Nombre de montées : | 21 | Commentaires sur le forum : | 0 |
Nombre de sommets : | 19 | Photos : | 0 |
Carte des cols gravis
Liste des sommets franchis
04:05:30 • Col du Galibier depuis Saint Michel de Maurienne (2642m)
Temps pris depuis Saint Michel de Maurienne avec des pauses au télégraphe, à Valloire et une toute petite à Plan Lachat pour remplir les bidons, je pense que Strava a aussi compté celle du haut du Galibier. Ayant suivi les conseils, je reste à un rythme tranquille dans le télégraphe (pour autant on sent quand même l’effort usant). La remontée après Valloire fait tout de même très mal aux pattes mais on peut garder le rythme tranquillement jusqu’à Plan Lachat. C’est à partir de là que la route se cabre réellement de façon irrégulière avec des passages fréquemment à 10-11% jusqu’au Granges. Ensuite, la pente se calme légèrement (on ne passe pas en dessous de 7% mais on a moins de passages raides). Les jambes font mal, le souffle est plus compliqué à trouver et je décide donc de ne pas essayer d’accélérer et de garder le rythme jusqu’en haut. Le dernier kilomètre est vraiment dur et se fait au mental avec des passages jusqu’à 13%. Très froid en haut, il faut bien avoir de quoi se couvrir pour la descente. J’appréhende un peu la petite remontée du télégraphe car après avoir atteint l’objectif de la journée, les jambes et le mental lachent toujours un peu mais en me lancant dans les pentes, je découvre avec bonne surprise que les jambes répondent parfaitement. J’ai même des sensations comme j’en ai pas souvent eu après de telles difficultés et monte quasiment au sprint les 5 km. Peut-être me suis-je trop économisé au final ? A refaire en essayant vraiment d’accélérer dans le Galibier.



Seul bémol de la journée : la très importante circulation sur la route en particulier dans le télégraphe. On a l’impression que les motos et autre voitures de sport rivalisent pour savoir qui arrivera à faire le plus de bruit tandis que les 4x4 rivalisent pour savoir qui arrivera à faire la fumée la plus noire. Si vous avez les poumons sensibles à la pollution, cela pourrait ne pas être très agréable pour vous !
00:00:00 • Col du Tourmalet depuis Luz Saint Sauveur (2115m)
Un col mythique. Ce n’est sans doute pas le col le plus dur du monde mais c’est un point de passage obligatoire dans les Pyrénées. C’est un col long et relativement régulier avec un vrai replat au niveau du parking à une petite dizaine de kilomètres du sommet. Le dernier kilomètre est vraiment difficile mais ça passe au mental ! Au sommet, on sent la légende qui pèse par la statue d’Octave Lapize car oui, c’est un monument ! On retrouve d’ailleurs dans le col de très nombreux cyclistes de tout âge et tout niveau, similaire à ce que l’on retrouve sur le Ventoux. On peut ainsi se trouver d’éphémères compagnons de galère avec qui partager quelques minutes vraiment chouettes et poursuivre son chemin indépendamment. Une ambiance vraiment appréciable en somme.
00:00:00 • Col de la Croix de Fer depuis Saint Jean de Maurienne (2064m)
Monté par le col du mollard à cause d’une déviation obligatoire mais je le conseillerai de toute manière, le mollard étant une bonne montée d’échauffement avec peu de monde sur la route. Après la descente du mollard, quelques kilomètres de faible pourcentage permettent de se remettre dans le rythme puis les choses sérieuses commencent à … où une terrible rampe de 11% vous fait très mal et à partir de là, c’est en prise jusqu’au bout, totalement exposé au soleil. La fin tourne autour de 8-9% de moyenne. On est bien content d’arriver en haut où l’on peut profiter pleinement de la vue malgré le monde au col. L’espace en haut est assez large et on peut facilement trouver son petit coin tranquille pour faire une petite pause bien méritée face aux montagnes.
00:00:02 • Mont Ventoux depuis Sault (1909m)
De très loin la plus facile des trois ascensions. Non seulement le dénivelé total est moins important mais en plus la distance est plus importante abaissant significativement la pente moyenne. Jusqu'au chalet Reynard, il n'y a pas de fort pourcentages (et un certain nombre de faibles pourcentages), c'est assez roulant et si on décide de ne pas forcer, on peut arriver encore frais au Chalet. C'est après que ça se corse avec la pente qui se cabre et le vent qui est de la partie mais il ne reste ''que'' 6 km alors on les passe au mental et grace à l'énergie sauvegardée pendant les 18 premiers km.

A faire si on veut conquérir le mont chauve mais que l'on a peur de se lancer par Bédoin.



A noter que la descente sur Sault à travers les champs de lavande en plein printemps m'as infligée une mitraillette d'insectes qui venaient me percuter parfois de façon douloureuse. (penser à fermer la bouche) Vraiment pas la partie la plus agréable de l'excursion.
00:00:02 • Mont Ventoux depuis Malaucene (1909m)
Sans doute un poil plus facile que côté Bédoin mais un sacré morceau quand même. Ce versant présente l'avantage de compter un certains nombre de replats permettant la récupération ce qui n'est pas le cas par Bédoin à partir de St Estève. Les replats sont en revanche compensés par des secteurs plus raides : la partie la plus difficile de la montée étant une succession de 4 km à 10% de moyenne. Une fois cette partie franchie, le reste est usant mais moins difficile. En tout cas, c'est un côté qui vaut autant le coup d'être monté que Bédoin même si moins mythique de par son histoire.
00:00:00 • Mont Ventoux depuis Bedoin (1909m)
Que dire sinon qu'il faut s'incliner devant le mythique géant de Provence. C'est long et raide, usant tout en étant en permanence (ou presque) à fond. Mais la récompense en vaut la peine : un panorama à couper le souffle et une ligne à rayer dans la liste des choses à faire avant de mourir. Le pélérinage obligatoire pour les cyclistes.
00:00:00 • Port de Balès depuis Bagneres de Luchon (1755m)
Un col long qui commence dès le bas avec de forts pourcentages (>10%) sur 1km avant de se calmer. Un bon replat au milieu permet de récupérer avant la partie finale où l’on quitte la forêt. La vue depuis le sommet est magnifique avec la plaine et Lannemezan d’un côté et les hautes Pyrénées de l’autre.
00:00:00 • Col d'Aubisque depuis Laruns (1709m)
Premier col d’un long périple à travers les Pyrénées. J’ai eu énormément de mal à trouver le bon rythme dans ce col relativement long et sans répit une fois que les pourcentages sérieux commencent, le bas étant bien plus facile à négocier mais je m’y suis sans doute un peu brulé les ailes.
01:32:27 • Col du Mollard depuis Saint Jean de Maurienne (1630m)
Monté avant la croix de fer depuis Saint Jean de Maurienne. Un col sympathique, pas le plus dur mais il y a de quoi fournir un bel effort surtout si on le fait à fond. Ombragé la majeure partie, attention au froid le matin mais plutôt agréable par fort soleil pour ne pas surchauffer. Le paysage ne se découvre que tard mais est magnifique au sommet, juste récompense après la montée. La route est très peu empruntée ce qui rend la montée vraiment agréable en comparaison avec le Galibier par exemple, beaucoup plus passant.
00:00:00 • Col d'Azet depuis Bourisp (1580m)
Un vrai col pyrénéen, pas très long mais avec des rampes sévères qui vous restent bien dans les jambes et que vous risquez de sentir si vous enchainez avec le Peyresourde par exemple.
00:00:00 • Col de Peyresourde depuis Armenteule (1569m)
Un classique. Porte d’accès aux hauts cols depuis la mythique Bagnères de Luchon. En l’occurrence, monté par l’autre versant et descendu vers Bagnères. La montée est relativement régulière. La descente vers Bagnères en revanche est un réel plaisir pour ceux amateur de haute vitesse. La visibilité est telle qu’une grande partie se fait sans toucher les freins ! (Rappelez-vous Froome dans cette descente ^^)
01:12:24 • Col du Télégraphe depuis Saint Michel de Maurienne (1566m)
Temps pris en comptant la petite pause en haut du col.

Antichambre du Galibier, la montée ne présente pas grand intérêt si ce n’est pas pour enchainer derrière. En effet, on trouve de nombreux autres cols dans le même style dans le coin (régulier à environ 7-8% de moyenne) et celui-ci à l’inconvénient d’être extrêmement passant. Au final avec tous les véhicules, on est bien loin de profiter de l’air pur de la montagne. En revanche c’est un passage obligatoire pour réaliser l’ascension complète du Galibier par ce versant (Partir de Valloire, c’est un peu tricher ^^)
00:00:00 • Hourquette d'Ancizan depuis Campan (1564m)
Un col sympathique, pas le plus dur et pas trop passant. Cela reste pour autant une vraie difficulté, soyez en sûr, mais pas comparable au Tourmalet ou Azet. J’ai eu le désavantage d’avoir un sommet extrêmement venteux qui arrêtait complétement le vélo. En particulier dans les lacets l’alternance vent de dos/vent de face était assez amusante car sur la même pente (7-8%) on passe de ‘’à l’arrêt complet’’ à ‘’on fonce à tout vitesse’’ en changeant de direction. La descente vers St Lary Soulan n’était pas en très bon état avec des gravillons. Pas la meilleure.
00:00:00 • Col d'Aspin depuis Sainte Marie de Campan (1489m)
Monté après le Tourmalet. La montée en soit ne présente pas de grosses difficultés si ce n’est que c’est un vrai col sur le sommet (régulier autour de 7%) à ne pas négliger non plus. L’enchainement après le Tourmalet a d’ailleurs été vraiment dur, le grand objectif de la journée étant passé et les jambes ont considéré un peu trop tôt que leur journée était finie.
00:00:00 • Col du Soulor depuis Cirque du Litor (1474m)
Simplement une petite remontée après l’Aubisque, rien à ajouter.
00:00:00 • Col de la Lusette depuis Le Vigan (1351m)
Col dur qui permet de s'entrainer pour des cols alpins au coeur du massif central (plutôt pyrénéen d'ailleurs comme profil) : irrrégulier, on alterne entre des rampes à 9-10% et des passages moins raide autour de 6% sur une route qui rend mal (mais le paysage est magnifique). Le final avant Cap de Côte est vraiment dur avec un kilomètre (on a l'impression que ça en fait 10) à plus de 10% (autour de 12 je dirais). Les derniers kilomètres sont plus roulant et ne présentent plus de difficultés particulière. Pour prendre des photos, je conseillerai de s'arréter à Cap de Côte car la vue est magnifique alors que le col se situe dans la forêt. Un bon entrainement pour viser des sommets mythiques.
00:00:00 • Col du Minier depuis Le Vigan (1264m)
Un long col très régulier, pas très dur mais usant : un excellent entrainement pour les efforts de fond. Permet d'accéder au mont aigoual depuis le Vigan par une montée plus facile que la lusette.
00:00:00 • Col de Perjuret depuis Meyrueis (1028m)
Petite préambule pour se mettre en jambe avant la montée de l’aigoual. On commence par un faux plat montant qui se monte grand plateau puis la route se raidit petit à petit sans aller dans des pourcentages démentiels, jusqu’à 6% environ. Si on veut faire un temps, le grand plateau peut se garder tout du long. La vue en haut est très belle mais celle à l’aigoual l’est encore plus donc autant ne pas s’arrêter la
00:00:00 • Col de Rieisse depuis La Malène (946m)
Il n’y a que la première partie que l’on puisse qualifier de col mais quelle première partie ! 5km a 9% sur une route vertigineuse en épingle qui remonte les gorges du Tarn. La vue y est magnifique mais l’effort y est sérieux. A éviter en plein été car la route est très touristique et peu large : privilégier le hors saison ou très tôt le matin (le lever du soleil sur les gorges du Tarn en vaut le coup)
00:40:00 • Col du Vent depuis Arboras (703m)
Une montée parfaite pour se préparer à faire de la montagne sans vouloir un col trop compliquer. Les pourcentages sont bien présents et réguliers sans être trop importants. Il n'y a qu'à la sortie d'Arboras que l'on trouve des passages avoisinant les 10% mais sur de courtes distances. Sur le reste, on prend son rythme et on le tient jusqu'au bout avec un effort de moins de 1h pour la grande majorité des gens.

A noter une très belle vue en haut.
00:00:00 • Col de la Tribale depuis Peyregrosse (612m)
Un petit col (quasi 8km quand même) sympathique sur des routes typiquement cévenolles, petites et tortueuses, pas très roulantes. La difficulté n’a rien d’insurmontable mais cela reste néanmoins une vraie montée qui laisse des traces dans le cadre d’une longue sortie. Par ailleurs la descente sur ces petites routes n’est pas de tout repos car il faut être sur les freins en permanence (une voiture est vite arrivée en face et se croiser n’est pas si aisé). Une très belle vue sur le mont aigoual attend en haut ceux qui graviront ce col.
Programmation LIGNEY SS2I - Webdesign Véronique Vilmant. Autres sites : eau cyclisme, carte des cols de France