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Carte des cols gravis
Liste des sommets franchis
01:10:00 • Station de Superbagneres depuis Bagneres de Luchon (1800m)
Il s'agit, à mon sens, de l'ascension la plus belle à faire dans les Pyrénées. Pourtant peu de cyclistes la pratique et les organisateurs du tour de France n'y font plus arriver d'étapes depuis bien trop longtemps. L'inconvénient majeur étant que la station est un cul-de-sac. Pour le tour on ne peut faire qu'une arrivée et en ce qui concerne les amateurs, ils sont obligés de redescendre vers Luchon. Ceci dit on ne peut pas tout avoir, d'autant plus que les paysages sont sublimes et que contrairement au Tourmalet la station de ski n'a pas complètement souillé la beauté du paysage (alala l'architecture des années 60.) Si j'affirme qu'il s'agit de la plus belle montée à accomplir c'est parce qu'il s'agit vraiment d'une ascension dès le début et ceci jusqu'au bout: 18 kms avec parfois des pourcentages secs, mais rien de terrible car on a cent fois l'occasion de relancer en danseuse et donc de moins souffrir des pourcentages.

Le début fait peur, on commence par la côte de la centrale EDF et on enchaîne par les plus forts pourcentages de l'ascension par les côtes de Castel Vielh(où se trouvent une tour de guet de l'époque médiévale.) Il me semble que si le cycliste a eu trop de difficulté à parvenir à la fin de ses deux côtes, il vaut mieux qu'il abandonne ici car il rique d'être dégoûté par la suite.

Après ces côtes, ouf!, un plat réparateur, et puis une descente. On arrive à Ravi où, malgré la fatigue déjà naissante, il faut absolument tout mettre en oeuvre afin d'aller le plus vite possible sur le plat, après le pont de la Pique. Ceci afin de ne pas se faire piéger par les petites côtes très pentues qui suivent. Si le coureur va assez vite il ne les sentira pas, dans le cas contraire, ce sont des cartouches gâchées.

Puis une courte descente de 100m sur un pont(attention de pas prendre la direction de l'hospice de france sur la gauche.) Après cette courte pause on poursuit l'ascension qui cette fois-ci se fait régulièrement en crescendo(voilà pourquoi il faut garder des forces.) Il faut tenter de garder un ryhtme régulier car après quelques kilomètres on atteint la grange du doyen (où un charmant veillard vivant en ascète dans ces lieux avait l'habitude de siester au bord de la route sans se soucier des voitures; malheureusement après sa mort, à 98 ans, la grange a brûlé.) Ici c'est un piège car les pourcentages grimpent mais ensuite on peut se reposer, encore une descente à prévoir. A l'Ourson, il reste 9 km et on laisse l'ancienne route derrière nous, qui mène à la vallée du Lys. C'est un détail important car à partir de cet endroit la route change de physionomie, finies les descentes. Mais pas de panique, les deux premiers lacets sont très roulants et on peut attaquer véritablement les pentes difficiles qui suivent. Les kilomètres sont difficles car on en voit pas la fin. Même un habitué aura du mal à se situer(où sont les pourcentages durs, où sont les zones de récupérations?) On arrive sur un rythme régulier à une zone fort surprenante: la zone de forêt domaniale, à quelques encablures de la carrière. A chaque fois je suis surpris par cette pente qui semble terrible mais sur laquelle on peut(et même on doit) roûler à fond car moins on passe de temps à cet endroit, plus on s'économise car vient ensuite la partie la plus dure de la montée. On enchaîne sur un virage en épingle à cheveux surréaliste, puis un faux plat roulant. Ensuite arrive la longue ligne droite de la carrière, terrible, astreignante, essouflante, d'autant qu'à cet endroit on est haut. Après la carrière, un autre virage, plus dur que le premier, en entrant dans les zones pastorales, où on a l'impression de rester coller à la route. Puis une longue ligne droite (où il faut prendre garde aux taureaux qui traversent!) et s'en est fini des difficultés de la montée. Si on arrive à ce stade, il reste 4 ou 5 km, on peut considérer que le plus dur est passé. Même on se surprend à sauter des dents et à foncer jusqu'au plateau de Techous(le bas des pistes.) La difficulté finale nécessite d'en garder sous la pédale, un petit peu tout de même, mais la joie d'avoir gravi l'ascension donne des ailes et le final est une formalité. Un bar en haut vous attendra afin de vous servir un bière bien fraîche et méritée.

La première fois que j'ai gravi la montée, j'ai dû mettre plus de 2h mais, ensuite, en analysant le parcours j'ai pu facilement gagner une demi heure.

Voilà une magnifique et véritable montée qui peut être s'avèrera pour certains grimpeurs le sommum. On ne se casse pas les pattes sur des faux plats comme sur le Tourmalet, le port de Balès, le Peyresourde côté 65, le col d'Aspin et bien d'autres cols, trop nombreux, où on se fatigue nerveusement et physiquement en attendant les premières véritables pentes que l'on ne peut plus attaquer avec tous ses moyens.

La route de Superbagnères est un parfait mélange des caractéristiques des cols pyrénéens et luchonnais. Comme pour les cols pyrénéens on a la possibilité de relancer dans les plats et comme les cols luchonnais(Peyresourde, Portillon, Balès...) on attaque les pentes véritables dès le début.
01:15:00 • Port de Balès depuis Mauleon Barousse (1755m)
Un col qui peut faire peur de prime abord car il est noté hors catégorie par les organisateurs du tour de france(étape Foix-Loudenvielle 2007). Le port de Balès n'est pourtant pas aussi terrible que le Tourmalet, l'Aubisque ou l'ascension de Superbagnères. Si l'on prend le temps d'adopter un ryhtme régulier durant la montée, les 20 km se font tout seul, d'autant que ça monte que durant les 10 derniers kilomètres. Moi qui ai le défault de parfois un peu forcer, j'ai dû cette fois m'efforcer à ne pas le faire, d'autant plus que quelques portions au milieu de l'ascension sont au-delà de 10%. Fort heureusement après des passages durs, la pente s'adoucit considérablement et les deux derniers kilomètres sont faciles, ce qui laisse le coureur admirer le paysage magnifique. Malheureusement la chaussée est très mauvaise à certains endroits et la descente vers la vallée d'Oueil, de l'autre côté, est vraiment trop dangereuse car il n'y a rien qui ne retienne le coureur qui chute, ce qui a comme inconvénient de ne laisser que le précipite comme alternative. L'avantage absolu de ce port est de pouvoir amener le coureur vers Bagnères de Luchon et son choix exceptionnel de cols.
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