensiblement la même chose que d'emprunter la route des Américains après le col de Bramont)
00:35:00 • Collet du Linge depuis Weier (987m)
Temps pris le 26/05/13 dans des conditions quasi-hivernales et un sale vent du nord qui soufflait sans relâche. J'avais eu l'intension de faire une séance de fractionnés sur cette belle route plutôt régulière dans l'ensemble. A cet effet, je pensais avoir bien respecté la "consigne": alterner 39/23 et 30/19 en fonction de la zone de fréquence cardiaque recherchée. Manque de bol, mon cardio me renvoyait des valeurs du genre 193 PPM alors que je n'étais pas censé dépasser les 169. D'après moi, ça se pourrait bien que le relai Hertzien du Hohrodberg vienne foutre le bordel dans le rendu des fréquences cardiaques. 
Méfiance donc.
Arrivés au Collet du Linge, profitez d'un arrêt forcé pour enfiler des fringues plus chaudes, pour vous souvenir de l'âpreté des combats qui y ont eu lieu il y a bientôt 100 ans.
00:26:00 • Col de Bramont depuis Wildenstein (956m)
Temps pris depuis l'auberge des Trolls à Wildenstein (au fait, j'attends encore ma caisse de bière pour la pub faite!!) après 46 bornes, sachant qu'il en restait encore 38. Je sais, ce n'est pas bien de se trouver des excuses...

Les impressions d'un néophyte rejoignent ce qui a été dit. Petite précision toutefois: démarrage dès la sortie de Wildenstein et je ne serais pas étonné que c'est sur cette portion qui mène au premier lacet, que le pourcentage soit le plus fort.

N'étant pas amateur de velcro (pardon pour l'humour facile), ce tracé tout en lacets me convient très bien, et... on voit que le Tour y est passé récemment (cf. Col d'Oderen). Un vrai bonheur de l'avoir fait sur le 39/21 avec l'impression (mais juste l'impression) d'envoyer. ça reste un excellent souvenir en dépit de la perf quelconque.
00:42:26 • Vieil Armand depuis Wattwiller (906m)
Montée faite depuis Uffholtz, mais pas poursuivi jusqu'au Grand Ballon, parce que sortie faite le soir après le boulot. Belle route large, revêtement PRESQUE au top qui donne envie d'envoyer (curieusement, cette obsession du gaz frappe tous les 2 roues...). On monte progressivement en pourcentages jusqu'au col de Herrenfluh, chose que j'avais oublié. Jusqu'à 6.5% le 39/21 tient, mais à 8% y'a plus personne, vite le 30/19 comme je l'avais faite la fois précédente mais sur tout le long (ça m'apprendra à vouloir me la péter)!
Important: les parties montantes se font pratiquement sur des versants sud et à chaque fois que c'est du plat ou que ça redescend, curieusement on bascule sur des versants est-nord est si pas à découvert à partir du Freundstein, d'où des contrastes thermiques pouvant surprendre. C'est particulièrement vrai pour ceux qui poursuivent jusqu'au Grand Ballon.
Montée à refaire, mais sur le 39/23 si possible jusqu'au Grand Ballon. 

Très belle sortie sur une route chargée d'histoire.

36'15 qui n'en veut! Depuis Wattwiller dans le cadre d'une séance de fractionnés. Toujours aussi dur, même si je redécouvre la montée depuis Wattwiller que je trouve finalement plus sympa (révêto nickel, moins de trafic et peut-être une pente plus régulière, mais c'est juste un impression perso). Se monte sur un 39/23 tout le long à condition d'être prêt à monter dans les puls ^^
00:00:00 • Col de la Croix des Moinats depuis Vagney (890m)
Col moins facile qu'il n'y paraît: était-ce la canicule (38°au départ de ma sortie) ou les longues lignes droites? mais certainement à refaire. On retrouve bien dans le vélo un concentré de la "glorieuse incertitude du sport": certains jours, on survole des bosses avec des profiles comparables alors que d'autres jours, on cale sur des montées bien moins méchantes...
00:00:00 • Col d'Oderen depuis Kruth (884m)
Col fait le 03/02/13, donc en mode "hiver", donc un peu engoncé entre une veste, un sous-pull, deux paires de gants, une cagoule et un cache-col...

Il était question que la route ait été refaite... que nenni: seule une demi largeur de 200m de long a été refaite en début d'ascension. Cela dit, rien de dramatique, mais gaffe aux nids de poule surtout pour ceux qui descendent sur ce versant. D'autres chantiers sont cependant prioritaires (cf le Bussang).

Aucune idée du temps mis: monté sur le 39/21 jusqu'aux moraines puis fait le reste sur le 30/19 avec longue relance sur la portion à 9%. En supposant une fréquence moyenne de pédalage de 75, ça fait l'ascension en un peu plus de 26 minutes, mais c'est secondaire.
00:00:00 • Col d'Oderen depuis Cornimont (884m)
Etonné par la "clémence" des pourcentages, mais je ne dois pas me la raconter. Col monté pour la première fois, après 70 bornes dans les pattes, n'étant déjà pas coutumier de ces distances (on se demande alors ce que je fous sur ce site...). 
Je confirme, le revêtement fait mal aux jambes et on résiste difficilement à relancer en danseuse sur le 39/19 (quand on n'a pas de cuisses, faut pédaler avec le coeur...). 
Très beaux paysages environnants, ça ne reste peut-être que de la montagne à vaches, mais quand on voit les pentes autour, on est bien content avec 5.2%, même sur un revêtement grossier.
Vivement qu'une étape du Tour emprunte ce col pour qu'ils songent à en refaire le revêto!!
00:00:00 • Col du Wettstein depuis Munster (882m)
Le commentaire fait au sujet du cimetierre militaire est tout à fait à propos: sans la défense héroïque des poilus, nous ne serions pas en train de commenter nos ascensions de cols, ce qui rend du coup la chose bien futile!
Ascension faite le 13/01/13 sur le 39/19 jusqu'à 2 bornes du sommet (pensant être déjà sur le 39/21...). Le cadre magnifique unanimement apprécié fait pousser des ailes et je recommande de ne pas trop se laisser enthousiasmer si d'autres ascensions sont prévues. La route peu courue (nombreux motards en été quand même)n'est pas en trop mauvais état: aucun piège à craindre à ce niveau, et les nombreuses épingles permettent de se refaire et d'alterner les points de vue entre le massif du Tanet et la vallée/Petit Ballon.
Col à recommander pour se réconcilier avec sa forme, sa machine, la nature... donc à monter en toutes circonstances :-D
00:00:00 • Col de Hundsrucken depuis Thann (748m)
En 5 kms, un condensé de la difficulté de garder un rythme constant sur des pentes qui le sont parfois moins. Y'a encore du taf... La route est belle, dans l'ensemble le revêtement est correct et avant l'intersection de la montée du Floridor, son étroitesse donne une impression de vitesse qui met le coeur en fête.
Pardon au compagnon de route que j'ai lâché au début de la montée, mais je préférais qu'il m'ait eu en point de mire plutôt qu'il ne s'imagine que je sucerais sa roue pour le restant de la montée.
00:00:00 • Col de Hundsrucken depuis Masevaux (748m)
Le début de l'ascension jusqu'à Houppach "réveille" un peu surtout quand on a eu l'idée de se "finir" avec le Hundsruck avec 100 bornes dans les pattes au pied en descendant la vallée de la Doller par cette jolie voie verte si intelligemment conçue. Séquence insolite, l'écureuil qui traverse devant moi juste avant le Schirm, se demandant sûrement ce que c'est que cet animal qui s'excite en plein cagnard... La seconde partie après Bourbach donne envie d'envoyer, même si le km qui suit la sortie du village est le moins roulant. J'ai pris la résolution de la monter sur le 39/23, et m'y suis tenu, la dernière ligne droite sur le 39/21 parce que j'en avais marre de rester assis...
Très beau paysage, très belle petite route, la Grande Guerre a au moins servi à construire cette route de liaison en direction du front. A ce sujet, l'arrivée au sommet et la vue d'un groupe de boches se finir au fut de bière n'a manqué de m'affliger.
00:22:00 • Col de Firstplan depuis Wihr au Val (722m)
Temps estimé le 06/07/2013 depuis l'embranchement D40-D43 en tenant compte du braquet utilisé (39/23) et d'une cadence moyenne de 76 RPM, estimée elle aussi (je tournais la plupart du temps à 78 en dehors de quelques relances, forcément un peu moins rapides). Pour une fois que je tiens le 39 jusqu'en haut, c'est la principale satisfaction: pas voulu m'ajouter de la pression en lançant le chrono, sachant qu'il reste de la borne à faire et ce qui a été fait la veille...
Le revêtement est rugueux mais homogène, contrairement au versant Osenbach, l'ascension est relativement ombragée, jamais monotone (à part une ligne droite d'1/2 km à la fin de la première borne de montée) et à difficulté progressive. 
Un chouette moment à vivre conclu par les paysages quasi méridionaux de la Vallée noble (bien que vivant dans la région, je m'étonne toujours autant de voir les paysages changer autant en si peu de km). Un chouette moment donc qui vaut bien la peine de s'être envoyé à 177 ppm dans les ultimes virolos de la montée.
00:00:00 • Col de Firstplan depuis D40 / D5 (722m)
Montée faite pour l'énième fois mais en mode hiver, le 24/02/2013, pour changer. Dommage, la route plus déneigée à partir d'Osenbach: 2cm de poudreuse et plus moyen d'envoyer sur le 39 sous peine de chasser du cul... Dommage aussi, j'aurais tant voulu voir de quoi j'étais capable en passant du sport 2 au sport 4... Le cardio (je viens d'en faire l'acquisition) annonçait 160 (avec le recul de 3 mois de pratique plus régulière, je confirme que 160 est une fréquence de vioque...) et des brouettes alors que j'avais l'impression de me tourner les pouces j'aime pas ça (au repos je tourne à 41-43). Si quelqu'un peu me donner des tuyaux pour diminuer sa FC à l'effort, je suis preneur.
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