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Carte des cols gravis
Liste des sommets franchis
00:00:00 • Col du Galibier depuis Saint Michel de Maurienne (2642m)
Au départ de Valloire, une première rampe permet de se chauffer. Les 6 premiers km sont sans difficulté. On passe à côté de cônes d’éboulis géants, de montagne énormes et nues, telles des sentinelles gardant la bête. C’est à partir du Plan Lachat que le Galibier va nous rappeler qu’il est un géant. Surtout, ne pas lever la tête car on se demande bien comment on va faire pour franchir la falaise qui cache encore le col. Les lacets sont courts, raides, couverts de messages peints pour les coureurs. Bien profiter des virages pour récupérer (sur 20 m) avant la nouvelle rampe. C’est long, très long. Un coup d’œil en bas nous révèle la réalité de la dénivelée ! Des grimpeurs zigzaguent, titubent. L’arrivée sur le plateau se fait par une bergerie. Les moutons paissent tranquillement pendant que nous sommes à 185 pulsations par minutes. Les veinards ! La pente ne s’adoucit pas. Le col apparaît. A vol d’oiseau, il n’est pas très loin. Mais la route impose une immense courbe à gauche, comme si le col voulait se faire désirer ou bien dire : « hé, ho, tu es sur le Galibier ici, et tu vas pas t’en tirer comme ça ! » Dans la courbe, on compte les hectomètres, on se dit qu’on est sur une base de 5 mn au km et que dans une demi-heure, ce sera la fin. Mais rien n’y fait. Ca fait mal. Le dernier kilomètre, juste après le tunnel, est terrible. 10 % ! Le compteur affiche 10 km/h. C’est le poing levé que j’atteins le col et sa vue imprenable sur le Mont Blanc au nord, la Meije et la Barre des Ecrins au sud.



La descente sur le Lautaret est bosselée. Par contre, la descente vers Bourg-d’Oisans est absolument magnifique. Elle sillonne en grande partie dans les vertigineuses gorges de la Romanche, passe au pied des glaciers de la Meije et sur le barrage du Chambon. Prévoir éclairage dans les tunnels. L’arrivée à Bourg-d’Oisans (720 m) se fait par une piste cyclable très agréable.


02:10:00 • Col de la Croix de Fer depuis Barrage du Verney (2064m)
Première ascension le 1er septembre 2007, avec mon copain Lorenz et au départ de Bourg-d’Oisans. Conditions météorologiques idéales : temps splendide, 20 degrés, vent nul. C’est après le gros barrage du Verney que les choses sérieuses commencent. La route s’élève brutalement et on est tout de suite dans du 8 – 9 %. Je n’ai pas hésité à emmener petit (39 x 24) tout de suite car le col est encore très loin ! L’arrivée au Rivier d'Allemond permet de récupérer. Mais une descente vertigineuse d’1 km, vers un joli talweg avec des passages submersibles, annule une partie de l'ascension ! La remontée est terrible, sur plusieurs km. Tout à gauche (39 x 26) jusqu’au magnifique lac de barrage de Grand Maison, couleur émeraude. Ouf ! Arrêt photo. La suite est plus douce. Encore une petite descente avant la dernière difficulté vers la jonction avec la route du Glandon. On prend à gauche pour atteindre le col du Glandon à 500 m, et pouvoir dire « On l’a fait ! ». On reprend la route de la Croix de Fer. Les 3 derniers kilomètres sont faciles et dans un cadre grandiose. Col très sympa : vue sur la Meije, auberge agréable avec patronne très accueillante et bonne conseillère pour la descente ! Enfin, mon premier col hors catégorie !



La descente vers Saint-Sorlin est pénible : lacets très serrés, revêtement en mauvais état. Hélas, la route des tunnels est fermée pour réfection, ce qui nous oblige à affronter le « petit mais costaud » col du Mollard (1 630 m), 6 km et 500 m de dénivelée tout de même, entre 7 et 9 %, très casse-pattes. La descente vers Saint-Jean-de-Maurienne est interminable et inconfortable, toujours à cause de revêtement pourri.


01:20:00 • Station de l'Alpe d'Huez depuis Bourg d'Oisans (1840m)
Ascension réalisée le 2 septembre 2007 après le Télégraphe et le Galibier, donc très pénible pour un amateur de 83 kg, coincé par son 39 x 26 et arrivé la veille au pied de la Croix de Fer avec 1 500 km d’entraînement. Mais j’y suis arrivé !



Pas le temps de gamberger. La route propose en hors-d’œuvre du 10-11 % sur 2 km. Le plat de résistance est composé de 10 km jamais en dessous de 8 % et très souvent proche de 9 %, ce qui ne permet pas de se refaire une santé. Ce dimanche, le soleil tape fort sur l’ascension, orientée au sud. On sue à grosse goutte en essayant péniblement de maintenir 11 km/h. Comme dans le Galibier, les virages aplanis permettent de récupérer un peu. Mais ça repart aussi sec. Alors on compte les virages, numérotés par des pancartes sur lesquelles figurent également l’altitude et les anciens vainqueurs au sommet (Hinault, Bugno, Zoetemelk, Pantani, …). On compte à rebours car le 1 est en haut. On attend le virage suivant avec impatience. Au n° 8, le compteur affiche 9,5 km/h tandis qu’en sens inverse, des casse-cou descendent a au moins 80 km/h ! Je fais une pause alimentation car il est impossible d’avaler quoi que se soit pendant l’effort. Quand on arrive au droit des premières constructions, on se dit que la fin est proche. Pas du tout ! Il y a le dessert, encore 3 km assez raides jusqu’au village, par une longue courbe à gauche et un léger vent de face qui se lève … Il faut ensuite rejoindre la ligne d’arrivée du Tour de France, à 1 km peu pentu. Photos. Peu avant le panneau « Ale-d’Huez », un photographe professionnel vous shoote et vous tend sa carte qu’il faut saisir en plein effort !!!



En conclusion, l’Alpe-d’Huez est une ascension difficile pour une fin de parcours. Mythique ? Un peu, grâce à son lien avec le Tour de France et son profil. Toutefois, les paysages sont sans intérêt et la station, hideuse, enlaidit la montagne. On se demande aussi comment Pantani a pu mettre 35 mn pour vaincre le sommet. L’entraînement, la légèreté du coureur, sans doute. Autre chose ? Sans doute aussi …



La descente est par contre un moment de pur bonheur. Elle est un motif suffisant pour gravir l’Alpe d’Huez. Route large, en bon état, peu de voitures. Attention toutefois aux derniers lacets sur lesquels on arrive très vite. Il faut avoir une grande confiance dans sa machine et ses freins …


00:00:00 • Col de la Colombière depuis Le Grand Bornand (1613m)
Ascension effectuée en 2000 au départ de Bonneville (300 m). On traverse tout d'abord les gorges du Borne, assez fraîche car le soleil n'y penettre pas. La pente est douce (6 %) pendant 15 km, jusqu'à un replat et un grand virage à gauche vers le Grand-Bornand. La deuxième partie de l'ascension est plus difficile mais très constante elle aussi. La descente vers Le Reposoir est très rapide. L'ascension dans ce sens au départ de Cluses est plus difficile.
00:55:00 • Col du Télégraphe depuis Saint Michel de Maurienne (1566m)
Ascension le 2 septembre 2007, toujours avec mon copain Lorenz, au départ de Saint-Michel-de-Maurienne et en partance vers le monstre Galibier. Le Télégraphe est très agréable. La route, en très bon état, serpente dans une belle forêt qui offre parfois des vues vertigineuses sur la vallée. La pente n’est jamais rude. Toutefois, il faut en garder sous la pédale … On a bien sûr le Galibier dans la tête tout au long de l’ascension. La route est superbement décorée d’inscriptions, de drapeaux, de pictogrammes à la gloire des coureurs du Tour. Ca fait de la lecture !



On atteint le village de Valloire, magnifiquement fleuri, par une descente de 4 km, assez fraîche car cachée du soleil.


00:30:00 • Col des Aravis depuis Flumet (1486m)
Montée effectuée le 28 août 2008 avec mon copain Lorenz.

Départ d'Ugine. Nous longeons tout d'abord les gorges d'Arly, qui montent doucement (jamais plus de 7 %) pendant 13 km, jusquà Flumet, dont l'accès est tout de même pentu jusqu'à la route des Aravis. Le col des Aravis commence par ... une descente ! Les gorges de l'Arondine sont à l'ombre. Il fait froid. La traversée du village de la Giettaz, enfin au soleil, est assez raide et en lacets. Les 5 derniers kilomètres sont au même pourcentage.

Au départ d'Ugine, le col des Aravis mesure 24 km. La dénivellée totale est d'environ 1 000 m. Il constitue donc une excellente mise en jambes avant d'affronter la Forclaz dans les deux sens !
00:23:00 • Puy de Dome depuis Panoramique des domes (1412m)
Temps à partir du péage. L'approche en venant de Clermont-Ferrand (340 m d'altitude), comporte une première difficulté car il faut arriver sur le plateau de la chaîne des Puy (1 000 m). La suite est rude. Du péage à la plate-forme d'arrivée, le plus haut des monts Dôme vous propose 4,5 km à 12 % minimum avec des (courts) passages à 14 %. Les 200 derniers mètres sont à 10 % mais le mal est fait ... Pendant l'ascension, le visage des cyclistes offre une belle palette de couleurs : du blanc au rouge, en passant par le vert. Des cyclistes avancent à la vitesse d'un marcheur ; d'autres avancent en zig-zags, ce qui peut gêner les descendeurs. Un truc de "bourrins" mais qu'il faut avoir fait.
00:00:00 • Col de la Croix Morand depuis Lac Chambon (1401m)
Le départ du col, après le petit village de Varennes, commence assez raide. Ensuite la pente s'adoucit et débouche sur un paysage étonnant des dômes arrondis. La fin du col est plus dure. Le sommet est souvent venté. Ascension très sympa car très constante.
00:43:00 • Col de la Forclaz de Montmin depuis Vesonne (1150m)
Montée effectuée le 30 août 2008 avec mon copain Lorenz.

Soyons clairs : cette montée est courte (8 km) mais très difficile. Elle démarre tout de suite à la sortie de Vesonne par 50 m à 14 %. Ensuite, la route s'élève avec des pourcentages rarement inférieurs à 9 %. Inutile de jouer les fiers : je mets tout à gauche (39 x 26) sans attendre. Je garde une vitesse régulière de 11 km/h et calque ma respiration sur le pédallage. La traversée de la forêt est dure. Enfin un petit secteur (300 m) à 4/5 % qui fait du bien, avant de repartir dans les 9/10 %. L'entrée dans le hameau de La Perrière est terrible. Le petit développement, combiné à la pente, fait lever la roue avant ! On tombe à 9 km/h. Pas de répit avant le village de Montmin (13 %) et son faux-plat descendant salvateur. Bien souffler avant le dernier kilomètre et demi, lui aussi très pentu. Le panneau indiquant le col est à 30 m en contrebas du col. Allez jusqu'au bout !

Conclusion : difficile mais pas insurmontable avec de la condition physique et un pédallage régulier.
00:45:00 • Col de la Forclaz de Montmin depuis Menthon Saint Bernard (1150m)
Montée effectuée le 29 août 2008 avec mon copain Lorenz.

Nous sommes partis de Doussard, au fond du lac d'Annecy. 10 km le long de la rive droite du lac, aux eaux couleur émeraude, permettent de bien s'échauffer. Arrivée à Talloires. La traversée du village se fait par 2 km à 8 %. Pas de doute, l'ascension de la Forclaz a commencé. Les 6 kilomètres suivants sont très progressifs. Le pourcentage augmente jusqu'aux 3 derniers kilomètres, très difficiles. Ce côté du col offre des points de vue magnifiques sur le lac. La descente par Vesonne est vertigineuse et plus technique que celle par Talloires.
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